salaire cycliste tour de france 2023

Tour de France 2023 : combien sont payés les coureurs ?

Ce samedi 1ᵉʳ juillet va signer le début du tour de France. Il démarrera à Bilbao en Espagne et aura lieu jusqu’au dimanche 23 juillet. Quels sont les salaires des coureurs de l’une des plus célèbres courses cyclistes ? On vous dit tout !

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Quel est le montant des primes versées durant le Tour de France ?

Ce samedi 1ᵉʳ juillet, 176 coureurs appartenant à 22 équipes différentes vont s’élancer de Bilbao pour la 110ᵉ édition du Tour de France. L’arrivée est prévue le dimanche 23 juillet à Paris. Si chaque année nous offre son lot de chutes , intéressons-nous au côté financier.

Selon les performances sur l’ensemble du Tour ainsi qu’à chaque étape, les participants ont des primes. Ces dernières s’additionnent à leur rémunération de base qui comprend leur salaire et les revenus liés aux sponsors. C’est bien entendu le classement final qui va donner lieu au versement des plus grosses primes.

La dotation totale du Tour de France 2023 s’élève à environ 2,3 millions d’euros. Le vainqueur va donc recevoir 500 000 euros . Celui qui aura la 2ᵉ place recevra une prime de 200 000 euros et le 3ᵉ aura 100 000 euros. Les maillots vert et à pois empochent 25 000 euros chacun.

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Quel est le salaire d’un coureur professionnel ?

Quant au maillot blanc qui récompense le meilleur coureur âgé de moins de 25 ans, la prime s’élève à 20 000 euros. Outre les primes, combien gagnent les coureurs stars présents au peloton du Tour de France en 2023. Alors que Cristiano Ronaldo est le footballeur le mieux payé en 2023, le cycliste le mieux payé est le Slovène Tadej Pogacar.

En effet, sa rémunération annuelle brute est de 6 millions d’euros, hors primes. L’autre favori de cette course, Jonas Vingegaard, le dernier vainqueur du Tour de France, fait aussi des mieux payés avec un salaire d’environ 2,5 millions d’euros par an.

L’un des cyclistes les mieux payés de la planète n’est autre que Peter Sagan qui va disputer son dernier Tour de France. Le sportif de 33 ans reçoit un salaire de 5 millions d’euros par an . Si ces sommes vous font tourner la tête, sachez qu’aucun cycliste ne figure dans le classement des 50 sportifs les mieux payés.

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Combien gagent les cyclistes professionnels ?

• 1.1 Qualité du cycliste à l’embauche
• 1.2 Structure de la rémunération
• 2.1 Classement coureur Tour de France
• 2.2 Gain des leaders
• 3.1 Primes des grandes courses
• 3.2 Primes des classiques
• 3.3 Prime du Critérium du Dauphiné 2020
• 4.1 Salaire minimum en fonction des divisions
• 4.2 Un système de rémunération au mérite
• 4.3 Un statut hors catégorie pour les meilleurs
• 4.4 Classement national

Les mieux côtés comme Peter Sagan ou Christopher Froome sont des millionnaires dans cette discipline. Toutefois, les autres membres du peloton ne sont pas aussi bien lotis, ce qui pourrait titiller votre curiosité sur le salaire d’un cycliste .

Pour mieux comprendre l’origine d’une telle différence, je vous invite à découvrir la base de calcul de leur système de rémunération. Ensuite, je vous donnerai un aperçu du cachet d’un coureur amateur et de celui d’un professionnel. À la fin, je vous ferai connaître les détails sur les gains des professionnels français. Ainsi, vous serez à même d’avoir différents éléments de réponse à vos éventuelles interrogations sur le sujet.

Comment estimer le salaire d’un cycliste ?

Depuis 2018, l’ Union Cycliste International a mis en place une règlementation pour définir un minima concernant le revenu des coureurs. Chaque équipe est tenue de le respecter pour le calcul du salaire d’un cycliste , au moment de poser leur grille. Pour ce faire, le système de rémunération des écuries dépend notamment de différents critères.

Qualité du cycliste à l’embauche

À ce titre, il existe 3 catégories, selon les qualifications du coureur :

• Professionnel : pratique exclusive du cyclisme et tenu de respecter des obligations vis-à-vis de son équipe.
• Moins de 23 ans : âge et durée de contrat définis par l’UCI. Autrement, il est soumis aux mêmes obligations que le professionnel.
• Stagiaire : engagement de courte durée auprès d’un groupe de professionnels.

Structure de la rémunération

En principe, le revenu d’un cycliste se compose d’une base fixe mensuelle et s’évalue en fonction des éléments ci-après :

• Coureur Pro Continental : 30 855 euros brut
• Coureur team WorldTour (Cofidis, AG2R La Mondiale, CCC Team…) : 38 115 euros bruts
• Catégorie du coureur,
• Division de son équipe

Autrement, des primes calculées à partir de la performance individuelle du sportif peuvent s’ajouter à son salaire de base. De la même manière, le résultat collectif de l’écurie est pris en considération dans ce barème. Suite à la pandémie COVID-19, bon nombre de compétitions ont été malheureusement annulées. Par conséquent, la rémunération de certains coureurs a subi des réductions drastiques. De nombreuses formations se sont vues obligées d’appliquer une baisse plus que conséquente allant jusqu’à 70 %, voire 80 % !

Lire aussi : découvrez le métier de coach cycliste

Combien coûte le salaire du cycliste ?

Parmi les coureurs dans le domaine du cyclisme, une vingtaine de professionnels ont touché une rémunération aux environs de 1,5 million d’euros. C’est un revenu très élevé, même si c’est largement inférieur à celui des superstars du football. Je vous convie à prendre connaissance du salaire d’un cycliste , au cours d’une saison.

Classement coureur Tour de France

C’est avec les grandes compétitions, comme le Tour de France, que les professionnels du vélo ont l’occasion de cumuler des primes. En effet, les coureurs perçoivent des dotations supplémentaires à chaque étape. Je vous laisse découvrir le gain des meilleurs cyclistes qui ont participé à ce grand tour.

Le slovaque triple champion du monde confirme ainsi sa place de leader tout en restant aussi populaire : il est le cycliste le mieux payé en 2020. A contrario, au sein d’une équipe belge par exemple, les autres membres de peloton touchent en moyenne 2600 euros bruts mensuels. Une somme dérisoire en comparaison, car elle équivaut à 70 centimes/km.

Gain des leaders

Une poignée d’entre eux domine le paysage du cyclisme en caracolant à la tête des podiums. Au regard de leur gain en 2020, je peux vous soumettre le classement suivant :

• Peter Sagan : 5 millions d’euros
• Christopher Froome: 4.5 millions d’euros
• Geraint Thomas : 3,5 millions d’euros
• Egan Bernal : 2,7 millions d’euros
• Fabio Aru : 2,6 millions d’euros

En plus de leur prime, ces professionnels bénéficient également des rentes proposées par leurs sponsors. Raison pour laquelle vous avez pu relever des différences notables entre les champions et le reste du peloton.

Quel est le salaire du cycliste professionnel ?

Pour calculer son salaire, il faut additionner les primes qu’ils gagnent à chaque victoire pour évaluer la rémunération des leaders dans le cyclisme. Ainsi, si vous souhaitez connaître le salaire d’un cycliste professionnel, je vous conseille de jeter un œil sur leur gain. La grande boucle reste la plus rémunératrice avec plus de 2 291 700 euros distribués en 2019.

Primes des grandes courses

Les compétitions fortement renommées offrent à la base des sommes plus que conséquentes aux vainqueurs de la course. Principalement, la grande boucle, le Giro ou la Vuelta. Je vous propose ainsi de découvrir les primes des grands vainqueurs en 2019 :

• 115 668 euros pour le premier jusqu’à 2 863 euros pour le dernier
• le gagnant touche 11 010 euros
• le deuxième reçoit 5 508 euros
• le troisième perçoit 2 753 euros
• Gain du champion : 150 000 euros.
• 500 000 euros pour le premier
• 200 000 euros pour le deuxième
• 100 000 euros pour le troisième
• 1 000 euros pour le dernier
• maillot vert : 25 000 euros
• maillot blanc : 20 000 euros
• maillot jaune : 500 euros/jour

Primes des classiques

En parallèle de ces compétitions majeures, des épreuves à étapes sont organisées durant la saison. C’est le cas notamment du Paris-Roubais (reconnue comme étant la reine des classiques) ou le Milan-San Remo. Les primes proposées sont toutefois moins conséquentes.

• Vainqueur : 20 000 euros,
• Second : 10 000 euros,
• Troisième : 5 000 euros.
• Gagnant : 30 000 euros
• Dauphin : 22 000 euros
• Troisième : 15 000 euros

Au final, les coureurs participent essentiellement pour la renommée de Paris-Roubais en raison de ses 257 km de parcours. Comme ils sont déjà rémunérés par leur écurie, la coutume veut que la prime soit partagée entre les membres de l’équipe.

Prime du Critérium du Dauphiné 2020

À côté des grands tours, des compétitions du Critérium du Dauphiné font partie des rencontres sportives qui proposent des primes. Malheureusement, cette année en raison des circonstances, il a revu ses gains à la baisse. Habituellement, la récompense avoisine les 100 000 euros, mais en 2020 elle a été révisée à 82 700 euros.

Les primes se décomposent en :

• Classement général,
• Prime des étapes,
• maillot vert
• maillot à pois
• maillot blanc
• classement général par équipe.

Quelle est la grille de salaire du cycliste professionnel français ?

D’après Pascal Chanteur, président de l’Union nationale des cyclistes professionnels (UNCP), les membres d’un peloton professionnel français touchent en moyenne 5 400 euros nets. Il a souligné au passage que le salaire d’un cycliste en France équivaut à plus de 15 % du SMIC règlementaire fixé par l’UCI.

Salaire minimum en fonction des divisions

D’après les différentes sources, je suis en mesure de vous affirmer que la plupart des membres de peloton sont payés au SMIC. Toutefois, leur salaire brut/an varie sensiblement selon leur division. Il n’est pas facile de retrouver des informations précises à ce sujet. À titre indicatif, voici les données recueillies en 2014.

• Première division : 34 336 euros,
• Deuxième division : 29 347 euros,
• Troisième division : 20 900 euros.
• Première division : 41 532 euros,
• Deuxième division : 34 882 euros,

Un système de rémunération au mérite

D’une manière générale, les coureurs sont payés à l’année par leur équipe. En principe, pour le monde du cyclisme comme dans toute autre discipline sportive, le système de rémunérations se fait en fonction de l’expérience de chacun. Je vous propose ainsi de découvrir la grille qui se présente comme suit en termes de revenus bruts annuels :

• Débutant : 30 000 euros – 40 000 euros
• Expérimentés : 60 000 euros – 80 000 euros
• Haut niveau : 100 000 euros – 150 000 euros

Un statut hors catégorie pour les meilleurs

À partir du moment où un professionnel a le potentiel de décrocher un titre au cours d’une compétition majeure, sa prime annuelle avoisine les 300 000 euros. S’il fait partie des meilleurs parmi les spécialistes français, il peut gagner entre 500 000 euros à 800 000 euros. Les gagnants des classiques touchent environ 1 million d’euros et les champions sur les grands tours obtiennent jusqu’à 1,5 million d’euros.

