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10 idées de week-end randonnée en France

Le week-end, quand les beaux jours sont là, les randonneurs aiment être dans la nature et marcher. J’ai sélectionné 10 randonnées de 2 et 3 jours dans les Alpes, les Pyrénées, en Bretagne, en Provence et dans le massif central. Laquelle allez-vous choisir pour votre prochain week-end ?

Pierra Menta

Tour de la Pierra Menta

La Pierra Menta est une montagne située dans le massif du Beaufortain qui aimante ceux qui l’approche. Une belle randonnée en boucle de 2 jours au départ du refuge du plan de la Lai permet de rejoindre le pied de la montagne et de passer la nuit au refuge du Presset.

Lire le récit

Un des lacs des 7 laux

Les lacs des 7 Laux dans le massif de Belledonne

Autre massif des Alpes de toute beauté : Belledonne et ses lacs de montagne. Depuis Fonds de France, direction les lacs des 7 laux pour revenir au point de départ. Nuit possible dans le chalet privé du Merdaret sinon bivouac.

Pic du Midi d'Ossau

Tour du Pic du Midi d’Ossau

On part dans les Pyrénées pour une randonnée qui peut se réaliser en une grosse journée de marche ou sur deux jours en prenant son temps. Possibilité de nuité au refuge d’Ayous ou de Pombie. On avait préféré le bivouac, l’un de mes premiers d’ailleurs.

Calanques de Marseille à Cassis

Traversée des Calanques

Toujours dans le sud de la France entre Marseille et Cassis, les calanques constituent un must de la rando week-end sur la côte méditerranéenne. Le bivouac y est interdit mais chaque week-end l’interdiction est bravée par les randonneurs ou les kayakistes. Si vous avez deux véhicules, il est facile d’organiser des trajets pour rester dans les clous.

Ouessant

Tour de l’île d’Ouessant

A l’extrême pointe occidentale de la Bretagne, le tour de l’île d’Ouessant peut se réaliser en 2 jours. Une île sauvage, à la côte déchiquetée, empreinte d’une vraie tradition marine et qui dispose encore de beaux phares.

Le pont d'Arc

Les gorges de l’Ardèche

La traversée des gorges de l’Ardèche est une exceptionnelle randonnée de deux jours qu’il est très agréable de réaliser au printemps quand les canoës sont peu nombreux sur la rivière et que les fleurs commencent à éclore. Il est possible de prolonger la randonnée de 2 jours pour découvrir les plateaux ardéchois.

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  • Allibert Trekking (Agence de voyage basée dans les Alpes, spécialiste rando, trekking et voyages d’aventure)
  • Atalante (Spécialiste du voyage d’aventure, de la randonnée et du trek)
  • Chilowé (le spécialiste de la micro-aventure en France)
  • La Balaguère (randonnées dans les Pyrénées et à travers le monde)
  • Randonades (Randonnées dans les Pyrénées et rien que les Pyrénées)
  • Travelbase (Agence de voyage pour des aventures à vivre en groupe ou en solo, et avec l’esprit Travelbase)

A la frontière entre Ubaye et Piémont

Tour du Brec du Chambeyron

Situé dans le massif de l’Ubaye dans les Alpes du sud, le tour du Brec de Chambeyron fait une petite incursion dans le Piémont italien. Un parcours varié de 3 jours avec de belles ambiances alpines et une faune abondante (marmottes, chamois). Nuit en refuge ou en tente selon le souhait du randonneur.

© Victor Teixeira

Parc national des Ecrins : Tour du lac de Lauvitel

Un peu plus au nord des Alpes, cette boucle de 3 jours au départ de Bourg d’Arud traverse les paysages époustouflants du parc national des Ecrins. Nuit en cabane ou en tente (mieux vaut la prendre au cas où les cabanes seraient bondées).

Lac de Bastan

3 jours dans la réserve de Néouvielle

C’était ma première randonnée itinérante, et en plus en tente. A l’époque, nous ne connaissions pas nos limites, nos sacs à dos étaient loin d’être optimisés et nous étions mal équipés. Mais la randonnée est magnifique. Nuit en cabane/refuge ou en tente.

Refuge Wallon

Pyrénées : au pied du Vignemale

Toujours dans les Pyrénées au cœur du parc national, cette randonnée de 3 jours remonte la vallée de Marcadau depuis le pont d’Espagne et redescend par la vallée du Lutour après deux nuits en refuge (Wallon et Oulettes de Gaube). Un itinéraire de toute beauté qui alterne les vallées verdoyantes et la minéralité des hauts cols.

Pour aller plus loin, essayez notre méta moteur de recherche qui avec 15 critères différents (période, difficulté, destination, durée…) vous permet de trouver facilement votre randonnée sur i-trekkings . Sinon allez lire l’article 50 idées de randonnées à travers l’Europe . ou Prêt pour l’aventure qui avec son blog, propose des randonnées de 2,3,4 jours .

Si vous avez d’autres propositions d’itinéraires, n’hésitez pas à les partager en commentaire afin que tout le monde puisse en profiter 😉

10 idées de week-end randonnée en France

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Grégory Rohart

Grégory Rohart

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Je cherche un rando de2 jours pas trop loin de l Ile de France genre 400km max si possible

Une idée svp ?

Rédaction I-Trekkings

Peut-être se tourner vers : la Seine (le long), la côte Normande ou encore la Bretagne secteur Saint-Malo.

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Le lien du récit “Pyrénées : au pied du Vignemale” renvoie vers “L’Auvergne : de nombreuses activités Outdoor dans un cadre envoutant”

Bonne soirée,

Merci Guillaume. Je viens de réparer le lien 🙂

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salut, merci pour l’article; que recommandes tu pour 3 jours debut Decembre? les calanques pour eviter de cailler, d’autres idees? merci!! Jean-Marc

C’est en effet ce qui semble le plus sûr côté météo mais qui reste aussi sans certitude

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Bonjour moi et 2 amis cherchons une randonne de 2 jours dans le sud de la France avec de beau paysages si possible, Dans les bouche du Rhône où les alpe

Bonjour Bord,

Tu peux utiliser notre moteur de recherche et entrer jusqu’à 15 critères différents pour trouver une rando (durée, difficulté, destination, activité, mode de transport pour rejoindre le point de départ, etc…) https://www.i-trekkings.net/moteur-de-recherches-avancees-carnets-outdoor/

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10 idées de week-end randonnée en France

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10 treks en France à faire absolument

par David Genestal | 2 Mar, 2015 | Randos/Treks | 43 commentaires

Si on vous dit trek, vous pensez à des territoires lointains, à des espaces sauvages et isolés dans des contrées reculées ? Montagnes démesurées, déserts, jungles tropicales… Et si on vous disait maintenant qu’en France on connaît des treks qui n’ont pas à rougir face à leurs homologues exotiques ? De une semaine à plusieurs mois, en mode découverte ou en ambiance sportive, célèbre ou nettement moins connu, nos experts de l’itinérance vous proposent leur sélection de 10 treks à faire absolument une fois dans sa vie dans l’Hexagone .

1. Le sentier des Douaniers

Du Mont Saint-Michel au Golfe du Morbihan, le sentier des Douaniers – plus institutionnellement nommé GR34 – c’est 1600 kilomètres et 73 jours de marche et d’immersion le long des côtes et des criques sauvages de la Bretagne. Côte du Goëlo, Trégor puis Côte de Granit Rose : les noms évocateurs de paysages à l’identité maritime unique. Grégory a parcouru ce GR34 par étapes à plusieurs reprises et lui a déjà consacré plusieurs reportages et vidéos.

  • Cap sur le GR34

2. Tour des Aiguilles Rouges

A l’ombre du succès du Tour du Mont-Blanc, le Tour des Aiguilles Rouges fait office d’outsider. Loin de la surfréquentation pénible de son prestigieux voisin, cet itinéraire encore discret mérite pourtant amplement sa mention dans ce top. Il offre probablement et tout simplement le meilleur point de vue sur le Mont-Blanc qu’il soit possible d’avoir. Le lac Blanc est d’ailleurs LE spot préféré des photographes pour shooter le toit de l’Europe. Une semaine de bonheur à suivre vers les Fiz, Anterne et le Mont Buet.

  •  Cap sur le Tour des Aiguilles Rouges

3. Les Gorges de l’Ardèche

Est-ce chauvin de dire que les Gorges de l’Ardèche font partie des plus belles gorges d’Europe ? Qu’on partage ou non ce point de vue, il faut toutefois être de très mauvaise foi pour ne pas tomber amoureux de ce site magnifique, bien connu des amateurs de canoé qui l’inondent sitôt les beaux jours venus. Mais il est également possible d’en faire un tour complet – ou de simplement les traverser en 2 jours. C’est ce que nous avions fait avec Grégory en 2013. Un petit périple le long d’un sentier surprenant, entre fraîcheur de la rivière et beaux passages rocheux.

  •   Cap sur les Gorges de l’Ardèche

4. Tour des Lacs d’Auvergne

Trek totalement méconnu et mésestimé, le Tour des Lacs d’Auvergne – ou GR30 – réserve de très grands moments d’évasion au coeur de la planète Auvergne. Au pays des grands Puys, l’itinérance se fait presque lointaine. En particulier à l’approche du Cézallier, un territoire à découvrir ab-so-lu-ment. En boucle au départ de La Bourboule, le GR30 propose une dizaine de jours de marche pour relier entre eux quelques incontournables du Massif Central. Les points forts : la montée au Puy Gros, le château de Murol, le lac de Chambon, le lac Pavin, Besse, le Cézallier et le clou du spectacle : l’ascension du Puy de Sancy !

  • Trek sur les volcans d’Auvergne
  • Cap sur le GR30 avec I-Trekkings
  • Et aussi les 8 reportages vidéos de Carnets de Rando consacrés au GR30

5. La Grande Traversée du Jura

Quand on pense montagne, en France, on a tendance à exclure naturellement le Jura – et les Vosges aussi d’ailleurs. Grossière erreur ! Ce territoire multi-facettes a construit autour de sa grande traversée une offre d’itinérance solide, digne d’intérêt et praticable toute l’année et sous de multiples formes. A pied, c’est 20 jours de marche en été et jusqu’à 12 en hiver, à raquettes. On aime particulièrement ce visage renouvelé selon la saison et le mode de pratique. On aime aussi énormément le cachet et la forte identité de ce petit bout de montagne boisé dévoilant de splendides vues sur les Alpes toute proches.

  • Cap sur la GTJ en été
  • Cap sur la GTJ en hiver

6. Sur le fil du Verdon

Réaliser la traversée intégrale du Verdon au fil des 174 kilomètres de la rivière ? C’est possible oui, moyennant quelques aménagements et un peu d’instinct ! C’est en tout cas ce que David a tenté de faire en 2012, au départ du Val d’Allos et jusqu’à l’embouchure de la Durance, au-delà de Vinon-sur-Verdon. Assurément le trek sauvage par nature, à l’écart des conventions et une très belle petite pépite à découvrir. Points forts : la traversée du Grand Canyon du Verdon via le sentier Martel, puis de l’Imbut, mais aussi le bivouac au sommet du Mourre de Chanier, le vol des vautours à Rougon et la découverte du lac de Sainte-Croix.

  • Cap sur la traversée du Verdon

7. La Traversée des Pyrénées

Gros dossier que la traversée des Pyrénées qui vous réclamera deux mois de votre temps pour être réalisée intégralement. Pour les moins alpins, le GR10 est la solution la plus plébiscitée. Pour les plus sportifs, on préfèrera la fameuse Haute Route Pyrénéenne – HRP pour les intimes – qui évite de pénibles et intempestives allées et venues en vallées. Pour les encore plus sportifs, la Team vous propose la version réalisée par David, en mode 60 jours/60 sommets entre Hendaye et Banyuls : la grande aventure made in France !

  • Le GR10 au coeur du Pays Basque
  • Cap sur la Traversée des Pyrénées
  • Cap sur le GR10

8. Tour du Queyras

Le Queyras, la perle des Alpes du Sud ! Ici l’arc alpin commence à s’imprégner de fragrances venues de Méditerrannée. Un univers d’alpages étrangement minéral, offrant au marcheur des sommets de 3000 mètres faciles d’accès. Peut-être le trek le plus hautement recommandable pour s’initier à l’itinérance alpine. Ce GR58 ne pourra que vous laisser des souvenirs émerveillés. Nettement moins surchargées que les Alpes du Nord, les Alpes du Sud et le Queyras tout particulièrement constituent un magnifique écrin de montagne jalonné de villages attachants. Une véritable référence !

  • Cap sur le Tour du Queyras

9. La Traversée des Alpes par le GR5

Entreprise de longue haleine mais néanmoins plus accessible que celle des Pyrénées, le GR5 permet de relier entre eux deux lieux très symboliques : le lac Léman et la Mer Méditerrannée. Près de 30j de marche pour enchaîner la traversée du Chablais, du Pays du Mont-Blanc, du Beaufortain, de la Vanoise, du Briançonnais, du Queyras, de l’Ubaye puis, enfin, du Mercantour. La distance est longue mais le sentier peu technique permet aux amoureux de l’itinérance ne se sentant pas trop l’âme d’un aventurier alpin de goûter au plaisir d’un véritable trek… en France !

  • Cap sur le GR5 de Menton à Larche
  • Cap sur le GR5 de Larche à Modane
  • Cap sur le GR5 de Modane à Landry
  • Cap sur le GR5 de Landry au Léman

10. Le GR20

Pouvait-on terminer ce top sans inclure le GR20 ? La beauté unique des paysages corses et le côté hautement légendaire de cet itinéraire étaient incontournables, même si, de mon avis personnel, je le trouve nettement trop surévalué. La faute à une très – trop – forte médiatisation. Mais le GR20 est une fierté, un défi, une sorte de Saint-Graal pour des amateurs d’aventure néophytes qui viennent y faire sauter leur pucelage. Parfois dans la joie, parfois dans la douleur. C’est ce patchwork d’objectifs personnels, ce grand mélange d’identités et de profils lancés dans la fournaise du Cirque de la Solitude qui ont fini par créer le mythe. Incontournable on vous dit !

  • Conseils pour le Gr20 et récit en photos du Gr20 
  • Cap sur le GR20 nord  et cap sur le GR20 sud

Bonus. Tour du Mont Blanc

A cheval sur la Suisse, l’Italie et la France, si on s’en tient aux règles strictes, il aurait fallu se passer de ce magnifique trek qui dépasse nos frontières. Mais les amoureux des vues à couper le souffle sur notre beau sommet et des défis font fi des frontières. Et puis cette belle boucle commence et se termine aux Houches. Avec le Gr20, c’est une des randonnées les plus populaires d’Europe, un « classique » de 170km avec 10 000m de dénivelé que certains découvrent très jeunes avec leur parent. Pour ma part, je l’ai découvert seul et proche de la trentaine mais je ne manquerai pas de faire cette initiation de la randonnée dès que les bambins seront en âge !

  • Récit du Mont Blanc

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A propos de David

Auteur-voyageur, randonneur au long cours, avec une affection toute particulière pour les zones montagne, je me suis spécialisé dans la randonnée pédestre. Avec ma caméra, je fais découvrir des régions et des itinéraires de randonnée sur mon site et ma chaîne Carnets de Rando.

  • Autres articles (3)

43 Commentaires

Hello David, J’ai du mal à choisir, toutes ces régions valent le détour et chaque itinéraire est magnifique…. Fais les tous, de toute façon tu as déjà vadrouiller partout, donc re-plaisir à chaque fois. Bisous= jocelyne

J’aurai ajouté le Tour se l’Oisans, le chemin de Stévenson et le chemin de St-Jacques de Compostéle. Mais il y en a encore tant d’autres.

Merci pour ces suggestions Stéphane 😉 On ne manquera pas de faire d’autres articles sur les beaux chemins à découvrir… donc n’hésites pas à nous donner des idées.

Merci de me rafraîchir la mémoire, j’avais oublié avoir déjà fait, mais sans mon âne !!!, le chemin de Stevenson et le Tour de l’Oisan…

J’ai déjà fait plusieurs fois, le 8 et 9 et le Tour du Mont-Blanc, heureusement, je n’ai que 74 ans, il me reste à faire les autres !!! Merci pour les indications ! A.Atzinger

Jolie sélection ! Comme Stéphane, j’ajouterais aussi le Stevenson et le Compostelle, mais pour 10 treks, il fallait bien faire un choix. Le Stevenson est sans doute beaucoup moins technique et difficile que certains treks cités, mais est tout même très sympa à parcourir. La GTJ (Grande Traversée du Jura), c’est presque chez moi, et pourtant je n’ai pas encore eu la chance de la faire, même si j’avais déjà commencé à la planifier. Attention toutefois, j’ai eu des infos récemment comme quoi, certaines portions ne sont pas bien balisées du tout.

Salut Charlotte,

Dans le même ordre d’idée que le choix entre GR58 et GR54, j’étais partagé entre le Stevenson et le GR30 pour représenter la partie « centre » de la France. Puis l’envie de vraiment faire découvrir ce GR méconnu qu’est le GR30 a été la plus forte ! Un équilibre éditorial entre des « légendes » (GR5, GR20, GR10…) et des « outsiders ». Le GR70 donc aura sa place dans une seconde liste assurément ! Quant à la GTJ je dois y retourner cette année : ce sera l’occasion de vérifier si la qualité du balisage a perdu ces dernières années ! Merci pour ton commentaire 😉

J’ai traversé le Jura il a quelques années en 10 jours. Je n’ai pas eu de problème d’itinéraire. Moins technique que le GR20 ou la traversée des Pyrénées mais magnifiques paysages et de beaux souvenirs… Par contre, j’ai souvent fini les journées mouillé ..

Assurément, le tour de l’Oisans et des Ecrins (GR54) manque à cette liste ! Un tour au calme, majoritairement dans le coeur d’un parc national, pour randonneurs avertis (tout comme le GR20)

salut Cyril !

Il y a un moment où il faut faire des choix dans les Alpes ! Entre le Queyras et l’Oisans, mon coeur balance ! 2 treks, 2 ambiances tellement distinctes ! Avec la présence du Tour des Aiguilles Rouges dans les Alpes du Nord que j’affectionne tout particulièrement et que j’invite tout le monde à faire, j’ai longuement hésité à inclure le GR54. Mais 2 treks dans les Alpes du Nord dans la même liste, ça faisait beaucoup. S’il y a une suite à cet article, je ne manquerai pas de l’y inclure sans hésiter ! Merci pour ton commentaire en tout cas 😉

bonnes suggestions,d’ailleurs on recrute des bénévoles pour encadrer le GR 10 , un Rando Raid de 898 km …

les temps sont prévus larges, le GR5 ce fait en 25 jours et pour le tour du mont blanc, puis je plutôt suggéré le « trek du mont blanc » d’Alain Doucé? bien plus intéressant et sauvage que le GR 😉 http://www.decitre.fr/livres/le-trek-du-mont-blanc-9782841824106.html

Salut Sylvain !

Le GR5 est, c’est vrai, un trek à plusieurs vitesses. Il est rempli de variantes personnelles alpines ou de crochets à effectuer sur des massifs absents du tracé d’origine. J’ai eu la chance de le faire deux fois. La première fois, en prenant vraiment mon temps, j’avais mis une grosse trentaine de jours. La seconde, pressé par une météo médiocre, j’avais gratté une dizaine de jours sur la fois précédente ! Concernant le TMB, le parcours classique vaut principalement par son côté mythique. Dans la pratique, l’option d’Alain Doucé est une magnifique alternative !

certains de ces dix treks m’intéressent mais a mon rythme car malgré que je suis montée jusqu’à 6000m et fait des choses difficiles j’ai maintenant bientôt 68 ans et il faut que je lève un peu le pied en juin ne pars encore au Pérou et en Bolive mais après je reste en France et j’aimerai avoir des infos sur ces treks ( balisage étapes difficultés ) . Il y a aussi le tour du mont aiguille

Marcheur un jour, marcheur toujours ! Il y a les liens dans l’article vers les reportages complets et les infos nécessaires à la préparation de tous ces treks en France ! Pour plus de détails encore, n’hésitez pas à nous écrire, on se fera un plaisir de vous répondre !

pour ma part j’ai fait le: Le GR 6 en 36 jours Le GR 10 en 36 jours Le GR 11 en 32 jours La HRP en 42 jours Le GR 20 en 14 jours et le plus beau pour moi le GR 5 de Luneville a Menton en 50 jours en traversant les Vosges, le Jura les Alpes et le Mercantour, magnifique randonnée avec des Paysages encore plus magnifique. Et toute ces randonnées sous la tente et en autonomie. https://m.flickr.com/#/photos/13046016@N04/sets/

Super ! Bravo ! Un chouette palmarès et de belles images en tête ! On a en commun la HRP et le GR5, fait également de Wissembourg à Menton ! Merci pour votre commentaire !

A faire absolument

J’aurais rajouté le « tour des Ecrins » (un beau classique) et surtout « la traversée du Mercantour » où après plusieurs jours de randonnée, on finit les pieds dans l’eau de la Méditerranée !

Salut Barthelemy ! Merci pour ton commentaire ! Comme je l’expliquais précédemment, il a fallu faire un choix entre les Ecrins et le Queyras. Choix difficile je te l’accorde. Mais la présence déjà du Tour des Aiguilles Rouges – très belle itinérance vraiment – et donc d’un trek dans les Alpes du Nord, a influencé la décision de choisir le GR58 finalement. D’accord avec toi sur le Mercantour : au final, avec le GR52 – variante du GR5 présenté dans cette liste – on peut néanmoins combiner le GR5 avec une traversée de ce splendide Mercantour et finir les pieds dans l’eau à Menton après le col du Berceau ! Et hop là, le Mercantour est intégré pour ceux qui veulent traverser les Alpes et ne pas finir à Nice ! A bientôt !

Vous avez oublié de citer le Grand Sentier de France, sentier de 10 000 km qui permet de faire,dans son intégralité et sans coupure,un tour de la France à pied en avoisinant les frontières et les littoraux.

Plus d’infos sur http://www.grandsentierdefrance.org

Le Grand Sentier de France emprunte un bon nombre des treks que vous citez tous. Le Grand Sentier de France est un grand trek à lui tout seul : 10 000 km pour visiter la France. Il traverse, entre autre, le Jura, les Alpes, le Mont-Blanc, les Pyrénées. Il est possible de le faire en une fois (16 mois) mais nous vous conseillons de le faire par étapes d’un week-end, de plusieurs jours à plusieurs semaines, selon vos disponibilités. Un blog est est mis en place pour raconter les aventures de ceux qui empruntent le Grand Sentier de France : http://tdf.grandsentierdefrance.org . On attend vos récits.

Bonjour, il y a une petite erreur. Il faut environ 3 semaines à un bon marcheur pour faire le GR5 du Léman à la méditerranée et non 2 mois. Une magnifique randonnée. Merci pour cette petite sélection qui donne envie que les beaux jours reviennent …

Et le Vercors? Les lacs de Belledonne? La Chartreuse? Une région grenobloise tristement oubliée! 🙁

Que de beaux parcours ! Le choix des « 10 treks en France à faire absolument » n’est effectivement pas une tâche facile…

Puis-je tout de même me permettre de vous suggérer pour vos prochaines sorties, en plus des très classique Chemins de Stevenson et de Compostelle, l’Échappée Jurassienne ? Cet itinéraire des Grands Sites du Jura (300 km) traverse le département et ses multiples paysages (vignobles, reculées, villages de caractères, lacs et cascades, combes et forets du Haut-Jura…) depuis Dole jusqu’à Saint-Claude en passant par la Station des Rousses. Vous retrouverez toutes les informations concernant le parcours sur le site internet qui lui est dédié : http://www.echappee-jurassienne.fr

Bien sûr chacun y va de son petit trek, mais pour moi la liste est incomplète tant qu’il n’y a pas la GTV ou grande traversée du Vercors 😉 notamment en hivernale, incontournable!

Bonjour, Je découvre ce site par hasard. Enfin, en ayant envie de trek. Mais je sens que je vais avoir envie d’élargir mes aventures, non pas seulement aux treks, mais à bien plus. Je vais lire et suivre votre site. J’adore la montagne et le sport. Merci à vous de partager vos connaissances, avec de si jolies photos. Amélie

Le choix a du être difficile ! Belle sélection, +1 pour la Grande Traversée du Jura qu’on a parcouru en partie cet hiver, à raquettes et à ski, sous une tempête de neige et dans un cadre féerique. C’est un vrai bonheur ce parcours, ponctué de charmants villages où les gens sont adorables.

Très belles idées de Trek, qui me donnent l’envie de rechausser les souliers de rando. Serait-il possible, STP, de me faire parvenir les traces GPX et les renseignements Cartographiques et topo-guides sur le trek en Ardèche? Merci. Une idée, peut-être nouvelle?,que je te soumets: une randonnée, en grande partie hors sentiers balisés,dans les PO, entre Le col de Mantet, Mantet, Col del Pal, Pic de la Costa Llisa, et une quirielle d’autres Pics assez méconnus, même des autochtones, toujours en crête, jusqu’à l’arrivée, au village abandonné de En, pour finir au joli petit village de Nyer. Une crête acérée et aérienne entre des gorges réputées, celles de la Carança à l’ouest,et celles beaucoup plus confidencielles de Nyer à l’est, sur la rivière Mantet ( Gorges interdites au canyonning et autres activités, pour ces dernières). MICHEL

Bonjour Michel,

Pour les infos sur ce trek dans les Gorges de l’Ardèche, rendez-vous sur le site d’I-Trekkings : http://www.i-trekkings.net/dossiers/dossiers.php?val=2313_randonnee+long+des+gorges+ardeche

Merci pour le tuyau sur cette idée de rando dans les PO. Je me la garde sous le coude le jour où on viendra dans ce beau département pour un projet outdoor 🙂

Salut David !

Un nouveau tracé existe dans les Alpes sur le même principe que la HRP, c’est la Trans’Alpes. Je l’ai fait cet été, je pense qu’elle mérite sa place dans cette liste 🙂 C’est une belle alternative plus sauvage et moins « roulante » que le GR5, la HRP des Alpes en résumé !

salut Gaetan,

Merci pour l’info ! Voilà une bonne nouvelle pour les amateurs d’itinérance et qui mériterait bien, pour la peine, un sujet à elle toute seule ! Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd en tout cas 🙂

Bonjour,je suis assez tenté de parcourir le trek no 6, »sur le fil du verdon ».Le détail du parcours complet existe t’il?

Comme expliqué dans l’article, le tracé exact de ce trek n’existe pas. Il est né de mon aventure personnelle de tenter de joindre les sources du Verdon à son embouchure, 174km plus bas. Une tentative qui passe parfois par des sentiers, parfois par des routes pour des liaisons. Il n’y a donc pas de balisage officiel. En revanche, tu peux retrouver tout ce qui concerne le descriptif de cet itinéraire dans le dossier que je lui ai consacré en 8 épisodes sur Carnets de Rando. Je suis à ta dispo pour davantage d’informations de terrain ;-). URL du dossier : http://www.carnetsderando.net/sur-le-fil-du-verdon/

J’ai effectivement vu les différentes étapes de ce trek ainsi que les petites videos.ça me donne vraiment envie.Les paysages sont grandioses!! Je n’ai pas encore beaucoup d’expérience en matière de trek sur plusieurs jours alors je voudrais auparavant bien le préparer et j’avoue qu’il y a trop peu de détails sur le site pour me permettre de marcher sur tes traces… Puis je donc te demander s’il te reste la trace ign de ton parcours ou tout autre support qui m’aideraient à composer le mien? Des infos sur les possibilités d’hébergémet sur le parcours sont également les bienvenues. Cordialement.

yep Vincent, je te file mon mail : [email protected] et on en reparle après les vacances car je quitte le bureau deux semaines dès ce soir. J’utilise pas de GPS donc pas de trace à envoyer mais je peux te faire un tracé sur plusieurs cartes IGN du parcours et te donner quelques conseils quant à l’hébergement au fil du parcours. A bientôt 😉

C’est MAGNIFIQUE !!!

Salut David, merci pour cet article, ça donne envie d’aller partout! Ah la montagne…

Fait le tour des lacs d’Auvergne en 2015. Magnifique, sauvage et peu de randonneurs. En contre partie peu d’hébergements sinon chambres d’hôtes mais le budget n’est pas le même !!! Et il faut dire que le ravitaillement en France profonde est loin d’être évident ! Il faut le savoir avant de se lancer et prévoir !

Une petite contribution personnelle. Voici ma sélection des 15 plus beaux sentiers de grande Randonnée en France (en termes de distance et de beauté) besoindaventure.fr/ les-15-plus-beaux-sentiers-de-grande-randonnee-en-france/

bonjour à tous bien que présentée, la description du GR5 en 4 tronçons dans le sens sud/nord Menton vers lac Léman est inaccessible ! où puis-je la trouver svp ? merci jp

bonjour où trouver les description du sud en remontant Nord de GR5 de Menton à Larche GR5 de Larche à Modane GR5 de Modane à Landry GR5 de Landry au Léman….. sachant le lien ne fonctionne pas ! Merci à tous.

En avril, je me suis réfugié au Pérou pour fêter sa victoire sur le chemin de l’Inca, qui a duré quatre jours. C’est beau, c’est beau, nous avons fini par grimper Huayna Picchu, impressionnant. Je les recommande!

Rétroliens/Pings

  • voici une liste de lien sur les treks a faire dans notre magnifique pays qui s appelle la France ;-) – shooting and adventure rando by cedric67 - […] http://www.teamaventuriers.fr/10-treks-en-france-a-faire-absolument/ […]
  • Culturisme | Pearltrees - […] Exposition "Evolution des mots, mots de l’évolution" Le mythe de la Caverne de Platon. 10 treks en France à…
  • Rando_Vosges | Pearltrees - […] internet = Ribeauvillé Le Bonhomme Le lac Blanc. 10 treks en France à faire absolument | Team Aventuriers. InShare5…
  • Randos - lya76 | Pearltrees - […] Le portail des territoires et des citoyens. Rando_Crozon. 10 treks en France à faire absolument | Team Aventuriers. […]

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10 randonnées bivouac de 2 jours dans les Alpes

randonnée bivouac 2 jours alpes randonnee bivouac 2 jours alpes

L’été approche et vous êtes à la recherche d’idées de randonnée bivouac de 2 jours dans les Alpes ? Pas de soucis, j’ai ce qu’il vous faut avec cet article qui reprend en partie mes propres expériences dans divers massifs alpins. Je me suis inspiré d’autres topos, pour connaître de loin ou de près l’environnement devant vous offrir un beau bivouac en pleine nature.

Après les randonnées à ski et en raquettes hivernales, il est temps de sortir le matériel de randonnée et de bivouac. Je vous présente 10 idées de randonnée bivouac de 2 jours dans les Alpes. Tous ces itinéraires nécessitent une voiture pour se rendre au lieu de départ, cela dit, il n’est pas impossible de vous en rapprocher en TEC ou en train pour certains d’entre eux auquel cas, je le signalerai.

Pour ces itinéraires de randonnée sur des sentiers balisés et par respect aux lieux, je n’indique pas le lieu précis de bivouac, même si à la lueur des photos, l’emplacement pourra être devinée. Ces itinéraires se déroulent sur deux journées pleines au maximum et/ou l’ascension du sommet nécessite de passer une nuit dehors pour éviter de trop courir. Si vous êtes citadins, peut-être que vous souhaitez trouver une randonnée en montagne accessible en train ? Explorez également d’autres possibilités pour une prochaine micro-aventure en France . Enfin, retrouvez tous mes itinéraires de randonnée de mon blog .

Maintenant, prenez votre sac à dos, vos chaussures de randonnée, vos bâtons de marche, votre carte topographique IGN, votre tente de trekking et votre sac de couchage.

Si vous avez besoin de conseils pour votre rando, ces articles devraient apporter des réponses à vos questions !

1. Cerces: Mont Thabor

J’ai déjà gravi le Mont Thabor par deux fois. La première fois, nous avions dormi au refuge éponyme et la seconde fois était lors du tour du Mont Thabor . Je dois bien avouer que la voie d’accès depuis la vallée Étroite, chargée en histoire car elle a appartenu à l’Italie autrefois, est la plus pittoresque et ma préférée. D’autres accès moins sauvages sont également possibles depuis Valmeinier et Valfréjus, deux stations de ski.

Le sommet culmine à 3167 mètres d’altitude, attendez vous à avoir le souffle un peu coupé au sommet, parce que la vue à 360° est absolument somptueuse. La randonnée pédestre en une seule journée me semble trop longue, alors bivouaquez dans une de ces vallées accueillantes. Plus de détails

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2. Aravis: Crêtes des Aravis

randonnée bivouac 2 jours alpes aravis

Les Aravis pour moi, c’est un peu terra incognita. Tout au plus quelques randonnées pédestres à la journée, notamment dans le Bargy qui est un “sous” massif des Aravis surplombant le Grand Bornand. Si je vous propose cet itinéraire, c’est pour apporter plus de choix et de ne pas uniquement proposer mes expériences.

Le Mont Charvin est une randonnée que j’ai inscrite sur ma todo list, une des plus populaires de ce massif même. La boucle part du col des Aravis, bien connu des cyclistes. L’itinéraire n’est pas techniquement exigeant, seulement sportif et le bivouac pourra être installé au lac du Mont Charvin. Attention toutefois à quelques passages à manier avec prudence autour de la Pointe de Mandallaz. Plus de détails

3. Giffre: Mont Buet

Proche du massif des Aiguilles rouges et surnommé le Mont Blanc des Dames du fait notamment de sa vue imprenable sur le Mont Blanc donc, le Mont Buet à 3096 m d’altitude est une longue ascension (1800 mètres de dénivelé positif). Elle se fait classiquement depuis le hameau du Buet, accessible par le train du Mont Blanc. C’est le sentier que j’avais emprunté en 2011 avec une nuit au refuge de la Pierre à Bérard .

Cependant je vous propose plutôt cet itinéraire en boucle depuis le Lignon au dessus de Samoëns depuis l’autre versant. Son intérêt réside dans une autre approche du Mont Buet, col de Salençon dans un sens, Grenairon dans l’autre et l’environnement splendide de la montagne d’Anterne. Attention toutefois, le topo emprunte des passages en hors piste. Plus de détails

randonnée bivouac 2 jours alpes mont buet

4. Vanoise: Tour de la Vallaisonnay

randonnée bivouac 2 jours alpes col grassaz

Le tour de la Vallaisonnay est un agréable itinéraire sur deux jours au coeur du parc national de la Vanoise mais qui peut être étendu à la guise des randonneurs. Nous sommes partis de Peisey Nancroix, alors qu’il est aussi possible de partir depuis d’autres portes, comme depuis Champagny en Vanoise ou de Tignes. Il faut tout de même 2 heures depuis la  vallée de Rosuel pour rejoindre l’itinéraire en boucle.

Le parcours tutoie la haute montagne avec des cols à plus de 2600m offrant de superbes panoramas au pied de prestigieux sommets comme la Grande Casse. Ma préférence va pour l’Aliet, une pyramide, qui domine le lac de la Plagne. Attention, pour le bivouac, il vous faut être en dehors des limites du parc, ou alors à proximité immédiate d’un refuge, en cela, le refuge Entrelacs est une bonne option. Ma rando sur le tour de la Vallaisonnay

5. Belledonne: Le Tour des Sept Laux

Randonner sur le tour des Sept Laux est un projet que j’ai en tête depuis pas mal de temps. Les compères de We Can Run Together proposent eux une version partant du côté Grésivaudan, en boucle assez sportive, ce qui conviendra à la plupart des randonneurs ayant pour point de mire les fabuleux lacs des “7 laux”. Attention à ne pas confondre avec la station de ski des 7 laux, ce n’est pas tout à fait pareil.

Depuis chez moi, une autre variante est possible, depuis Fond de France, accessible en bus mais je ne l’ai pas encore réalisé. L’itinéraire plus en haute altitude consisterait en la visite et bivouac autour des lacs des 7 laux et ensuite le lendemain de grimper le Rocher Blanc à 2928m avant de redescendre par le vallon de Combe Madame. A mon sens, les deux itinéraires se valent ! Plus de détails

randonnée bivouac 2 jours alpes 7 laux

Avec ces agences de voyage partenaires, enfilez le sac à dos l’esprit tranquille ! Elles s’occupent de tout ! *

6. Chartreuse: Tour de Chamechaude

randonnée bivouac 2 jours alpes bivouac chamechaude

Ce tour avec ascension de Chamechaude est une randonnée de moyenne montagne exigeante et longue. Il vaut mieux partir de bonne heure pour la première étape pour profiter, à mon sens, des plus jolis coins des hauts plateaux du parc naturel régional de la Chartreuse. Entre le trou du glaz, les falaises calcaires, le plateau de la Dent de Crolles, l’alpage des Emeindras et enfin l’ascension lunaire de Chamechaude, vous serez servis.

La forêt en basse altitude apporte une fraîcheur non négligeable. A noter que Saint Pierre de Chartreuse, le point d’ancrage de cette boucle est desservi en bus depuis Grenoble. Attention toutefois à votre bivouac, il demeure interdit dans la réserve naturelle des Hauts de Chartreuse durant les deux mois d’été . Vérifiez également que vous n’empiétez pas sur une zone d’alpage, notamment en estive. Mon topo sur la randonnée autour de Chamechaude

7. Vercors: Les hauts plateaux du Vercors

Les hauts plateaux du Vercors sont un formidable terrain de jeux pour un WE de randonnée bivouac. Les itinéraires sont à la pelle, tellement les possibilités sont multiples. Les citadins grenoblois prendront le train jusqu’à Clelles-Mens et rejoignent à pied le hameau de la Richardière, au pied du pas de l’aiguille et ensuite divaguer sur les hauts plateaux.

Néanmoins, pour rester bien en hauteur, je vous conseille cet itinéraire un peu en forme de jeu de pistes, pour explorer Glandasse, puis les différents sommets de la Croix du Lautaret, la Montagnette et la Tête Chevalière. Installez votre bivouac près d’une cabane non gardée et vérifier bien l’état des sources d’eau, surtout en plein été. Mon topo sur ce bivouac de 2 jours dans le Vercors

randonnée bivouac 2 jours alpes vercors sauvage

8. Arves: Plateau d’Emparis

randonnée bivouac 2 jours alpes bivouac plateau emparis

Le plateau d’Emparis, avec sa superbe vue sur les glaciers des Ecrins et la Meije est assurément un incontournable pour tout amateur de randonnée. L’accès aux différents spots, sans trop rentrer en détails, est relativement facile et cela en fait une randonnée bivouac de 2 jours dans les Alpes assez courte. Néanmoins l’itinéraire que je propose suit d’abord la piste forestière partant du Chazelet jusqu’au pied du pic du Mas de la Grave, un 3000, pour ensuite pénétrer le plateau à travers les alpages prenant des airs de steppe mongole, surtout en fin d’été.

Faites le plein d’eau et visez une période d’affluence moindre pour mieux profiter du bivouac, car sachez-le, c’est très fréquenté ! Topo bivouac au plateau d’Emparis

9. Écrins: Tour du Lauvitel

Cet itinéraire que je pourrais nommer la tournée des lacs du Lauvitel tant les superbes lacs se succèdent tout au long de cette sportive boucle avec pas moins de 4 cols à passer sur les deux variantes du GR54. Si je l’ai réalisé en une journée complète plus deux demi-journées, elle est réalisable en deux journées à condition d’être déjà bien entraîné. Une variante moins sportive vous fera partir du Bourg d’Arud pour monter au lac de la Muzelle, le col du Vallon, le lac du Lauvitel puis ensuite le retour.

Quoiqu’il en soit, vous en prendrez plein la vue avec des jeux de lumière spectaculaires le soir, notamment sur la roche de la Muzelle et potentiellement admirer des bouquetins. Mon topo sur le tour du Lauvitel, une randonnée de 3 jours dans les Ecrins

randonnée bivouac 2 jours alpes lac lauvitel vue aerienne

10. Dévoluy: Les Aiguilles du Dévoluy

randonnée bivouac 2 jours alpes tour aiguilles devoluy

Le massif du Dévoluy est inconnu du grand public, pourtant il est très spectaculaire. Considéré comme un massif pré alpin, donc logiquement calcaire, les hauts sommets à plus de 2700m se méritent franchement par leur technicité voire dangerosité. Cet itinéraire de deux jours réalisé à l’automne ne comporte aucun de ces risques, il vous amène plutôt à des très jolis coins du Dévoluy, pour ne citer le vallon de Jarjatte, qui à l’automne, révèle de somptueuses couleurs.

Auparavant, vous aurez franchi le col des Aiguilles, au pied de deux aiguilles visibles de très loin depuis le Trièves ou la Matheysine par exemple. Quant au spot de bivouac, vous en trouverez plutôt à l’intérieur du massif. Attention à l’eau ! Mon topo sur cette randonnée dans le Dévoluy

* Cet article contient des liens affiliés. Pour toute transaction sur les liens présentés, votre prix reste le même mais je touche une commission. Elle contribue à financer les frais du blog et à le maintenir en vie ! Merci !

Où bivouaquer dans les Alpes ?

Si je vous présente 10 itinéraires de randonnée bivouac de 2 jours dans les Alpes que j’ai pour la plupart déjà arpenté, il existe de multitudes possibilités. Les Alpes sont grands et je pourrai personnellement citer le tour de l’Arcalod pour un bivouac dans les Bauges , cette  rando au Grand Arc dans la Lauzière, la Grande Sure en Chartreuse, et certainement beaucoup d’autres à venir. Néanmoins parmi ceux que j’ai présenté voici mes sentiers de randonnée incontournables:

  • Plateau d’Emparis pour sa vue monstrueuse sur les Écrins !
  • Les 7 laux, tant les lacs sont photogéniques et constituent de supers spots de bivouac

Quelle nourriture pour randonnée 2 jours ?

Encore une fois, je considère que vous êtes autonomes et matures pour partir en randonnée bivouac. Si besoin, vous pouvez déjà consulter mes articles sur le comparatif de tentes de bivouac 2 places , sur le meilleur sac de couchage et éventuellement comment gérer la nourriture au bivouac . Pour deux jours de randonnée, vous pouvez éviter de n’emporter que des aliments secs, par exemple, du pain frais, un petit pot de confiture, des plats préparés à l’avance et quelques légumes sont envisageables: carottes, courgettes et tomates.

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A propos de Emmanuel

Je suis Emmanuel, passionné d'écriture, de photographie et des activités outdoor. Cela tombe bien, j'habite au pied du massif de Belledonne, tout est prétexte à sortir l'équipement de bivouac pour une randonnée, un voyage à vélo, en kayak ou en hiver. Je promeus également les territoires de la région Auvergne-Rhône-Alpes et particulièrement de Savoie-Mont-Blanc. Les questions de mobilité bas carbone et de voyage écologique font également partie de mes préoccupations.

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Je garde cette liste bien au chaud, pour mes prochaines sorties alpines 🙂

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J’attends la tienne pour les Pyrénées :p

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Merci pour ces super idées ! Je garde sous le coude, la saison des bivouacs approche !

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Le Dévoluy me fait rêver

Le Dévoluy c’est un peu les Alpes hors des sentiers battus tant c’est peu fréquenté 🙂

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Bonjour, et merci pour ces superbes idées de bivouac. Question : est ce que les chiens sont autorisés ? Merci a vous.

Bonjour, En Vanoise, dans le Vercors et les Écrins, c’est sur c’est interdit. Ailleurs, il faut demander au cas par cas dans les offices de tourisme

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Bonjour , petite question : la randonné est elle accessible pour les moins de 18 ans ? Merci

Bonsoir, de quelle randonnée parlez-vous ?

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Deux jours de randonnée dans la réserve du Néouvielle (Hautes-Pyrénées)

Qu’avons-nous choisi pour conclure en beauté notre semaine dans les Hautes-Pyrénées  ? Non, nous n’avons pas passé les deux derniers jours à dormir comme des marmottes, ni à écumer les bars de Saint-Lary-Soulan en nous saoulant. Nous avons troqué les petits sacs pour les gros, glissé la tente et les duvets dedans et paf ! nous nous sommes élancés dans un trek de deux jours en pleine réserve naturelle du Néouvielle. Un paradis montagnard aux dizaines de lacs (70 !) et multiples pics, bien connu des fanas de randonnée.

Carte reserve du Neouvielle Pyrenees

  • vous recherchez une randonnée plutôt difficile (mais pas trop non plus),
  • vous avez une tente et des duvets,
  • vous aimez les points de vue
  • vous voulez découvrir les lacs du massif du Néouvielle sous tous leurs angles,

alors cet article est fait pour vous ! La boucle que nous allons décrire fait environ 28km pour 1700m de dénivelé positif, grimpe jusqu’à 2500m d’altitude, passe 3-4 cols, et offre d’excellents spots de bivouac.

Carte trek 2 jours massif du Néouvielle

Le lac de l’Oule et les lacs de Bastan

Nous trouvons avec difficulté une place sur le parking d’Artigusse, plein à craquer en ce dimanche après-midi de juillet, et empruntons le sentier qui grimpe dans le bois, tout aussi plein à craquer.

En moins d’une heure nous atteignons un barrage et, caché derrière, le lac de l’Oule, deuxième plus grand de la réserve naturelle du Néouvielle.

Lac de l'Oule, réserve de Néouvielle, Pyrénées

Cette zone est très populaire, notamment auprès des familles. Rassurez-vous, la majorité fait demi-tour et la suite devient plus calme.

Randonnée dans les montagnes des Pyrénées, Néouvielle

Notre estimatomètre indique 200m de dénivelé derrière nous. L’objectif est de franchir a minima le col de Bastanet avant la fin de la journée, 700m plus haut.

La raideur de la pente s’accentue sous un soleil têtu. Nous transpirons à chaudes gouttes.

Lac inférieur de Bastan, réserve de Néouvielle

À partir d’ici, les randonneurs à la journée ont disparu et les tentes fleurissent au bord de l’eau. Le refuge de Bastan sert boissons et repas. Surtout, il a la délicate idée de déployer des chaises longues pour le repos des guerriers.

Conseil important : au refuge de Bastan se trouve le dernier point d’eau potable avant la fin de la randonnée. Faites de bonnes réserves, voire gonflez les joues si vos gourdes sont trop petites.

Lac de Bastan supérieur, réserve du Néouvielle

Col de Bastanet et bivouac au lac de la Hourquette

De notre côté, même si les mollets commencent à tirer, la journée n’est pas terminée. Nous poursuivons notre grimpette dans un pierrier sens dessus dessous et nous demandons si le col de Bastanet ne s’amuserait pas à reculer tandis que nous avançons.

Lacs de la réserve du Néouvielle dans les Pyrénées

Ouf, ça y est, nous venons à bout du col !

En guise de comité d’accueil, des moustiques de taille éléphantesque (Mi-raison en foudroie quatorze en dix minutes) et quelques moutons qui nous observent soupçonneux.

Moutons à la montagne, Pyrénées

Il est dix-neuf heures. Le courage nous manque pour poursuivre ne serait-ce qu’un tantinet.

Il est temps de monter notre tentinette. Juste derrière le col, le lac de la Hourquette nous offre un terrain de camping idéal.

Lac de la Hourquette, réserve du Néouvielle

Une fois les sardines piquées, nous regrimpons pour admirer le coucher de soleil à hauteur d’aigle.

Coucher de soleil sur les sommets des Pyrénées

Autant nous pestions contre la canicule diurne, autant nous nous estimons chanceux qu’elle fasse barrage à la gelée nocturne.

Conseil important : Consultez les prévisions météo au col de Bastanet pour vous faire une idée de ce qui vous y attend. Si vous n’avez pas de duvets bien rembourrés, évitez le lac de la Hourquette et privilégiez les autres, situés plus bas.

Nous évoquons les lacs, car ils sont entourés d’une zone plate qui facilite le bivouac. Ailleurs, ce serait plus compliqué :

Dessin : le bivouac à la montagne

Nous profitons du temps clément pour admirer et immortaliser le ciel. Il est si pur qu’on s’y baignerait volontiers.

Conseil important : Attention à ne pas nager trop près de la constellation du Scorpion.

Bivouac sous la nuit étoilée près d'un lac de Néouvielle

Lac de Port-Bielh et autres lacs en pagaille

Nous remballons notre fatras avant l’aube et grimpons hâtivement le col suivant pour prendre le soleil par surprise. Nous sommes dans la zone la plus minérale de notre randonnée dans le massif du Néouvielle.

Lever de soleil sur le lac de Port Bielh, Néouvielle

Puis les couleurs se réchauffent doucement autour de nous. L’approche du lac de Port Bielh est magique. Nous nous sentons tels des sportifs de l’extrême, affrontant avec courage la torpeur et la fraîcheur matinale, arrachant à la sueur de nos muscles saillants chaque étincelle de cette aube blonde…

… jusqu’au moment où nous croisons un gamin de huit ans, sifflotant tranquillement devant ses parents. Pfff !

Randonnée au lac de Port-Bielh, réserve du Néouvielle

Oh, et c’est ici que nous apercevons des marmottes ! Un animal plutôt asocial, puisqu’à peine faisons-nous mine d’avancer, il plonge dans son terrier.

Marmotte à la montagne

Nous longeons de nouveaux lacs (Port Bielh, Coste Oueillère, Gourguet…) et petit-déjeunons face à l’un d’eux. Tandis que Mi-raison s’éloigne à la recherche d’eau, une énorme vache s’approche de nos affaires.

Dessin : vache qui vient manger dans nos affaires

Un comble, pour une Normande. Heureusement nos sacs sont indemnes, juste recouverts d’un demi-litre de glutineuse bave bovine.

Randonnée à la montagne l'été : réserve du Néouvielle

S’ensuivent quelques montées sacrément raides. Le soleil de plomb pèse sur nos sacs déjà bien lourds. Nous ne réfléchissons pas et avançons.

Randonnée parmi les lacs de Néouvielle

C’est le coin des randonneurs perdus. Nous en aidons plusieurs, partis avec de simples indications.

Nous vous conseillons de préparer une bonne trace GPS à suivre, complétée de l’application Maps.me, afin de pallier les panneaux et marquages rarissimes. Ou sinon, trouvez-vous une bonne vieille carte IGN ( celle-ci précisément).

Lac d’Aumar et fin de la randonnée

Après le col d’Aumar, nous dégringolons jusqu’au magnifique lac homonyme, translucide et un peu turquoise sur les bords. L’endroit idéal pour une pause dej’.

Randonnée vers le lac d'Aumar dans les Pyrénées

Nous rejoignons ici la foule des débuts. Normal, le coin dispose d’un vaste parking. Une source d’eau potable est censée s’y trouver, que nenni. Ce sont des camping-caristes qui nous ravitaillent gentiment.

Un dernier col difficile plus tard, le lac d’Orédon et son immense barrage montrent leur nez. Puis c’est une « descente de la mort qui tue » qui dépose au lac de l’Oule. Pauvres randonneurs que nous croisons en sens inverse !

Randonnée sur le massif du Néouvielle, Pyrénées

Le lac de l’Oule, si vous vous souvenez, était le premier de notre liste. Nous découvrons cette fois-ci l’autre rive, pas mécontents d’approcher de la fin. Il ne nous reste plus qu’à nous laisser porter par la dernière pente jusqu’au parking.

Quarante-cinq minutes qui semblent une éternité à nos petites épaules fourbues !

Randonnée vers le lac de l'Oule, montagne des Pyrénées

Bilan de cette randonnée dans la réserve du Néouvielle

En un mot : SUPERBE. Voici un cadre grandiose pour des lacs qui le valent bien. Nous avons fait ici l’une de nos plus belles randonnées ! Elle fut physique, nous en avons bavé, mais nous l’avons cherché.

Il existe pour ceux qui le souhaitent d’innombrables alternatives plus courtes dans ce parc naturel. C’est simple, nous avons croisé des gens qui allaient dans tous les sens possibles !

Conseils pratiques pour randonner dans la réserve du Néouvielle

Nous avons suivi cet itinéraire et nous remercions l’âme charitable qui l’a partagé. Cette personne doit avoir de bonnes jambes puisqu’elle l’a parcouru en 7h35. Nous avons mis plus du double ! Nous avons démarré à 15h et terminé à 17h le lendemain. Cela donne 11km et 900m de dénivelé positif le premier jour, 17km et 800m le deuxième.

Notez également que nous avons réalisé la boucle citée en sens inverse. Cela aide, en particulier pour la « descente de la mort qui tue ».

Autre conseil, en arrivant au lac de l’Oule. Évitez de passer par la « petite sente » indiquée sur la trace GPS, elle existe à peine et grimpe très raide. À la place, longez la rive côté Est jusqu’au bout du lac (la cabane de la Lude) et bifurquez à droite en suivant les marques rouges et blanches du GR10.

Spot de bivouac

Nous avons choisi de dormir au lac de la Hourquette, juste après le col de Bastanet. Il s’agit de l’un des points les plus hauts du trek, donc attention à la fraîcheur nocturne. Attention aussi aux orages, en particulier l’été. Le lendemain, une fois à l’abri, nous avons assisté à un orage non annoncé. Nous n’aurions pas trop aimé être sous la tente à ce moment-là.

Avec du recul, nous aurions pu démarrer une heure plus tôt le premier jour (vers 14h) pour nous permettre de camper au lac de Port-Bielh et ainsi mieux répartir la distance sur les deux jours. C’est-à-dire que nous aurions apprécié une deuxième journée moins longue.

Coucher de soleil sur le lac de Port Bielh, Néouvielle

Mise à jour : pour information, un nouveau refuge d’altitude a ouvert à Aygues Cluses , à 3km du lac de Port Bielh, avec eau potable et préparation de repas ou casse-croûtes à emporter. Une bonne solution si vous souhaitez allonger cette randonnée d’une journée, sans alourdir le sac à dos.

Nous nous sommes garés au parking d’Artigusse qui est payant et même plutôt cher. Si vous pensez boucler la randonnée en moins de 24h, comptez 10€. Nous avons choisi 48h, soit 13€. Il est souvent complet en été, mais se vide durant l’après-midi. En patientant 5 minutes, nous avons trouvé une place.

Nous avons écrit un article qui défriche le matériel nécessaire à ce type de randonnée. C’est par ici : Bien s’équiper pour une randonnée avec nuit sous tente .

Autres conseils

Puisqu’il n’y a pas beaucoup d’ombre, le soleil peut s’avérer votre plus gros ennemi les jours sans nuage. Ne négligez ni les protections solaires, ni l’eau. L’idéal serait d’avoir un système de purification et de se recharger dans les ruisseaux, si possible en amont des troupeaux de vaches. Enfin, si besoin, le refuge de Bastan peut servir des plats.

Où loger avant et après la randonnée ?

Nous avons organisé cette randonnée de deux jours depuis notre base à Saint-Lary-Soulan, où nous avons laissé nos affaires pendant la marche. C’est la « grande » ville la plus proche du point de départ de la rando. Voir ici les hébergements disponibles à Saint-Lary i .

Encore plus près du début du sentier, il y a aussi le petit village d’Aragnouet qui propose une poignée de logements i .

D’autres randonnées dans ce coin des Hautes-Pyrénées

Nous avons glissé dans un article séparé trois autres idées de randonnées autour de Saint-Lary-Soulan . Celle des lacs de Barroude notamment, enchantera les bons marcheurs.

Nous avons réalisé ce trek sur le massif du Néouvielle en juillet 2020.

Normandie : 10 jours de randonnée sur le GR21 Marseille : 6 idées de randonnées dans les calanques Sud-Ouest : 2 jours de randonnée de Cahors à Saint-Cirq-Lapopie Pyrénées : Saint-Lary-Soulan, la montagne l’été Pyrénées : 2 jours de randonnée dans la réserve du Néouvielle Alpes : itinéraire d’une semaine de randonnée en Belledonne

Mi-fugue, mi-raison

Nous sommes deux fugueurs : nous avons changé de vie pour voyager en continu à travers le monde, sans date de retour. Nous avançons au gré de nos envies, sans nous précipiter. Pour en savoir plus, c'est ici .

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Merci de nous donner envie de crapahuter et d’admirer les beautés de la nature. C’est toujours un plaisir de vous lire.

Nous sommes expatriés en Corée du sud, pays montagneux à 70%, là aussi il y a de quoi faire en termes de randonnées mais les paysages sont très similaires d’un massif à un autre. Peu de diversité paysagère, ici on grimpe pour grimper. Autres latitudes, autres mœurs. A bientôt pour vos prochaines aventures … où qu’elles soient !

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Bonjour Anne Marie et merci pour ton petit mot. Nous avons voyagé en Corée du Sud il y a quelques années, avant d’avoir ce blog, et effectivement les Coréens aiment grimper ! Nous étions montés à 1000m d’altitude sur l’île de Jeju, le sentier était embouteillé ! Nous en gardons un excellent souvenir et ça fait un petit moment que nous avons en tête d’y retourner.

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Bonjour j’ai une petite question pour vous 🙂 nous rentrons d’un bivouac dans le Néouvielle. Nous avions vu que ce n’était autorisé que sur deux aires ultra fréquentées autour des lacs principaux, nous avons donc orienté notre choix sur l’extérieur du parc mais on se demandait pas de soucis pour un petit bivouac hors de ces aires ? ou on risque de se faire déloger par un ours/ une vache affamée / un gardien tatillon ? Merci pour votre bel article 🙂

Bonjour Livie, La règle est la suivante : il est autorisé de bivouaquer où vous le souhaitez, tant que c’est à plus d’une heure de marche de toute route. Ce qui est le cas d’une bonne partie de l’itinéraire que nous indiquons. Pas trop de risques avec les ours, la vallée sent trop l’humain. En revanche pour les vaches, on ne peut rien garantir 😄 Et bonne nouvelle pour ceux qui ne comptent pas s’éloigner à plus d’une heure de marche, deux emplacements sont autorisés à Néouvielle : l’un au lac d’Orédon, l’autre au lac d’Aubert.