Classement national

En se référant au classement des meilleurs coureurs en France, 3 professionnels se distinguent :

• Julian Alaphilippe (considéré comme le cycliste français le mieux payé) : 2,3 millions d’euros.
• Thibault Pinot de la FDJ Groupama : 2 millions d’euros.
• Romain Bardet chez AG2R La Mondiale : 1,7 million

Pour revenir au leader français, voici ses gains lors du Tour de France classés par étapes :

Au final, il a gagné 34 150 euros de prime, sans parler de ses 14 jours de rente en maillot jaune. À laquelle s’ajoutent les 20 000 euros en tant que « Super combatif » et les 50 000 euros encaissés pour la cinquième place. Rien que pour cette année, Julian Alaphilippe a recueilli un total de 111 150 euros, au terme de la grande boucle.

Certes, la rémunération des superstars en vélo est moins vertigineuse comparée à celle de nombreuses disciplines sportives. Malgré tout, différemment des autres univers, il n’est pas évident d’obtenir des données chiffrées précises. Toutefois, le mode de calcul se fonde sur le même principe que celui de l’ensemble des activités professionnelles. Autrement dit, elle est indexée sur des critères basiques tels que :

• Indicateurs de performance
• Expériences
• Capacité de s’intégrer à l’équipe

De la même manière, il y a ceux qui gagnent des salaires mirobolants, tandis que d’autres restent des smicards. Toutefois, il est essentiel de noter que certains individus n’hésitent pas à partager leur prime avec l’ensemble de leur formation. Une tradition propre au monde du cyclisme compte tenu de l’importance de la contribution des membres du peloton dans la victoire. Une formidable cohésion d’équipe qui reste dans une logique d’esprit sportif, bien au-delà de l’intérêt individuel.

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1 réflexion sur “combien gagent les cyclistes professionnels ”.

C’est une misère, si les salaires des coureurs sont comparés à ceux d’autres athlètes de disciplines sportives différentes… Des millions pour les uns et des miettes pour les cyclistes , c’est toujours le même débat. Il y a même des sportifs qui sont beaucoup moins payés que les cyclistes. Nos gouvernants de droite ou de gauche ne semblent pas se soucier de ces problèmes. IL y a qu’à voir le budget consacré aux sports chaque année par le gouvernement, c’est désolant… Bref, l’argent tue le sport et peut même dans certains cas être le vecteur de certaines dérives. Mais que faire ? Face aux très puissants , les petits seront toujours les petits…

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Tour de France 2023 : combien sont payés les coureurs stars ?

Le Tour de France 2023 a débuté ce samedi avec comme point de départ la ville de Bilbao, en Espagne. Capital passe en revue les salaires des coureurs les plus attendus sur la Grande Boucle.

Par Lukas Lourel Journaliste actualités générales Publié le 29/06/2023 à 11h52 , modifié le 02/07/2023 à 11h11

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Le Tour de France a débuté ce samedi 1er juillet pour un tracé de 182 kilomètres. Pour cette 110e édition, les coureurs se sont élancés de Bilbao (Espagne) pour trois semaines de course avant l’arrivée programmée sur les Champs-Elysées le dimanche 23 juillet. Une bataille sans merci devrait avoir lieu entre Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar, sans oublier les nombreux outsiders prêts à tout pour remporter la Grande Boucle !

Et si une prime de 500.000 euros est promise au vainqueur final, la motivation des coureurs sera toute autre au vu des rémunérations annuelles des principaux favoris. Mais combien ces coureurs stars gagnent-ils, exactement, à l’année ? Capital vous dévoile les salaires des stars du peloton présentes sur les routes du Tour de France en 2023.

Tadej Pogacar

Le Slovène, vainqueur des éditions 2020 et 2021, fait partie des grands favoris. Sous contrat jusqu'en 2027 avec UAE Team Emirates, sa clause libératoire est fixée à 100 millions d’euros selon La Gazzetta dello sport . Le quotidien italien révèle aussi que le salaire du récent vainqueur du Tour des Flandres atteint aujourd'hui les 6 millions d'euros.

Jonas Vingegaard

Le dernier vainqueur du Tour de France est, avec Tadej Pogacar, l’autre grand favori de cette 110e édition de la Grand Boucle. Grâce notamment à sa victoire en 2022 sur le Tour de France, le leader de la formation Jumbo Visma émarge actuellement à 2,5 millions d’euros par an d'après Total Velo .

Peter Sagan

Peter Sagan a récemment défrayé la chronique en étant condamné à trois mois de prison avec sursis pour conduite en état d'ivresse dans les rues de Monaco. Mais malgré ses soucis extra-sportifs, le Slovaque de 33 ans va bien disputer son dernier Tour de France cette année. Il est l’un des cycliste les mieux payés de la planète puisque son équipe TotalEnergies lui verse 5 millions d’euros par an selon Sportune .

Il se positionne comme l’un des possibles outsiders de la Grande Boucle, les deux ogres Pogacar et Vingegaard n’étant pas à l’abri d’un faux pas. Membre de l’équipe UAE Team Emirates, le cycliste britannique, lieutenant de luxe de “Pogi” sur ce Tour, touche deux millions d’euros par an d'après Sportune.

Egan Bernal

Egan Bernal est un miraculé. Le 24 janvier 2022, il percutait l'arrière d'un autobus à l'arrêt au cours d'un entraînement. Souffrant de plusieurs fractures et d'un traumatisme thoracique suite à cet accident, le Colombien est passé près de la mort. De retour sur le Tour de France avec son équipe Ineos-Grenadiers, il perçoit 2,8 millions d’euros par an selon Sportune.

Thibaut Pinot

Le coureur français Thibaut Pinot va disputer le Tour de France pour la dernière fois de sa carrière. Membre de l’équipe Groupama-FDJ, il touche 2 millions d’euros par an selon Sportune.

Julian Alaphilippe

Le Français Julian Alaphilippe, qui n’avait pas participé à l’édition 2022 suite à une blessure, fêtera son grand retour sur la Grande Boucle cette année. Ce dernier fait partie de la formation belge Soudal Quick-Step qui lui verse 2,3 millions d’euros chaque année d'après Sportune.

Romain Bardet

Romain Bardet, de l’équipe Team DSM, s’élance dans un nouveau Tour de France à 32 ans. L'Auvergnat, qui avait terminé 2e en 2016 et 3e en 2017, gagne 2 millions d’euros par saison d'après Sportune.

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Tour de France 2023 : quelles sont les sommes et primes versées aux coureurs et coureuses ?

• Denis Souilla
• France Bleu ,
• France Bleu Isère ,
• France Bleu Pays de Savoie

Le Tour de France, c'est une histoire de maillots - jaune, vert, à pois, blanc - et une histoire d'argent. Comme chaque année, plus de deux millions d'euros de primes et bonus sont répartis sur la course masculine. La somme est bien moindre sur la course féminine.

Plus de deux millions d'euros (2.282.000 euros précisément) de prix et primes vont être distribués en 2023 aux coureurs et aux équipes lors de la 110e édition du Tour de France. Tout est réparti selon les classements des étapes, selon leur maillot éventuel et les points marqués, selon leur place dans le classement général, selon les sprints intermédiaires ou passages spéciaux.

Le vainqueur et porteur du maillot jaune sur les Champs-Élysées à Paris se voit verser une somme de 500.000 euros. Le deuxième a droit à une prime de 200.000 euros et le troisième a cinq fois moins que le vainqueur, soit 100.000 euros. L'usage veut que toutes les primes remportées par une équipe soient mises en commun et distribuées équitablement par la suite.

Les sommes gagnées dans le classement général chez les hommes

• 1er : 500.000 euros (maillot jaune, vainqueur du Tour)
• 2e : 200.000 euros
• 3e : 100.000 euros
• 4e : 70.000 euros
• 5e : 50.000 euros
• 6e : 23.000 euros
• 7e : 11.500 euros
• 8e : 7600 euros
• 9e : 4500 euros
• 10e : 3800 euros
• 11e : 3000 euros
• 12e : 2700 euros
• 13e : 2500 euros
• 14e : 2100 euros
• 15e : 2000 euros
• 16e : 1500 euros
• 17e : 1300 euros
• 18e : 1200 euros
• 19e : 1100 euros
• Du 20e au 160e : 1000 euros

Le classement de l'étape

• 1er : 11.000 euros (vainqueur d'étape)
• 2e : 5500 euros
• 3e : 2800 euros
• 4e : 1500 euros
• 5e : 830 euros
• 6e : 780 euros
• 7e : 730 euros
• 8e : 670 euros
• 9e : 650 euros
• 10e : 600 euros
• 11e : 540 euros
• 12e : 470 euros
• 13e : 440 euros
• 14e : 340 euros
• Du 15e à 20e : 300 euros

Le classement final du meilleur grimpeur

• 1er : 25.000 euros (maillot à pois)
• 2e : 15.000 euros
• 3e : 10.000 euros
• 4e : 4000 euros
• 5e : 3500 euros
• 6e : 3000 euros
• 7e : 2000 euros
• 8e : 2000 euros

Lors des étapes, des prix sont attribués aux trois premiers qui franchissent la bannière à pois lors du passage d'un col ou au sommet d'une côte, et cela diffère selon la difficulté. Par exemple, le premier qui franchira une ascension hors catégorie remporte 800 euros, le 2e aura 450 euros et le 3e empoche 300 euros. Pour une montée de première catégorie, le coureur en tête obtient 650 euros. En quatrième catégorie, le prix est de 200 euros. À chaque départ, le titulaire du maillot à pois reçoit 300 euros, de la 3e à la 21e étape. Chaque jour, lors de la remise des maillots, celui qui endosse le maillot à pois reçoit 500 euros.

Le classement final du meilleur jeune (25 ans et moins)

• 1er : 20.000 euros (maillot blanc)
• 4e : 5000 euros

Chaque jour, lors du départ le matin, le titulaire blanc reçoit 300 euros, de la 2e à la 21e étape.

À chaque passage, sur le sprint intermédiaire

• 1er : 1500 euros
• 2e : 1000 euros
• 3e : 500 euros

À chaque départ, de la 2e à la 21e étape, le porteur du maillot vert obtient une "rente quotidienne" de 200 euros. Au final, sur les Champs-Élysées lors de l'arrivée, le maillot vert obtient 25.000 euros. Les sommes pour ceux qui suivent : 15.000 euros, 10.000 euros, 4000 euros, 3500 euros, 3000 euros, etc.