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Bonjour, Tout d abord un ÉNORME merci pour votre compte rendu ! C est top. J ai quelques petites questions. 😉 J ai bien envie de tenter l expérience à mon tour mais en dormant au refuge de Bastan. A votre avis, quelle est la durée approximative (en mode tranquilou) de la seconde journée pour aller du refuge de Bastan au parking d Artigusse? Sinon, à part le parking d Artigusse qui à priori est vite plein, ce serait quoi les autres options de départ? Parking lac Oredon? Mais ça fait plus loin ou col de Portet? Et j ai un vertige assez prononcé…d après la carte IGN, je n’ ai rien vu d escarpé mais je préfère demander confirmation. 😉 Et on est bien d accord, on ne passe pas sur la barrage de l Oule, il y a bien un chemin « sous » le barrage? Mille mercis. Je vous souhaite plein de belles randos! Sylvie

Bonjour Sylvie, Si tu redescends du refuge de Bastan directement vers le parking, c’est assez rapide. L’affaire de 2h30 ou 3h. Mais si tu comptes faire tout le reste de notre boucle via les lacs de Port-Bielh et Aumar, tu en as pour une très grosse journée de marche. Il existe cependant des raccourcis si besoin. Le parking du lac d’Oredon pourrait faire un bon lieu de départ pour dormir à Bastan, vers la moitié de la randonnée. Vérifie les conditions d’accès, il est peut-être réglementé en été. Concernant le vertige, nous n’avons pas souvenir de passages proches du vide. On espère ne pas dire de bêtise. Tu peux passer sur le barrage ou en-dessous, comme tu préfères. Bonne rando à toi !

Mille mercis d avoir pris le temps de me répondre !! C est vraiment appréciable. Belles futures randos !

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bonjour, merci à vous de nous faire voyager depuis notre ordinateur, ce spot montagneux est magnifique, nous y sommes aller l’été dernier et nous prévoyons d’y repartir entre amis, savez vous si il est possible de bivouaquer autour du lac de l oule (quasi en face du barrage) avant la remonter sur le refuge de bastan? merci pour votre aide

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Bonjour Vanessa, apparemment non, le bivouac est interdit autour du lac de l’oule. La seule option ici est le refuge de l’oule.

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Bonjour Vanessa, Je me permets de rectifier , il y a bien une aire de bivouac au lac de l’Oule, à l’opposé du barrage. Bonne rando 🙂 François

Merci pour cette rectification, bonne nouvelle !

Bonjour, Déjà un grand merci pour ce super itinéraire qui nous en a fait voir de toutes les couleurs. C’était ressourçant, dans ces paysages plus époustouflants les uns que les autres. Nous avons bivouaqué au bord du lac Port Bielh, la baignade en fin de journée fut revigorante !! Pour les plus téméraires la baignade est possible dans presque tous les lacs traversés. Autre retour d’expérience, nous sommes montés au col de Barèges au dessus du lac de Gourguet, puis avons pris un chemin de traverse pour rejoindre le tracé. Ce petit détour certes involontaire en valait largement la peine (sous réserve d’avoir un peu de marge). Au plaisir de vous relire sur le blog et de vous croiser au détour d’un sentier 🙂 François et Blaise

Bonjour à vous deux, Merci pour ce message et pour les informations complémentaires. C’est courageux la baignade en montagne en juin ! À bientôt !

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Bonjour, Je prévois une boucle de 3 jours en Néouvielle avec bivouac sur les deux nuits et je m’interroge car beaucoup d’infos contradictoires sur le bivouac. Je lis qu’ils est interdit en dehors des zones réservées aux abords des lac d’Oredon et Aubert. Or j’entends des retours de gens qui ont bivouqué au lac supérieur, au lac de Port-Bielh, et même au lacs du milieu. Pouvez-vous me dire ce qu’il en est? Est-il vraiment interdit de bivouaquer en dehors des zones prévus ou bien comme dans les autres parcs nationaux c’est toléré entre 19h et 9h?

Merci à vous ! Mélisse

Bonjour Mélisse, Effectivement la réglementation n’est pas claire. Il est écrit que le bivouac n’est autorisé qu’autour de ces deux lacs, mais aussi qu’il est autorisé à plus d’une heure de marche des routes. Et les sites internet des refuges de Bastan et d’Aygues-Cluses proposent tous deux une option bivouac (dîner et petit déjeuner chez eux, couchage autonome). Quoi qu’il en soit, tu verras de nombreux randonneurs bivouaquer un peu partout. Il y a clairement un décalage entre la théorie et la pratique.

Super merci !

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Hello ! Comme j’étais dan le coin, j’ai cherché des articles sur le tour des lacs de Néouvielle et je suis tombé chez vous 🙂 J’en reviens tout juste et effectivement, c’est bien fidèle à votre article (ou le contraire) ! Pour info, un nouveau gîte a ouvert à la cabane d’Aygues-Cluses il y a un mois (j’y suis passé car j’avais trouvé une autre trace un peu plus longue que la votre), c’est tout frais et ça permet de faire le plein d’eau, de prendre un petit café ou un repas (pourvu qu’on ait emporté du liquide :-/ un conseil important…)

Salut Mat ! Merci pour ces infos complémentaires. On espère que t’as aimé ta rando !

Je l’ai aimée oui mais costaude quand même 😛

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Bonjour, Merci pour votre partage ! Cette rando a l’air géniale !!! Je pensais y aller 2j en arrivant le 1er jour vers 12-13h. À votre avis, combien de temps il faudrait prévoir entre le parking et le refuge d’Aigues-Cluses ? Je cherche à faire le circuit en prenant le repas du soir à un refuge et en bivouaquant aux alentours, mais je suis novice et preneuse de conseils 🙂

Bonjour, C’est faisable, mais ça nous paraît ambitieux. Ce n’est pas une question de « est-ce que tu auras le temps », la question est : est-ce que tu auras l’énergie ? Car ça te ferait un trajet d’environ 17km le premier jour incluant une grosse montée. C’est beaucoup. Nous étions pas mal fatigués, nous n’aurions pas pu ajouter ces 6km supplémentaires. Il te faut une très bonne condition physique. Ou alors en portant un sac léger, pas avec la tente dans le dos. Tu auras cependant l’avantage de porter beaucoup moins de nourriture et d’eau que nous si tu te ravitailles au refuge.

Entendu, merci beaucoup ! ça te paraîtrait plus faisable de faire la boucle en partant vers 12-13h du parking d’Orédon et en passant la nuit au refuge de Bastan (ce qui me permettrait de ne pas prendre trop de nourriture dans le sac). Je ne me rends pas trop compte des distances… Enfin, dernière question car je n’ai pas un téléphone pratique pour les données GPS (batterie trop limitée) : est-ce bien balisé ? Un grand merci pour tes réponses ! J’ai hâte de faire le circuit ! 😀

Ça reste une grosse journée, mais elle nous semble un peu plus jouable en effet ! Tu auras mérité ton repas du soir au refuge ! Non hélas le balisage est déficient sur ce massif et il y a peu de panneaux directionnels. Nous avons croisé pas mal de randonneurs désorientés ! Tu peux te rabattre sur une carte IGN locale ( celle-ci ).

Super, merci beaucoup !!!!!

Avec plaisir !

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Lac blanc à Chamonix en 2 jours : le tour des lacs

Vous cherchez une randonnée de 2 jours à Chamonix avec une nuit en montagne ? Vous êtes au bon endroit ! Dans cet article, je vais vous présenter un trek incroyable, accessible, qui vous emmènera à la découverte de plusieurs lacs époustouflants et de vues à couper le souffle.

Si vous êtes de passage dans la vallée de Chamonix, il y a un joyau naturel à ne surtout pas manquer : le lac Blanc. Bien que très fréquenté en été, ce lieu conserve toute sa beauté et sa splendeur. Pour vivre une expérience inoubliable au lac Blanc, l’idéal est d’y rester dormir une nuit! Et puisqu’il y a plein d’autres lacs magnifiques lacs dans le coin, ce serait dommage de ne voir que le lac Blanc. Je vous propose donc un mini trek de 2 jours : le tour des lacs, qui inclut la visite du lac Blanc.

J’ai eu le privilège de parcourir ce trek de 2 jours à deux reprises, une fois en solitaire et une autre accompagné. C’est un véritable plaisir pour les amateurs de randonnée, offrant deux jours de marche au cœur de paysages sublimes et la découverte de plusieurs lacs, chacun aussi enchanteur que le précédent.

Ce trek en boucle de 2 jours commence et se termine à la télécabine de Planpraz . Le billet aller-retour pour la télécabine coûte 21€ mais pour les plus courageux il est possible de faire la montée à pied. Cependant, il est bon de noter que la montée à pied jusqu’au sommet de la télécabine peut ne pas être particulièrement intéressante sur le plan paysager, à moins que vous ne recherchiez la satisfaction de tout faire à la force de vos jambes (et de réaliser quelques économies)! Quoi qu’il en soit, pour les détails du trek, j’ai pris en compte le départ et l’arrivée en haut de la télécabine.

La randonnée

Jour 1 – direction le lac blanc :.

Durée moyenne : 5-6 heures Distance : 10,6km Dénivelé positif  : 1100m

Nous commençons notre aventure au sommet de la télécabine de Planpraz, en direction du premier lac : le lac Cornu. À cet endroit, une vue plongeante sur le lac vous accueille, et si le temps le permet, prenez le temps de descendre pour vous en approcher. Rassurez-vous, le chemin est impeccablement balisé, et il est quasiment impossible de s’égarer !

Notre prochaine étape nous conduit vers les lacs Noirs, toujours clairement balisés. C’est l’endroit idéal pour notre pause déjeuner du premier jour. Vous y découvrirez deux lacs, les plus élevés des Aiguilles Rouges, culminant à 2550 mètres d’altitude

Après cette agréable halte, nous rebroussons chemin pour nous diriger vers l’Index, avant d’atteindre enfin le fameux lac Blanc de Chamonix

C’est ainsi que se termine notre premier jour de randonnée, ponctué de découvertes d’inoubliables lacs ! En cours de route, vous pourrez peut-être croiser des bouquetins, une rencontre assez fréquente dans ces contrées.

Pour la nuit, au lac Blanc, deux options s’offrent à vous :

  • Nuit au refuge. Le refuge propose une formule complète comprenant dîner, nuit en dortoir et petit déjeuner au tarif de 80€ (prix été 2023).
  • Nuit en bivouac. Si vous préférez le bivouac, il vous faudra descendre vers les lacs de Chéserys, car le bivouac est interdit aux abords du refuge du lac Blanc, situé à proximité du lac.

Prés du lac blanc Chamonix trek

Durée moyenne  : 5-6 heures Distance  : 13,8km Dénivelé positif  : 852m

Après une bonne nuit de sommeil, que vous ayez choisi de loger au refuge ou de camper sous la tente, il est possible de faire un détour au lac de Persévérance pour avoir une vue différente sur le lac blanc. Cette étape n’est pas obligatoire pour faire la boucle, c’est un simple détour qui peut être intéressant pour avoir un nouveau point de vue, si vous avez le temps (et la force).

Ensuite, nous mettons le cap sur les lacs de Chéserys. Ces lacs offrent des panoramas similaires à ceux du lac Blanc, mais avec un peu moins de monde. 

Enfin, après avoir profiter des lacs, il est temps de continuer jusque la Flégère. A ce stade, vous avez la possibilité de prendre la télécabine pour redescendre vers Chamonix et arrêter le trek directement. C’est personnellement ce que j’avais fait la première fois que j’avais fait le trek car la météo se dégradait trop. Mais si le temps vous le permet, il est toujours intéressant de poursuivre le trek pour rejoindre le point de départ, la télécabine de la Planpraz. J’ai même trouvé le sentier très agréable, avec une vue constamment époustouflante sur le Mont Blanc.

Alternative :

Il existe de nombreuses alternatives pour venir découvrir le lac blanc. Sachez qu’il est tout à fait faisable en une journée très facilement. Pour cela, vous pouvez prendre le départ à la télécabine de la Flégère et retour sur le même chemin. Le chemin est très bien balisé. Toutefois, en été il peut y avoir énormément de monde, c’est pourquoi je recommande de faire le trek sur 2 jours si possible, ne serait-ce que pour profiter des couleurs douces sur le lac et de la tranquillité, le matin et le soir. Tout en découvrant d’autres sublimes lacs. Un vrai régal !

Vue sur le mont blanc sur le chemin du lac Blanc

Accessibilité

Ce trek est classé de difficulté « moyenne ». Il ne comporte pas de passages très complexes, mais il demande de gravir 1000 mètres de dénivelé positif en une seule journée. Si vous n’êtes pas familier avec la montagne, cela peut être éprouvant, mais réalisable.

Ce trek est accessible principalement l’été, à partir de mai-juin jusque septembre-octobre en fonction des conditions météorologiques.

Dans tous les cas, avant de partir, il est recommandé de :

  • Consulter la météo ;
  • S’équiper adéquatement ;
  • Rester sur les sentiers balisés ;
  • Prévenez un proche de votre itinéraire ;
  • Profitez pleinement de l’expérience !

Le refuge du lac blanc est idéalement situé à proximité du lac, à une altitude de 2350 mètres d’altitude. Le lieu se veut éco-responsable avec de nombreuses initiatives en faveur de l’environnement, comme l’alimentation électrique provenant d’une centrale hydroélectrique ou encore l’utilisation de produits d’entretien biologiques.

Si vous envisagez de dormir au refuge du lac blanc pour effectuer le tour des lacs, je vous conseille fortement de réserver au préalable. En été, le refuge affiche généralement complet, il est donc préférable de ne pas se présenter à l’improviste.

Il est également possible de venir manger un petit snack ou boire quelque chose en journée.

Pour ceux qui passent la nuit au refuge, il est impératif d’apporter un sac à viande et une taie d’oreiller, ainsi que de prévoir des espèces pour régler les dépenses

Enfin, des douches sont disponibles, mais elles sont payantes, au tarif de 2€.

J’ai eu la chance de venir deux fois dans ce refuge, une fois sous la direction des anciens gardiens, la deuxième fois avec Marion, la nouvelle gardienne. Le refuge est chaleureux, propre, la nourriture est bonne. On peut y rencontrer pas mal de monde, notamment des personnes qui font le tour du Mont Blanc !  Un vrai plaisir.

lac des cheserys chamonix

Et voilà, vous avez maintenant toutes les informations nécessaires pour réaliser ce merveilleux trek de deux jours jusqu’au lac Blanc de Chamonix.

N’hésitez pas à me faire part de votre expérience si vous décidez de partir à l’aventure. Je serais ravi de vous lire !

Si, comme moi, vous êtes passionnés par les lacs et que vous vous trouvez à Chamonix, j’ai également rédigé un article sur les 7 lacs à voir à Chamonix, le tout sans voiture ! N’hésitez pas à y faire un tour.

8 réflexions au sujet de “Lac blanc à Chamonix en 2 jours : le tour des lacs”

Bonjour, Super description. Je pense que je vais faire cette itinéraire cet été 😉. Une petite question, est ce que les chiens sont acceptés sur cette rando de 2 jours?

Merci beaucoup pour votre commentaire ! Malheureusement non les chiens ne sont pas autorisés car une partie du sentier se trouvent dans la réserve naturelle Aiguilles Rouges..

Bonjour , superbe description 👌 Malheureusement tu n’a pas de tracé gps ? Même si j’imagine que c’est pas hyper compliqué 😆

Hello, merci beaucoup ! J’aimerais beaucoup l’ajouter oui ! Mais effectivement c’est assez facile !

Bonjour, superbe description !! J’aurais aimé savoir si il y a un plan sur une app type visorando ?

Oui, tu peux la trouver juste ici : https://www.visorando.com/randonnee-tour-des-lacs-massif-des-aiguilles-rouge/ Les deux jours sont décomposés !

Hello, le lien ne fonctionne plus

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Vents & Voyages

trek sur 2 jours

Les plus belles randonnées sportives et treks de Suisse romande

Si tu as déjà mis les pieds en Suisse , tu seras forcément d’accord pour dire que les paysages alpins sont parmi les plus beaux du monde (oui, oui !). Sachant que les Alpes recouvrent plus de 60% de la superficie de ce pays, tu comprends donc aisément que les sentiers de randonnées et de treks sont nombreux en Suisse .

Et comme je suis toujours à la recherche de nouvelles idées pour gambader à la belle saison, j’ai donc demandé à d’autres blogueurs, eux aussi passionnés de randonnées, de partager leurs plus belles randonnées sportives ou leurs plus beaux treks en Suisse romande. 

Voici donc une très belle sélection de sentiers à arpenter cet été. Le plus difficile sera sûrement de choisir quel sera le prochain sur ma liste 🙂 

Les plus beaux treks de Suisse

Voici le sommaire de l’article ainsi que la carte de tous les treks en Suisse mentionnés dans cet article. Tu trouveras plus de détails sur chacun d’entre eux dans la suite de l’article.

SOMMAIRE Randonnées à la journée Mini-treks de 2 jours Treks de 3-4 jours Treks de 4-5 jours Treks d’une semaine Treks de plusieurs semaines Informations complémentaires sur le trek en Suisse

Les randonnées à la journée

J’aurais pu dédier un article rien que pour te parler de toutes les magnifiques randonnées sportives réalisables sur une journée. Mais je n’en ai malheureusement pas assez à mon actif pour cela. Et comme ce serait bien dommage de ne pas les partager, en voici quelques unes qui, j’en suis certaine, te feront tomber sous le charme de la Suisse.

Le lac Lioson

Départ / Arrivée:

Parking Lioson-d’en-Bas

3h avec le pique-nique

8km avec le tour du lac

Difficulté:

Une magnifique randonnée à faire dans les Alpes vaudoises est celle qui mène du  Lac Lioson au sommet du Pic Chaussy .

Une fois garés au parking Lioson-d’en-Bas, une montée bien raide d’une quarantaine de minutes nous mène au magnifique Lac Lioson. Ce lac est une pépite des alpes vaudoises, particulièrement réputée pour son eau turquoise au pied de belles prairies verdoyantes. Le tour du lac prend à peine 20 minutes, mais offre de nombreuses possibilités de réaliser de jolies photos, toutes plus bucoliques les unes que les autres. Ensuite, il est temps de reprendre le chemin principal pour débuter la 2 ème  partie de la randonnée, direction le sommet du Pic Chaussy. Ça grimpe fort, mais les points de vue sur le lac, qui se fait de plus en plus petit, et sur les Préalpes fribourgeoises sont absolument sublimes ! Une fois au sommet, on aperçoit le Léman et les Diablerets. La descente demande de la prudence, car il y a beaucoup de petites pierres et des passages humides. Surprises sur le chemin avec la présence d’une famille de ce qui semble être des yacks.

treks suisse lac lioson

Une jolie balade que vous pouvez découvrir en détail sur le blog d’Alexandra et Pierre, On Holidays Again .

Le tour des lacs de Fenêtres

Col du Grand St Bernard

Difficile (T3)

lac fenêtre suisse valais

La Dent de Jaman et les Rochers de Naye

Parking de Haut de Caux

Cette randonnée fait incontestablement partie de mes coups de cœur en Suisse. Il faut dire qu’en une journée, le parcours permet de traverser des paysages variés avec même une petite section technique, et ce sans grosse difficulté même si la randonnée reste sportive. 

rocher naye randonnée

Pour en savoir plus je t’invite à consulter mon article détaillé sur la randonnée panoramique des Rochers de Naye .

Le Grammont 

trek sur 2 jours

A la frontière française, du côté du Chablais, ce sentier promet une vue exceptionnelle sur le lac Léman et les préalpes depuis le sommet du Grammont. Malheureusement pour nous, le sommet était plongé dans une épaisse purée de pois en arrivant…

Depuis le lac de Tanay, de nombreuses autres randonnées sont possibles notamment vers la Croix de la Lé, ou les Cornettes de Bise du côté français. Et pour les plus motivés il est possible de faire une grande boucle de 3-4 jours par tous les sommets emblématiques du Chablais.

Pour en savoir plus je t’invite à consulter mon article détaillé sur mon mini-trek dans le Chablais .

Eiger Ultra Trail / Jungfrau

Eigergletscher / Wengen

jungfrau eiger trail

En Suisse, je vous recommande de  visiter la Jungfrau pour faire des randonnées magiques et inoubliables en Suisse. Il y a parmi elles la mythique Eiger Trail. C’est une des randonnées incontournables de la région car elle permet d’accéder à la base de la Face Nord de l’Eiger haute de 3900 mètres, celle qui a permis son ascension en Mars 1961. J’ai effectué cette randonnée sur une journée en complexifiant un peu le tracé. On peut en effet y accéder par un train qui vous déposera au départ et rentrer avec ce même train à la fin de la randonnée. Voici ma suggestion : depuis Wengen, accéder à Eigergletscher par le train. Puis s’engager sur l’Eiger Ultra Trail qui est bien indiqué depuis la gare. C’est une randonnée en descente sur cette partie qui offre des points de vues magnifiques et l’accès à une belle cascade. Arrivée à l’Alpigen, 2h30 et 6km plus tard, faite une petite pause pour déguster un beignet au pomme maison ,au chalet du même nom. Puis au lieu de rentrer à Wengen par le train, remonter à pied jusqu’à Kleine Scheidegg et redescendez jusqu’à Wengen à travers les alpages et la foret avec de nombreux points de vues majestueux sur les glaciers. Prévoir 5 heures de plus pour cette randonnée pour un total de 23km à faire dans la journée.

Tu trouveras d’autres idées de randonnées et de voyage sur le blog de Lise, Making the Road .

Les mini-treks de 2 jours

La vallée de binn.

commencer la randonnée

Le parc de la vallée de Binn est l’un des nombreux espaces naturels protégés de Suisse. Ses paysages remarquables, sa faune et sa flore en font un site d’exception pour les randonneurs avec plusieurs sentiers aménagés pour en profiter.

Lors de notre traversée du Valais nous avons profité de notre passage dans le parc de Binn pour réaliser une boucle très sportive entre la Suisse et le versant italien.

Sur près de 30km, nous avons ainsi pu admirer de nombreux lacs nichés dans un décor minéral et des cascades rugissantes le long des falaises. Marmottes et bouquetins étaient bien sûr présents pour nous encourager dans notre effort ! 

Pour en savoir plus je t’invite à consulter mon article détaillé sur ma randonnée dans la vallée de Binn .

Le glacier d'Aletsch

Belalp / Bellwald

randonnée aletsch

Le glacier d’Aletsch peut se targuer d’être le plus grand glacier d’Europe et classé sur la liste du patrimoine de l’Unesco !

Rien qu’en te disant ça, tu te doutes que la randonnée qui permet de longer le glacier ne peut-être que sublime.

Ce mini-trek de 2 jours ne se limite pas seulement au magnifique panorama sur le glacier d’Aletsch. Le long des  30km tu auras l’occasion de traverser plusieurs ponts de singe, de voir une grotte de glace (sous le glacier), de profiter de somptueux panoramas sur d’autres glaciers et de te prendre pour un acrobate sur un passage technique fort sympathique 🙂

Pour en savoir plus je t’invite à consulter mon article détaillé sur mon mini-trek de 2 jours à Aletsch .

Le tour du lac de la Gruyère

tour du lac de la gruyère

Le lac de la Gruyère est souvent classé comme l’un des plus beaux lacs de Suisse. Et on comprend pourquoi ! Niché entre les prairies vallonnées et les pré-alpes, ce lac aux teintes émeraudes est à lui tout seul une vraie carte postale de la Suisse. 

Pour découvrir ce lac sous toutes les coutures, un très joli itinéraire d’environ 30km et de difficulté moyenne a été créé sur mesure il y a quelques années.

Pour en savoir plus je t’invite à consulter mon article détaillé sur mon tour du lac de la Gruyère .

Les Treks de 3-4 jours

Tour du val d’hérens.

Thyon / Les Haudières

Le Val d’Hérens dans le Valais est l’une des plus belles vallées de Suisse. Ça tombe bien, on peut en faire le tour à pied en 5 jours au départ de Thyon. Il est facile de raccourcir la randonnée grâce à un bon réseau de bus postaux. Par manque de disponibilité, c’est ce que j’ai fait en terminant la randonnée au village des Haudères. Le 1er jour du tour du Val d’Hérens consiste à monter progressivement la vallée jusqu’au barrage de la Grande Dixence. Le ton est donné dès le matin avec de beaux panoramas sur la Dent Blanche et le Cervin. Le petit détour au sommet du Mont Rouge vaut le coup d’œil. A faire si on ne part pas trop tard. Le second jour, on change complètement d’ambiance avec un décor minéral. Atmosphère haute montagne avec des vues spectaculaires sur le lac des Dix, le Mont-Blanc de Cheillon et les glaciers qui l’entourent. La première portion de cette journée jusqu’au col de Riedmatten (2919 m) est juste dingue. Nuit à Arolla. Nouveau décor le 3ème jour avec une petite journée de marche bucolique et facile qui passe par le lac Bleu et ses couleurs instagrammables.

treks uisse tour val hérens

Pour en savoir plus, tu peux allez lire l’article de Grégory, auteur du blog i-Trekkings, sur son Tour du Val d’Hérens .

Tour Des Muverans 

Bex (Pont de Nant)

3 jours pour la version normale

4000m (sans les sommets)

Difficile (T3) / T4 avec les sommets

lac de fully

Le tour des Muverans fait partie de ces treks Suisse encore peu fréquentés mais qui offre pourtant des panoramas aussi grandioses sur les Alpes que d’autres treks plus connus. Je n’ai pas eu l’occasion de faire la boucle en entier mais j’ai réalisé deux randonnées à la journée passant par certaines des plus belles portions de ce trek. A l’instar de tous les autres treks suisse présenté dans cet article, celui-là ne déroge pas à la règle avec la présence de lacs, de glaciers, de zone très minérales ainsi que la possibilité d’ajuster ton parcours avec d’autres variantes et ascensions de sommets afin d’augmenter la difficulté si le parcours de base te paraissait trop pépère. Ainsi, si tu pars sur la version la plus compliquée tu pourras monter au Grand Muveran, à la Grande Dent de Morcles et au Grand Chavalard. Oui, ici tous les sommets sont grands 🙂 Et si en as encore sous la semelle après tout ça, tu peux même le combiner avec le Tour des Diablerets décrit ci-dessous. C’est la magie des treks en Suisse !

Tu trouveras plus d’informations sur les portions que j’ai réalisé dans mes articles sur le tour du Grand Chavalard et le tour du Sex des Branlettes ainsi que le détail des étapes sur le site du Tour des Muverans.

Tour Des Diablerets

Les Diablerets / Gsteig

tour des Diablerets suisse

Situé dans les Alpes Vaudoises en Suisse, le massif des Diablerets est davantage connu pour son domaine skiable que pour ses possibilités pour randonner. Et pourtant, ce tour du massif des Diablerets a été un véritable coup de cœur. Le chemin fait le tour du massif en 5 jours dans sa totalité au départ des Diablerets ou en 4 jours comme je l’ai fait jusqu’à Gsteig en réalisant la dernière étape en bus postal. Le long de l’itinéraire, on découvre quelques curiosités naturelles très intéressantes. Le 1 er  jour, l’itinéraire longe les pyramides de gypse, véritable labyrinthe karstique créé par l’érosion, et rejoint Solalex. Le soir venu, depuis la terrasse du refuge, le miroir d’Argentine, une face calcaire verticale, prend des teintes rougeâtres. Le spectacle est incroyable. Le second jour, très belle montée à travers les alpages d’Anxeinde jusqu’au Pas de Cheville. Il ne reste plus qu’à descendre tranquillement jusqu’au lac de Derborence, le plus jeune lac naturel de la Suisse. Le jour 3, le sentier passe par le Poteu des Etales (cotation T4), une série d’échelles faciles à passer pour qui n’a pas le vertige, et nous a conduit jusqu’à la cabane de Prarochet. C’était très beau pour le peu que j’ai pu voir car on a passé la journée dans le brouillard et sous la pluie. Lors de notre dernier jour, le lapies de Tsanfleuron que nous avions effleuré la veille se révèle à nous sous le soleil. Ce désert d’altitude karstique est dingue à voir et à traverser. Dans la descente vers Gsteig, des marmottes pas très farouches nous ont même saluées. Une superbe rando comme je disais.

Pour en savoir plus, tu peux allez lire l’article de Grégory, auteur du blog i-Trekkings,  sur le tour du massif des Diablerets .

Tour Des Dents Du Midi

Lac de Salanfe

3 jours, ou 4 avec l'ascension de la Haute Cime

2900m sans l'ascension vers la Haute Cime

Alors que je recherchais un petit trek de 3 jours en Suisse afin de me préparation avant notre tour du Queyras l’été dernier je suis tombée sur le Tour des Dents du Midi qui n’a pas mis longtemps à me convaincre. Des jolis paysages, des lacs de montagne et même la possibilité de grimper au sommet. Un programme alléchant. Du moins dans ma tête, parce que mon genou lui n’a pas eu l’air d’apprécier. Au bout de 8km à peine, alors que je n’avais même pas terminé ma première étape j’ai dû me résoudre à abandonner à cause d’une douleur lancinante. Ce tout petit aperçu de ce trek m’a néanmoins beaucoup plu et je ne désespère pas de pouvoir le terminer un jour !

tour des dents du midi suisse

Tu trouveras toutes les infos sur ce trek sur le site des Dents du Midi . Et si tu as plus de temps devant toi, tu pourras même le combiner avec le Tour des Dents Blanches, le Tour du Ruan voire même le tour du Trient, tous trois décrits dans cet article.

Tour Des Dents Blanches

Avec le Tour des Dents du Midi, le Tour de la vallée du Trient et le Tour du Ruan, ce tour fait partie des treks suisse les plus fréquentés dans cette zone frontalière avec la France. On se doute que si cette région offre autant de possibilité c’est bien que les paysages traversés au gré des sentiers méritent le détour.

Tu trouveras plus d’information sur le parcours et les étapes sur le site du tour des Dents Blanches .

Les Treks de 4-5 jours

Tour de la vallée du trient.

Les Marécottes

vallée trient suisse lac emosson

Le Tour du Ruan

Van d’en Haut ou parking de la Cabane du Vieux Emosson.

Difficile (T3) avec un passage T4

tour du ruan trek suisse

La Vallée de Maggia

Someo / Bosco Gurin

treks suisse vallée maggia tessin

Sommets du Jura vaudois

vallée de joux depuis la dent de vaulion

Direction le Jura pour ce trek de moyenne montagne. Moins exigeant sportivement que les autres présentés dans cet article, les paysages n’en sont pour autant pas moins sympathiques.

Sur 5 à 7 jours selon ta forme, voire moins, ce trek te fera passer par tous les sommets incontournables du Jura Vaudois. Du Mont Tendre au Chasseron en passant par la Dent de Vaulion, tu profiteras des paysages vallonnés et des panoramas exceptionnels sur les Alpes.

Pour en savoir plus je t’invite à consulter mon article détaillé sur un trek sur les sommets du Jura vaudois .

Autres treks de 4-5 jours en Suisse

Parmi les autres treks de 4-5 jours réputés en Suisse, toujours dans le canton du Valais, tu pourras réaliser le tour du val d’Anniviers et côtoyer les grands 4000, les plus hauts sommets des Alpes valaisannes. J’ai eu l’occasion de découvrir cette vallée en hiver et j’en suis tombée amoureuse ! Si les paysages sont aussi beau l’été que l’hiver, nulle doute que toi aussi tu seras conquis.e.

Tu trouveras plus de détails sur le site du Tour du Val d’Anniviers .

Et comme tu as pu le voir précédemment, le canton du Tessin permet aussi de réaliser de magnifiques treks en Suisse. Je t’avoue que je n’ai pas encore eu l’occasion de découvrir cette belle région Suisse où chante le doux accent italien, mais j’espère bien y remédier rapidement ! Parmi les treks Suisse les plus populaires on peut mentionner le Trek dei laghetti alpini qui permet de rejoindre 14 lacs de montagnes au pied du glacier Basodino. 

Tu trouveras plus d’infos sur ce treks ainsi que d’autres idées de parcours sur le site des randonnées dans la région Ascona-Locarno .

Les Treks d'une semaine (6 à 10 jours)

Si tu cherches des treks en Suisse, plus long et un peu plus engagés sportivement, voici une petite sélection de ceux que j’aimerais beaucoup réaliser un jour. A noter que certains d’entre eux nécessitent du matériel d’alpinisme pour traverser les glaciers, ou bien d’être accompagné d’un guide pour cette étape. Le nombre d’étapes est donné à titre indicatif, il es possible d’en combiner plusieurs pour terminer en moins de jours que prévu.

Le tour du Parc National Suisse : le Nationalpark- Panoramaweg (9 étapes)

Le tour du Mont Rose , le plus haut sommet des Alpes Suisse (9 étapes)

Le tour du Cervin , aussi appelé le Matterhorn ou le Toblerone 😉 (9 étapes)

Le tour du Grand Combin (9 étapes)

Le Sentiero Lago di Lugano dans le Tessin (9 étapes)

Le tour du St Bernard (6 jours)

Tu cherches un trek "clé en main" incluant les transferts et/ou le transport de tes bagages ? L'agence Grand Angle spécialisée dans les voyages à pied propose de nombreux séjours guidés ou en liberté pour découvrir la Suisse !

Les Treks de plusieurs semaines

A l’instar du GR5 qui traverse les massifs de l’est de la France, des Vosges au sud des Alpes, ou du GR10 qui traverse les Pyrénées, les grands treks de Suisse rivalise sans honte ceux en France. La Via Alpina et la Haute Route Chamonix-Zermatt présentées plus en détails ci-dessous font sans aucun doute partis des treks incontournables à faire une fois dans sa vie !

La Via Alpina Suisse

Sargans / Montreux

via alpina treks suisse

La Haute Route Chamonix – Zermatt

Chamonix (France)/ Zermatt (Suisse)

Difficile (T4)

haute route chamonix zermatt treks suisse

La traversée du Valais sur le Chemin des Cols Alpins

Binn / Martigny

chemin des cols alpins

Informations complémentaires sur les treks en Suisse

Quelques différences notables existent entre la France et la Suisse, que ce soit sur la réglementation du bivouac, la cotation et la signalisation des sentiers de treks ainsi que sur le fonctionnement des refuges.

Voici donc quelques conseils afin de bien préparer ton trek et t’éviter quelques surprises sur place.

Si tu cherches les refuges où tu pourras dormir lors de tes treks en Suisse, alors il te faudra regarder du côté des Cabanes ou des Huttes selon le canton. Ces termes désignent tous deux des refuges gardés, comparable à ce que l’on peut trouver en France.

Tu croiseras très probablement des Buvettes et des Chalets d’alpage qui te permettront de te ravitailler, que ce soit juste pour boire un simple verre ou bien profiter d’un très bon repas, la plupart du temps dans un cadre magnifique.

Le site Refuges.info recense un grand nombre de refuges et de cabanes (gardées et non gardées) ainsi que les points d’eau.

Tu trouveras aussi la liste des cabanes du Club Alpin Suisse (CAS) sur leur site.

Il m’arrive encore bien souvent de lire sur des blogs ou des groupes facebook que le bivouac est interdit en Suisse. Non, non et re-non !

La première différence cependant est qu’en Suisse le terme bivouac désigne le fait de dormir à la belle étoile, sans tente donc. Contrairement au fait de camper. Ensuite, la grosse difficulté réside dans le fait qu’il n’y a pas une réglementation fédérale uniforme, c’est selon les communes. Par exemple dans le canton du Tessin, le bivouac / camping sauvage est purement et simplement interdit où que tu sois. 

Ailleurs, d’une façon générale, il est interdit de bivouaquer et de camper dans les zones protégées (tourbières), les parcs suisses et les réserves naturelles ainsi que les zones de tranquillité pour les animaux (notamment en période de reproduction). Mais le camping sauvage et le bivouac sont généralement admis au dessus de la limite forestière ainsi que près des cabanes (le nom suisse des refuges), après l’accord de leurs propriétaire. Ce dernier point est aussi valable sur n’importe quel terrain privé. 

Pour connaitre les endroits strictement interdits au bivouac, quelque soit l’altitude, je t’invite à consulter la carte sur le site du CAS en n’oubliant pas de sélectionner les parcs suisses (décoché par défaut).

Une des différences majeures avec la France c’est que les sentiers ne sont pas balisés de la même façon en Suisse. Contrairement à chez nous où je pense qu’il y aurait un gros effort à faire pour mieux catégoriser les sentiers et leur difficulté, en Suisse la cotation est clair, facile à trouver pour un sentier donné et facile à comprendre. En résumé:

– T1 (balisage jaune): randonnée facile, située hors montagne qui ne nécessite aucune précaution particulière.

– T2 (balisage blanc-rouge-blanc): randonnée de montagne bien balisée qui ne présente pas de difficulté particulière, avec un dénivelé moyen. A titre de comparaison, cela correspondrait à de la randonnée de moyenne montagne en France.

– T3 (balisage blanc-rouge-blanc): randonnée de montagne exigeante, pas toujours très bien balisée. Peut comporter des section techniques avec présence de câbles ou d’échelles.

– T4 (balisage blanc-bleu-blanc): randonnée alpine de haute montagne avec des sections non balisées. Présence potentielle de névés et de passages de haute montagne ne nécessitant pas de matériel particulier. Typiquement il peut s’agir de passage de cols un peu délicat ( col des chamois nord ),  ou d’ascension de sommet sur un terrain très minéral balisé avec des cairns. Cependant ces sections peuvent s’avérer dangereuses en cas de mauvais temps. A titre de comparaison, les portions les plus difficiles du GR20 ou du GR54 seraient classées T4.

– T5 et T6 (balisage blanc-bleu-blanc): sentiers très difficiles, non balisés, risque de chute important. Piolet et corde conseillés. 

Les sentiers et treks présentés dans cet article sont classés T3 voire certains avec des passages T4.

Faire une randonnée en montagne ne s’improvise pas. Et un trek encore moins.

Ainsi, afin de bien te préparer et de t’équiper avec la matériel qui convient le mieux à ta pratique sportive, je t’invite à consulter mes différents articles sur mon matériel de randonnée ainsi que celui sur mon équipement pour boire en randonnée . 

Voici une liste de sites qui t’aideront à préparer tes treks:

• Suissemobile : c’est LE site de la randonnée en Suisse. Disponible sur PC et sur mobile, il te permet de voir tous les sentiers du pays ainsi que leur cotations d’un simple coup d’œil grâce au code couleur. De nombreuses options permettent de configurer la carte pour voir par exemple les zones protégées, les zones interdites aux chiens, les pentes > 30° … bref, c’est le site couteau-suisse pour organiser son parcours.

• le site du Club Alpin Suisse , similaire à notre Fédération Française de Randonnée, ce site recense de nombreuses informations et conseils concernant la réglementation suisse, le système de cotation et les bonnes pratiques de randonnée.

Matériel de randonnée Si tu cherches à t’équiper avec du matériel de qualité je te conseille les enseignes / sites suivants, tous spécialisés dans les équipements outdoor:

Bien que cette liste de treks en Suisse soit très loin d’être exhaustive, j’espère néanmoins qu’elle t’aura permis de trouver ton bonheur ou, à défaut, de découvrir de jolies randonnées !

Si tu connais un trek en Suisse et que tu aimerais que je l’ajoute à ma liste n’hésite pas à me contacter.

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Logo Terra Rando randonnées et découvertes dans le Vaucluse

Randonnées pédestres sur plusieurs jours en Vaucluse

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Idées de randonnées pédestres sur plusieurs jours ou mini-treks dans le Vaucluse

Quoi de mieux qu'une randonnée sur plusieurs jours pour se ressourcer complètement au plus près de la nature. Terra Rando propose différents circuits en boucle sur les lieux les plus emblématiques de Vaucluse. En tête de liste, le mont Ventoux bien sûr. Situé à 1910 mètres d'altitude, le géant de Provence offre un espace naturel exceptionnel pour la pratique de la marche à pied . 2 itinéraires sont proposés pour en faire son ascension. L'un au départ de Bédoin qui fait découvrir le versant sud et l'autre au départ de Savoillans qui fait découvrir le versant nord . L'étape pour les deux circuits se situe à la station de ski du Mont-Serein, point de départ pour la montée finale au sommet du mont Ventoux le 2ème jour.

Découvrez le Sud des Dentelles de Montmirail , un autre massif emblématique de Vaucluse. Au départ de Beaumes de Venise, vous rejoindrez Malaucène, village étape. Lors de la première journée, vous découvrirez 2 splendides villages, La Roque-Alric et Le Barroux. De magnifiques paysages seront à voir sur les Dentelles de Montmirail, les Monts de Vaucluse, le Comtat Venaissin et le mont Ventoux. Le deuxième jour vous entraînera au sommet du massif des Dentelles de Montmirail, la crête de Saint-Amand, pour un des plus beau panorama de Vaucluse. Vous redescendrez en longeant les dentelles Sarrasines et le Grand Montmirail avant de rejoindre Beaumes de Venise.

Un très bon niveau de marche est requis pour pouvoir effectuer ce type de randonnées ou mini-treks qui exigent de la technique et de l'endurance.

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  • Préparer facilement une rando sur plusieurs jours...
  • Profiter d'une escapade de plusieurs jours dans le Vaucluse.
  • Descriptifs et itinéraires GPS (GPX) téléchargeables gratuitement et sans inscription.
  • Hébergements proposés : hôtels, campings, chambres d'hôtes, gîtes...
  • Toutes les randonnées sont reconnues par Terra Rando.

Découvrir les randonnées sur plusieurs jours

Randonnée 2 jours : le Sud des Dentelles de Montmirail au départ de Beaumes de Venise

Randonnée 2 jours : le Sud des Dentelles de Montmirail au départ de Beaumes de Venise

Journée 1 Beaumes de Venise - Malaucène Distance : 22,2 km* / durée : 7h30** / dénivelé + : 978 mètres. Pour cette première journée au départ de Beaumes de Venise, vous vous dirigerez vers le village de Malaucène situé entre le massif des Dentelles de Montmirail et le mont Ventoux. Vous passerez par 2 superbes villages qui sont la Roque-Alric et le Barroux. Vous découvrirez de magnifiques paysages avec comme toile de fond, les Dentelles de Montmirail, le mont Ventoux, les Monts de Vaucluse et le Comtat Venaissin.

Journée 2 Malaucène - Beaumes de Venise Distance : 25,2 km / durée : 8h30** / dénivelé + : 994 mètres. Cette deuxième journée au départ de Malaucène va vous entraîner au coeur du massif des Dentelles de Montmirail. Vous franchirez le col de la Chaîne, avant de rejoindre le point culminant des Dentelles de Montmirail, la crête de Saint-Amand à 722 m. d'alt pour découvrir un panorama exceptionnel. Vous redescendrez ensuite longer les Dentelles Sarrasines et le Grand Montmirail avant de rejoindre Beaumes de Venise.

Randonnée 2 jours : versant Nord du mont Ventoux au départ de Savoillans

Randonnée 2 jours : versant Nord du mont Ventoux au départ de Savoillans

Journée 1 Savoillans - Mont-Serein Distance : 16,6 km* / durée : 7h00** / dénivelé + : 1506 mètres. Lors de cette première journée, vous partirez à la découverte de la vallée du Toulourenc au départ de Savoillans, avant de rejoindre le village perché de Brantes par le rocher du Charles. Puis vous franchirez le Toulourenc, avant de commencer l'ascension du géant de Provence à travers la magnifique forêt domaniale du Toulourenc. Vous rejoindrez pour finir la journée la station du mont-Serein pour une étape bien méritée.

Journée 2 Mont-Serein - Savoillans Distance : 19,6 km / durée : 7h00** / dénivelé + : 631 mètres. Et voici la montée finale vers le sommet du mont Ventoux culminant à 1910 mètres d'alt.  Vous y découvrirez une vue à 360° à couper le souffle sur tout le Vaucluse. Vous redescendrez ensuite par la magnifique crête Est du mont Ventoux aux panoramas grandioses et par le Pas de la Frache et ses points de vue sur le plateau d'Albion. Vous rejoindrez pour finir le village de Savoillans.

Randonnée 2 jours : versant Sud du mont Ventoux au départ de Bédoin

Randonnée 2 jours : versant Sud du mont Ventoux au départ de Bédoin

Journée 1 Bédoin - Mont-Serein Distance : 16,8 km* / durée : 6h00** / dénivelé + : 1314 mètres. Lors de cette marche d'approche vous allez découvrir la combe de Malaval avec ses incroyables baumes. Vous parcourez la piste des Graviers Blancs sur le versant sud du mont Ventoux avec de superbes vues sur le Comtat Venaissin, les monts de Vaucluse et les gorges de la Nesque. Avant de rejoindre la station du Mont-Serein, vous pourrez admirer un splendide paysage sur les Dentelles de Montmirail et la vallée du Rhône.

Journée 2 Mont-Serein - Bédoin Distance : 18,4 km / durée : 6h30** / dénivelé + : 538 mètres.  Le sommet du mont Ventoux situé à 1910 mètres d'altitude vous attend. Une montée d'environ 1h30 avant d'admirer l'un des plus beaux panoramas du Vaucluse avec une vue exceptionnelle à 360°. Ensuite la descente vous entraîne à la découverte de jolis petits jas (bergeries) et de la splendide combe de Curnier. Vous rejoindrez ensuite Bédoin, point de départ de la randonnée.

Les secteurs de randonnées en Vaucluse

DENTELLES DE MONTMIRAIL LUBERON MONTS DE VAUCLUSE MONT VENTOUX VALLEE DU RHONE AUX FRONTIERES DU VAUCLUSE

Les départs de randonnées de Vaucluse

ANSOUIS APT AUREL (1) AUREL (2) AURIBEAU BEAUMES DE VENISE BEAUMONT-DU-VENTOUX BEDOIN BLAUVAC BONNIEUX BRANTES BUISSON CABRIERES D'AVIGNON CAIRANNE (1) CAIRANNE (2) CAROMB CASTELLET-EN-LUBERON CHATEAUNEUF DE GADAGNE CHATEAUNEUF DU PAPE CHEVAL-BLANC CRESTET CRILLON LE BRAVE CUCURON ENTRECHAUX FAUCON FLASSAN (1) FLASSAN (2) FONTAINE DE VAUCLUSE (1) FONTAINE DE VAUCLUSE (2) GARGAS GIGONDAS GORDES GOULT / LUMIERES GRAMBOIS JOUCAS LACOSTE LAFARE LAGARDE D'APT LAGARDE PAREOL LAGNES LA ROQUE ALRIC LA ROQUE SUR PERNES LE BARROUX LE BEAUCET LES TAILLADES LE THOR LIOUX LIOUX (2) L'ISLE SUR LA SORGUE LOURMARIN MALAUCENE (1) MALAUCENE (2) MALEMORT-DU-COMTAT MAUBEC MAZAN MENERBES MERINDOL METHAMIS (1) METHAMIS (2) MONIEUX MORMOIRON MORNAS   MURS OPPEDE LE VIEUX PERNES LES FONTAINES (1) PERNES LES FONTAINES (2) PERNES LES FONTAINES (3) PIOLENC PUGET SUR DURANCE PUYMERAS RASTEAU ROAIX ROBION ROUSSILLON RUSTREL SABLET (1) SABLET (2) SAINT-CHRISTOL D'ALBION SAINT-DIDIER SAINTE-CECILE LES VIGNES SAINT-HIPPOLYTE LE GRAVEYRON SAINT-LEGER DU VENTOUX SAINT-PIERRE DE VASSOLS SAINT-ROMAN DE MALEGARDE SAINT-SATURNIN LES APT SAINT-SATURNIN LES AVIGNON SAINT-TRINIT SAULT (1) SAULT (2) SAUMANE DE VAUCLUSE (1) SAUMANE DE VAUCLUSE (2) SAUMANE DE VAUCLUSE (3) SAVOILLANS (1)   SAVOILLANS (2) SEGURET (1) SEGURET (2) SERIGNAN DU COMTAT SIVERGUES SUZETTE (1) SUZETTE (2) UCHAUX VACQUEYRAS VAISON LA ROMAINE (1) VAISON LA ROMAINE (2) VAISON LA ROMAINE (3) VAUGINES VENASQUE (1) VENASQUE (2) VIENS VILLARS VILLEDIEU VILLES SUR AUZON VISAN

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Les week-ends randonnées du Vaucluse

AU NORD DU MONT VENTOUX AU PAYS DE LA LAVANDE AU PIED DU MONT VENTOUX AUTOUR DE FONTAINE DE VAUCLUSE AUTOUR DE GORDES AUTOUR DE VAISON LA ROMAINE AUTOUR DU PAYS D'APT ENTRE L'AYGUES ET L'OUVEZE ENTRE MONTS DE VAUCLUSE ET COMTAT VENAISSIN LE SUD DES DENTELLES DE MONTMIRAIL MASSIF DU PETIT LUBERON

Les randonnées sur plusieurs jours en Vaucluse

SUD DENTELLES DE MONTMIRAIL 2 JOURS SOMMET MONT VENTOUX VERSANT NORD 2 JOURS SOMMET MONT VENTOUX VERSANT SUD 2 JOURS

Les départs de randonnées aux frontières du Vaucluse

FERRASSIERES MOLLANS SUR OUVEZE MOLLANS SUR OUVEZE (2) ORGON ORSAN

Découvrez les week-ends-randonnées dans le Vaucluse

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Débuter en Grande Randonnée : 5 itinéraires pour un Premier Trek en Moyenne Montagne

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Parmi le courrier récent de Carnets de Rando, une lectrice me demandait des conseils pour choisir un premier trek propice à s’initier en douceur à la grande randonnée en France tout en privilégiant l’immersion nature et la moyenne montagne. Elle pensait au GR20 et souhaitait connaître mon avis sur ce choix. J’ai pensé que la question – et sa réponse – pouvaient concerner pas mal de personnes passant de la randonnée au trek et qu’il pouvait donc être judicieux de la formuler dans le cadre d’un article. Basée sur ma propre expérience et consolidée par ma connaissance du terrain et des GR, voici donc une sélection d’itinéraires parfaits pour un premier trek en moyenne montagne et en France, livrée presque clés en main. Et il n’y aura pas le GR20 dedans et je vous dis pourquoi aussi !

LES CRITÈRES DE SÉLECTION

– se situer en France

– ne pas excéder 7 jours : pour la seule raison que la semaine est un créneau de disponibilité adaptée à la plupart des gens et aussi que, 7 jours, c’est déjà pas mal pour un premier trek quand on découvre l’itinérance.

– ne pas excéder 800m de D+ par jour : idéalement, des journées entre 400 et 600m de D+ sont parfaites pour un premier trek. Cela permet une découverte de l’itinérance qui s’équilibre avec un effort modéré. À partir de 900m de D+, on entre dans une catégorie supérieure. C’est pour ça que je suis allé jusqu’à 800m grand max dans cette sélection, valeur à ne pas excéder et qui doit rester exceptionnelle au cours du trek.

– disposer d’une solution d’hébergements permettant des étapes équilibrées : même topo que pour le dénivelé. La distance idéale, c’est entre 15 et 20km. Mais parfois il faut rallonger un peu pour rejoindre l’hébergement. Je pose une limite exceptionnelle jusqu’à 25km. À moins d’être sous tente (mais, pour un premier trek, ce n’est pas forcément le meilleur choix. Voir ci-après l’encart Être ou ne pas être autonome?). L’hébergement est une assurance pour limiter le portage et donner du confort à l’étape afin de valoriser l’expérience.

– offrir une immersion régulière au coeur de la nature : par ce critère j’entends qu’une grande partie de l’itinéraire propose des sections marchées loin de toute activité ou implantation humaine et permet au trekkeur de découvrir des spots nature remarquables.

– posséder des moyens d’accès et de sortie pratiques : afin de privilégier la mobilité douce, les itinéraires sélectionnés pour ce premier trek offrent la possibilité aux marcheur/ses un déplacement sans voiture

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PREMIER TREK : ÊTRE OU NE PAS ÊTRE AUTONOME ?

On ne peut pas tout apprendre à faire en même temps. À mes yeux, la réussite d’un premier trek passe par la qualité de l’expérience et le souvenir des paysages . C’est ce qui donne envie de recommencer, de faire plus long et peut-être plus dur.

C’est pourquoi les contraintes, à mon sens, doivent s’intégrer progressivement. Or l’autonomie, si elle permet une expérience précisément encore plus immersive, a néanmoins son prix. Ce prix c’est le poids du sac : j’ai d’ailleurs consacré un article complet sur ce sujet : Savoir Faire son Sac à Dos – les Règles du Juste Poids

L’apprentissage de l’autonomie, ça se joue à pile ou face. Ça donnera envie à certain(e)s d’y revenir et à d’autres de jeter définitivement leurs chaussures !

Être autonome, c’est porter toute sa maison sur le dos pour en permanence avoir de quoi se couvrir, se changer, boire, manger, préparer ses repas et dormir . En se débrouillant bien, avec le bon matériel – c’est à dire le plus léger, donc le plus technique et in extenso souvent le plus cher – on peut, avec de la chance, s’en tirer entre 12 et 15 kilos sur le dos.

En général, lors d’un premier trek – faute de budget ou d’expérience – c’est nettement plus. Sans compter que le bivouac, oui c’est chouette, mais quand la météo n’est pas de votre côté, ça peut vite devenir une chienlit.

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L’hébergement en dur – certes c’est un budget aussi me direz-vous – devient alors un critère de confort déterminant pour qualifier votre premier trek de réussi ou de catastrophique. Parce que l’autonomie, au début, c’est vraiment quelque chose qui peut sérieusement vous empoisonner la vie et gâcher votre premier trek . Aussi, même si moi-même je suis un inconditionnel de la tente, je vous recommanderai, dans un premier temps, de ne pas en faire une absolue nécessité pour votre première fois.

Ne faites pas une fixette sur la tente en vous disant que c’est la condition ultime de réussite de votre trek. Chaque chose en son temps ! Certain(e)s sont prêt(e)s plus tôt que d’autres. Ne brûlez pas les étapes.

Restez concentrés sur l’itinéraire, sur le plaisir de marcher et de découvrir chaque jour de nouveaux horizons. Faites-vous deux ou trois itinérances sans autonomie ou en autonomie partielle ( l’itinéraire proposé  plus bas dans le Vercors permet ce genre de chose ) avant de songer à aller plus loin.

Pour votre premier trek, maîtrisez en premier lieu la seule notion d’itinérance (préparation, réalisation sur le terrain, orientation) avant de passer au stade supérieur . C’est ainsi qu’on progresse et, surtout, qu’on se régale jusqu’à ce que cela frise l’addiction.

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POURQUOI C’EST UNE MAUVAISE IDÉE DE PENSER AU GR20 COMME PREMIER TREK ?

Le GR20, j’en ai déjà parlé ici, sur Carnets de Rando, pour tenter de le démystifier un peu – voir l’article en question . Mais n’en concluez pas pour autant que c’est dans la poche et que vous pouvez prendre vos billets pour la Corse ! Je n’ai pas non plus dit que c’était un trek facile. Cela reste une aventure qui nécessite un minimum d’expérience de l’itinérance et de la montagne.

Ne cédez pas aux sirènes des médias qui envoient tout le monde sur le GR20, tout ça pour se casser les dents dessus et devoir abandonner au bout de trois jours faute d’expérience ou de préparation…

Pour s’engager sereinement sur le GR20, il faudra donc d’abord valider un premier trek de cette liste mais aussi un trek alpin. Accessoirement avoir des notions d’autonomie matérielle sera un plus, à moins de vouloir dormir et manger dans les refuges. Bref, pour bien démarrer dans le trek, ne pensez pas immédiatement au GR20 . À moins de vouloir vous lancer un défi personnel ou d’avoir perdu un pari avec des copains !

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1. LE CHEMIN DE STEVENSON (GR70) – LOZÈRE/GARD

Le Stevenson c’est un grand classique . Le célèbre écrivain écossais qui, sous le coup d’un chagrin d’amour, a traversé les Cévennes avec son ânesse Modestine au 19ème siècle et en a tiré un livre, n’imaginait sans doute pas, à l’époque, que son périple à la fois aventureux et mélancolique deviendrait deux cent ans plus tard un standard de la grande randonnée en France.

Mais comment résister à la beauté des Cévennes ? L’itinéraire complet démarre du Puy-en-Velay, en Haute-Loire, et s’achève 275 kilomètres plus au sud, dans le Gard, à Alès. Pour respecter les critères de cette sélection, c’est donc plutôt sa deuxième partie que je vous invite à découvrir. À mes yeux la plus belle et la plus intéressante, entre Chasseradès et Saint-Jean-du-Gard pour un premier trek. C’est celle qui traverse les Cévennes .

1. Chasseradès – Le Bleymard : 17 km, 475m D+

La première étape sert d’introduction. On marche en direction des Cévennes, là où l’itinéraire laisse derrière lui les paysages de la Haute-Loire. Le Chassezac est déjà bien beau à la sortie de Chasseradès puis c’est un environnement à dominante forestière. On trouve de quoi dormir dès Les Alpiers puis au Bleymard , sans aucun souci, avec un camping , un hôtel , une chambre d’hôte et un gîte .

2. Le Bleymard – Pont-de-Montvert : 20 km, 620m D+

Gros temps fort sur cette étape avec la montée vers le Mont-Lozère , un site exceptionnel, particulièrement au printemps. Les Cévennes sont splendides à cette époque. La descente vers Pont-de-Montvert est un vrai bonheur. L’arrivée dans ce village cévenol typique, traversé par le Tarn et entouré de versants tapissés de genêts, est somptueuse. Sur place, deux hôtels, deux gîtes et un camping ( voir l’offre complète ).

premier trek

3. Pont-de-Montvert – Bédouès : 25km, 640m D+

Très chouette ascension, sur cette étape, vers le Signal de Bougès . L’ambiance des Cévennes au-dessus du Pont-de-Montvert est sublime. Le parcours de crête jusqu’au col du Sapet est également un bon moment de randonnée. La fin, jusqu’à Bédouès, est beaucoup plus quelconque malheureusement. À Bédouès, camping sympa et chambre d’hôte. Astuce pratique : à l’intersection avec le GR68, possibilité de le suivre pour arriver plus vite sur Florac et son gîte d’étape .

4. Bédouès – Cassagnas : 22km, 345m D+

Après quelques petits bouts de route, on se retrouve assez vite dans une belle ambiance de sous-bois et de châtaigniers , à flanc au-dessus de la vallée de la Mimente. Après Saint-Julien-d’Arpaon, on emprunte l’ ancienne voie de chemin de fer réhabilitée en sentier dans un étonnant cadre rocheux. Après avoir remonté la Mimente, on arrive à l’ Espace Stevenson qui peut être une fin d’étape. Autrement, il faut faire du rab jusqu’à Cassagnas , un peu plus haut et où se dénichent trois chambres d’hôte.

trek sur 2 jours

5. Cassagnas – Saint-Germain-de-Calberte : 15km, 340m D+

Changement d’ambiance net et sans appel. On tourne le dos aux Cévennes pour un climat plus méditerranéen sitôt franchi le Plan de Fontmort. La forêt reprend le dessus, mais une forêt aux essences différentes de celles de Haute-Loire. Le contraste avec le début du périple est intéressant. À Saint-Germain-de-Calberte, petit village accroché au-dessus du Gardon de Saint-Germain, on trouve tout ce qu’il faut pour dormir ( voir toute l’offre ).