Le classement général final par équipe

• 1er : 50.000 euros
• 2e : 30.000 euros
• 3e : 20.000 euros
• 4e : 12.000 euros
• 5e : 8000 euros

La combativité sur le Tour

Le coureur qui sera désigné comme "super combatif" lors du Tour de France 2023 recevra 20.000 euros.

Les primes spéciales

• Une journée avec le maillot jaune : 500 euros
• Une journée avec le maillot vert du meilleur sprinteur : 300 euros
• Une journée avec le maillot à pois du meilleur grimpeur : 300 euros
• Une journée avec le maillot blanc du meilleur jeune : 300 euros
• Le coureur le plus combatif du jour : 2000 euros
• Le coureur le plus combatif du Tour : 20 000 euros
• Passer le col du du Galibier en tête : 5000 euros
• Passer un col hors-catégorie en tête : 800 euros
• Passer un col de 1re catégorie en tête : 650 euros
• Passer un col de 2e catégorie en tête : 500 euros
• Passer un col de 3e catégorie en tête : 300 euros
• Passer un col de 4e catégorie en tête : 200 euros

Le souvenir Henri-Desgrange et le souvenir Jacques-Goddet

Le souvenir Henri-Desgrange est un prix décerné sur le Tour de France chaque année. Il rend hommage au créateur et organisateur du Tour entre 1903 et 1939. La récompense à hauteur de 5000 euros est attribuée au premier coureur franchissant le col du Galibier (Alpes) d'après une tradition instituée à partir de 1952. Si le col du Galibier n'est pas au programme du Tour de l'année en cours, la somme vient alors au premier coureur passant le plus haut col de toutes les étapes. Cette année, il sera décerné au sommet du col de la Loze  (2304 mètres)  lors de la 17e étape.

Le souvenir Jacques-Goddet est un second prix décerné sur le Tour de France, attribué depuis 2001. Là aussi, la sommes octroyée est de 5000 euros.  Elle récompense le coureur qui franchit le premier col pyrénéen sur le Tour. Il s'agit la plupart du temps du col du Tourmalet (2215 mètres) comme cette année lors de la 6e étape.

La comparaison avec le Tour de France Femmes

L'an passé, près de 250.000 euros de primes ont été distribués sur le Tour de France Femmes, répartis selon les performances des coureuses sur l’ensemble des huit étapes. Ci-dessous, découvrez les primes allouées lors du final au classement général. La gagnante du Tour de France Femmes perçoit 50 000 euros, c'est dix fois moins que son homologue masculin.

• 1re : 50.000 euros (maillot jaune final sur le Tour de France Femmes)
• 2e : 25.000 euros
• 4e : 8000 euros
• 5e : 4000 euros
• 8e : 1500 euros
• 9e : 1500 euros
• 10e : 1500 euros
• De la 11e à la 15e : 1200 euros

Au classement par points, la porteuse du maillot à pois (meilleure grimpeuse), celle du maillot vert (meilleure sprinteuse) ou celle du maillot blanc (meilleure coureuse de moins de 25 ans), empochent chacune 3000 euros à l'issue des huit étapes.

Lors d'une victoire d'étape, une coureuse emporte 4000 euros (contre 11.000 euros pour un homme). Pour le reste du classement sur une étape :

• 2e : 2000 euros
• 3e : 1000 euros
• 4e : 500 euros
• 5e : 400 euros

Pourquoi verser de l'argent sur les deux Tours de France ?

La question peut se poser sur le Tour comme sur le Giro en Italie, ou la Vuelta en Espagne. Homme ou femmes, un cycliste professionnel est un coureur salarié au sein d'une équipe cycliste qu'il représente lors des courses officielles. Le vélo, c'est son métier, il est donc payé par sa structure et reçoit aussi des primes, selon ses performances, versées par les organisateurs des courses auxquelles il participe. Il peut aussi recevoir des sommes liées à des contrats publicitaires.

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Quel est le salaire des coureurs du Tour de France?

Alors que le tour de france 2023 démarre le samedi 1er juillet prochain du pays basque espagnol, lavenir.net répond à vos questions sur la grande boucle..

• Publié le 28-06-2023 à 15h00
• Mis à jour le 28-06-2023 à 15h21

Les revenus des cyclistes professionnels sont connus pour être moins élevés que dans d’autres sports, comme le football. Le salaire varie évidemment en fonction des coureurs, mais voici quelques indices qui devraient vous aider à vous faire une idée.

Il faut déjà savoir que l’Union Cycliste Internationale (UCI) a mis en place un salaire minimum selon le niveau de l’équipe. Le Tour de France, course par étapes la plus prestigieuse du calendrier, est de niveau World Tour , la première division du cyclisme, même si quelques équipes de niveau inférieur sont invitées chaque année.

En World Tour, le salaire minimum est de: 38.115€ brut par an , alors qu’il est de 30.855 € brut, en Pro Continental.

Les équipes peuvent toutefois proposer des salaires bien plus élevés pour attirer des coureurs de renom. Ainsi fin 2022 le site spécialisé Total Vélo estimait que Tadej Pogacar était le cycliste le mieux payé du monde, avec 6 millions d’euros par an . Suivaient Chris Froome (5,5 millions d’euros) et Peter Sagan (4 millions d’euros), le premier Belge du classement étant Wout van Aert, 5e avec un salaire brut annuel de 3,2 millions par an.

À cela, il faut cependant encore ajouter les potentiels contrats de sponsoring et les primes de course : celles du Tour de France sont particulièrement intéressantes.

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Quel est le salaire des coureurs du Tour de France?

Alors que le Tour de France 2023 démarre le samedi 1er juillet prochain du Pays Basque espagnol, lavenir.net répond à vos questions sur la Grande Boucle.

• Publié le 29-06-2023 à 04h00

Les revenus des cyclistes professionnels sont connus pour être moins élevés que dans d’autres sports, comme le football. Le salaire varie évidemment en fonction des coureurs, mais voici quelques indices qui devraient vous aider à vous faire une idée.

Il faut déjà savoir que l’Union Cycliste Internationale (UCI) a mis en place un salaire minimum selon le niveau de l’équipe. Le Tour de France, course par étapes la plus prestigieuse du calendrier, est de niveau World Tour , la première division du cyclisme, même si quelques équipes de niveau inférieur sont invitées chaque année.

En World Tour, le salaire minimum est de WorldTour : 38 115 € brut par an , alors qu’il est de 30 855 € brut, en Pro Continental.

Les équipes peuvent toutefois proposer des salaires bien plus élevés pour attirer des coureurs de renom. Ainsi fin 2022 le site spécialisé Total Vélo estimait que Tadej Pogacar était le cycliste le mieux payé du monde, avec 6 millions d’euros par an . Suivaient Chris Froome (5,5 millions d’euros) et Peter Sagan (4 millions d’euros), le premier Belge du classement étant Wout van Aert, 5e avec un salaire brut annuel de 3,2 millions par an.

À cela, il faut cependant encore ajouter les potentiels contrats de sponsoring et les primes de course : celles du Tour de France sont particulièrement intéressantes.

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Tour de France 2023 : maillots jaunes, vainqueurs d'étapes, participants... Combien gagnent les coureurs ?

l'essentiel Les coureurs du Tour de France 2023, en plus du salaire qu'ils perçoivent avec leur formation et les revenus via leurs sponsors, seront récompensés en fonction de leurs performances sur la Grande Boucle.

176 coureurs s'élanceront de la ville basque de Bilbao (Espagne) demain, 1er juillet, à l'occasion du top départ de l'édition 2023 de la Grande Boucle. Répartis au sein de 22 équipes, les cyclistes se disputeront le classement général, qui déterminera le vainqueur du Tour de France, mais également le montant des récompenses allouées aux coureurs. " 2,3 millions d’euros seront attribués et mis en jeu pour les équipes et les coureurs", peut-on lire sur le site letour.fr .

500 000 euros pour le vainqueur

Le vainqueur du classement général individuel final percevra un chèque de 500 000 euros , tandis que le deuxième recevra 200 000 euros et le troisième 100 000 euros. Les montants vont ensuite de 70 000 euros à 3 800 pour les cyclistes classés entre la 4 e et la 10 e place.

A lire aussi : CARTE. Tour de France 2023 : 3 404 kilomètres, les cinq massifs montagneux visités... Découvrez le parcours complet de la Grande Boucle

Au-delà de ce classement, les compétiteurs obtiennent une récompense entre 1 100 et 3 000 euros s’ils sont situés entre la 11 e et la 19 e place. Enfin, 1 000 euros sont offerts aux coureurs qui terminent entre 20 e et 160 e du classement général. Les 16 derniers ne sont pas récompensés.

Des primes pour les porteurs des différents maillots

Le leader du classement du meilleur grimpeur et porteur du maillot à pois lors de l'arrivée sur les Champs-Elysées se verra récompensé d'une prime de 25 000 euros . 300 euros seront offerts au coureur qui débutera la course du jour avec ce maillot sur le dos, tout comme ceux qui porteront celui du maillot vert (meilleur sprinteur) et celui du maillot blanc (meilleur jeune).

A lire aussi : INTERVIEW. Tour de France 2023 : "Je me dois de viser le Top 3", annonce David Gaudu avant le grand départ

D'ailleurs, le leader du classement du meilleur sprinteur (maillot vert) empochera 25 000 euros , tandis que celui du meilleur jeune décrochera une prime de 20 000 euros . Le coureur qui enfilera le maillot jaune lors de l'étape du jour, lui, disposera d'une prime de 500 euros.

Une somme à cinq chiffres pour le vainqueur d'étape

21 étapes seront disputées lors de cette édition 2023 de la Grande Boucle, pour un total de 3405,6 kilomètres avalés en trois semaines de compétition. Le vainqueur d'étape se verra remettre une enveloppe de 11 000 euros après la ligne d'arrivée franchit en première position.

A lire aussi : Tour de France 2023 : Jonas Vingegaard peut-il encore s'imposer cette année sur la Grande Boucle ?

Le deuxième de l'étape percevra 5 500 euros et le troisième, qui complétera le podium d'étape, bénéficiera de 1 500 euros. Les sommes versées aux coureurs situés entre la 4e et la 20e de l'étape se situent ensuite entre 830 et 300 euros.

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Pogacar, Sagan, Alaphilippe… Les 20 cyclistes les mieux payés en 2022

10 avril 2022 à 14:20 par Thomas

Prendre les mêmes et recommencer. C’est sensiblement la ligne qui accompagne la reprise de la saison 2022, dans le peloton cycliste . A quelques évolutions près, notamment pour celle qui concerne le transfert de Peter Sagan, depuis l’équipe Bora-Hansgrohe, vers Total Energie, au sein de laquelle il s’est engagé pour deux ans, jusqu’en 2023. Et moyennant un salaire à 5,5 millions d’euros la saison, selon les estimations données à son sujet, par la presse spécialisée.