6. Saint-Germain-de-Calberte – Saint-Jean-du-Gard : 21km, 485m D+

Une dernière étape qui perd de l’altitude et gagne en température. Les amplitudes météo entre les Cévennes et la basse vallée du Gardon de Saint-Martin peuvent être importantes. On découvre ici les petits villages de Lozère , isolés dans leurs fonds de vallées et toujours arrosés par des cours d’eau qui s’appellent des gardons . Une dernière ascension vers le col Saint-Pierre et c’est la descente vers Saint-Jean-du-Gard où on trouve pléthore d’hôtels, de chambres d’hôte et de gîtes, dont un en gestion libre .

premier trek

Comment y aller ? Comment partir ?

La magnifique Ligne des Cévennes – celle qui circule entre Nîmes et Clermont-Ferrand – dessert la Bastide-Puylaurent, en Lozère. De là, on peut enchaîner avec la ligne Lozère Est , qui fait un arrêt à Chasseradès. Si vous avez du temps et que vous êtes motivés, vous pouvez aussi attraper le GR70 à La Bastide-Puylaurent et rejoindre Chasseradès en une étape. Pas la plus intéressante cependant…

À partir de Saint-Jean-du-Gard, le truc sympa, si vous avez le temps, c’est d’attraper le train touristique à vapeur , le Train à Vapeur des Cévennes , qui va jusqu’à Anduze. Et, de là, il faut prendre le bus A12 qui ramène sur Nîmes. La ligne en question peut également se prendre depuis Saint-Jean-du-Gard pour les plus pressé(e)s !

Liens utiles

Association Le Chemin de Stevenson : indispensable pour préparer votre séjour sur le GR70

Le GR70 sur MonGR

L’épisode de Mon GR Préféré consacré au GR70

Le Chemin de Stevenson – GR70

trek sur 2 jours

2. LA TRAVERSÉE DU VERCORS (GR91) – ISÈRE/DRÔME

Si s’attaquer à la forteresse du Vercors par ses versants occidental ou oriental peut s’avérer une entreprise parfois technique, souvent sportive, réservée aux montagnards disposant déjà d’une certaine expérience, la traversée de cet immense navire, du nord au sud, peut s’adresser à une plus large catégorie de randonneur/ses en guise de premier trek.

Moins d’engagement mais une immersion garantie au sein de ce Parc Naturel Régional absolument unique en France . Ce que propose cet itinéraire incroyable et à la portée du plus grand nombre est, ni plus ni moins, que la traversée intégrale du massif du Vercors. À noter que ce parcours imposera également un apprentissage de l’autonomie , une partie du tracé nécessitant plusieurs nuits en cabanes, au cœur de la montagne. Une expérience à vivre absolument !

1. La Tour-sans-Venin – Saint-Nizier-du-Moucherotte : 5 km, 520m D+

Une première étape d’échauffement qui sert principalement à gagner les hauteurs du Vercors. On y découvre le sommet des Trois Pucelles et l’ancien site de saut à ski de Saint-Nizier , dans son jus depuis les Jeux Olympiques de 1968. Sur place plusieurs chambres d’hôte et un camping à la ferme ( voir toute l’offre ).

2. Saint-Nizier-du-Moucherotte – Les Alliers : 13 km, 760m D+

L’étape au plus fort dénivelé, qui permet de rallier le sommet du Moucherotte et de découvrir le paysage assez incroyable de la barrière Est du Vercors avec cette ligne de falaises qui se déploie vers le sud. Sans oublier la vue sur la vallée du Grésivaudan , la Chartreuse et Belledonne avec Grenoble au centre. Un panorama qui donne l’ambiance. Reste de l’étape tranquille, en descente vers le gîte des Allières où on passe la nuit.

trek sur 2 jours

3. Les Allières – Corrençon-en-Vercors : 17 km, 400m D+

Une belle journée qui démarre sous le col de l’Arc , à l’aplomb du Pic Saint-Michel (possible d’en faire l’ascension qui vaut le coup avec retour par le col de l’Arc : +3,5 km et +425m D+) puis qui passe en-dessous de la crête des Crocs et des Rochers de l’Ours via le sentier Colbert . Après la cabane de Roybon , on amorce la descente vers Villard-de-Lans puis l’itinéraire biaise à travers le domaine de la station pour rejoindre le charmant village de Corrençon . Le gîte d’étape des Hauts-Plateaux est après la sortie de la bourgade.

4. Corrençon-en-Vercors – Cabane de la Jasse du Play : 17 km, 660m D+

La partie 100% immersive démarre ici , par l’entrée du marcheur dans la Réserve Naturelle des Hauts Plateaux , un environnement immense, l’un des plus hauts déserts d’altitude d’Europe , l’équivalent français de l’Altiplano andin ! Le tracé du GR, tel le fil d’Ariane, permet de profiter de l’endroit sans crainte de s’y égarer. Les Hauts Plateaux sont un endroit fascinant et seules des cabanes, aménagées ici et là, permettent d’y passer la nuit. Il est bon de savoir que leur capacité d’accueil est limitée (10 à 15 personnes maximum) et que la règle qui prévaut est celle du premier arrivé, premier servi ! La fontaine du Play, à environ 15 minutes de la cabane de la Jasse du Play, permet de recharger en eau.

premier trek

5. Cabane de la Jasse du Play – Cabane de Pré Peyret : 11 km, 190m D+

Deuxième partie de la traversée des Hauts-Plateaux, encore plus impressionnante avec l’apparition du Grand Veymont , point culminant du Vercors, dans le paysage. L’ascension est possible pour les plus volontaires. C’est une belle option à s’offrir sur cette étape. Il faudra, au niveau du Jasse de la Chau, monter vers l’Est et le Pas de la Ville pour crocheter alors plein sud vers le sommet. Descente en face sud via le Pas des Chattons , la Cabane des Aiguillettes , la Fontaine des Bachassons – attention souvent à sec ou au goutte à goutte – puis la Cabane de Pré Peyret (10-15 personnes max) . Il faudra ajouter 715m de D+ par contre !

6. Cabane de Pré Peyret – Cabane de Châtillon : 14 km, 465m D+

Troisième et dernier jour d’immersion et non le moindre. Les Hauts-Plateaux se poursuivent maintenant au fil d’une longue péninsule appelée la Montagne du Glandasse . Déconnexion totale . Les repères volent en éclats sur ce parcours, pulvérisés par l’espace qui avale le marcheur. On progresse ainsi, en apesanteur, jusqu’à la dernière cabane sur le parcours, la Cabane de Châtillon . C’est encore un petit lieu rustique pouvant accueillir une dizaine de personnes. Une table, deux bancs et un poêle complètent l’inventaire. La source de Baume Rousse, à 10m à pied, assure le ravitaillement en eau (attention à son accès, un peu dangereux) .

7. Cabane de Châtillon – Châtillon-en-Diois : 11 km

Dernière descente vers la civilisation pour aller récupérer la vallée du Bes, 1200 mètres plus bas. Autant dire une sacrée descente qui révèlera, dans votre dos, le décor de falaises incroyable sur lequel vous évoluiez ces derniers jours. Tout hébergement et commerce à Châtillon.

premier trek

Pour arriver à la Tour Sans Venin, il faudra arriver en train sur Grenoble et, de là, prendre le bus 5110 qui assure la ligne vers Saint-Nizier et Lans-en-Vercors. Pour le retour, c’est le bus 29 qui vous ramènera d’abord sur Die. Puis, de Die, la ligne 28 vous amènera soit sur Gap, soit sur Valence et la vallée du Rhône.

Recommandations particulières

Les Hauts Plateaux du Vercors nécessitent une approche spécifique . D’abord sur l’hébergement. À moins de porter votre tente – pour être tranquille, dormir seul(e) ou limiter le risque de ne pas avoir de place aux cabanes – il faudra donc dormir en cabane. Les cabanes sont rustiques : pensez à prendre votre matelas et votre sac de couchage . Il faudra également être autonome en nourriture pendant 3 jours et demi et ne pas avoir oublié votre réchaud, votre cartouche de gaz et votre popotte.

La gestion la plus difficile est l’eau . Le Vercors est un massif calcaire, très pauvre en eau (tout part à l’intérieur). Les sources sont très souvent sèches dès la fin juillet, voire avant. L’apport personnel en bouteilles – donc en poids supplémentaire – devra être pris en compte de manière très sérieuse.

premier trek

Enfin, pour finir, la météo . Par beau temps, les Hauts-Plateaux sont un petit paradis. Dès que le mauvais est là – pluie, orage, neige ou pire brouillard – les choses se corsent. Restez toujours sur le chemin balisé, c’est votre unique garantie d’être en sécurité . Les lieux sont énormément paumatoires dès qu’on quitte les chemins. Pour vous dire, en hiver, des professionnels encadrent ici des stages de formation aux expéditions polaires (voir, pour s’en convaincre, cet épisode de Carnets de Rando ) ! C’est, de plus, truffés de dolines – trous – parfois très profondes. Gardez également cela à l’esprit si vous optez pour lui comme premier trek !

La page des GTV – Grandes Traversées du Vercors La page du GR91 sur MonGR

Tours et Traversées du Vercors, du Diois et des Baronnies

premier trek

3. La Traversée du Jura (GTJ/GR5/GR9) –  DOUBS/JURA/AIN

En voilà un autre d’itinéraire qui a conquis plus d’un marcheur : la GTJ et ses 397 km ! Quand on ne connaît pas on se dit souvent : « le Jura ? Oh… Bof, bof… C’est pas une priorité » . Il m’aura fallu plusieurs reportages dans le secteur pour être convaincu qu’il faut tordre le cou à cette mauvaise idée reçue. Les espaces du Jura sont juste… énormes !

La topographie de la région, à la fois douce et ouverte, propose une belle alternance d’ambiances forestières et de vallons étirés à l’allure déjà alpine . Sans oublier les lacs, les rivières, les couleurs des fleurs, ce beau mariage entre les prairies, les rochers et le ciel. De la nature à l’état pur, comme on aime . Pour cette sélection, j’ai choisi un assemblage entre trois itinéraires qui relie Métabief à Lélex. À mes yeux un des tronçons les plus représentatifs et contrasté pour officier comme premier trek.

1. Métabief – Mouthe : 20 km, 500m D+

Départ de l’agréable petite station de Métabief , patrie des VTTistes et envolée vers le Montrond , d’abord, mais surtout le Mont-d’Or (photo ci-dessous) , le toit du Doubs à 1415 mètres d’altitude (voir, en hiver, cet épisode de Carnets de Rando ou, version estivale, le final de cet épisode de Mon GR Préféré ). Des vues incroyables au-dessus des falaises vers la Suisse avant de partir vers l’ouest et d’entamer la descente vers Mouthe . Juste avant Mouthe, on croise le site des sources du Doubs , un endroit qui a énormément de charme. Entre prairies et forêts, premier contact avec les paysages jurassiens . À Mouthe, on dormira forcément au bien-nommé gîte La Randonnée !

2. Mouthe – La Chapelle-des-Bois : 20km, 370m D+

Mouthe dans son val. Au tracé de la GTJ, je préfère ici celui du GR5 pour rallier La Chapelle-des-Bois . Cela permet une étape dans ces jolies prairies humides qui bordent les cours d’eau, à l’image du Cébriot avant d’arriver sur Chaux-Neuve . Ici, à l’instar du GR5, je préfère le léger crochet par le PR qui arrondit au-dessus de Châtel-Blanc et Roche Blanche . On rejoint le GR5 après la cascade, en suivant la route. De là, longue traversée forestière, très caractéristique du Jura, pour arriver à La Chapelle-des-Bois où on dort à la Maison du Montagnon .

premier trek

3. La Chapelle-des-Bois – Bois-d’Amont : 11 km, 270m D+

Une étape plus courte, pour reposer les jambes après ses 2X20 bornes. Là encore je préfère le GR5 qui monte sur la crête frontière, avec ses points de vue fréquents et ses anciennes bornes . Mention spéciale au b elvédère de Roche Bernard . Ensuite il faut emprunter le GR de Pays du Tour de la Haute-Bienne qui permet de relier Bois-d’Amont où se trouve le gîte Le Mont d’Annam (anciennement le Montagnard pour ceux qui ont connu) .

4. Bois-d’Amont – Les Rousses : 15km, 250m D+

On quitte Bois-d’Amont en suivant le GR de Pays du Tour de la Haute-Bienne pour rejoindre le tracé du GR5 sur la route de la Combette aux Quilles . Une marche en forêt, bien à l’abri de la chaleur l’été, qui rejoint Les Rousses et croise le Fort du Risoux . Le Lac des Rousses ne tarde pas à apparaître, très beau spot qu’on traverse en aval avant d’entrer dans Les Rousses qu’on ne pourra pas décemment quitter sans en avoir visité le fameux fort . Le Grand Tétras , gîte d’étape, est la halte généralement admise aux Rousses.

trek sur 2 jours

5. Les Rousses – Lajoux : 23 km, 700m D+

On retrouve le tracé de la GTJ pour cette longue mais fichtrement belle étape jusqu’à Lajoux. On attaque par la Forêt du Massacre , consacrée zone de protection de biotope. Après le sommet du Crêt Pela, la vue se libère sur les sommets jurassiens – notamment le Montrond. C’est ma partie favorite et ce que j’essaie toujours de rapporter comme description du Jura aux gens qui ne connaissent pas. Ces longs vallons bordés de bois, sans la moindre trace humaine sur des kilomètres, m’avaient laissé sans voix (voir, en hiver, dans cet épisode de Carnets de Rando dédié à ce tronçon). On rallie Lajoux et son musée du Parc du Haut-Jura (à visiter) avec le sourire jusqu’aux oreilles. Nuit à l’hôtel-restaurant de La Haute Montagne .

6. Lajoux – Refuge de la Loge : 14 km, 745m D+

Une dernière étape plus alpine , pour commencer la découverte d’un autre visage du Jura : celui de la montagne. On les voyait de loin, nous voici désormais dessus ! Il faudra maintenant suivre le GR9 pour en profiter et enchaîner ainsi le sommet du Montrond, puis du Colomby de Gex avant de descendre vers le refuge de la Loge, au pied du Crêt de la Neige , point culminant du massif avec 1718m d’altitude. Les plus courageux pourront se l’offrir, moyennant 3,5 km (aller) et 270m de D+ en supplément ! Les autres s’arrêteront au refuge de la Loge et profiteront du panorama ! Ou descendront directement à Lelex.

7. Refuge de la Loge – Lélex : 4 km

Depuis le refuge, on rejoint la vallée et le village de Lélex en une grosse heure et par l’itinéraire de la GTJ.

trek sur 2 jours

Le belvédère de la Roche-Bernard, version hiver

Comment venir ? Comment repartir ?

À l’aller, rendez-vous en gare-TGV de Frasne pour prendre la navette TER qui fait Frasne-Vallorbe en desservant Métabief. Voir ici les derniers horaires connus pour cette ligne. Pour le retour, depuis Lélex, la ligne de bus 153 vous ramènera sur Bellegarde-sur-Valserine et sa gare pour vos liaisons.

La page du GR509 sur MonGR Le site de la GTJ

La Grande Traversée du Jura… à pied

premier trek

4. TRAVERSÉE DE L’AUBRAC (GRP TOUR DES MONTS D’AUBRAC/URBAIN V) – LOZÈRE

Quand j’ai réfléchi au sujet d’un premier trek et que j’ai pensé au critère d’immersion requis, ce sont les images de l’Aubrac qui me sont venues à l’esprit, parmi d’autres. Et ne me dites pas « l’Aubrac c’est pas de la montagne » ! Ou allez vous y promener au son des clochers de tempête quand souffle la burle et tombe la pluie à l’horizontale .

L’Aubrac c’est de l’espace, des ondulations molles de vagues de prairies copieusement arrosées. C’est un lieu à part , hors du temps où le randonneur évolue comme un naufragé dans l’océan. Un endroit propice à la marche méditative et introspective . Pour imaginer cette traversée, j’ai réalisé un assemblage entre deux itinéraires : le GR de Pays qui en fait le tour complet et le Chemin Urbain V, également connu sous le nom de GR670 et que j’avais parcouru pour Carnets de Rando.

1. Saint-Chély-d’Apcher – Fournels : 15 km, 260m D+

Cette première journée n’est pas encore dans le vif du sujet mais s’en va chercher l’accès à l’Aubrac par le nord. C’est une marche agréable dans une région de France que trop de gens connaissent. L’engouement pour l’Aubrac et la Lozère va néanmoins grandissant et les amoureux de solitude, de nature et de sérénité devraient être aux anges , moyennant des dénivelés quotidiens plus qu’abordables. Fournels et son château s’atteignent en fin de journée. On y dort dans un presbytère restauré pour 12 euros la nuit !

2. Fournels – La Chaldette : 11 km, 565m D+

Après avoir dépassé Saint-Juéry, l’itinéraire prend la direction du sud et commence à flirter avec les paysages de l’Aubrac. Le tracé serpente entre les puechs , ces bouts de collines ronds qui émergent du sol pour en dessiner le relief. L’identité rurale du territoire et sa rigueur imprègnent l’étape . L’Aubrac se révèle petit à petit au marcheur. Peu après le pittoresque Rocher du Cheylaret et sa vierge, on atteint le tout petit village de La Chaldette où on fait étape chez Stéphanie, dans sa Parenthèse en Aubrac , une maison familiale datée de 1853

GR65

3. La Chaldette – Nasbinals : 16 km, 205m D+

De La Chaldette c’est l’entrée par la grande porte dans l’Aubrac . On rejoint d’abord le minuscule bourg de Brion, dernier bastion humain avant les grands espaces. Ne subsistent, ici et là, que des exploitations agricoles dispersées dans le grand vert. Bien plus tard, après avoir traversé le Bès sur le Pont de Gournier , il faudra abandonner le GR de Pays et suivre le balisage qui part sur la D12 en direction de Nasbinals . On atteint ainsi le petit village, véritable épicentre de l’Aubrac , avec sa singulière architecture et sa très belle église romane . Nuit au gîte communal où les rencontres avec les pèlerins de Compostelle, en route sur le GR65 et la Via Podiensis, ne sont pas rares.

4. Nasbinals – Refuge des Rajas : 16km, 250m D+

C’est maintenant les balises du GR670 , alias Urbain V , qu’il faut suivre. Un très bel itinéraire, né en 2016, qui part de Nasbinals et se termine dans le Gard. Sa première étape, à travers l’Aubrac, est fabuleuse. Une révélation quand j’y suis passé la première fois. Vous pouvez en voir le détail dans cet épisode de Carnets de Rando . En résumé, sur votre route, un paysage enchanteur, la Cascade du Déroc , des burons isolés, la course des nuages, l’air de l’Aubrac qui fouette le visage et le final sur le magnifique site des Rajas pour une nuit inoubliable sous les étoiles du plateau .

chemin Urbain V

5. Refuge des Rajas – Le Monastier : 18 km, 180m D+

Nouvelle journée, nouvelle ambiance. On va rapidement quitter les plateaux de l’Aubrac pour basculer vers la vallée du Lot . Peu de montée, beaucoup de descente et pas mal de distance pour cette étape qui chamboule le décor. On rejoint la civilisation au Monastier où le gîte communal appelé Maison du Prieur attend les randonneur/ses fourbu(e)s. Il accueille jusqu’à 9 personnes au tarif de 12 euros la nuit.

6. Le Monastier – Barjac : 20 km, 650m D+

Belle étape à la découverte de la vallée du Lot et de ses drôles de Trucs, des remparts naturels et protecteurs où les hommes ont construit des villages adossés contre la pierre . La forêt d’hier est remplacée par des parcelles cultivées oscillant entre le vert olive et celui, pluq tendre, des prés fraîchement coupés. Le Truc de Saint-Bonnet et, surtout, celui de Grèzes et de son village, retiennent particulièrement l’attention. À Cénaret , montez jusqu’à la Vierge pour profiter du spectacle de la vallée, avant de rejoindre Barjac où on dormira au Paradis . Pas mal, non ?

trek sur 2 jours

7. Barjac – Mende : 10 km, 240m D+

Derniers kilomètres pour rejoindre la grande et très belle préfecture du département de la Lozère : Mende . L’itinéraire évite astucieusement les zones artisanales du nord de la ville et se fraye un chemin champêtre pour franchir le Lot en empruntant le très beau pont Notre-Dame . On rejoint le parvis de la cathédrale de Mende qui impose sa présence colossale au reste de la ville. Ne passez pas à côté de sa visite pour terminer ce parcours, ça vaut le coup ! Tout commerce et hébergement sur Mende.

J’ai choisi comme départ Saint-Chély-d’Apcher car la ville dispose d’une gare. Il est aussi faisable – et même recommandé – de rallier Mende en train et de prendre ensuite un bus pour Saint-Chély-d’Apcher. De cette manière, au retour à Mende, il suffit de repartir en train vers votre destination.

Liens Utiles

La page du Tour des Monts d’Aubrac sur MonGR Le site du Chemin Urbain V

Tour des Monts d’Aubrac Le topo-guide du Chemin Urbain V : actuellement indisponible

GR65

5. TOUR DES VOLCANS & LACS D’AUVERGNE (GR30/GR4/GR441) – PUY-DE-DÔME

Mais oui, l’Auvergne a sa place dans cette sélection de premier trek en moyenne montagne ! Elle valide tous les pré-requis de notre cahier des charges. Et c’est comme ça que j’ai le plaisir de pouvoir proposer à celles et ceux à la recherche d’un trek pour débuter en moyenne montagne cet extrait – forcément mon favori ! – de six journées sur un parcours qui en nécessite le double pour venir à bout des 200 kilomètres de cette incroyable boucle au pays des volcans .

Une fois encore, comme en Aubrac, de l’espace vert – le passage dans le Cézallier – de l’eau – les nombreux lacs célèbres – et de l’air sont au programme. À cela ajoutez des sommets – avec l’ascension du Puy de Sancy – et du patrimoine. Une belle recette qui devrait ravir un maximum d’entre vous. Voici ma proposition.

1. Besse – La Godivelle : 23 km, 620m D+

Premier temps fort sur cette étape :la visite du village médiéval de Besse , tout de pierre volcanique sombre, de voûtes et de venelles pavées. Puis c’est le passage par l’énigmatique Lac Pavin , jadis exploré par l’équipe Cousteau. Une perle . Un autre lac, plus tard, celui de Montcineyre, plus quelconque, avant de passer Compains. Au loin se devine la butte du Brion. C’est la porte d’entrée sur la planète Cézallier . Véritable pays dans le pays, le Cézallier est une terre d’estive, un immense océan de verdure quadrillé de kilomètres de clôtures, sur lequel passent sans relâche l’ombre des nuages portés par le vent. La nuit au gîte des Sagnes de La Godivelle permet de profiter de cet environnement incroyable. Toute cette étape est présentée dans cet épisode de Carnets de Rando .

premier trek

2. La Godivelle – Égliseneuve-d’Entraigues : 12 km, 175m D+

Une petite étape de repos après la première journée d’hier à plus de 20 km. On en profite pour flâner une dernière fois dans le Cézallier avant de rallier Espinchal. Le GR30 poursuit ensuite sa route en direction d’ Égliseneuve-d’Entraigues où il entre après avoir dépassé les cascades d’Entraigues et du Bois de Chaux . Une journée de transition. Plusieurs adresses pour dormir sur le village ( voir toute l’offre ).

3. Égliseneuve-d’Entraigues – Picherande : 17 km, 400m D+

Sur cette étape, il faut provisoirement abandonner le GR30 – qui s’en va inutilement crocheter vers le lac de La Crégut au prix de beaucoup de kilomètres de goudron – pour lui préférer le GR4 qui remonte plein nord jusqu’au lac Chauvet , bien plus intéressant, en plus d’être un grand classique des lacs auvergnats. On y retrouve le GR30 qu’on suit jusqu’au petit village de Picherande où on avait dormi au Central Hôtel .

trek sur 2 jours

(photo © Auvergne Destination Volcans)

4. Picherande – Puy-de-Sancy : 15 km, 855m D+

L’Étape avec un É majuscule ! À condition d’avoir la bonne météo avec vous, c’est à dire pas comme moi comme vous pourrez le voir dans cet épisode de Carnets de Rando – pour l’ascension du Puy de Sancy . C’est le morceau de bravoure de cette itinérance mais c’est aussi un passage prestigieux . Pour l’occasion, on excède un tout petit peu le dénivelé requis pour cette sélection mais le jeu en vaut la chandelle. Là-haut, au sommet, la récompense dépasse tous les mots. Le spectacle de l’Auvergne est au rendez-vous, soyez-en assuré ! Pas d’hébergement au sommet. Prenez un billet A/R au téléphérique et dormez en bas, à l’ Auberge de Jeunesse .

5. Puy-de-Sancy – Pessade : 18 km, 440m D+

On remonte en téléphérique au sommet du Sancy pour aller chercher le GR4 au niveau du col de la Cabane . Ainsi on peut continuer à explorer ce superbe site en poursuivant d’abord par le Puy de Cacadogne puis par celui des Crebasses . Le Roc de Cuzeau , puis le Puy de l’Angle et enfin de la Tache complètent cette belle série de sommets. On traverse le col de la Croix Morand et on se laisse glisser jusqu’à l’étape, à Pessade où se trouvent deux gîtes, notamment celui de Bercail Montagne .

6. Pessade – La Bourboule : 15 km, 515m D+

De Pessade, on prend le GR441 qui part faire la jonction avec le GR30 au Lac de Servières . Les lacs seront la thématique de cette dernière étape puisque c’est celui de Guéry qui sera rejoint un peu plus tard. Jetez un oeil à sa petite cascade chutant sur des orgues basaltiques. On partira ensuite à l’assaut du Puy Gros et de son parcours en crête face au Sancy et à la Banne d’Ordanche . Le GR30 se laisse ensuite glisser en direction de La Bourboule , terminus de cet itinéraire à travers l’Auvergne. L’essentiel de cette étape est à retrouver dans cet épisode de Carnets de Rando .

randonnée auvergne best of incontournables

Comment y aller ? Comment en partir ?

Il faudra d’abord rejoindre en train Clermont-Ferrand. De là, la ligne 74 assure la liaison avec Besse, tous les samedis de juillet et août à 13h. Attention : pas de départ en semaine et en-dehors des vacances d’été… De la gare de La Bourboule, possibilité de rallier en train votre destination.

Auvergne Destination Volcans

La page du GR30 sur MonGR

Volcans et Lacs d’Auvergne

premier trek

À celles et ceux qui se poseraient la question de « pourquoi tel itinéraire et pas un autre » , je réponds que cette sélection n’a rien de définitif . C’est une proposition faite à un instant T, basée sur mon expérience personnelle du terrain. Je ne parle donc pas d’itinéraires que je ne connais pas et que je n’ai pas empruntés moi-même .

Ce n’est pas du publi-reportage ! Peut-être cette liste sera-t-elle amenée à s’actualiser dans le futur, en intégrant ou en corrigeant certains treks. N’hésitez pas, en commentaire, à ajouter vos propositions de premier trek que vous connaissez et qui répondent aux critères énoncés au début de cet article.

Dernière chose que je voulais préciser : il n’y a aucun parti pris sur les propositions d’hébergements . Je ne touche aucune commission de la part de ceux bénéficiant de liens . Si je les indique, c’est que j’y suis passé et que mon expérience y a été bonne.

Mais également que ce sont de bonnes adresses pour des randonneurs. Si les choses ont changé depuis mon passage – ça peut arriver – n’hésitez pas, là aussi, à me faire remonter vos remarques pour que je puisse, le cas échéant, apporter une modification à l’article.

Bon, et maintenant si vous venez à bout de ces propositions et que vous avez envie de passer au niveau suivant, je vous recommande la lecture de cette sélection dressée par Brieg, du blog Besoin d’Aventure , qui recensent 15 GR® parmi les plus beaux sentiers de Grande Randonnée de France .  On est large maintenant !

Bon premier trek à toutes et à tous !

Tête de Merlant

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90 comments.

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Super article qui peut servir à beaucoup de personnes. J’ai déjà réalisé des treks montagne en groupe, et voudrais cette année essayer de partir en petit comité (2 personnes ou seule). Du coup, un grand merci, je n’ai que l’embarras du choix et les destinations que tu proposes correspondent à des massifs auxquels je pensais. Bravo pour tout le travail que tu réalises et ton site, qui aujourd’hui encore plus que d’habitude permet de s’évader ! Prends soin de toi et des tiens. Isabelle

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Bravo David, votre site est excellent! Ma conjointe et moi serons « jeunes » retraités québécois dans quelques mois, et si la pandémie peut enfin se terminer, nous souhaitons randonner un peu partout, mais particulièrement en France avec laquelle nous avons un attachement sentimental. Votre article sur les randonnées itinérantes nous interpelle. Toutes vos autres suggestions seraient assurément bienvenues. Nous avons fait le tour du Queyras en 7 jours il y a 11 ans, et avons trouvé cela fabuleux. Un parfait mélange de nature et culture. Les grands espaces sauvages, c’est très bien, mais le charme de la France en rando (à part ses vraies montagnes!), c’est son volet humain et historique: un petit village perché par-ci, une ruine médiévale par-là, et hop, 10 km de marche et on a changé de décor!

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Bonjour Rémi !