Pogacar devant Sagan et Froome sur les salaires du cyclisme mondial

Cela classe le coureur slovaque sur le podium des mieux payés du cyclisme mondial, en 2022. Une place qu’il partage avec Christopher Froome, dans le dos du double vainqueur du Tour de France, en titre, le Slovène de UAE Emirates, Tadej Pogacar. A 6 millions d’euros brut son salaire pour la saison en cours, il devance tout le reste du contingent cycliste.

Trois Français dans le top 20 et Alaphilippe parmi les 10

Ces salaires sont des estimations pour chacun. Trois Français entrent dans ce top 20 mondial ci-dessous : Romain Bardet et Thibaut Pinot sont au même niveau financier, à près de 2 millions d’euros par an, chez DSM pour le premier et Groupama-FDJ, l’autre. Tandis que Julain. Alaphilippe les devance ici, avec un salaire à 2,3 millions d’euros chez Deceuninck-QuickStep, qui le hisse dans le top 10 de la saison.

Les 20 cyclistes les mieux payés en 2022

20. Fernando Gaviria (UAE) = 1,8 M€ 19. Nairo Quintana (Arkea) = 1,9 M€ 18. Elia Viviani (Ineos Grenadiers) = 1,9 M€ 17. Romain Bardet (DSM) = 2 M€ 16. Jakob Fuglsang (Israel Start-Up Nation) = 2 M€ 15. Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) = 2 M€ 14. Primoz Roglic (Jumbo-Visma) = 2 M€ 13. Adam Yates (Ineos Grenadiers) = 2 M€ 12. Mathieu van der Poel (Alpecin-Fenix) = 2 M€ 11. Vincenzo Nibali (Astana) = 2,1 M€ 10. Richard Carapaz (Ineos Grenadiers) = 2,2 M€ 9. Alejandro Valverde (Movistar) = 2,2 M€ 8. Wout van Aert (Jumbo-Visma) = 2,2 M€ 7. Julian Alaphilippe (Deceuninck-QuickStep) = 2,3 M 6. Michal Kwiatkowski (Ineos Grenadiers) = 2,5 M€ 5. Egan Bernal (Ineos Grenadiers) = 2,8 M€ 4. Geraint Thomas (Ineos Grenadiers) 3,5 M€ 3. Peter Sagan (Total Energies) 5,5 M€ 2. Chris Froome (Israel Start-Up Nation) = 5,5 M€ 1. Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) = 6 M€

4 Responses to Pogacar, Sagan, Alaphilippe… Les 20 cyclistes les mieux payés en 2022

Malheureux cyclistes, quand on voit les efforts fournis par rapport aux footeux et les différences de salaires, ils devraient gagner beaucoup plus et en plus eux blessés, ils remontent sur leur vélo, les footeux vont à l’infirmerie!!!!!

Bonjour, Ces salaires octroyés aux premiers sont manifestement beaucoup trop élevés si on les compare avec ceux dans le peloton qui leur permettent de briller. Une meilleure répartition entre tous les cyclistes seraient certainement plus juste.

Pas mal d’entre eux ont bien moins gagné cette année que Jason Tesson : quelle est sa fiche de paye au fait ?

C est HONTEUX

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Les salaires des cyclistes professionnels dévoilés !

Au sein du peloton, plusieurs coureurs bénéficient de salaires confortables. Mais pour comparer, les salaires des cyclistes pros sont bien en dessous de certains sports. En 2023, le coureur le mieux payé du peloton n’est autre que Tadej Pogacar . Le Slovène touche un beau billet de 6 millions d’euros par an, sans compter les éventuelles primes de course et les revenus publicitaires. Double vainqueur du Tour de France et de multiples classiques, l’équipe UAE Team Emirates a surtout mis la main sur Pogacar jusqu’en 2027. Derrière, les autres coureurs sont loin des revenus du Slovène. TotalVelo, votre site d’actus sur le cyclisme vous dévoile quelques salaires des cyclistes professionnels .

Quel est le salaire de Tadej Pogacar ?

Tadej Pogacar touche actuellement une rémunération annuelle brute de 6 millions d’euros au sein de l’équipe cycliste UAE Team Emirates. Son contrat au sein de la formation se termine en 2027 . Le salaire de Tadej Pogacar est nettement au-dessus des autres salaires du peloton. Fait inhabituel dans le cyclisme, une clause libératoire fixée à 100 millions d’euros a été prévue dans le contrat.

Quel est le salaire de Remco Evenepoel ?

Remco Evenepoel toucherait actuellement une rémunération annuelle brute d’environ 2,8 millions d’euros au sein de l’équipe cycliste Soudal Quick-Step. Son contrat au sein de la formation se termine en 2026 . Le salaire de Remco Evenepoel a largement augmenté depuis sa saison 2022 où il a remporté Liège-Bastogne-Liège, la Vuelta et les championnats du monde.

Quel est le salaire de Mathieu van der Poel ?

Mathieu van der Poel touche actuellement une rémunération annuelle brute de 4 millions d’euros au sein de l’équipe cycliste Alpecin-Deceuninck. Son contrat au sein de la formation se termine en 2025 . Le salaire de Mathieu van der Poel a évolué après la saison 2023 où il a notamment remporté Milan-Sanremo et Paris-Roubaix. Il touchait 2 millions d’euros avant.

Quel est le salaire de Wout van Aert ?

Wout van Aert touche actuellement une rémunération annuelle brute de 3,5 millions d’euros au sein de l’équipe cycliste Jumbo-Visma. Son contrat au sein de la formation se termine en 2026 . Le salaire de Wout van Aert ne prend pas en compte ses multiples compétitons de cyclo-cross où il récolte, durant l’hiver, à peu près 400 000€ de gains et primes diverses.

Quel est le salaire de Primoz Roglic ?

Primoz Roglic touche actuellement une rémunération annuelle brute de 4,5 millions d’euros au sein de l’équipe cycliste BORA-hansgrohe. Son contrat au sein de la formation se termine en 2025 . Le salaire de Primoz Roglic a évolué lorsqu’il a changé d’équipe. A la Visma-Lease a Bike, son salaire était d’environ 3 millions d’euros.

Quel est le salaire de Tom Pidcock ?

Tom Pidcock touche actuellement une rémunération annuelle brute de 2,7 millions d’euros au sein de l’équipe cycliste INEOS Grenadiers. Son contrat au sein de la formation se termine en 2027 . Le salaire de Tom Pidcock comprend notamment son programme complet avec ses apparitions en VTT et en cyclo-cross. Le Britannique est actif toute l’année.

Quel est le salaire de Geraint Thomas ?

Geraint Thomas touche actuellement une rémunération annuelle brute de 3,5 millions d’euros au sein de l’équipe cycliste INEOS Grenadiers. Son contrat au sein de la formation se termine en 2023 . Le salaire de Geraint Thomas est en adéquation avec son palmarès, lui qui a remporté le Tour de France notamment et a été l’un des plus grands équipiers de Chris Froome dans ses différentes victoires.

Quel est le salaire de Biniam Girmay ?

Biniam Girmay touche actuellement une rémunération annuelle brute d’un peu moins d’1 million d’euros au sein de l’équipe cycliste Intermarché-Circus-Wanty. Son contrat au sein de la formation se termine en 2026 . Le salaire de Biniam Girmay a été largement revalorisé après ses brillantes victoires sur Gand-Wevelgem et le Giro.

Quel est le salaire de Thibaut Pinot ?

Thibaut Pinot touchait une rémunération annuelle brute d’un peu moins de 2 millions d’euros au sein de l’équipe cycliste Groupama-FDJ. Son contrat au sein de la formation s’est terminé en 2023 et il a pris sa retraite à l’issue de la saison. Le salaire de Thibaut Pinot est largement valorisé sur l’ensemble de sa carrière pour avoir gagné sur les trois Grands Tours, avoir signé un podium sur le Tour de France et avoir gagné le Tour de Lombardie.

Quel est le salaire de Julian Alaphilippe ?

Julian Alaphilippe touche actuellement une rémunération annuelle brute de 2,3 millions d’euros au sein de l’équipe cycliste Soudal Quick-Step. Son contrat au sein de la formation se termine en 2024 .  Le salaire de Julian Alaphilippe est basé sur ses performance ces dernières années avec ses deux titres de champion du monde notamment. Mais en baisse de régime depuis plusieurs mois, son salaire pose problème au manager du Wolfpack.

Quel est le salaire de Jonas Vingegaard ?

Jonas Vingegaard touche actuellement une rémunération annuelle brute d’environ 4 millions d’euros au sein de l’équipe cycliste Visma-Lease a Bike. Son contrat au sein de la formation se termine en 2027 . Le salaire de Jonas Vingegaard a été largement revalorisé grâce à ses deux victoire sur le Tour de France. Son équipe l’a d’ailleurs signé jusqu’en 2027, ce qui est rare dans le cyclisme.

Sources : Gazzetta dello Sport, Grand Fondo Guide, Statista, Calcio e Finanza

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Cyclisme : quelles sommes les coureuses du Tour de France 2023 peuvent-elles gagner ?

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Dimanche 23 juillet, 144 coureuses s’élanceront de Clermont-Ferrand pour le Tour de France Femmes 2023. Il est doté d’environ 250 000 euros de primes. C’est environ 9 fois moins que l’ensemble des primes versées aux coureurs du Tour de France 2023, pour une durée seulement trois fois moindre. La gagnante du Tour touchera, quant à elle, au minimum 50 000 €.

Primes versées à l’occasion du Tour de France Femmes 2023

  144 coureuses participeront au Tour de France Femmes 2023 du 23 au 30 juillet 2023. En fonction de leurs performances sur l’ensemble du Tour et au cours de chaque étape, elles pourront se partager 246 380 euros de primes .

La dotation globale du Tour de France Femmes est donc égale, à quelques euros près, à celui de l’année dernière , mais environ 9 fois moins élevée que celui dévolue aux coureurs du Tour de France . Il faut, toutefois, souligner que le Tour de France compte 21 étapes, contre 8 pour sa version féminine.

Les primes les plus importantes récompensent les coureuses les mieux placées au classement général. Ainsi, la gagnante du Tour de France  recevra 50 000 euros. Les deux autres coureuses complétant le podium final le 30 juillet à Pau recevront respectivement 25 000 et 10 000 euros. Les primes versées aux vingt premières coureuses du Tour de France Femmes 2023 sont les suivantes :

• 1 ère  : 50 000 euros
• 2 e  : 25 000 euros
• 3 e  : 10 000 euros
• 4 e  : 8 000 euros
• 5 e  : 4 000 euros
• 6 e  : 3 000 euros
• 7 e  : 2 000 euros
• de la 8 e  à la 10 e : 1 500 euros
• de la 11 e  à la 20 e  place : de 1 000 à 1 200 euros.

Toutes les primes mentionnées dans cet article constituent des minimums : elles peuvent, en effet, se cumuler . Par exemple, une coureuse vainqueure de deux étapes et porteuse du maillot jaune à l’arrivée touchera 58 000 euros.

Les coureuses les mieux placées aux classements des maillots vert et à pois , récompensant respectivement les meilleures sprinteuses et grimpeuses, empochent également des primes.Celles-ci sont les mêmes. Dans ces deux classements, la première empoche, en effet, 3 000 euros, la deuxième coureuse remporte 1 500 euros, et la troisième 1 000 euros.

Le classement du maillot blanc, récompensant la meilleure coureuse de moins de 25 ans, donne, quant à lui, lieu au versement des primes suivantes : 3 000 euros pour la première, 2 000 euros pour la deuxième et 1 000 € pour la troisième coureuse.

Le classement établi à l’issue de chaque étape donne également lieu à des gratifications, allant de 100 à 4 000 euros. Les primes versées en fonction de l’ordre d’arrivée de chaque étape sont les suivantes :

• 1 ère : 4 000 euros
• 2 e : 2 000 euros
• 3 e : 1 000 euros
• 4 e : 500 euros
• 5 e : 400 euros
• 6 e : 300 euros
• 7 e : 240 euros
• 8 e à 10 e : 170 euros
• 11 e à 15 e : 110 euros
• 16 à 20 e : 100 euros

À combien s’élèvent les salaires des coureuses professionnelles ?

Outre les primes versées à l’occasion des épreuves, chaque coureuse professionnelle reçoit un salaire versé par son équipe , ainsi que des revenus liés à divers partenariats. Le détail de la rémunération totale des coureuses professionnelles n’est pas connu, mais certains éléments permettent de la préciser.

L’Union cycliste internationale (UCI) impose, tout d’abord, aux 15 équipes composant le « World Tour », l’élite du cyclisme féminin, de verser aux coureuses un salaire minimum de 32 102 euros par an.

De plus, selon une étude de The Cyclists’ Alliance, une organisation syndicale représentant les cyclistes professionnelles, 24 % des coureuses du World Tour déclaraient gagner, en 2022, entre 60 000 et 100 000 euros et 13 % d’entre elles assuraient toucher plus de 100 000 euros par an.

Hors du World Tour, seules 15 % des coureuses professionnelles déclaraient disposer d’un revenu d’au moins 20 000 euros, ce qui témoigne des écarts de rémunération au sein même du monde du cyclisme féminin professionnel. Enfin, seule une coureuse professionnelle sur deux peut compter sur ses revenus générés par le cyclisme pour vivre .

Pour aller plus loin

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Le salaire des coureurs cyclistes, leaders et équipiers du Tour de France

Vous seriez surpris de savoir à quel point les salaires ne sont pas égaux en cyclisme. Les leaders du peloton perçoivent un salaire parfois bien plus élevé que la majorité des autres coureurs cyclistes professionnels. On passe en revue le salaire des coureurs cyclistes du Tour de France.

Un salaire en fonction de critères

Comme partout ailleurs, le salaire d’un coureur cycliste est calculé en fonction de plusieurs facteurs. Aussi bien l’ ancienneté , que les indicateurs de performances et autres capacités . Bien sûr, il existe des coureurs cyclistes qui sont de véritables stars (à l’image de Christopher Froome ou Vincenzo Niballi pour ne citer qu’eux). Ces derniers touchent, respectivement, 5 et 4 millions d’euros bruts chaque année . Vient ensuite des coureurs qualifiés de potentiels vainqueurs de grands tours et autres classiques, qui gagnent, en moyenne plus d’un million d’euros bruts à l’année .

Le rapport de force entre coureurs professionnels et équipes

Comme dans un travail des plus classiques, le niveau de salaire est calculé grâce à ce rapport de force entre les coureurs et les employeurs . Cela se porte donc au mieux lorsque de nouvelles équipes sont créées, ou que de nouveaux sponsors s’affichent fièrement. Parfois les salaires des coureurs cyclistes peuvent être multipliés par deux dans ces conditions. Mais malheureusement pour les plus grandes stars, l’inverse peut également être vrai. Un coureur de renom, s’il venait à perdre son équipe, peut rester sur la touche . Sans nouvelle équipe pour l’accueillir.

Une moyenne de 5 700 euros de salaire pour un cycliste professionnel

Un coureur cycliste touche, en France, une moyenne de 5 700 euros nets, chaque mois . À noter également que ce sont les équipiers capables de faire basculer une course pour son leader qui sont les mieux rémunérés. Un coureur capable de gagner des courses quand il n’aide pas son leader sera également rémunéré plus qu’à l’accoutumer. Un tel coureur vaut, au minimum, 300 000 euros bruts par an.

En vidéo, une analyse des salaires des cyclistes pros :

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Quel est le salaire d’un cycliste professionnel ?

Ils bravent la pluie, le froid et le vent. Enchainent des courses toujours plus longues et exigeantes, pédalent sous la canicule lors de certaines étapes du Tour ou dans la boue lors des Paris-Roubaix les plus dantesques. Mais à quel prix ? Le salaire des cyclistes professionnels reflète-t-il la dureté de leur discipline ? Est-il comparable aux gains que perçoivent certains footballeurs ? À moins que le cyclisme se classe parmi les sports les moins rémunérateurs ? 

Un salaire minimum imposé par l’UCI

Afin d’éviter certaines dérives et pratiques illégales, l’Union Cycliste Internationale impose à toutes les équipes professionnelles un salaire minimum à verser aux coureurs. Au 1 er  janvier 2018 et après cinq années sans la moindre augmentation, une nouvelle grille de salaire était dévoilée. Elle assurait un minium de 38 115 € brut par an (3 176 € brut par mois) pour les cyclistes évoluant en World Tour, la plus haute division du cyclisme mondial, et 30 855 € par an (2 571 € par mois) en UCI Pro Team, le second échelon du cyclisme professionnel. 

Grâce à un plan d’augmentation annuel de ce salaire minimal, ces chiffres ont depuis été revus à la hausse. En 2022, chaque équipe du World Tour devait désormais assurer un salaire minimal de 41 532 € brut par an et 32 100 € en UCI Pro Team. À noter que les coureurs néo-pro, ceux faisant leurs premiers pas dans le monde du cyclisme professionnel perçoivent un revenu minimal légèrement inférieur à ceux de leurs ainés. 

Côté féminin, le salaire minimum imposé par l’UCI a connu une nette augmentation au cours de ces dernières années. De seulement 15 000 € brut par an, les coureuses appartenant aux meilleures formations du peloton féminin étaient assurées de toucher en 2022 au moins 27 500 € brut à l’année. Pour cette saison 2023, l’Union Cycliste Internationale prévoit d’augmenter une nouvelle fois ce revenu minimal afin qu’il soit égal à ceux des coureurs masculins évoluant en UCI Pro Team. 

De son plein gré, l’équipe Trek Segafredo a souhaité faire un pas supplémentaire vers l’égalité homme / femme. Cette formation du World Tour possédant à la fois un collectif masculin et féminin garantie depuis 2021 à leurs coureuses un salaire minimal identique à celui des hommes, soit 41 532 € brut par an. Une belle initiative permettant de répondre à l’inégalité des primes de course entre les épreuves masculines et féminines. 

De fortes inégalités entre les coureurs

Malgré ce salaire minimum garantissant à tout cycliste professionnel l’opportunité de vivre de leur pratique, l’inégalité règne au sein de peloton. Un coureur novice, n’ayant accroché la moindre course à son palmarès et cantonné à un rôle d’équipier touchera beaucoup moins que son leader. Son salaire sera proche du revenu minimal, tandis que les meilleurs cyclistes du peloton, ceux susceptibles de décrocher des succès de prestige, signent des contrats pouvant dépasser le million d’euros brut par an. Un phénomène que l’on retrouve en somme dans l’immense majorité des disciplines sportives. 

Récemment, le média italien  Calcioefinanza  a dévoilé les plus gros salaires du peloton international durant la saison 2022. Sans grande surprise, le jeune slovène Tadej Pogacar trônait en première position avec un contrat avoisinant les 6 millions d’euros par an. Derrière, Christopher Froome et Peter Sagan, deux grands coureurs de renom, complètent le podium malgré une carrière en déclin qui devrait s’achever d’ici peu. Avec un salaire annuel estimé à 2,3 millions d’euros, Julian Alaphilippe est l’unique coureur français figurant dans le top 10. Romain Bardet et Thibaut Pinot sont présents parmi les vingt premiers, tout comme Egan Bernal, Wout van Aert, Mathieu van der Poel ou encore Primoz Roglič.

Mais ces gros salaires du peloton international ne représentent qu’une petite minorité. Dans les faits, très peu de coureurs peuvent se vanter de toucher plus d’un million d’euros brut par an. Le revenu moyen tourne autour des 200 000 € annuels, un chiffre fortement tiré vers le haut par les salaires très élevés des meilleurs cyclistes. 

Les primes obtenues en course

En complément de leur salaire, les cyclistes professionnels empochent des primes distribuées par les organisateurs des courses. Dans le cadre d’un grand tour tel le Tour de France, terminer parmi les meilleurs au classement général rapporte de l’argent, tout comme remporter une étape, porter un maillot distinctif, franchir un sommet en tête, être élu combatif du jour ou encore dominer le classement par équipe. 

Les gains sont en revanche fortement dégressifs. Au terme de l’édition 2022, le lauréat Jonas Vingegaard repartait avec le joli chèque de 500 000 € promis au vainqueur. Le 20 e  du classement général, lui, n’empochait que 1 000 €. Comme l’ensemble des primes peuvent se cumuler, le coureur danois terminait le Tour de France avec 579 730 € en poche. Ses deux victoires d’étapes lui rapportaient 11 000 € chacune, chaque jour en jaune ajoutait 500 € supplémentaire et les ascensions qu’il franchissait en tête lui permettait de gagner entre 200 et 800 €. Vient s’ajouter à cela ses diverses places d’honneurs ainsi que ses résultats dans les classements annexes. Vingegaard était le coureur qui avait empoché le plus de primes. 

Mais comme il est de coutume au sein du peloton, le cycliste danois a sans doute partagé l’ensemble de ses gains avec ses équipiers. Un geste visant à les remercier pour l’ensemble du travail fourni durant ces trois semaines de course. Certains des plus petits salaires du World Tour ont donc quitté la Grande Boucle avec une très belle prime en poche, peut-être égale à leurs revenus annuels. 

Pour en savoir plus :

https://fr.uci.org/pressrelease/uci-women’s-worldteams–augmentation-significative-des-salaires-et-des-budgets-en-2021/33xTRYFrzL5NrwYktmcP4T

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Tour de France 2023 : Combien va gagner le vainqueur de la course ?

20 Minutes avec agences

Publié le 02/07/2023 à 20h48 • Mis à jour le 02/07/2023 à 20h52

L'essentiel

• Le vainqueur du Tour de France touchera moins d'un quart de la somme totale (500.000 euros).
• Les deuxième et troisième remporteront respectivement 200.000 et 100.000 euros.
• Un vainqueur d'étape se voit remettre 11.000 euros.