Merci pour votre commentaire enthousiaste ! La France et le Québec ont un lien fort c’est clair. Je suis déjà allé deux fois là-bas et j’ai adoré. En France, en itinérance, on a environ 180000 km de GR®. Ça laisse du choix ! Et, parmi les quelques 350 possibles, il y en a beaucoup sur cette double thématique nature & culture. Marcher et découvrir l’histoire d’un territoire. Pour moi c’est l’essence de la randonnée. Si c’est ce que vous cherchez, le champ des possibles est vaste : le Chemin de Régordane (aka GR®700), le Chemin Urbain V, le GR®470 Source & Gorges de l’Allier, le GR®42 « Du Rhône à la Méditerranée » en sont quelques exemples pour la partie sud de la France. Mais je peux en citer tellement d’autres selon le coin de France où vous souhaiteriez aller ! N’hésitez pas à m’écrire directement à [email protected] pour avancer avec vous sur votre futur choix. Toutes mes amitiés depuis la France !

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Nous suivons tes périples, merci pour ton article. Toujours aussi bien rédigé ! A bientôt en Alsace ! La Rando

Merci merci ! Au plaisir de (re)venir prochainement vers chez vous où il reste tant de choses à faire et à montrer !

Je t’en prie David 🙂 Quand tu veux 🙂 Merci et au plaisir de te suivre dans tes randonnées 🙂

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et l’Itinérêve??

Bonjour Jean-Marc,

Pour ce genre d’article, il y a toujours des choix à faire et le résultat est forcément incomplet. J’ai déjà un article sur le blog qui parle de la Dordogne, de Villages en Barrages, puisque j’y étais venu pour Carnets de Rando réaliser un épisode il y a de ça quelques années. J’y avais croisé Amandine et Florian (Guinot). Ci-joint, le lien vers l’article : http://www.carnetsderando.net/de-villages-barrages-vallee-de-dordogne-version-trek/ . Je ne disposais pas non plus, pour ce trek, de contenu photo perso suffisant – que je privilégie majoritairement – pour l’illustrer : normal, je n’avais fait à l’époque des images que sur l’étape 2. Mais je te laisse le soin, en commentaire de cet article, de faire une présentation succinte et adaptée au sujet pour ajouter cet itinéraire à la liste. Je m’en tiens à cinq pour la lisibilité mais rien n’empêche les lecteur/rices de le compléter avec les treks qu’ils/elles jugent utiles de mentionner.

Bien à toi !

Amicalement,

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Bonjour, super article, merci beaucoup. Je voulais faire le Gr30 en 1er trek et ton article ne fait que confirmer mon idée. Par contre le topoguide est en cours de parution, donc indisponible. Je souhaite partir début juillet, et je ne sais pas comment faire pour créer ton itinéraire. Conseilles tu les cartes IGN ? ou peut être as tu fait un itinéraire sur Openrunner ? merci de tes conseils ! Charlotte

Bonjour Charlotte,

Effectivement le topo est en cours de ré-édition mais je pense qu’une ancienne édition devrait néanmoins te permettre de pratiquer l’itinéraire sans trop de difficulté. Tu sais, en général, pour ma part je marche sans topo. J’ai trop la flemme de sortir le topo à chaque intersection en fait 🙂 D’une manière globale, le balisage sur le terrain est bon et bien fait. J’ai espoir que, depuis mon reportage, il se soit amélioré sur la partie méridionale du parcours. Ailleurs il était vraiment propre. Donc de la vigilance sur le sentier fait quasiment tout le boulot. Autrement tu as le site Geoportail aussi. Il y a tous les fonds de carte 1/25000è en ligne dessus. Tu peux ainsi visualiser le tracé de ton parcours. Autrement, j’ai aussi la solution, c’est de t’envoyer moi-même la trace GPX ! Je vois que j’ai ton adresse mail, je te fais ça de suite 🙂

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J’aimerais partir faire ce trek aussi ! Pourrais-tu m’envoyer par mail la trace GPX stp ? mon adresse : [email protected]

Merci beaucoup 🙂

Bonjour Rémi,

Je ne marche jamais avec un GPS. Je n’ai donc pas les traces GPX de mes randonnées. Je préfère marcher à la carte, au topo et aux indications ou balisage sur le terrain. Je n’ai aucun plaisir à suivre une trace enregistrée. Pour moi, un des plaisirs de la marche c’est aussi cette lecture du paysage, du terrain, cette recherche de mon chemin. Au risque de m’égarer parfois, de perdre du temps. C’est un luxe auquel je tiens. Des traces GPS d’itinéraires de grande randonnée se retrouvent ici et là sur le web. Mais pas chez moi, navré !

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Bonjour, Je viens de découvrir ton site et il est vraiment top ! Mon mari et moi sommes « jeunes retraités » et jusque là nous n’avions jamais fait de rendo. Puis la retraite prise il y a 1 an nous a permis de voyager. Nous sommes partis 6 mois en Amérique latine en sac à dos. Première expérience +++ Nous avons découvert le rando. Du coup, en attendant notre prochain voyage (4 mois en Asie cet hiver) on a decidé de se mettre à la rendo. Les itinéraires que tu propose me semblent être top pour débuter. On aimerait en faire un début novembre. Compte tenu du temps lequel nous conseillerais tu ? Merci pour tout !

Salut Nathalie,

Heureux d’apprendre que la rando compte deux nouveaux adeptes ! Sympa votre première expérience en tout cas ! Alors novembre n’est pas le mois le plus facile pour faire du trek en France : chute des températures, journées plus courtes, risques plus élevés d’humidité, période de chasse, hébergements/services/commerces souvent fermés selon la région… Faut être bien équipé et assez autonome. Ceci étant cela peut donner lieu à de bonnes surprises aussi. Les propositions dans l’article sont bien évidemment davantage recommandées à pratiquer entre mai et septembre. Si je devais en choisir une en novembre je prendrai plutôt le Jura car c’est là où y’a le plus d’hébergements en fin d’étape. Il faudra quand même vérifier qu’ils sont encore bien ouverts. En second je pencherai pour Stevenson pour les mêmes raisons. Attention cependant on est en pleine période d’épisodes cévenols à l’automne et le passage du Mont Lozère par mauvais temps peut vite devenir infernal, voire dangereux sous des pluies torrentielles. J’oublie l’Aubrac et le Vercors très pauvres en hébergements (et encore plus à cette saison). Quant à l’Auvergne elle risque de vraiment être froide à cette saison. Dans tous les cas vous vous réchaufferez sans doute en Asie cet hiver. J’espère vous profiterez bien de votre expérience de trek, même si la saison est évidemment tardive !

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Bonjour Un grand bravo et un grand merci pour votre site ! Quelques questions, si vous permettez bien sûr : 1) J’ai 65 ans, une bonne condition physique, j’adore marcher, j’ai longtemps vécu au Pays basque, etc. Tout irait pour le mieux, si je ne pouvais avoir des crises de vertige dans certaines situations (notamment chemin étroit en dévers avec précipice ou pente simplement à gauche surtout) qui m’obligent à sélectionner certains itinéraires, surtout en groupe. Mon projet : marcher 7 jours sur un plateau (j’adore ce type de paysage) sans craindre à tout instant un chemin étroit, etc. !!! Auriez-vous une destination à me conseiller ? Je vis désormais en Bretagne. Je pensais à l’Aubrac, au Massif-Central ou au Jura. Je sais aussi qu’il m’arrive d’avoir le « vertige » dans des situations qui peuvent paraître sans danger aux autres. 2) Vous-même accompagnez-vous comme guide ? Et auquel cas, une seule personne, en l’occurrence moi-même, est-ce possible ? Merci d’avance de vos réponses et encore bravo !

Bonjour Xavier,

Effectivement cela doit être un peu ennuyeux mais ce n’est pas une fatalité ! Il y a des territoires où, je pense, vous pouvez marcher en itinérance sans avoir à crainde de vous retrouver dans une situation potentielle de vertige, aussi minime soit-il. Vous avez le Cézallier, en Auvergne, qui est très bien adapté. Et, globalement, toute la partie méridionale sous le Sancy (en évitant de monter sur celui-ci par contre !). Comme vous le citez, l’Aubrac est également très bien. Aucun risque de vertige mais de grandes sensations d’espace. Le Jura est aussi un bon choix, en évitant de tirer sur le tracé du GR®9 qui part, côté Ain, sur les crêtes du Reculet et du Crêt de la Neige. Majoritairement – et à l’exception de quelques belvédères un peu aériens, quoique toujours très bien protégés – le tracé des itinérances jurassiennes pourrait satisfaire vos envies d’espace sans crainte de vertige(s). Pour ma part, n’étant pas AMM, je ne suis malheureusement pas habilité à « guider » ou accompagner les gens ! Et mon agenda de reportages/tournages est trop dense pour m’autoriser à me libérer pour accompagner, même gracieusement, les gens ! J’espère que vous profiterez pleinement de votre destination à venir d’itinérance ! Amicalement, David.

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j’ai une question à propos du chemin de Stevenson. Comment revenir de St Jean du Gard à Chasseradès ? Merci

Bonjour Carine,

A priori c’est un peu complexe mais faisable. Il faut d’abord faire Saint-Jean-du-Gard / Anduze en train. Puis Anduze / Alès en bus. D’Alès on prend le Cévenol qui remonte vers l’Auvergne et on descend à la Bastide-Puylaurent. De là, correspondance pour Chasseradès. Tout ça avec des horaires de correspondance qui tiennent dans un mouchoir de poche !

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Merci pour cet article qui tombe à pic ! Je prévois de faire dans deux semaines un partie du GR42 (Saint-Étienne > Tournon-sur-Rhône) en autonomie. J’ai déjà fait quelques treks en itinérance mais jamais en France et toujours accompagnée d’au moins une personne (Patagonie, Pérou, Colombie notamment). Pensez-vous que cette portion du GR42 soit réalisable en itinérance avec ma tente ? Je partirai pour la première fois absolument seule.

D’avance merci pour tes conseils !

Bonjour Laura,

Dans l’absolu tout est réalisable avec sa tente. On trouve toujours un petit coin où se caler quelque part, pas forcément le plus beau, pas forcément le plus confortable ou le plus pratique, mais on trouve. Cependant des territoires se prêtent moins bien au bivouac que d’autres. Notamment car toujours trop de champs et parcelles privées, de bois et forêts peu favorables à la pose d’une tente, de proximité de villages, d’absence d’eau. C’est un peu le cas du GR42. Je ne maîtrise pas bien le début de cet itinéraire. Je l’avais fait pour Carnets de Rando mais uniquement à partir de Crussol, peu après Tournon. Je ne m’avance donc pas à te répondre avec une absolue certitude mais, d’une manière générale, je ne miserai pas sur la tente à 100% sur ce tracé. Je la garderais au cas où mais je favoriserais une alternance entre elle et un hébergement plus classique. Repère un peu tes étapes à l’avance et regarde ainsi déjà les possibilités d’hébergements sur celles-ci : campings, gîtes d’étape, petits hôtels… Fonction de ça tu vois si la tente est utile ou pas. De ton budget aussi bien sûr. Et aussi prendre en compte que la tente – et l’autonomie – c’est du poids en plus, donc moins de confort de marche. Ça compte aussi quand on fait son premier trek ! Mais une expérience, même si elle vise la perfection, doit aussi parfois rencontrer des imprévus pour être vécue pleinement. Ça fait aussi partie du plaisir de l’aventure ! Bon trek alors 😉

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Bonjour, Je me régale à suivre vos carnets de rando toujours une source d’inspiration pour nous. Mon mari et moi aimons randonner en itinérant et maintenant, l’âge aidant, nous privilégions le confort de l’hébergement à chaque étape mais en revanche, plus légers, nous marchons sur une moyenne de 25-28km sans problème, il nous arrive encore de partir en autonomie mais moins longtemps et avec un sac 12-15 kg max. Nous revenons de 6 jours sur le chemin de Saint Guilhem le désert (partie sud) et je voulais préciser qu’il existe des services de navette et même transport de bagages (transbagages et malle postale) tout au long des itinéraires principaux de cette région ce qui facilite bien l’organisation. Pour l’anecdote, la première fois que je suis partie en mode itinérant, je me suis fait embarqué sur le GR20(partie nord) en autonomie complète car les refuges n’étaient pas encore ouverts (en mai) et avec un équipement pas des plus techniques… 16kg sans l’eau. Sacré challenge qui par chance ne m’a pas dégouté et m’a vraiment donné le goût de la montagne et des grands espaces naturels. Merci encore de nous faire partager cette passion

Merci Nadine pour ce témoignage et ce retour d’expérience ! Merci également pour cette précision quant aux services de transport de bagages, de plus en plus fréquents sur les itinéraires de grande randonnée. Un atout supplémentaire pour convaincre des personnes hésitantes à tenter à leur tour l’aventure ! Bonne continuation à vous !

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Un grand merci pour cet article ! Je vais faire mon tout premier trek sur le chemin de Stevenson, et cet article est une véritable mine d’inspiration. Merci 🙂

Super ! Merci David pour ce petit retour enthousiaste et très bon premier trek dans les pas de Stevenson alors 🙂

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Merci pour cette article bien détaillé, Je comptais suivre tes conseils pour la traversé du jura en comencant par la station de metabief, si j’ai bien compris il faudra suivre d’abord le GTJ jusqu’a mouthe puis emprunter le gr5 puis le grp dela haute bienne, puis le gr9 et retrouver le gtj.. Je comptais suivre les traces gpx correspondant que tu décrit de ville en ville, as tu un conseil en plus sur ce parcours? Sachant que nous serons 2 et que l’objectif est de prendre de belles photos aussi 😉

Oui c’est ça. Grosso modo ils vont tous dans la même direction ces tracés. Ils font juste des variantes par rapport aux uns et aux autres. J’ai essayé de construire ce tracé en utilisant les chemins que je trouvais les plus pertinents pour le marcheur. C’est par exemple pour ça que je fais crocheter par le belvédère de Roche Bernard. Niveau photo celui-là est pas mal par exemple. Les premiers jours ce sont de belles ambiances de forêts entrecoupées avec quelques milieux ouverts sympas, notamment près de La Chapelle. Les derniers jours sont un peu plus montagne. Moi j’ai une préférence pour l’étape Les Rousses-Lajoux. Je sais pas pourquoi, j’avais vraiment aimé ce tronçon. Le final sur les plus hauts sommets envoie bien aussi. C’est un itinéraire assez complet qui permet bien d’appréhender l’identité du Jura. Pas de recommandation particulière sinon de bien checker les balises pour ne pas se mélanger les pédales sur place entre les différents GR et GR de Pays ! Bon trek 🙂

Grand merci pour ton retour 🙂 …Finalement nous n’aurons que 3-4 jours de disponible cet été et je me demandais si il était possible de raccourcir ce trek, et si oui quel partie privilégier?

La dernière alors, sans hésiter. Tu fais plutôt un Chapelle-des-Bois/Les Rousses sans le crochet par Bois d’Amont pour gagner une journée. Puis tu fais ce qui est décrit dans la suggestion jusqu’à Lélex. Ce sont les meilleures parties.

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Bonjour, pensez-vous que l’on pourrait faire « La Traversée du Jura (GTJ/GR5/GR9) – DOUBS/JURA/AIN » avec un garçon de 5 ans et demi ?

Bonjour Dobi,

En général, pour les enfants, on estime que la distance maximale qui peut être parcourue dans une journée est égale à son âge. Donc 5 ans et demi, ça ferait pas plus de 5,5 km par jour. Difficile donc d’envisager des étapes aussi courtes. À moins d’être secondé par une mule ou un âne mais je ne sais pas si ils font ça dans le Jura… En revanche le territoire est sympa à faire avec des enfants mais plutôt en mode « étoile » en partant et en revenant à son point de départ de façon à respecter le rythme de l’enfant. Après, chaque enfant est différent et il y a des exceptions. C’est aussi en prenant en compte votre expérience de la randonnée avec votre petit que vous pourrez, par rapport à ce que j’ai énoncé plus tôt, vous faire une idée de la faisabilité ou pas de la traversée du Jura. Techniquement ça passe. Mais la distance quotidienne pourrait être un frein.

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Bonjour Je suis en vacances en août , ça me tente de faire un GR ou trek , je suis tombée sur votre article et ça me donne encore plus envie , mais j avoue que je ne sais pas lequel choisir !!! Et surtout partir seule pour un premier me stresse quand même !! Sinon pour un premier trek avec guide , vous pourriez me conseiller un site , quelqu un ? Merci d avance Patricia

Bonsoir Patricia,

Eh bien c’est super ! Il faut céder à cette envie ! Je connais quelques accompagnateurs ou agences qui sont vraiment top pour être rassuré : le premier auquel je pense c’est Damien Parisse de RandoPays . Tu peux le contacter de ma part. Idem avec Maxime Gay qui est au top. Niveau agences sympas pour de premiers treks, tu as aussi Destinations Queyras que je connais bien. Du côté des Pyrénées tu peux contacter Olivier Guix aussi. Voilà ! J’espère que tu trouveras le trek de tes rêves et que cela inaugurera une longue série de belles aventures 🙂

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Bonjour Je viens de voir votre site et j’ ai fait fin juin le GR 70 comme vous l’ avez décris , en partant de La Bastide Puylaurent jusqu’à St jean du Gard , un parcours sympa et pas difficile, en plus on est jamais seul, j’ ai coupé pour rejoindre Florac par le GR 68. Merci de nous faire partager votre expérience. avez vous fait le GR 68? mon prochain projet . Cordialement

Bonjour Alain,

Non je n’ai pas fait le GR68 ! Content que votre expérience sur le Stevenson ait été positive en tout cas !

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J’adore cet article pour les débutants comme moi-même ! As-tu des itinéraires à conseiller pour l’automne?

Oui il faudrait que je planche sur un sujet automne. Y’a moyen. C’est juste que je trouve pas le temps ! Là je suis en tournage depuis fin août et jusqu’au 4 octobre encore. Je suis pas encore rentré chez moi ! Et après c’est trois semaines de montagne version Rain Man qui m’attendent. Je pourrai rien écrire avant au moins mi-novembre. Ceci dit, pour te répondre en vitesse : pour moi l’automne, c’est les mélèzes qui jaunissent dans les Hautes-Alpes et notamment dans le Queyras. En Auvergne aussi c’est top. La météo est plus aléatoire mais monter au Sancy en octobre avant la neige c’est énorme. Les forêts du Morvan sont aussi magiques à cette époque. Attention cependant à la chasse quand on se promène en forêt à l’automne. Si j’ai deux minutes avant la fin de l’année j’écrirai un papier sur ce sujet mais, voyant arriver le truc, ce sera en ligne pour l’automne suivant 🙂

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Salut, Merci pour toutes ces idées alléchantes ! Qu’est-ce que tu nous conseillerais pour le mois de mars avec la possibilité de faire des très courtes étapes ? Ce serait notre 1er trek en famille avec notre fille de 3 ans,et on cherche un itinéraire proposant beaucoup d’hébergements (c’est ok si c’est rustique )pour pouvoir faire 2-3h de marche par jour. Belle semaine, Carine

Ha ! La problématique d’un trek avec enfant en bas-âge… Je me suis déjà interrogé sur ce sujet – ma petiote a 5 ans – et figure toi que je ne trouve toujours pas de solution. Randonner à la journée, sans souci. Faire un bivouac à moins de 2h de marche de la voiture, sans souci non plus. Enchaîner ça plusieurs jours de suite, là, par contre, souci. J’ai beau décortiquer les cartes IGN, impossible de construire des étapes de 2/3h entre hébergements. Surtout qu’à cet âge – à moins de les porter – ils avancent pas des masses, se fatiguent et se lassent vite. Alors ça doit quand même bien être possible. Mais c’est juste que j’ai pas encore trouvé. J’ai pas cherché partout. J’ai surtout prospecté autour de chez moi et dans le secteur cévenol. Mais j’ai fait chou blanc et les recherches prennent tellement de temps que j’ai fini par zapper. En mars, de surcroît, c’est un peu tôt pour faire du trek. Le printemps n’est pas posé et la plupart des hébergements qui fonctionnent pendant la belle saison sont encore fermés. Et je ne parle même pas du facteur sanitaire qu’il faut désormais prendre en compte. En tout cas, côté destination, même si j’ai pas encore réussi à valider un parcours, je reste persuadé que ça doit se faire dans des territoires comme les Cévennes, l’intérieur du Vercors (car y’a des cabanes mais malheureusement pas beaucoup d’eau :-/) ou le Jura. Du moins pour ce qui est de la moyenne montagne. Un sujet sur lequel continuer de plancher donc et pour lequel, malheureusement, je n’ai pas encore de solution à proposer.

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Merci pour ce partage Ça donne envie de s’y mettre au sac dos Plus habitué au kayak de mer en autonomie, il va falloir d’alléger pour le coup

Bonjour Rico,

Merci pour ton petit retour, c’est sympa ! Et content si cet article peut donner de l’inspiration pour faire découvrir ces chouettes itinéraires !

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Bonjour j’envisage de faire un trek d’une semaine avec ma fille au alentours de Châtel connaissez vous des circuits sympa , gîte camping Auberge,ouverte à toute proposition,sachant que c’est notre premier trek Merci bcp

Bonjour Nadine,

Châtel est un bon spot de départ pour des randonnées alpines à la journée. Côté trek, c’est plus une étape possible qu’un endroit type « départ/arrivée » de boucle itinérante. Cependant, en guise d’initiation au trek, depuis Châtel c’est possible, en deux jours, de tenter l’ascension du Mont de Grange avec nuit au refuge de Trébentaz . On peut aussi simplement boucler, sans l’ascension, avec nuit au refuge. Ça permet de se tester un peu, sans prendre de risque, sur l’itinérance !

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Bonjour, Avec une amie, nous avons décidé de faire un premier treck sur une semaine au mois de juin. Votre itinéraire à travers les volcans et lacs d’Auvergne nous tenté beaucoup ! Pensez vous qu’il soit réalisable avec les mesures sanitaires ? (Je parle en particulier pour les étapes et les téléphériques) Merci en tout cas pour toutes vos descriptions et idées de voyage Amélie

Bonjour Amélie,

Je ne sais malheureusement pas par avance ce qui sera possible ou pas de faire en matière d’hébergements. Je suis dans la même interrogation que vous pour mes tournages/reportages de cette année. Les choses sont différentes d’une région à l’autre et, en s’adaptant aux conditions localement, chacun fait un peu sa sauce. Difficile donc de se projeter en juin. Le mieux étant de préparer votre trek comme si tout était faisable et de poser donc directement la question aux hébergements concernés. Quant au téléphérique, l’office de tourisme concerné devrait pouvoir vous dire ce qu’il en est. Mais peut-être pas ce qu’il en sera ! Désolé de ne pas pouvoir vous aider davantage mais je suis dans le flou tout comme vous pour ce qui est de la planification des projets 2021.

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Bonjour, Je rebondi sur ce sujet. Moi, je trouve que l’itinérance avec un objectif obligatoire chaque fin de journée, c’est difficile. Je me suis plantée sur la GTJ ; pour moi, 500 m d+ et 500m d- par jour à raison de 15 à 20 km par jour, c’est trop. Tout simplement parce que malgré des conseils, des essais, des achats… Je ne trouve pas chaussure à mon pied. La seule solution : entraînement. Pour cela, le mieux c’est de randonner. Mais au bout d’un moment, marre de faire des ronds : mon objectif c’est l’itinerance, je veux me croire libre de ma rando, en capacité d’écouter mon ressenti au quotidien et allonger ou raccourcir mes étapes en fonction. Et donc la semi-autonomie (tente, eau, casse croûte au depart ; ravitaillements sur le chemin) c’est mon rêve. Mais je ne trouve personne pour parler de bonnes pratiques réalistes en termes d’emplacement. Tout ce que je trouve, ce sont des articles sur le bivouac légal : en parc naturel (quand et là où il est explicitement autorisé) ou sur terrain public (après accord de la mairie)… Bref, même schéma qu’avec de la rando hébergée : il faut tout définir depuis son bureau, avant la rando, quitte à marcher trop (on se fait mal) ou trop peu (on est frustré), quitte à se mettre beaucoup de dénivelé sous la pluie pour arriver sur LE terrain autorisant le bivouac ; au final on se décourage : c’est très compliqué de savoir ce que l’on est en capacité de faire à une date donnée. Encore une fois, l’essentiel est d’écouter son ressenti au moment de l’effort (pas trois semaines avant au retour du travail). J’ai tout de même du mal à croire que tous les bivouacs se font dans ces conditions légales ultra restrictives. À quoi ça rime de porter la tente si on ne peut pas choisir un minimum où on la plante ? Ou si on doit nécessairement aller dans les parcs naturels (qui souffrent de la sur fréquentation, et donc délimitent des zones de bivouacs réglementé, donc même chose… ). Aurais-tu ton avis là-dessus ? Est-ce que planter la tente à la lisière d’un chant de maïs à 300 m d’un sentier quelconque est une pratique inadmissible ? Un article pour débutant serait bien, mais en restant réaliste toujours.

Je te l’accorde, on avance de plus en plus vers un monde où chaque pas doit être compté et prévu à l’avance, où l’improvisation et l’inattendu ne sont plus aussi recherchés qu’on ne le pense. On veut des traces GPX pour être sûr de ne pas se perdre, on évite de lire des cartes, on veut savoir où on mange, où on dort. Même la randonnée se calibre, se mesure et s’analyse. Pour beaucoup, ce cadre ultra-documenté à l’avance, c’est rassurant. Mais pas pour d’autres. La notion d’étape obligatoire peut ainsi se transformer en carcan : piège physique, je l’entends, si l’étape communément définie n’est pas un objectif viable sur le plan physique ; piège mental ensuite car la notion de jouer la montre, d’être prisonnier d’un horaire quand on voudrait précisément se sentir libre, est contre-productive. Alors que faire ?

Le bivouac libre paraît en effet la seule option. Je n’ai pas lu ce qui s’écrit à ce sujet sur les blogs et autres médias. Mais, de ce que tu as l’air de dire, là aussi, en grattant un peu derrière le thème, tout a l’air de mener vers un monde de conventions et de règles qui me paraissent assez éloignées du but recherché. L’idée de pouvoir marcher librement, le temps que tu souhaites et de décider du moment où tu poses ta tente a des accents de totale liberté. Est-ce possible de la mettre en pratique ? Moi je dirais que oui, moyennant quelques aménagements selon là où tu te trouves.

Dans l’esprit, le bivouac reste une pratique tolérée. Mais tout dépend du territoire où tu te trouves. Le hic en France c’est qu’on vit dans un pays où la propriété privée est reine. On kiffe le foncier, le cadastre, le parcellaire. Ça doit être un truc qu’on a dans nos gènes depuis l’époque où les seigneurs ont commencé à se partager le monde. Et chez certain(e)s c’est à ce point du sérieux qu’ils en deviennent méchant(e)s. Moi j’ai tendance j’avoue à me méfier et je me planque quand je bivouaque. Je cherche un coin bien hors de portée des routes/pistes/chemins ou sentiers. Ça peut être compliqué dans des milieux très ouverts, en campagne notamment. Mais aussi, c’est rare que je sorte la tente. Je préfère dormir à la belle-étoile. Du coup je dégaine le tapis de sol et le duvet à la tombée de la nuit dans des endroits où je peux difficilement être vu. Je suis encore moins visible comme ça. Le bivouac libre a un petit côté clandestin. Y’a des moments faut s’affranchir des règles dans la mesure où tu veilles à laisser le moins de traces derrière toi. Y’a un moment de ça j’ai voyagé à pied pendant presque 6 mois. Ça va de soi que sur une durée pareille les étapes sont indicatives et que les imprévus jalonnent l’aventure. Et le budget emporté ne permet pas de dormir en gîte/refuge tous les soirs. Alors le bivouac en mode « je jette la tente ici » est quasi quotidien : parce que la météo y contraint, parce que tu es fatiguée, parce que le spot est joli… Tous les prétextes sont bons. C’est bien de rappeler qu’on n’est jamais esclave d’un topo ou de suggestions d’étapes. Une fois j’ai rencontré un gars sur Compostelle qui m’expliquait que lui il avait fait le choix de ne pas marcher plus de 5 kilomètres par jour. Il s’était débarrassé du protocole des étapes en réécrivant l’itinéraire à sa manière. J’avais trouvé ça génial.

Le bivouac, par son essence, doit rester l’ultime refuge de liberté. Sa contrepartie : le poids, l’autonomie en nourriture et en eau, l’inconfort parfois. Mais tu récupères ce qui est peut-être le plus précieux : l’oubli du temps. Donc mon avis sur la question : écoute toi et construis ta propre expérience du bivouac, avec ses galères et ses bonheurs. Suis ton instinct, suis le rythme de ton corps. Garde juste à l’esprit d’être la plus discrète possible, d’éviter la proximité de lieux trop habités, des fermes, de pouvoir avoir de l’eau pas loin (ou de faire une réserve le cas échéant en vue d’un bivouac) et ça t’ouvrira déjà pas mal de portes qui te semblent closes. Et aussi, attention, je te corrige sur un point : la réglementation bivouac concerne les Parcs Nationaux, pas les Parcs Naturels Régionaux où là tu peux te poser où tu veux !

PS : pour l’article c’est une bonne idée. Je la garde dans ma tête. Mais j’ai tellement de retards dans les articles que je dois livrer que je crains de ne pouvoir plancher sur le sujet avant un long moment.