Après vingt-trois jours d'efforts, le maillot jaune du Tour de France 2023 aura droit à une récompense bien méritée. Il en va de même pour les vainqueurs d'étape, les premiers classés au classement général, sans oublier ceux qui remporteront le maillot à pois, le maillot vert, le maillot du meilleur jeune, ainsi que le super combatif et la meilleure équipe.

Les primes des différents vainqueurs

Le maillot jaune final se verra remettre la somme de 500 000 euros pour lui et son équipe. Le deuxième touchera un peu moins de la moitié 200 000 euros et le trosième 100.000 euros. Il n'y a pas de changement dans le prize money depuis 2021. L'an dernier, le vainqueur avait reçu 500.000 euro également.

Le reste des coureurs de tête sera récompensé avec les chèques suivants :

• 4e : 70000 €
• 5e : 50 000 €
• 6e : 23 000 €
• 7e : 11 500 €
• 8e : 7 600 €
• 10e : 3800€
• 11e : 3000€
• 12e : 2700€
• 13e : 2500€
• 14e : 2100€
• 15e : 2 000 €
• 16e : 1 500 €
• 17e : 1 300 €
• 18e : 1 200 €
• 19e : 1100 €
• Du 20e au 160e 1 000 €.

Évidemment, ces gains s'ajoutent à ceux correspondant aux primes d'étapes, par rapport au classement général, mais aussi sprints intermédiaires, aux sommets des cols et au prix de la combativité.

Les porteurs des différents maillots sont récompensés chaque jour et à la fin de la Grande Boucle.

Il faut noter que les différentes équipes se répartissent en général la somme remportée entre tous les coureurs et qu'une partie est réservée au staff.

Plusieurs moyens d'être récompensés

Si un coureur parvient à terminer leader d'étape, il empoche 11 000 euros. Le deuxième reçoit 5 500 euros et le troisième 2 800 euros. Jusqu’au 20e, chaque coureur reçoit une valeur decrescendo. Le 20e perçoit 300 €.

Le porteur du maillot jaune touche 500 euros par jour (soit 10.000 euros s'il est maillot jaune de la 2e étape à la dernière).

Chaque sprint intermédiaire pour le maillot vert est récompensé. Le premier reçoit 1500 euros, le deuxième 1000, le troisième 500.

Le porteur du maillot vert touche 300 euros de prime quotidienne. Le vainqueur final du maillot vert se voit remettre 25 000 euros, le 2e : 15 000 € ; le 3e : 10 000 € ; le 4e : 4 000 € ; le 5e : 3 500 € ; le 6e : 3 000 € ; le 7e : 2 500 € et le 8e : 2 000 €.

En ce qui concerne le maillot à pois, chaque col correspond à une somme à remporter.

Les cols et les côtes ou arrivée en altitude hors catégorie permettent au premier de toucher 800 euros, au deuxième de recevoir 450 euros et le troisième 300 euros.

S'il s'agit d'une première catégorie : 650 euros / 400 euros / 150 euros, de la deuxième catégorie : 500 euros / 250 euros, de la troisième catégorie : 300 euros pour le premier, et de la quatrième catégorie : 200 euros pour le premier

Chaque jour, le porteur du maillot à pois a droit à 300 euros de prime. Celui qui le porte le dernier jour recevra 25.000 euros. Le 2e prendra 15 000 € ; le 3e : 10 000 € ; le 4e : 4 000 € ; le 5e : 3 500 € ; le 6e : 3 000 € ; le 7e : 2 500 € et le 8e : 2 000 €.

🔥 Un @maillotapois offensif, des favoris qui se battent et un coup du kilomètre magistral ! La plus longue étape de ce #TDF2023 a tenu toutes ses promesses ! 🎬 Voici le résumé en 🇫🇷 de cette 2ème étape ! pic.twitter.com/65bTlNEwTZ — Tour de France™ (@LeTour) July 2, 2023

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Le porteur du maillot blanc touche 300 euros par jour. Le vainqueur final de ce maillot hérite de 20 000 euros, le deuxième de 15 000 euros, le troisième de 10000 euros et le quatrième de 5000 euros.

La combativité est aussi primée sur 18 des 21 étapes, avec 2000 euros à la clé par jour. Le super combatif à la fin du Tour de France touche 20 000 euros.

La meilleure équipe de chaque étape se voit remettre 2800 euros. Celle qui y parvient sur l'ensemble du Tour aura droit à 50 000 euros (puis 30 000, 20 000, 12 000, et 8 000 pour la cinquième meilleure équipe).

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Tour de France 2023 : voici les salaires des 20 plus grosses stars de l'épreuve

Loin des footballeurs, les salaires pratiqués dans le peloton du Tour de France n'atteignent pas les sommets. Ce qui n'empêche pas les stars de bien gagner leur vie.

Le 1er juillet prochain, 176 coureurs cyclistes prendront le départ de la 110e édition du Tour de France. De Bilbao à Paris, ils lutteront pendant 21 étapes et 3404,4 kilomètres pour, au mieux, avoir l'opportunité de terminer la Grande Boucle. Chaleur, pluie, vent, chutes, cols interminables à franchir... les obstacles à surmonter sur la route du Tour seront nombreux, et forcément, les coureurs ne font pas ça pour des queues de cerise.

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Les salaires du peloton grimpent

Selon une enquête réalisée par le JDD en 2011 — les valeurs ont depuis bien changé — la moyenne des salaires du peloton français s'établissait à 7.000 euros brut par mois (contre 45 000 en Ligue 1, la plus grosse ligue de football professionnel en France). Un chiffre particulièrement faible par rapport à la pénibilité du sport cycliste, mais qui s'explique également par un manque général de moyens. Aujourd'hui, la condition des coureurs est bien meilleure et le salaire moyen d'un coureur du Tour de France est de 41 532 euros par an .

L'apport de sponsors possédant de grosses ressources financières (tels que Jumbo ou Ineos) et la participation de pays du Golfe à des équipes cyclistes de haut niveau (Bahreïn, Émirats arabes unis) ont permis de faire augmenter la condition salariale du peloton, et pas seulement celle des plus grands leaders, mais aussi celle des équipiers.

En France aussi, les salaires ont augmenté. Après un creux datant de l'époque de Richard Virenque, qui émargeait à 1,5 million d'euros annuels du temps de sa splendeur au sein de l'équipe Festina, les émoluments des stars du peloton français ont augmenté. La raison tient aussi au pedigree des coureurs qui ont émergé dans le courant des années 2010 — les Thibaut Pinot, Romain Bardet, Arnaud Démare, Nacer Bouhanni, Julian Alaphilippe. Tous ont remporté de grandes courses.

• À lire aussi : Virenque, Indurain, Cipollini… Que sont devenues les légendes du Tour de France 1990 - 2000 ?

Quels sont les salaires des plus grands coureurs du peloton du Tour de France ?

Au plus haut niveau international, les salaires pratiqués sont encore plus élevés. Voici d'ailleurs ce que gagnent les 20 plus grandes stars qui composeront le peloton du Tour de France 2023 .

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Tour de France 2023 : le salaire des stars de la Grande Boucle dévoilé

© ABACA - Tadej Pogacar, le coureur slovène, gagnerait 6 millions d'euros par an.

Alors que le Tour de France a démarré le 1er juillet depuis le Pays basque espagnol, nos confrères de "Capital" se sont penchés sur le salaire annuel que gagnent les cyclistes les plus en vue de la compétition.

Deux jours déjà que le Tour de France est de retour. Cette année, c’est depuis l’Espagne que la première étape s’est élancée, samedi 1er juillet. Cette 110e édition qui s’achèvera le 23 juillet, sur les Champs-Élysées comme la plupart du temps réservera très probablement son lot de surprises, avec des victoires qui seront évidentes quand d’autres feront émerger des outsiders. La Grande Boucle reste avant tout une compétition.

6 millions d’euros par an pour Pogacar

Comme le veut la tradition, le vainqueur remporte un prix, une prime de 500 000 euros pour celui qui parviendra à se hisser sur la première marche. Mais combien gagnent les coureurs stars de peloton le reste de l’année, lorsqu’ils ne circulent pas à toute allure sur les routes de la Grande Boucle ? Selon un quotidien italien dont Capital se fait l’écho, le Slovène Tadej Pogacar qui a remporté coup sur coup les éditions de 2020 et 2021 gagnerait environ 6 millions d'euros par an. C’est 3,5 millions d’euros de plus que le vainqueur de l’édition précédente, Jonas Vingegaard.

Pour Peter Sagan, les déboires extra sportifs n’ont pas réellement d’incidences sur son salaire. Le coureur reste l’un des cyclistes les mieux payés du monde, avec 5 millions d’euros. Thibaut Pinot, Adam Yates, ou encore Romain Bardet toucheraient 2 millions d’euros annuels chacun quand Egan Bernal en gagnerait 2,8 millions. Des salaires à la fois impressionnants et dérisoires si on les compare avec ceux de sportifs pratiquant une autre discipline.

publié le 2 juillet à 18h55, Orange avec 6Medias

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Journaliste/Rédacteur depuis septembre 2015 - Mes premiers souvenirs dans le sport ? Les envolées du Stade Toulousain et les duels Villeneuve-Schumacher et Häkkinen-Schumacher à la fin des années 90, la Coupe du monde de football en 1998, l’exploit du XV de France face aux All Blacks en 1999, mais aussi Richard Cœur de Lion qui vole sur les montagnes du Tour de France. Bien parti pour devenir professeur d’EPS, les événements de la vie (et la flemme d’animer des séances de 3x500 mètres toute ma vie) m’ont conduit à revoir mes plans. Me voilà depuis fin 2017 sur Dicodusport, média grâce (et pour) lequel je partage ma passion : le sport dans tous ses états. Le tout accompagné par les fous furieux et folles furieuses cités sur cette page !

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L'idée d'un salaire maximal divise le monde du cyclisme

Le plafonnement des salaires (ou salary cap) ne cesse de provoquer des débats au sein du peloton. L'agent de Tadej Pogacar et celui de Jasper Philipsen ont pris position.

Inquiets d'un cyclisme «à deux vitesses» et des écarts entre les grosses écuries du peloton et les autres, plusieurs voix se sont positionnées depuis 2012 en faveur d'un salary cap. C'est encore le combat de Marc Madiot, le manager de la Groupama-FDJ, qui estime que son équipe est «7e au classement UCI en 2023 et 1re derrière les milliardaires et les émirs» . Le patron français craint de ne plus pouvoir régater face à «des armadas soutenues par un mécène ou un Etat comme UAE Emirates où Pogacar, le cycliste le mieux payé de la planète, émarge à sept millions d’euros par an», rappelle Sud-Ouest .

Mais Marc Madiot est de plus en plus seul dans son combat. Il apparaît en effet que de nombreux acteurs du cyclisme rejettent désormais l'idée d'un plafond salarial. «Bien sûr, si on veut rendre le sport plus attractif, il faut mieux répartir les meilleurs coureurs mondiaux, éviter les concentrations» , admettait récemment Iwan Spekenbrink (manager du Team dsm-firmenich PostNL) dans Le Temps . Mais le journal rappelait aussi qu'un salary cap pourrait nuire aux négociations avec les actuels et futurs investisseurs: sponsors des épreuves et des équipes, plateformes de diffusions télé…

«Nous avons besoin de créer de la richesse, pas de baisser les revenus des équipes et des coureurs»

- Iwan Spekenbrink, manager du Team dsm-firmenich PostNL, cité par Le Temps. -

Ce sujet hautement sensible est revenu sur la table cette semaine après les déclarations d'un certain Alex Carera. Vous n'avez peut-être jamais entendu son nom, mais «il est considéré comme l'agent le plus influent dans le monde du vélo» , soulignait Cyclism'Actu en décembre dernier. Il est notamment l'agent de Tadej Pogacar, le meilleur coureur du monde, et Jasper Philipsen, le récent vainqueur de Milan-San Remo.

L'agent italien de 48 ans, directeur de l'agence A&J All Sports, a publié un message sur Instagram mardi avec ces quelques mots en guise de préambule:

«De nombreuses personnes m'ont demandé mon avis sur le plafonnement du budget/des salaires. Je pense qu'il s'agit d'une proposition dénuée de sens»

Le célèbre agent explique ensuite pourquoi il rejette cette proposition. «Dans tous les sports, les meilleurs doivent gagner, commence-t-il. Si les meilleurs managers sont capables de trouver plus de ressources économiques, il est normal que leurs équipes soient plus performantes que les autres.»

Fixer des limites de budget ou de salaire, «c'est comme demander à Pogacar, Vingegaard, Van der Poel ou Evenepoel de commencer la course avec des poids sur le dos pour rendre les épreuves plus équilibrées»

- Alex Carera -

Or selon le Transalpin, «il est plus juste d'investir dans l'entraînement, la nutrition et le matériel pour rapprocher ces athlètes plutôt que de leur ajouter du "poids" sur le dos.»

Alex Carera ajoute qu'au cours des 12 derniers mois, «de grandes marques telles que Lidl, Red bull, Decathlon, Tudor ont choisi le vélo, ce qui a profité à l'ensemble du cyclisme. L'espoir est que d'autres marques puissent suivre ce processus pour rendre le sport plus intéressant et lui conférer une valeur plus globale.»

Un cycliste neuchâtelois a créé le Liège-Bastogne-Liège romand

Le post publié par Carera a été liké par un certain... Tadej Pogacar, mais il a aussi suscité l'ironie de certains internautes. «Un agent sportif qui ne veut pas de plafond salarial, quelle surprise!» L'Italien a pris le temps de répondre, en expliquant qu'il ne s'agissait pas de lui dans cette histoire. «Le débat est ailleurs.» Il n'a pas fini d'agiter le peloton.

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Classement général Tour de France 2023

La Californie augmente le salaire minimum des employés de fast-food

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Le salaire minimum pour les employés de la restauration rapide en Californie est passé de 16 à 20 dollars de l'heure. Certaines chaînes assurent déjà qu'elles devront augmenter leurs prix pour absorber les coûts, voire licencier une partie de leur personnel.

Le salaire minimum pour les employés de la restauration rapide en Californie est passé de 16 à 20 dollars de l'heure lundi, une avancée contestée par les patrons du secteur qui craignent de devoir infliger des hausses de prix aux clients américains. Les salariés des grandes chaînes de hamburgers ou de tacos jouissent désormais d'une rémunération minimum parmi les plus élevées des États-Unis. «Cela m'aidera à respirer un peu mieux pour payer mon loyer et même mes courses» , a déclaré Angelica Hernandez, qui travaille dans un McDonald's de Los Angeles.

Forte de 19 années d'expérience, jalonnées par des augmentations de «maximum 25 cents par an» réservées aux bons travailleurs, cette salariée savoure la mesure. «L'augmentation veut dire beaucoup, (...) le travail est dur ici» , a confié à l'AFP Erik Salvador, employé six à huit heures par jour dans un McDonald's sur le fameux Hollywood Boulevard. L'industrie du fast-food emploie plus d'un demi-million de personnes en Californie, via des chaînes mondialement connues comme Burger King et Taco Bell, mais aussi des marques locales plus modestes comme In-N-Out.

La grande majorité des travailleurs de ce secteur sont des femmes et des Latino-Américains ou Afro-Américains, avec un salaire annuel médian de 25.800 dollars, selon Tia Koonse, de l'université de Californie à Los Angeles (UCLA). Soit largement en dessous du salaire médian californien, qui atteint 43.000 dollars. «On pense souvent à tort que les travailleurs de la restauration rapide sont des adolescents qui travaillent pour de l'argent de poche ou pour le dernier iPad» , a-t-elle déclaré à la presse. «En réalité, plus de la moitié d'entre eux ont plus de 25 ans et un quart sont le salaire principal du foyer.»

Cette revalorisation permettra d'aider des travailleurs bien plus susceptibles que les autres de tomber sous le seuil de pauvreté officiel, a-t-elle ajouté. La nouvelle loi de cet État démocrate ne s'applique qu'aux établissements qui n'offrent pas ou peu de service à table et qui comptent au moins 60 restaurants aux États-Unis. Certaines chaînes assurent qu'elles devront augmenter leurs prix pour absorber les coûts, dans un des États les plus chers du pays, où l'inflation historique des dernières années a déjà laissé des traces. «Tout le monde va devoir payer plus cher» , a déclaré au Wall Street Journal Jack Hartung, le directeur financier de Chipotle.

Vers des licenciements en masse ?

Basée en Californie, cette chaîne de fast-food mexicain a augmenté ses prix quatre fois ces deux dernières années pour suivre l'inflation. Elle envisage de nouvelles hausses allant jusqu'à 9 % pour couvrir les augmentations salariales. Les franchisés de certaines chaînes parlent ouvertement de licenciements. À la tête de plusieurs pâtisseries Cinnabon et de magasins de bretzel Auntie Anne's dans la région de San Francisco, Alexander Johnson évoque de possibles suppressions de postes pour couvrir une mesure qui va lui coûter 470.000 dollars. «Cela signifie que nous devons augmenter les prix, ce que nous ne voulons pas faire» , a-t-il expliqué à la chaîne ABC7.

Les économistes sont divisés sur l'impact d'une revalorisation du salaire minimum, fixé à 7,25 dollars au niveau fédéral, mais qui varie considérablement d'un État à l'autre. Selon une étude parlementaire récente, l'augmentation du salaire minimum fédéral à 17 dollars de l'heure pourrait aider 18 millions de personnes au cours des cinq prochaines années, mais pourrait entraîner la perte de 700.000 emplois. Mais les défenseurs de la mesure estiment que les menaces de licenciements sont à la fois improbables et inutiles. «La Californie a créé 142.000 emplois dans le secteur de la restauration rapide depuis que le salaire minimum a commencé à augmenter en 2015» , rappelle Tia Koonse.

Certains salariés de fast-food sont d'ailleurs déjà payés plus de 20 dollars de l'heure dans les villes les plus chères de Californie, dit-elle. Et les grands noms de l'industrie ont enregistré des bénéfices records depuis 2018, alimentés par la pandémie. «Sûrement qu'au lieu de licencier, ils pourraient partager une partie de ces profits avec les travailleurs les plus pauvres de Californie» , conclut-elle.

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le 02/04/2024 à 19:50

En 1916, la marque Endicott-Johnson Shoes avait réduit la durée du temps de travail de 9 ½ à 8 heures. Cela a entraîné une hausse de la productivité et réduit la rotation du personnel. En 1992, dans le New Jersey le salaire minimum a bondi de 19% et n’a pas bougé dans l’état voisin de Pennsylvanie. Cela a donné l’occasion d’étudier les conséquences sur l’emploi : Résultat des créations d’emploi dans le … New Jersey. Il faut préciser que le salaire minimum aux USA est souvent très bas et est éloigné de la réelle productivité des ces salariés. Revaloriser le salaire minimum permet d’attirer des gens qui préféraient rester au chômage que de travailler, d’où la création d’emplois constatés. Evidemment, cela n'est pas duplicable en France où le SMIC est souvent au-dessus de la réelle productivité des salariés.

le 02/04/2024 à 09:12

Il faut charger à mort ces usines à malbouffe : les gens doivent cuisiner chez eux, c'est moins et meilleur.

le 02/04/2024 à 09:06

4$ / 16 $ , ça fait 25 % d' augmentation ça, c' est dingue. Mais il dirait quoi le CNPF et le gouvernement et notre grand chef avec leur 1 ou 2 % ? C' est un petit Grenelle qui a eu lieu en Californie sans tremblement. Au fait c' est quoi le déficit de la Californie : en France à 5,5 du PIB, c' est la cata ? Et la dette ? La dette aussi, primordial !

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« Comportement odieux » ou « bon manager » ? Les méthodes du patron de la Cofidis Cédric Vasseur font débat

Dans l’environnement de l’équipe cycliste Cofidis, certains, souvent sous couvert d’anonymat, expliquent avoir détesté travailler avec Cédric Vasseur. D’autres, au contraire, louent les qualités d’un patron « courageux ». Alors que se profile Paris-Roubaix ce dimanche, nous avons donné la parole aux deux « camps. »

Si d’ici dimanche, l’équipe Cofidis ne remporte pas une victoire, elle battra un mauvais record datant de 2015. Celui du nombre de jours sans succès depuis le début de saison. Un contraste avec les deux dernières bonnes années de l’équipe nordiste. Forcément, dans l’équipe, l’ambiance, à quelques jours de Paris-Roubaix , la course locale qui lui échappe depuis ses débuts, est morose.

En 2015, celui qui avait enfin débloqué le coureur s’appelait Nacer Bouhanni. C’était lors de la première étape du Circuit de la Sarthe. Mais il y a quelques semaines, le néoretraité avait crispé en interne. Son attaque était partie à la manière d’un puncheur, mais assénée donc par un ancien sprinteur. Dans l’Équipe Magazine puis dans nos colonnes , Nacer Bouhanni a lâché ce qu’il avait sur le cœur vis-à-vis de Cédric Vasseur, son ancien manager chez Cofidis. Les mots étaient particulièrement violents.

« Il m’a humilié publiquement dans la presse, lâchait-il, disant que j’étais trop payé ou que je n’avais même pas le niveau pour disputer des cyclosportives. Il parlait publiquement de mon mauvais comportement . Vasseur a aussi, sur la fin, empêché mon entraîneur de travailler à scooter avec moi. C’est l’homme qui m’a fait le plus de mal. D’ailleurs, je ne suis pas le seul. J’ai été contacté par des personnes du milieu qui ont vécu les mêmes choses que moi. » Vasseur avait refusé de commenter cette attaque, concédant simplement que les propos de Bouhanni étaient « faux et diffamatoires ».

Les résultats, son meilleur argument ?