Et bien, merci beaucoup pour ta réponse, tu comprends parfaitement ce que je voulais dire. Ça fait plaisir de lire des points de vue proches du mien :)-. Merci pour ton site surtout !

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Bonjour David. Premièrement, merci pour ce site qui est une véritable mine d’or pour randonneurs débutants ou confirmés.

Ensuite j’aurai quelques questions. Pour cet été, étant donné les circonstances actuelles, une randonnée en itinérance me semblait un choix judicieux. J’ai donc dans l’idée d’embarquer 3 – 4 copains avec moi pour une semaine (environ) d’aventure. Le chemin de Stenvenson me semblait une bonne idee. Toutefois, même si faire des étapes dans des hébergements semble plus judicieux (gites, refuges ou camping), j’aurai bien aimé que l’on fasse une ou deux étapes en bivouac pour donner un vrai gout d’aventure a notre petit périple. Le problème étant que nous aurions à transporter tout le matériel de bivouac (tente, réchaud, sacs de couchages etc …) pour seulement une ou deux nuits en bivouac. De plus, je ne sais pas où il est autorisé de bivouaquer ou non.

Qu’en pensez vous ? Si nous mettons de côté l’idée de bivouaquer, comment pourrions nous donner ce côté « aventure » , ou un peu fun à notre expérience ? Est ce que ce parcours est adapté à notre envie ?

Je précise que nous serons un groupe de mecs entre 25 et 30 ans, nous sommes assez sportifs mais n’avons jamais tellement pratiquer la randonnée.

Merci si vous avez le temps de me répondre.

Bonne continuation.

Salut Yvain,

En voilà une bonne idée ! Rien de mieux qu’une bonne aventure dans la Nature entre potes 🙂

Est-ce que le Stevenson est le plus adapté ? Il est pas mal en effet. Mais il peut y avoir du monde – beaucoup de monde – sur le Stevenson. D’autant que cette année il y a eu ce film là dont j’ai zappé le nom avec la nénette qui traverse les Cévennes à la suite de l’homme de sa vie. Et que ce film a eu un César ! Ça n’a l’air de rien mais ça va attirer beaucoup de monde sur le chemin cet été. Surtout en plus avec la contrainte sanitaire. C’est un fleuron des GR de France – le fait de pouvoir le faire avec un âne joue – et les familles et/ou les débutant(e)s l’adorent. Et à juste titre : c’est beau !

Le bivouac ? C’est en effet tentant parce que c’est fun et que ce sont de supers moments. Mais tu l’as bien noté, il y a la contrainte matérielle qui se porte. Et aussi n’oublie pas qu’une partie du GR70 se fait dans le Parc National des Cévennes où le bivouac est réglementé. Voici ce qui est dit par le Parc :

Le bivouac est autorisé en zone cœur mais uniquement sur certains secteurs et à certains horaires.

Pour bivouaquer, les randonneurs doivent être :

Non motorisés sur 50 mètres maximum de chaque côté des itinéraires balisés de grande randonnée (GR, GRP) Sans tente ou dans une tente légère ne permettant pas d’être debout à l’intérieur Sur place pour une seule nuit Présents entre 19h et 9h

Seul les alentours du sommet du Mont Lozère / Finiels sont absolument interdits pour le bivouac.

Moi je serais toi, je ferais un assemblage entre plusieurs GR existants dans ce secteur pour pouvoir sortir des sentiers un peu battus tout en voyant un maximum de belles choses. Selon la durée de ton projet et le besoin de faire une boucle – ou pas – tu peux combiner le GR70 avec le GR470, l’Urbain V et le GR700. Il doit y avoir moyen de se faire une transversale depuis le sud Auvergne (je préfère les Gorges de l’Allier au plateau du Velay perso, donc de partir de Brioude ou plus loin plutôt que du Puy-en-Velay) qui passe par les Cévennes et peut-être même tirer jusqu’aux Grands Causses, en sud Lozère, juste avant le Gard.

Il faut donc que tu te procures les topos de ces GR et que tu fasses ta cuisine à partir d’eux ! Sur le blog y’a déjà des infos sur le GR700 et le GR470. Sur l’Urbain V aussi. Ça devrait te permettre de commencer à dessiner un parcours où se mêle le désir d’aventure en évitant les foules, les temps forts paysagers et le confort pour certaines étapes. À ta dispo pour te conseiller dans la limite du temps dont je dispose !

Salut David. Merci beaucoup pour ta réponse, effectivement je pense que ce film va attirer pas mal de monde donc sortir des sentiers battus serait vraiment une bonne idée. Je vais essayer d’étudier tout ça et si jamais ce projet se concrétise, je te donnerai de mes nouvelles.

A bientôt Yvain

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Bonjour ! J’aimerais partir cet été sur votre itinéraire proposé du tour d’Auvergne, mais y aurait-il une possibilité de le faire intégralement (ou presque) en tente ? En sachant que je ne serai pas seule donc l’éloignement des villages n’est pas un problème majeur!

Merci pour vos superbes articles, Agathe V.D.

Bonjour Agathe,

L’Auvergne se prête pas mal au bivouac. Le seul frein qu’il peut y avoir c’est que l’espace immense est souvent clos et réservé aux bêtes. Et entrer dans un champ pour y planter sa tente peut entraîner quelques couacs avec les locaux qui le verront d’un mauvais oeil. Sur cet itinéraire, tu peux bivouaquer à la Godivelle : y’a du monde qui dort souvent au niveau du parking du Lac d’En-Haut. Je l’avais fait y’a longtemps. Attention toutefois, lors de notre récent passage, il y avait plus de barrières et de panneaux « interdit » qu’en 2007 ! Et puis à La Godivelle y’a quand même le gîte des Sagnes qui est super cool quand tu es randonneur/se et le gîte de Chareire aussi avant d’attaquer le Sancy : deux super adresses ! Au-delà, il faut s’adapter en respectant cette notion d’estives. Un petit coin où se poser reste quand même trouvable en n’étant pas trop regardant. Attention également dans la Réserve Naturelle Chastreix-Sancy, traversée par cet itinéraire, où le bivouac est interdit ! Bien veiller à se trouver à l’extérieur du périmètre pour planter sa tente ! Voili voilou 🙂

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Grâce à votre superbe article, je pars en août (nous serons 2) faire L’itineraire numéro 3 qui sera synonyme de premier trek ! J’ai une question qui peut sembler bête mais qui me tracasse étant grand débutant. Est-il compliqué de suivre les différents spot conseillé par étape ? Par exemple, le premier jour de metabief avant de se rendre au Mont-d’Or le passage par le Montrond est il obligatoirement sur le chemin ou faut il etre bien vigilant ? Il en va de même pour les autres étapes où la crainte de me perdre ou d’emprunter les mauvais chemin me taraude.

Merci en tout cas à travers cette article de nous permettre de se lancer avec plus de confort ! Jeremy

Hello Jérémy,

Tu m’as écrit deux fois. Les messages postés sur le blog sont d’abord modérés/approuvés avant publication. C’est pour ça que ton premier n’a pas dû apparaître immédiatement et que tu as dû croire que tu devais tout recommencer 😉

Grace à votre article, je pars en aout faire l’itinéraire numéro 3 : la Traversée du Jura (nous serons 2). En revanche, étant grand débutant, je crains de ne pas réussir à suivre les différents itinéraire par étape. Auriez-vous un conseille à nous donner ? Par exemple, le premier jour depuis Montabief pour rejoindre le Mont-d’Or, empruntons nous obligatoirement un chemin qui passe par le Montrond ? J’aimerai ne pas passer à coté de paysage splendide par mon manque d’expérience.

Merci en tout cas pour la force. Jérémy

Content si ce petit article est une source d’inspiration doublé d’un déclencheur d’envie de premiers treks ! Le Jura c’est top, très progressif et accueillant. Ça veut pas dire qu’il n’y aura pas d’effort mais je trouve que la nature même du terrain parvient très souvent à diluer celui-ci. Si tu crains de ne pas réussir à reporter ma proposition de découpage sur le terrain, je t’invite à jouer la carte de la sécurité et à faire un Métabief / Les Rousses en utilisant tout le long le tracé du GR®5. Comme ça pas besoin de te prendre la tête à savoir où bifurquer. Tu embarques le topo-guide avec toi pour assurer le coup et pouvoir valider le balisage sur le terrain si tu as un doute et tu es peinard. Tu pourras recalculer la durée de tes étapes grâce aux indications données par le topo. Dans tous les cas, c’est un terrain intéressant pour débuter. Mon conseil : si tu penses avoir perdu les balises à un moment, quel que soit le trek, ne t’entête pas à continuer. Il vaut mieux faire demi-tour pour revenir à la dernière balise vue pour s’orienter à nouveau ! À ta dispo – dans la mesure de mon temps – pour répondre à des questions en amont de ton trek 😉

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Bonjour, Merci pour tous ces articles qui m’ont conforté dans mon choix d’un 1er trek en Auvergne sur 2 ou 3 jours pour commencer. Je pars avec ma fille nous sommes sportives et avons l’habitude de faire de la rando sur une journée. Je souhaiterai faire TOUR DES VOLCANS & LACS D’AUVERGNE, la moitié de ce circuit. Que me conseillez-vous comme étapes. Et où puis-je me renseigner pour rejoindre mon véhicule au point de départ. Je vous remercie infiniment pour tous vos conseils. Cathy

Bonjour Cathy,

Alors en 3 jours, en aménageant ma proposition initiale, ça pourrait donner quelque chose comme ça :

– Vous laissez votre véhicule au parking du Lac Pavin plutôt qu’à Besse. – J1 / Lac Pavin – Chareire (environ 20km) : vous montez par le PR jaune qui part à droite du Lac Pavin quand vous êtes devant le lac. Vous le quittez par la droite environ 400m après pour monter au-dessus du lac et croiser le GR4A (au point coté 1303 sur l’IGN) Vous le suivez jusqu’à la Baraque de Vassivière (coin pique-nique). Le GR4A continue par une petit route et croise le GR4 tout court. Le suivre alors vers le sud pour traverser plus loin une zone de tourbière et croiser plus loin le GR30. Suivre le GR30 en direction de la Cascade de la Barthe puis traverser tout le beau vallon de Neuffonds. Rejoindre d’abord Picherande puis Chareire (nuit et repas au gîte de Chareire => adresse au top !!!). – J2 / Puy-de-Sancy : vous faites l’ascension du Sancy par le GR30. Vous profitez du sommet là-haut et soit vous redescendez à pied en continuant de suivre le GR30 jusqu’au col de Courre (sentier exceptionnel il faut le dire) puis descente par Vallon de Courre jusqu’à la station du Mont-Dore et l’auberge de jeunesse, soit vous descendre en téléphérique. – J3 / Retour : là pareil, soit vous remontez à pied jusqu’au col de la Cabane par le GR4E, soit vous montez en téléphérique et rejoignez ensuite le col de la Cabane. De celui-ci, direction le Puy de la Perdrix puis descente sur le col du Couhay. Là suivre le GR4 qui redescend sur Super Besse. De là remonter par le flanc est de la station pour attraper le sentier qui passe sous le Puy de Chambourguet. Le suivre jusqu’au hameau de Rioubes-bas puis rejoindre le parking du lac Pavin.

De cette manière, pas de souci pour retomber sur votre véhicule. Pensez à bien réserver à l’avance les hébergements et à vérifier que le téléphérique est bien ouvert.

Là je suis en tournage avec des moyens limités pour suivre les mails et courriers que je reçois. N’hésitez pas à me demander plus d’infos, si nécessaire, en m’écrivant à [email protected]

Merci beaucoup David pour tous ces renseignements au top. Cathy

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Je viens de découvrir votre site qui au passage est vraiment bien fait !! Je pars en Juillet faire mon 1er trek en solo. J’hésitais entre le tour des mont d’Aubrac (je ne cherche pas spécialement de difficulté mais plus de la solitude/introspection) et je tombe sur votre commentaire sur l’itinéraire de 3 jours sur le tour des volcans en partant du Lac Pavin. Je souhaite partir en autonomie et pas trop longtemps pour voir ce que ca fait d’etre seul et autonome, selon vous cela pose problème pour trouver des endroits ou dormir en tente?

Merci de votre retour. Et merci pour ces précieux conseils !

Bonjour Émilie,

J’ai envie de vous répondre à la fois oui et à la fois non. Avec ses estives immenses et sa faible densité d’habitation, l’Auvergne et le secteur du Sancy semblent être les candidats idéals au bivouac. La seule chose à prendre absolument en compte c’est que la plupart de ces grands espaces sont des estives clôturées et privées. Pas moyen d’y planter la tente. Il faut donc s’employer à repérer des spots en-dehors de ces zones visuellement bien délimitées. Autre chose, au-delà de Chareire et vers le sommet du Sancy : on est dans une réserve naturelle. Celle de Chastreix-Sancy. Bivouac formellement interdit dans ce périmètre. Tout ça est donc pas mal limitant d’autant que, dès la semaine prochaine, c’est le début des estives. Il faut donc garder tout cela à l’esprit si on décide de bivouaquer. Cela nécessitera un peu de recherche et d’aménagement de son parcours. Voili voilou 🙂

A préparer donc. Merci beaucoup !!!

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Bonjour, j’apporte ma petite expérience de trekeuse débutante en solo. J’ai commencé l’année dernière sur le GR 34 en Bretagne et il me semble que c’est un itinéraire très bien pour débuter. Je suis partie en autonomie de camping en camping (j’aime prendre une douche) mais le bivouac est très facile aussi. Et pour débuter l’autonomie c’est sans doute un itinéraire très approprié et rassurant. Et c’est très beau…

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Merci pour toutes ces informations, ça fait envie. Nous sommes savoyards, habitués au dénivelé, notre terrain de jeux, le beaufortain essentiellement, cependant à la journée. À votre lecture, nous envisageons une semaine de randonnée fin septembre, et j’ai aussi vu Antoinette aux Cévennes…donc pourquoi pas le GR70, ça devrait nous dépayser, mais j’ai un peu peur de nous ennuyer si trop plat …et l’automne est-ce toujours une bonne saison pour les chemins de Stevenson? Bonne continuation Nathalie

Bonjour Nathalie,

Stevenson est un bon consensus. Il n’y aura pas le côté spectaculaire de la montagne mais de l’espace, très immersif, dans le charme certain des Cévennes, un Parc National qu’il faut assurément avoir visité au moins une fois quand on est randonneur. C’est surtout la partie après Langogne qui vaut le détour, c’est-à-dire celle qui traverse le cœur des Cévennes. Ce n’est pas plat rassurez-vous ! Le relief est bien présent, différent de la montagne certes mais néanmoins non négligeable et créant des paysages magnifiques. L’automne reste une belle saison mais il faut bien choisir son moment pour éviter la pluie et les fameux épisodes cévenols – des averses fournies très courtes mais intenses génératrices en aval d’inondations et de crues dans les plaines et villages. Il faut aussi s’assurer que les hébergements et services de ravitaillement sont encore ouverts car, cette année, la tendance est aux fermetures anticipées. Il y a également le facteur chasse à prendre en compte dans les secteurs hors Parc National – où la chasse est interdite. À mes yeux, la période de grâce pour visiter les Cévennes et parcourir le GR70 reste cependant le printemps, incroyablement fleuri dans ce secteur.

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Merci pour cet article, il est très intéressant ! J’aurais voulu savoir s’ils étaient tous faisables durant le mois d’octobre ? Je me pose la question concernant les risques de praticité du terrain surtout !

Merci d’avance

Bonjour Abelia,

L’automne est une saison magnifique mais aussi une pochette surprise au niveau météo. Sur le papier oui c’est faisable mais il faut pouvoir que ça colle à la réalité de la saison : jours plus courts, froid plus présent, pluie possible… Sans compter un autre détail qui a son importance : la fermeture de certains hébergements si vous ne voyagez pas en autonomie. Il faut donc bien vérifier tous ces points, être bien équipés (tente/couchage/vêtements) en cas d’autonomie et checker la tendance météo pour éviter qu’une expérience fabuleuse se transforme en grosse galère !

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Bonjour, Je suis très intéressée par votre premier choix : je recherchais un premier trek avec mes enfants (accessibles pour eux) sur une semaine d’août (pas plus pas moins donc parfait). J’avais donc qq questions sur la liste de matériel nécessaire selon vous sur ce trek si je prend plutôt l’offre confort avec gîte et hôtel : est-ce que le drap est nécessaire ? la serviette microfibre ? Bref si vous avez des conseils sur le nécessaire pour un trek dans ce système là (j’avais l’habitude faire des treks seules en bivouac et donc juste rien à voir j’imagine). Merci par avance pour vos conseils qui me seront très précieux.

Bonjour Céline,

Depuis la rédaction de cet article, les contraintes sanitaires actuelles me font répondre oui à votre première question. C’est variable d’un établissement à l’autre mais certains gîtes recommandent de venir avec son propre sac à viande ou duvet. Pour les hôtels, en revanche, pas besoin : ils gèrent ça eux même. Pour la microfibre idem : variable d’un gîte à l’autre mais pas besoin dans les hôtels. Comparativement au bivouac, le choix de dormir en gîte/hôtel va vous épargner du poids dans le sac. En général je voyage léger : les affaires du soir (toujours les mêmes, excepté pour les caleçons), 2/3 tee-shirts pour la journée de marche, une veste et une doudoune pour le thermique et une goretex pour la pluie, 1 ou 2 shorts/pantacourts et 2 paires de chaussettes. Également une trousse de toilette, une petite pharmacie, un peu de papier toilette et voilà. Reste quelques accessoires à prendre : couteau, crème solaire, casquette, gourde ou camelbak, chargeurs divers, frontale, un bouquin… Il doit rester de la place pour le pique-nique du midi. À la fin le sac excède rarement 8/9 kilos, sans l’eau et quelques victuailles pour l’étape.

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Je tombe sur tes articles qui sont très bien rédigés et me donnent vraiment envie de refaire de la grande randonnée! Lorsque j’étais enfant (entre 5 et 12 ans), nous faisions des randonnées de 8 à 10 jours, avec ma famille, et j’adorais cela. Depuis que je suis adulte, j’ai refait pas mal de rando, mais presque plus d’itinérant. Et depuis la naissance de mes enfants (9 et 5 ans), je n’en fais plus que de temps en temps, à la journée. Je précise que mon mari n’a pas de grande expérience dans la rando, même s’il n’est pas contre. Je n’attends qu’une chose: que les enfants grandissent encore un tout petit peu pour pouvoir repartir! J’habite en Gironde et aimerais bien faire un circuit de 5 à 7 jours en Dordogne. Si tu as des tuyaux, je suis preneuse, même si ce n’est pas pour tout de suite encore …

Hello Joséphine,

Eh oui la vie contraint parfois à freiner nos envies. Même si c’est provisoire, c’est quelque fois un passage obligé. Mais en effet tes enfants commencent à avoir l’âge requis pour imaginer des aventures. De mon côté, par exemple, on fait déjà des mini-treks de 3 jours avec ma petite qui a eu 6 ans cette année. J’adapte pour rendre l’expérience possible à la hauteur de ses capacités et de sa motivation. Tout est donc possible ! En Dordogne je connais pas assez pour te tuyauter. Par contre chez toi il y a le Tour du Bassin d’Arcachon qui est vraiment super sympa. Je l’avais fait il y a 6 ans dans le cadre d’un tournage pour Mon GR® Préféré et, excepté la longue partie dans les pins qui rejoint le Cap Ferret, j’avais vraiment trouvé ce parcours enthousiasmant.

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Bonjour, Il est grand temps que je franchisse le pas et je prévois donc de parcourir le trek des lacs et volcans d’Auvergne fin mai. Il s’agira d’une première pour mois de partir seule en randonnée sur plusieurs jours, depuis le temps que j’en rêve ! Un grand merci à toi pour le détail de cet article où le gros du travail côté parcours et infos d’hébergements est déjà effectué, il n’y a plus qu’à se laisser guider ! Vu mon petit gabarit, je prévois de partir avec un sac à dos de 30L (sac de couchage ultra compact de 400gr avec température de confort de 7°C). Manque de chance, le téléphérique du Sancy sera fermé en cette période pour cause de maintenance, celà ne m’arrêtera pas et ne fera que rajouter quelques kilomètres et dénivelés sur ces 2 étapes. Tes articles transmettent si bien ce goût de l’aventure (intérieure). Merci Youna

Hello Youna !

Formidable ! L’Auvergne – à l’instar de Stevenson dans les Cévennes – est de plus en plus choisie par les marcheurs/ses pour démarrer leurs aventures itinérantes. Un excellent choix car à la fois beau et rassurant. Parfait pour s’initier au plaisir de la grande randonnée tout en gagnant de l’expérience pour de futurs projets. Avec un 30L tu seras bien légère, ce qui te permettra de profiter de chaque journée et de savourer tes étapes le soir à l’hébergement. Le bivouac viendra plus tard ! Quant au Sancy, il n’est jamais plus beau que lorsque tu l’atteins par tes propres moyens ! N’hésite pas non plus à jeter un oeil sur l’épisode de Mon GR® Préféré que j’ai tourné en 2020 pour la FFRandonnée sur le GR®30 : c’est un bon complément. À ta dispo pour des infos supplémentaires si besoin via ma boîte mail : contact_at_carnetsderando.net 😉

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Merci pour votre site et vos témoignages! Avec mon mari nous faisons chaque année une randonnée itinérante immersive en montagne. Nous la réalisons en autonomie totale plutôt durant la période estival : juin/juillet Cette année (2022) nous comptons partir plus tôt : fin mai. Pensez-vous qu’il n’y aura plus de neige sur le plateau du Vercors? une question plus globale à partir de quelle altitude on peut trouver de la neige en cette saison? Car nous ne sommes pas équipés en crampons. Merci Nathalie

Hello Nathalie,

Alors cette année y’a des chances que la neige évacue assez vite sur le Vercors. J’ai déjà vu passer quelques photos en début de semaine et c’est plutôt en bonne voie. Si tu suis Carnets de Rando sur Facebook tu verras que chaque lundi y’a un rendez-vous hebdomadaire qui s’appelle le KiKaFéKoi et où les gens postent des photos de leurs sorties rando du week-end. Y’en a régulièrement dans le Vercors et ça permet de suivre ainsi l’évolution du déneigement dans le massif. Même si fin mai c’est la limite basse, le massif sera sans aucun doute majoritairement déneigé – excepté quelques points hauts qui voient pas trop le soleil, quelques combes froides. La neige se trouve début juin en montagne généralement à 2300m en moyenne et surtout sur les versants nord et est. Selon la latitude, l’exposition, la pente, la couverture végétale, le terrain, ça varie de plus ou moins 200m. Et y’a aussi l’horaire de passage qui joue : le matin ces sections sont forcément encore dures alors qu’elles transforment davantage l’après-midi. À moins d’envisager un parcours alpin sérieux (sommets, arêtes, couloirs) tu ne devrais pas avoir besoin de crampons. J’attire juste ton attention sur le fait que, sur les Hauts-Plateaux du Vercors, il y a des dolines assez profondes – des trous quoi ! – qu’il convient d’éviter. En cas de doute lié à la neige, tu restes en hauteur et tu contournes largement la partie enneigée douteuse. À ta dispo pour davantage d’infos !

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Magnifique article plein de clairvoyance, de sagesse et de très bons conseils. De plus il cadre parfaitement avec notre vision de la « randonnée » en itinérance. Avec mon épouse, voici 2 ans et demi, nous sommes passés de la balade du dimanche à la rando à la journée mais de façon progressive. Notre leitmotiv : « Ce n’est pas une course, nous sommes là pour nous faire plaisir », nous n’avons rien à prouver à qui que ce soit. De fil en aiguille l’idée de randonner sur plusieurs jours à commencer à germer chez moi. Nous sommes alors en plein dans la période covid, les voyages à l’étranger sont compliqués, parfois même interdits, du moins déconseillés. Nous résidons en Belgique. L’autonomie totale a vite été mise de côté pour différentes raisons : le budget, l’incertitude météo (surtout en Belgique) Pour ceux qui connaissent, nous avons débuté, en mai 2021, par la rando en boucle « Entre Lesse et Lomme » (région Libin et forêt de St Hubert) 78 km si vous optez pour l’autonomie totale. Nous avons parcouru 87 km avec hébergement, le tout en 3 jours. Non sans s’être au préalable entraîné à pouvoir enchainer des randos de plus en plus longues 2 jours d’affilée, en augmentant progressivement le poids dans le sac. Ce fut une réussite totale et nous ne pouvions en rester là, nous nous sommes pris au jeu. Trois mois après, fin juillet 2021, nous avons enchainé avec « L’Eislek Trail » (à cheval sur la Belgique et le Grand-Duché du Luxembourg) : +/- 100 km avec un dénivelé positif de +/- 2600 m, c’est du sérieux (du moins pour nous qui débutons). Cinq étapes, cinq jours de marche avec hébergements (mélange de camping, glamping, hôtel et/ou chambre d’hôte). Nous avons bien entendu maintenu l’entraînement et notre leitmotiv est resté intact, nous profitons et tentons d’en retirer un maximum de plaisir. Réussite totale malgré une météo mitigée, elle fait partie du jeu. Au jour d’aujourd’hui nous sommes à même de parcourir 40 km sur une journée sans être totalement détruit le lendemain. Pour nos prochaines vacances, nous allons arpenter les sentiers du GR68, le tour du Mont Lozère, qui à mon avis pourrait figurer en tant que 6ème rando préparatoire à la montagne. Nous effectuerons les +/- 120 km (3900 D+) en 8 jours, dont 6 de marches. 2 étapes seront plus longues, aussi nous avons décidé de nous prendre 1 jour de repos après ces dernières. D’ici là, nous maintenons le rythme, nous randonnons dès que nous le pouvons, càd aussi souvent que possible. Pour nous le plaisir commence à partir du moment où le « projet » démarre, voire même avant durant la recherche d’un « défi » tant les possibilités sont nombreuses. Aussi je mets un point d’honneur à la préparation jusque dans les moindre détails : les logements, le matériel, la trace. En fait le plaisir de la rando, c’est avant, pendant mais aussi après, avec les photos, les souvenirs. Bon après le GR68, il y d’autres projets déjà sur les rails… Belle-Île en mer, les Vosges, j’en passe et des meilleurs. Merci encore pour ce très bel article ! Chris et Caro

Merci à tous les deux pour ce beau témoignage ! J’ai d’autres idées pour faire une suite à cet article ! Je manque juste de temps pour l’écrire 🙂

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Bonjour ! J’aimerais me lancer dans la randonnée qui débute à Saint-Chély-d’Apcher et qui arrive à mende. Avez vous un itinéraire déjà construit ? Une carte ? Merci a vous ! Voici mon adresse mail : [email protected]

Réponse faite par mail !

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Bonjour, voilà on va se lancer dans notre première randonnée de 5 à 6 jours maxi, mais autat mon ami a une bonne marche que moi c’est transquille et pas trop de montée, enfin je suis bien sur des chemins presque plats :). Je regarde votre page et top, c’est super bien détaillé. Alors après avoir vu l’ensemble de celle ci, je voudrais essayer LE CHEMIN DE STEVENSON (GR70) – LOZÈRE/GARD. A votre avis, cela est bien pour une première ? Merci d’avance Bien cordialement

Alors comme c’est écrit dans l’article tous les itinéraires présentés sont bien pour s’initier graduellement à la pratique de la grande randonnée. Dans cet esprit Stevenson est dans la bonne moyenne. C’est un effort abordable avec une première partie jusqu’au pied des Cévennes qui est bien adaptée. C’est pas non plus entièrement plat mais y’a rien d’insurmontable. Il y a énormément de gens qui ont fait leurs premières armes sur ce GR70. Donc oui moi ça me paraît bien. Et surtout comme y’a pas mal de monde, y’a une certaine cohésion, tu te sens pas toute seule. Et puis enfin y’a suffisamment d’hébergements pour s’autoriser parfois des étapes plus courtes. Sans oublier l’option de la Malle Postale pour libérer le facteur poids sur le dos et ne porter que l’essentiel pendant la journée de marche. Moi je dis fonce. J’ai pas dit non plus que ça allait se faire les doigts dans le nez mais c’est un très bon premier choix !

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Bonjour, merci beaucoup pour cet article ! Je me lance dans mon premier vrai trek en solo et j’étais un peu perdue face à toutes les possibilités existantes. Je souhaite partir dans quelques jours, sûrement autour du 26 mars. Auriez-vous un itinéraire à me conseiller pour cette période ? L’idée serait de partir sur 4/5 jours en alternant nuits en tente et en hébergement. J’aurais vraiment aimé découvrir le Mercantour mais il y a encore de la neige en hauteur et je ne suis pas équipée. Merci beaucoup ! Salomé

Salut Salomé,

Je te réponds en doublon de ma réponse par mail pour être sûr que tu l’aies. Alors oui le Mercantour (et d’ailleurs tout ce qui est au-dessus de 2000m) il vaut mieux oublier fin mars ! D’une manière globale, la montagne ne redevient entièrement praticable qu’à la mi-juin environ.

Actuellement, pour l’itinérance, il est mieux de privilégier des territoires du sud de la France où les chances de bénéficier d’un peu de douceur et de pas mal d’ensoleillement sont plus fortes. Visuellement le printemps n’est pas encore 100% démarré. Les premières fleurs sont là, ça commence à bourgeonner mais les feuilles ne sont pas encore apparues dans les arbres. Un paysage de transition. Tous les hébergements ne sont pas non plus encore ouverts selon les régions. Même les pèlerins pour Compostelle attendent encore un peu avant de démarrer l’aventure !