Mais Nacer Bouhanni a néanmoins ouvert une brèche dans laquelle quelques détracteurs de Vasseur ont voulu s’engouffrer. Et certains nous ont contactés pour livrer leur avis sur le manager de Cofidis. Une vision forcément subjective car leur parcours dans l’équipe nordiste s’est clôturé dans la douleur. Une souffrance toujours présente et qui méritait d’être entendue.

D’autres proches ont tenu à tracer, au contraire, le portrait d’un manager exigeant et dont les résultats étaient le meilleur argument. Il est vrai que Vasseur, recruté chez Cofidis en octobre 2017 à la place d’Yvon Sanquer, jugé trop terne médiatiquement, peut se vanter d’avoir redressé l’équipe nordiste. En 2022, les Rouge et Blanc ont ainsi terminé la saison à une belle dixième place mondiale. Et l’année dernière, elle a mis fin à quatorze Tours de France sans victoire d’étape avec un joli doublé (Victor Lafay, 2e étape et Ion Izaguirre , 12e étape).

« Depuis que Vasseur est arrivé, près d’une vingtaine de personnes ont été mises dehors, assène un ancien mécano. Vasseur était tout sauf un manager. Il ne disait jamais rien quand cela allait bien et se mettait en colère dès qu’il y avait un problème. Il ne parlait pas très bien au petit personnel comme les secrétaires par exemple. Et il nous a surchargés de travail en nous demandant de nous occuper, en plus des vélos des hommes, de ceux des femmes et de l’équipe handisport. Et je connais des mecs qui ont fini par craquer. »

« Je l’ai attaqué aux prud’hommes et j’ai gagné facilement »

Dans le clan de ceux qui vilipendent leur ancien patron, un seul, outre Bouhanni, a accepté de parler à visage découvert. C’est Jacques Decrion, l’ancien entraîneur justement du sprinteur vosgien. « J’étais en CDI et, au bout de cinq ans, Cédric Vasseur m’a licencié pour insuffisance professionnelle, raconte-t-il. Je l’ai attaqué aux prud’hommes et j’ai gagné facilement. Sur la fin, il m’avait retiré mes outils comme mon scooter, ou ma table de massage pour nuire à la qualité de mon travail. En fait, je sais qu’il trouvait que j’étais trop proche de Nacer. Dès qu’il est arrivé dans l’équipe, j’ai compris que ça allait devenir très compliqué pour Nacer. »

Pour Decrion, le « harcèlement » évoqué par l’ancien sprinteur a débuté en 2018 : « Il avait la possibilité de partir déjà chez Arkéa, mais Cofidis a refusé. Je me souviens des propos alors tenus par Thierry Vittu, le président de l’équipe : Je vais parler à Cédric et il va s’améliorer. Mais en fait, Vasseur a brisé complètement Nacer. »

Pour se remettre dans le contexte de l’époque, il faut savoir qu’une des missions qui avait été assignée à Vasseur lors de son arrivée était de reprendre en main le cas de Bouhanni. En interne, les dirigeants de Cofidis estimaient que le rapport entre le salaire du coureur, un million d’euros annuel, et ses derniers résultats n’était pas satisfaisant. Et qu’Yvon Sanquer n’était pas assez ferme avec lui.

Mais pour Jacques Decrion, les problèmes supposés de management de Vasseur ne se sont pas circonscrits au seul coureur : « J’ai le souvenir de son comportement odieux avec un mécanicien. Vasseur avait été très grossier avec lui devant tout le monde. Le gars a terminé en pleurs et en dépression. Et il a fini par quitter l’équipe. »

« Cédric n’est pas un harceleur »

Thierry Vittu, président de l’équipe jusqu’à 2023, ne partage pas du tout ce sentiment. « J’étais DRH dans le groupe Cofidis avant de rejoindre l’équipe, rappelle-t-il. Je sais ce que signifie être un bon manager courageux et j’affirme que Cédric en est un. J’avoue que c’était la seule inconnue quand on l’a recruté car il n’avait jamais dirigé une équipe. Mais cela n’a posé aucun problème. »

Poursuivant sa plaidoirie, Vittu rajoute : « Il est exigeant et dit les choses comme elles doivent être dites. Si on l’a pris, c’était aussi pour changer des choses. Mais je trouve que Cédric y rajoute une forme de bienveillance. »

Pour Vittu, les récentes attaques de Bouhanni sont « exagérées. Cédric n’est pas un harceleur. C’est un mot qui fait peur et ne lui correspond en rien. Je n’oublie pas que Nacer est le coureur qui nous a offert le plus de victoires chez Cofidis. C’est dommage de le voir attaquer ainsi son ancien patron. » Contacté sur le sujet, Cédric Vasseur n’a pas souhaité s’exprimer.

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Manifestation des infirmiers libéraux en colère : "on nous a applaudis lors de la crise du Covid, puis oubliés"

Les infirmiers montent à Paris jeudi 4 avril pour manifester et déposer leurs revendications auprès du ministère de la Santé à 14h. Un mouvement global s'est structuré depuis fin décembre 2022, et a pris de l'ampleur en Bourgogne comme ailleurs en France.

Depuis la crise sanitaire du Covid, les infirmiers libéraux sont dans l'attente d'une reconnaissance de leur profession et de mesures de revalorisation face à l'inflation grandissante. Ils se disent "oubliés du Ségur de la Santé" .

Manifester pour se faire entendre

Une manifestation est prévue à Paris jeudi 4 avril, pour rencontrer un représentant du ministère de la Santé et présenter leurs revendications.

Anne-Gaëlle Kramer est infirmière libérale à Longvic (Côte-d'Or) et membre de la coordination Bourgogne-Franche-Comté du collectif des infirmiers libéraux en colère . Selon elle, la profession est assez isolée, et peu fédérée (syndicats, associations...) "On est une profession qui travaille seule, on n'a pas de grand groupe pour se rencontrer. C'est vraiment par les réseaux sociaux qu'on a réussi chacun à parler de nos problèmes quotidiens. Et en fait, on a tous les mêmes soucis."

Ce que les infirmiers ont du mal à accepter, c'est que l'effort fourni au moment de la crise sanitaire du Covid n'a pas été suivie d'effets :   "On s'est tellement impliqués au moment du covid qu'on s'est sentis lâchés après, alors que nous sommes une profession où on ira toujours vers les patients, on a une obligation de continuité de soins."

Les infirmiers espèrent être un millier présents à Paris, près de 4000 confrères ont signé une pétition, ne pouvant participer au rassemblement. Ils seront accompagnés par une trentaine de députés de tout bord politique, une proposition de loi de revalorisation a également été portée par le député (LR) de l'Isère Yannick Neuder.

Des revendications salariales et une reconnaissance de la profession

Les revendications commencent tout d'abord par une revalorisation salariale : "nous avons été exclus du Ségur de la Santé."  

Les infirmiers réclament la revalorisation des actes médicaux infirmiers (AMI), et de "les indexer sur l'inflation". Le collectif rappelle que "le barème est resté bloqué depuis une augmentation de 15 centimes datant de 2009" et souhaitent "un AMI à 4€.". Il s'élève actuellement à 3€15 brut.

Alors que le salaire moyen d'un infirmier libéral est autour des 4000 euros par mois (moyenne nationale donnée par le ministère de la Santé), "il faut dire que c'est du salaire brut et qu'on a entre 50 et 60% de charges à imputer à ce salaire", nuance Anne-Gaelle Kramer.

"On a des charges qui ont explosé, des prévoyances santé qui ont explosé car on n'a pas de cotisations pour un arrêt maladie, ça a pris 138% d'augmentation depuis le Covid. On a l'URSSAF à payer, notre caisse de retraite  et on a toutes nos assurances, professionnelles, celle du véhicule, l'essence a explosé. On fait entre 100 et 200 km par jour. Et ces 4000 euros bruts, c'est davantage pour 60 à 70 heures de travail par semaine, que pour 35 heures. "

Une infirmière libérale "gagne aujourd'hui beaucoup moins qu'à l'hôpital pour le même nombre d'heures." L'infirmière libérale précise que "la profession a une obligation de soins, si on part en vacances, il faut trouver une remplaçante, c'est compliqué car il y en a de moins en moins."

On n'est pas reconnu en travail pénible. Anne-Gaëlle Kramer infirmière libérale à Longvic (Côte-d'Or)

D'autre part, une reconnaissance de l'expertise médicale est souhaitée par la profession, par exemple "poser un pansement en urgence, pour cela, il faut une prescription médicale. On a une expertise infirmière liée à nos études et à notre expérience, qu'on peut mettre en place, et qu'un médecin peut viser après. Ça nous permettrait de gagner du temps sur certaines pathologies et aussi d'aider dans certains déserts médicaux."

Autre reconnaissance attendue par la profession, la pénibilité du travail dans la prise en compte de la retraite. "On a la retraite à 67 ans, on n'est pas reconnus en travail pénible, alors que nous accumulons les critères de pénibilité (stress administratif, trajets nombreux, amplitudes horaires...)

Désertification infirmière

Actuellement, ils sont 125 000 infirmiers sur le territoire. Mais Anne-Gaëlle Kramer évoque qu'à la suite d'un sondage dans le collectif, " d ans 5 ans, on estime qu'il y aura 58 % des infirmiers libéraux qui vont fermer leur cabinet. Il y a déjà un gros désert médical, le désert infirmier existe également. On a des infirmiers qui ne vont plus pratiquer certains actes simples dans les déserts médicaux, car ils travaillent à perte, comme pour une prise de sang par exemple."

Un collectif qui existe depuis un an

Le "collectif des infirmiers libéraux en colère" est né en mars 2023, après la période Covid et les confinements. Comme le souligne Anne-Gaëlle Kramer, du collectif Bourgogne-Franche-Comté, "on était les seuls à travailler pendant le Covid, à aller chez les gens qui avaient besoin de soins, de tests, que l'hôpital ne pouvait pas prendre en charge. On nous a promis monts et merveilles mais on n'a rien eu."

Autre facteur qui a amplifié la colère des infirmiers libéraux, un reportage TV sur les fraudes à la sécurité sociale : "on nous a présenté comme des fraudeurs. Un groupe Whattsapp s'est créé et ça s'est amplifié en montant en association cette ampleur de la colère des infirmiers."

Puis des actions ont eu lieu comme une pétition déposée sur change.org , toujours en cours , "on a rencontré des députés. Notre colère a été ranimée en janvier, parce qu'on a été augmentés des frais kilométriques de 25 centimes d'euro bruts, on est passés de 2,5€ à 2,75€ bruts du kilomètre. On s'est sentis méprisés."  

Depuis fin janvier, ce sont des opérations 'escargot' qui avaient été menées ou des opérations de tractage sur les marchés, les péages d'autoroute, une manifestation nationale s'était déroulée le19 mars.

Pour aller plus loin :

• copier le lien https://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne-franche-comte/cote-d-or/dijon/manifestation-des-infirmiers-liberaux-en-colere-on-nous-a-applaudis-lors-de-la-crise-du-covid-puis-oublies-2949788.html
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