Côté inspiration pour ton trek solo, sans donc y intégrer la question de l’ouverture des hébergements pour l’époque, tu peux creuser sur : le Sentier Cathare entre Aude et Ariège, le Chemin des Bonshommes en Ariège mais en t’arrêtant maximum à Ax-les-Thermes, le Chemin Urbain V entre Aubrac et Lozère, je pense même qu’à des latitudes plus septentrionales tu peux imaginer intégrer à tes possibilités la GTJ ou l’Échappée Jurassienne qui sont bien organisées en hébergements. Il faut rester pour la période dans un environnement type « moyenne montagne » où tu peux trouver plutôt facilement de l’hébergement et du ravitaillement.

À ta dispo pour creuser davantage sur l’itinéraire dès que tu as fait un choix 😉

Bonne recherche !

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Bonjour et merci beaucoup pour l’article !

Très intéressant et exactement ce que je cherchais pour commencer à organiser mon premier trek. Nous souhaitons (avec un amis) partir pendant 6-7 jours car nous avons une expérience de randonnée mais pas de trek longue durée.

Je me demandais quel itinéraire vous recommandriez pour un départ début mai ? Nous sommes emballés par la traversée du Vercors surtout grâce à la partie en cabane sur le plateau qui nous permettra de nous initier à l’autonomie. En revanche est-ce que c’est trop tôt pour y aller ? J’ai vu sur d’autres forums qu’il pouvait y avoir un peu de neige selon les années mais rien que cela restait réalisable sans raquettes. Qu’en pensez vous ?

Merci d’avance pour votre réponse ! Séfiane

Salut Séfiane,

Et bravo pour franchir le pas du premier trek ! Probablement le premier d’une longue série. On attend forcément de cette expérience le meilleur possible mais il faut néanmoins demeurer prêt à tout et, pour ça, une bonne préparation avec le moins d’improvisation possible est requise. Premier ennemi : le poids ! Ça peut vite te gâcher tes journées. Attention au test du sac à dos à la maison où on ne le garde pas trop longtemps et où on se dit « ça va le faire » ! Au bout de 3/4 heures sur le chemin c’est souvent plus le même optimisme 🙂 Essayez de pas dépasser les 12-15 kilos grand grand max par personne, bouffe et eau comprises !

Ensuite l’endroit. Le Vercors c’est clairement les grands espaces, la déconnexion et la nécessité de l’autonomie. Il y a eu un regain de l’hiver sur les Alpes la semaine dernière. Ce sera vraiment indispensable de connaître en amont de ton trek les conditions d’enneigement sur le Vercors. Début mai ça devrait avoir déjà bien commencé à fondre. Mais dans les combes qui ne voient pas trop le soleil c’est possible que la neige s’attarde. Donc il faudra bien suivre cette évolution régulièrement en vous servant du bulletin neige de Meteo France et en cliquant sur le Vercors (en bas à gauche de la carte) : https://meteofrance.com/meteo-montagne/alpes-du-nord/risques-avalanche

La neige c’est deux difficultés : une progression pénible quand tu n’as ni ski ni raquettes et surtout le risque de passer direct dans une doline (ces grands trous qu’il y a ici et là sur les Hauts Plateaux)

Début mai, sans prendre de risque, j’aurai plus tendance à me cantonner aux Préalpes du Sud, à la Lozère, au Haut-Languedoc, aux Corbières, à la Bretagne. L’idée c’est soit d’être à une latitude suffisamment méridionale pour éviter l’éventuelle neige, soit d’être dans des endroits trop bas en altitude pour être tranquille par rapport à ça.

Autre chose pour le Vercors. L’eau ! Y’en a vraiment de moins en moins. La Réserve Naturelle des Hauts Plateaux a mis en place un site pour checker l’état des différentes sources à usage des randonneurs. Il rouvre dans peu de temps je pense. C’est ici : https://parc-du-vercors.fr/info-sources

Pour le reste, c’est à vous de jouer !

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Salut et bravo pour ces articles indépendants, bien écrits et bien renseignés. Concernant tes propositions de premier trek en moyenne montagne je reste sur ma faim sur deux questions 1/ peut on bivouaquer sur les parcours évoqués et 2/quelles sont les températures / périodes idéales ou a éviter ? En effet nous envisagions de partir bivouaquer a 2 pendant 3 jours dans le Cézallier, destination qui nous semblait idéale pour notre objectif de rando « méditative ». Date impérative : début juin. tout était prêt et l’itinéraire déterminé sur le parcours des vaches rouges… Lorsque nous nous sommes aperçues que le climat la bas est qualifié de « sub-arctique » et que nous aurions des températures proches de zéro la nuit et en dessous de 10°c le jour ! Résultat : abandon immédiat de l’option Cézallier ! Le plateau du Vercors est-il plus clement pour du bivouac début juin ? Autre suggestion pour rando méditative de 3 jours sous des cieux plus cléments début juin ? Merci a toi

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Un grand merci pour votre article, un projet de premier trek en montagne est depuis longtemps dans le coin de ma tête. Je me décide à faire le grand pas ! Auriez-vous un tracé à télécharger pour votre traversée du Jura ? Ou bien d’autres astuces pour préparer au mieux l’itinéraire ?

Au plaisir de lire de nouveaux articles !

Réponse effectuée sur ta boîte mail mais je n’ai pas eu de réponse depuis celle-ci !

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Bonjour, Randonneuse débutante, j’ai l’envie de tenter l’expérience de l’autonomie de courte durée pour débuter, donc 5/6 jours me semble être abordable. Je n’ai pas encore fait l’acquisition du matériel nécessaire mais ai déjà établi une liste des besoins et mis plusieurs articles dans mon « panier » Votre article me donne donc quelques pistes de réflexion. L’Auvergne ou en encore le Jura que vous mentionnez me semble pouvoir correspondre à ce que je recherche. J’ai une contrainte de saison, je prévois cette randonnée pour avril 2024, est-ce que ces 2 destinations peuvent, en cette saison, me permettre de randonner/bivouaquer dans de « bonnes conditions », j’entends, sans température extrêmes ou neige. J’envisageais Stevenson au départ mais en lisant de plus en plus sur le sujet et la possibilité de neige en cette période, je me dis que pour une première expérience de randonnée en itinérance et bivouac c’est peut-être un peu ambitieux.

Mon message a pour objectif de vous solliciter pour des conseils sur l’itinéraire (je n’ai pas de région de prédilection, je connais un peu le Morvan et la Corrèze régions dans lesquelles j’ai randonné à la journée sur 8 à 10 jours avec retour au confort dans le même logement chaque soir), la durée et tout autre conseils avisé pour continuer à faire grandir cette envie et ce besoin de randonner sans m’en dégoûter parce que j’aurais été trop présomptueuse sur mes capacités.

Au plaisir de vous lire pour m’aider dans ce projet.

Merci Agnès

Bonjour Agnès,

J’ai bien reçu ta demande concernant ton questionnement par rapport à un premier trek en avril prochain. Le moment de passer le cap est toujours assez excitant mais génère de nombreuses questions. On n’empêchera jamais le cerveau humain à tenter de contrôler un maximum de paramètres, n’est-ce pas ? (rires)

OK alors je note que mon article t’a fait potentiellement cocher la case de l’Auvergne et du Jura. Comme de nombreuses personnes qui m’ont contacté pour le même sujet, la question de savoir si ces territoires se prêtent au trek en avril te taraude. On va essayer d’y répondre. Du moins d’y donner une orientation. Une sorte de couleur.

Il va de soi que ni moi, ni personne, ne peut anticiper à l’avance quel sera le temps en avril prochain. Surtout en ce moment où quelques anomalies météorologiques défrayent régulièrement la chronique. Cependant, on peut se baser sur les hivers/printemps déjà écoulées pour dessiner une tendance globale. Qui se résume à un concept assez simple finalement : avril, c’est tôt ! (rires)

En avril ce sera difficile d’échapper à l’emprise de la neige et de l’hiver dans ces régions – surtout l’Auvergne. Tout particulièrement dans les versants nords, les combes abritées, les forêts et sous-bois au-dessus de 1400m… La question n’est pas est-ce qu’il y en aura ou pas mais plutôt combien est-ce qu’il y en aura ?

C’est pour donner une réponse à cette question que je me heurte à certaines limites. Tout dépend en effet du visage de l’hiver à venir. D’une manière générale l’Auvergne et le Jura, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, n’évacuent pas leur dernier névé avant, disons, la mi-mai. En considérant toutefois que la présence de la neige dans des quantités raisonnables ne rend pas impossible l’emprunt des itinéraires pédestres, je dirais qu’il est possible de randonner en itinérance dans ces deux massifs à partir de début mai.

Ce sera d’autant plus froid et humide que tu opteras pour un départ en amont de cette date. Le trek n’en devient pas pour autant interdit ou impossible mais, forcément, ses conditions d’exercice et le plaisir que tu pourras en retirer diffèreront fonction de ton expérience, de ta forme physique, de ton mental, de ton matériel et des conditions rencontrées sur place.

En général quand on me demande pour des treks en avril j’ai tendance à orienter les gens vers les Préalpes du Sud, l’Hérault, les Corbières, le Var. Bref des endroits où les conditions extérieures inévitablement associées à la saison sont, globalement, favorables. D’ailleurs il faudrait que j’écrive un nouvel article là-dessus à l’occasion, genre « Quels treks pour avril ? »

J’espère avoir un peu levé le voile posé par tes questions. Si ma réponse manquait de détail, n’hésite pas à me le dire et je m’efforcerai de m’expliciter davantage.

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Microaventure : 2 jours de randonnée dans le Vercors

Mis à jour le 28/10/2022 | Publié le 21/09/2019 | Circuits de randonnées

vercors

Depuis quelques mois, j’ai découvert le concept de la microaventure, dont je suis aussitôt tombée sous le charme ! Mais la microaventure, kézaco ? L’idée, c’est de s’évader dans la nature dès qu’on a un instant, en train, à pieds, à vélo, en paddle, en canoë, et j’en passe, et montrer qu’habiter en ville n’est pas une fatalité quand on kiffe les grands espaces !

Cet art de vivre, c’est la géniale communauté Chilowé qui me l’a fait découvrir. Sur le site et dans les groupes Facebook , une bande de doux dingues s’échange bons plans et idées farfelues pour s’éloigner des métropoles. Écologique, économique, ils montrent qu’il n’y a pas besoin d’aller au bout du monde pour être un aventurier !

Début août, j’ai eu l’occasion de tester une idée made in Chilowé : un itinéraire de 2 jours de randonnée dans le Vercors, accessible en train depuis Paris. Retour d’expérience !

  • Départ en train couchette

En route pour le col des Bachassons

Halte à la cabane de chaumailloux, retour vers clelles et paris.

  • Notre équipement

vercors

Tchacatac, départ en train couchette  

Sur le papier, l’idée est la suivante : relier à pied les gares de Die et Clelles-Mens, sans poser un seul jour de congés. Rapide check des horaires de train : nous partons vendredi soir en train-couchettes pour Die, et rentrons dimanche en fin de journée à Paris , toujours en train. Nous réservons l’un des derniers trains de la journée, pour ne pas risquer de le rater si nous marchons trop lentement !

A la gare d’Austerlitz, l’ambiance dans le train couchette rappelle de vieux souvenirs : il fait très chaud, les voyageurs qui partagent une cabine se mettent à discuter dans les couloirs, il faut trouver de la place pour les valises… Nous ouvrons une des fenêtres du train sans savoir si cela est vraiment autorisé, quand celui-ci s’ébranle lentement. On se croirait dans un autre temps ! La nuit n’est pas excellente, mais nous trouvons suffisamment de sommeil pour ne pas nous sentir fatigués le lendemain.

Si vous n’avez jamais pris le train couchette :

  • en seconde classe, il y a 6 couchettes par cabine (3 du côté gauche et 3 du côté droit). La couchette du haut est celle qui offre le plus de tranquillité, et celle du bas est la plus accessible : en résumé, je vous déconseille celle du milieu !
  • Couverture & oreiller sont fournis, ainsi qu’une petite bouteille d’eau
  • Si vous êtes une femme et que l’idée de voyager seule en train couchette vous stresse, sachez qu’il est possible de sélectionner une place dans une cabine réservée aux femmes sur le site de la SNCF

Nous arrivons à 5 heures du matin à la gare de Die. Il n’y a pas grand chose d’autre à faire que nous mettre à marcher, après avoir englouti une barre de céréales ! Le ciel est encore noir tandis que nous traversons le centre-ville endormi. Nous empruntons rapidement une route étroite entre les champs, tandis que les premières lueurs du jour illuminent la rosée du matin, et que les chauves-souris rentrent chez elles. Au village du Moulin, un labrador obèse nous suit d’un peu trop près en grognant. Cela nous fait moyennement rire sur le coup ! Mais il finit par abandonner la partie quand nous quittons son territoire, et nous engouffrons sur les sentiers en direction du col des Bachassons.

vercors

La montée est carrément raide. Nous traversons une forêt, marchant sur un tapis de feuilles sèches qui bruissent sous nos pas. La couche est tellement épaisse qu’elle nous ralentit ! On sue, et une petite voix dans ma tête me demande de temps en temps ce que je fabrique là. Nous ne le savons pas encore, mais nous ne sommes pas au bout de nos peines !

microaventure vercors

Après la forêt, c’est un immense pierrier qui nous attend. Plusieurs centaines de mètres à patauger dans les cailloux, dans une pente vertigineuse. Petite pause babybel pour nous donner du courage, nous croisons notre 1er randonneur en train de descendre, qui compatit avec nous. Malgré l’effort et la sueur qui nous refroidit tandis que nous sommes assis à l’ombre de la falaise, nous profitons de la vue, qui est carrément pas mal.

chilowe vercors

Nous repartons pour un dernier effort jusqu’au col. Alors que l’entrée du plateau du Vercors n’est qu’à une dizaine de mètres, un bruit de pierres nous pousse à l’immobilité : un petit chamois se tient là ! Exclamation étouffée, silence, on observe et on savoure. Il n’est pas particulièrement pressé, et reste quelques minutes avant de retourner dans les bois. Whaou ! On réalise qu’il est 10 heures, qu’on est samedi, et qu’habituellement nous sommes en train de roupiller sous la couette à Paris. Alors que là, on mate les chamois 🙂

vercors chamois

La montée nous a pris environ 5 heures, pauses incluses. Arrivés sur le plateau, le paysage se transforme complètement. L’herbe est sèche, les rochers blancs, les cigales s’en donnent à cœur joie, la vue est dégagée. Quel changement de décor ! Nous décidons d’aller nous ravitailler à la fontaine des Bachassons, avant de déjeuner. Il est encore tôt, mais je vous rappelle que nous sommes partis très tôt aussi ! Malheureusement, à la fontaine, un patou, le chien qui garde les troupeaux, nous met en garde en aboyant puissamment.

patous

Plusieurs panneaux mettent en garde les randonneurs qui se trouveraient face à un patou, et expliquent l’attitude à adopter. Ces chiens sont en effet dressés pour défendre les troupeaux contre tout intrus, humain, loup ou ours !

Il ne faut donc pas s’amuser avec eux lorsqu’on en croise un :

s’il s’approche, ne pas le regarder dans les yeux, ne pas partir tout de suite afin qu’il nous identifie, puis s’éloigner tranquillement

  • parler calmement, ne pas le menacer, ni lui donner à manger
  • le mieux reste de contourner largement le troupeau et le chien, jusqu’à ce qu’il arrête d’aboyer ! 

Le troupeau et le chien finissent par s’éloigner, nous remplissons nos bouteilles à la fontaine, et nous mettons en quête d’un endroit sympa pour déjeuner. Nous sommes tellement bien, et tellement larges niveau timing, que nous nous offrons une sieste d’une heure à l’ombre d’un pin !

randonnée vercors

Nous sommes en forme, il est encore très tôt : nous décidons de pousser la rando jusqu’à la cabane de Chaumailloux, où un point d’eau est également disponible. Sauf que nous nous perdons ! Résultat, un détour d’une bonne heure pour revenir sur nos pas. Sur le plateau, plusieurs itinéraires sont balisés et bien tracés. Il faut donc vérifier attentivement que l’on suit la bonne route, un conseil que nous n’avons pas suivi…

randonnée vercors

Après avoir contourné avec dextérité d’autres patous, la silhouette que nous attendions avec impatience se profile à l’horizon : celle du mont Aiguille ! Emblématique de la région du Vercors, il est l’une des sept merveilles du Dauphiné .

trek sur 2 jours

Nous arrivons vers 15 heures à la cabane de Chaumailloux. En discutant avec d’autres randonneurs, nous apprenons que celle-ci est en fait un refuge gratuit et en libre accès, disposant d’une vingtaine de couchages, d’une table et d’un poêle à bois. Nous avions prévu de dormir sous la tente, mais lors d’un prochain passage sur le plateau du Vercors, cette cabane ainsi que les autres refuges du parc peuvent être une super option pour randonner en étant moins chargé ou par mauvais temps ! Retrouvez toutes les informations sur la cabane ainsi que les autres refuges sur le site Refuges.info .

refuge

Nous plantons la tente à une centaine de mètres de la cabane, en contrebas afin de nous sentir seuls au monde. Une rivière passe à côté, je me lance ni une ni deux dans l’édification d’un magnifique barrage (passion madeleine de proust!) tandis que Boris bouquine au soleil. La vie est particulièrement douce à ce moment là.

Vers 19 heures, nos estomacs se réveillent et nous décidons de lancer le dîner, des lentilles au réchaud, miam ! Mais c’est sans compter sur les centaines de moutons qui déboulent des sommets et entourent notre tente en un rien de temps. Ils bêlent, sautent, courent, dans une cacophonie de cloches. Ils sont tellement nombreux que nous attendons une vingtaine de minutes avant de tous les voir partir et de pouvoir dîner !  

J’étais très excitée à l’idée de regarder le magnifique ciel étoilé du Vercors mais zzzZz… Je n’arrive pas jusque là et sombre dans un sommeil profond !

La nuit a été bonne ! Nous avons dormi 11 heures comme des bébés. Le petit-déjeuner est rapidement englouti, le camp levé, nous mettons le cap sur la gare de Clelles. Le panorama est aussi incroyable que la veille lors de la descente, et nous hallucinons lorsqu’un groupe de 4 chamois passe devant nos yeux. Ils sont décidément très présents dans le parc du Vercors, et cela fait plaisir à voir ! Le groupe est à flanc de falaise, aussi à l’aise que sur le plat, même si le bébé qui les accompagne imite encore sa mère pour trouver le meilleur chemin. Adorable !

chamois

La première partie de la descente est caillouteuse, il faut faire attention à là où on met les pieds. Le chemin continue ensuite dans une forêt ensoleillée, jusqu’au parking le plus proche du départ de la randonnée. Mais nous devons rentrer à pieds jusqu’à Clelles ! Certains le font en stop, mais nous avons emprunté des sentiers en sous-bois ou le long des champs. L’itinéraire reste très agréable jusqu’à la gare, sauf une portion de 500 mètres sur une route sans trottoir pour marcher.

vercors itinéraire

La gare de Clelles est l’une des plus petites qui m’est été donnée de voir ! Il n’y a du coup absolument rien pour se sustenter, ni à la gare ni autour. Nous discutons avec le contrôleur, qui nous autorise à monter dans un TER plus tôt que le nôtre afin de nous laisser plus de temps pour déjeuner à Grenoble, où nous prenons le TGV pour Paris.

Nous rentrons fourbus, sales, épuisés, mais émerveillés par ce weekend !

vercors deux jours

Notre équipement pour cette randonnée de 2 jours

Il est toujours difficile de savoir quoi prendre dans son sac pour partir en rando : peur de manquer de quelque chose d’essentiel, mais il ne faut en même temps pas trop se charger ! Pour cette randonnée, nous avions emporté :

  • 1 tshirt mérinos
  • 1 pantalon qui se transforme en short
  • 1 paire de chaussettes et 1 sous-vêtement
  • 1 polaire très chaude
  • 1 paire de tongs
  • Brosse à dent & dentifrice
  • 1 savon de marseille
  • Crème solaire
  • Pansements compeed 
  • Matelas gonflable & duvet
  • Réchaud et kit popote
  • Bâtons de marche
  • Casquette & lunettes de soleil

Ravitaillement

  • 3 litres d’eau / personne
  • 2 taboulés / 1 sachet lentilles
  • Soupe déshydratée

Basiquement, nous ne nous sommes pas changés de tout le weekend  😁

Partis propres de Paris, nous sommes rentrés un peu plus sales dans le train et avons pris une bonne douche dimanche soir. Le tshirt mérinos a l’avantage de pouvoir être porté plusieurs jours sans sentir mauvais. Décathlon propose des t-shirts 70% mérinos à des prix très corrects. Les tongs sont juste indispensables le soir, croyez-moi ! Si la météo avait été plus incertaine, nous aurions emporté des ponchos de pluie.

N’hésitez pas si vous avez des questions sur cette microaventure de 2 jours au départ de Paris ! Attention, les chiens ne sont pas autorisés sur cet itinéraire dans le Vercors. 

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Récit de nos 2 jours de trek du canyon de Colca

  • par Pierre Ferrolliet
  • 10 mars 2023 2 novembre 2023

trek sur 2 jours

Récit de nos 2 jours de trek du canyon de Colca en autonomie, au Pérou. Une superbe aventure que nous vous recommandons chaudement !

Le canyon de colca

Le Canyon de Colca n’est autre que le second canyon le plus profond au monde. Avec ses 3 400 m de profondeur, il est à peine surclassé par son voisin le Canyon de Cotahuasi (3 535 m). Les mules sont le seul moyen de transport pour alimenter certains des villages reculés du canyon de Colca. vous en croiserez certainement pendant votre trek ! En plus de ses paysages magnifiques, le Canyon de Colca est réputé pour ses condors qu’il est possible d’observer dans différents miradors, notamment au Cruz del Condor, connu comme le meilleur endroit du Pérou pour observer le condor.

trek sur 2 jours

Préparer ses 2 jours de trek du canyon de Colca

Est-ce que l’accès au canyon de colca est payant .

Normalement, l’accès au Canyon de Colca est payant : 70 Soles par personne. Cependant, il n’y a pas d’endroit officiel pour acheter ce ticket. Il est sensé y avoir un policier qui vends les tickets à la descente du bus, mais rien de bien précis. Nous avons acheté notre ticket au départ du trek de notre côté, à un policier qui est venu nous voir, mais c’est un peu le flou artistique.

Combien de jours pour faire le trek du canyon de Colca ?

Tout dépend de votre condition physique et de votre allure de randonneur ! Selon nous, deux-trois jours sont l’idéal pour profiter du canyon de Colca. Deux jours de randonnée suffisent pour faire un joli trek (avec une petite partie en bus), sinon 3 jours serons nécessaires pour effecter l’itinéraire complet.

Trek du canyon de Colca

Est-ce possible de faire le trek du canyon de Colca en autonomie ?

Oui, il est tout à fait possible de faire le trek du canyon de Colca sans agence et on vous le recommande chaudement ! Le trek se fait en autonomie car les chemins sont plutôt faciles à suivre, on trouve des hébergements et de la nourriture sur le trajet. Il est intéressant d’utiliser l’application Maps.me , Mapy.cz , ou Komoot en hors ligne pour être sur de suivre le bon itinéraire en hors ligne.

Il est important de se renseigner au préalable sur l’état des chemins auprès des autorités locales, notamment pendant la saison des pluie (de novembre à mars) car il peut y avoir des glissements de terrain et inondations.

Faut-il prendre matelas et tente pour le canyon de Colca ?

On vous recommande de ne pas prendre de tente pour ce trek du canyon de Colc a en autonomie car il y a des hébergements dans plusieurs villages :

  • Cabanaconde
  • Oasis de Sangalle
  • San Juan de Chuccho

Ce sont des hébergements simples mais assez bon marchés. Il est également possible de s’y restaurer. Honnêtement, vu le prix très correct des hébergements, on vous conseille de ne pas vous encombrer avec tente et matelas qui vont vous rendre le trek bien plus difficile.

Itinéraire de nos 2 jours de trek du Canyon de Colca : Cabanaconde – Llahuar – Sangalle

Pour des raisons de simplicité, nous avons choisir de faire un trek en boucle : Cabanaconde – Llahuar – Sangalle – Cabanaconde. Les agences touristiques passent en général par San Juan de Chuccho. En allant à Llahuar plutôt que San Juan, nous avons évité les groupes de touristes et avons quasiment été seuls tout le long du parcours, à part un chien qui nous a accompagné ! Et puis c’est à Llahuar qu’il y a des sources d’eau chaude d’un grand confort après une longue journée de marche (rires).

  • Difficulté : Difficile
  • Durée : 2 à 3 jours
  • Distance : 20 km
  • Dénivelé positif : 1120m
  • Dénivelé négatif : 1650m

Nous avons fait une partie en bus le deuxième jour (20min), pour nous éviter une longue montée difficile et peu intéressante sur une route. D’où le dénivelé négatif plus important que le positif !

Comment se rendre à Cabanaconde depuis Arequipa ?

Le départ du trek du Canyon de Colca (qui se fait normalement en 3 jours) se trouve dans la petite bourgade de Cabanaconde, à 6-7 heures de bus d’Arequipa. Sur la fin du trajet, le canyon devient de plus en plus étroit, et la route devient par endroits non carrossable.

4 compagnies de bus (Andalucia, Reyna, Milagros et Peruvian) assurent des  liaisons directes entre Arequipa et Cabanaconde . Et ce au même prix : 17 Soles (environ 4€) par personne. Comptez 7h de trajet avec un arrêt à Chivay. Les bus partent tous les matins  depuis le terminal de bus d’Arequipa . Il est assez compliqué de trouver des informations sur les horaires, on vous conseille d’aller au préalable au terminal pour vous renseigner. C’est l’option la moins couteuse, et c’est celle que nous avons choisie !

Il est également possible de ne réserver que le transport avec une agence. Si vous choisissez cette option, le départ se fait à 3h du matin, le bus vient vous chercher à l’hôtel et file directement à Cabanconde. Ce qui permet d’attaquer le trek du canyon de Colca directement !

Conseils pour faire le trek du canyon de Colca en autonomie

  • Laissez votre gros sac à dos dans votre hôtel à Arequipa : en effet, la plupart des auberges proposent ce service de bagage gratuitement. Le trek sera beaucoup plus agréable avec un petit sas à dos contenant juste de l’eau et la nourriture !
  • Partez tôt le matin car il n’y a vraiment aucune ombre sur tout le trek et la chaleur est vite étouffante. Une casquette est vraiment un indipensable.
  • Prévoyez de l’eau pour le premier jour, il est ensuite possible d’en trouver dans les petites supérettes (à des prix exorbitants 😀 )
  • Il est donc important d’être acclimaté avant d’entamer ce trek. Outre le mal aigu des montagnes, l’altitude rend l’oxygène plus rare.

Jour 1 – Trek du canyon de Colca en 2 jours – De Cabanaconde à Llahuar

  • Durée : 5h de marche
  • Distance : 11km
  • Dénivelé positif : 90m
  • Dénivelé négatif : 1280m

Arrivés à Cabanaconde (3300m), après un trajet un peu angoissant, nous passons la soirée dans la bourgade et dormons à l’hôtel pour attaquer le trek tôt le jour suivant. Le lendemain matin nous partons donc affronter le Canyon, profond de 3 400 mètres. Certains villages dans le canyon ne sont pas reliés au réseau routier. Les ânes sont le seul moyen de transport pour alimenter en vivres (et autres biens) ces lieux reculés. Première étape : le village de Llahuar, perché en altitude.

Le tour du mont Blanc en 8 jours

Seuls au monde dans le canyon de Colca

Sur le chemin, les paysages tous plus grandioses les uns des autres, se succèdent. La première partie du trek du canyon de Colca est une descente quasi permanente jusqu’au refuge à flanc de falaise. Un chien nous accompagne tout au long du trek, sinon nous sommes absolument seul ! Un vrai plaisir, ça nous donne l’impression d’être des explorateurs des temps modernes.

Nuit à Llahuar (2100m) dans le canyon de Colca

Arrivés au bord de la rivière, il faut longer la route pour rejoindre Llahuar. Une dernière montée (coriace !) et nous sommes voilà à Llahuar ! Ne vous attendez pas à un vrai village, ce sont juste deux auberges :

Le Llahuar Lodge

Nous y avons passé la nuit pour avoir accès aux sources chaudes en bord de rivière. Le confort est rudimentaire, mais nous y avons bien dormi et le cadre en bord de rivière est vraiment très sympa !

La Casa de Virgina

Le cadre est magnifique, l’hôtel possède des piscines e sources chaudes également, des hamacs et des chaises longues pour ses détendre. La nourriture y est parait-il très bonne !

Au Llahuar Lodge, nous rencontrons des français qui feront le second jour avec nous pour le retour à Cabanaconde (On les a convaincus que le trek du canyon de Colca était faisable en 2 jours !). Outre le lieu perdu au milieu des falaises, Lahuar est aussi réputé pour ses sources chaudes (39° quand même !), nous profitons donc de ce moment pour nous détendre et faire connaissance avec les autres randonneurs.

Jour 2 – Trek du canyon de Colca en 2 jours – De Llahuar à Cabanaconde par l’Oasis de Sangalle

  • Distance : 8,8km
  • Dénivelé positif : 370m
  • Dénivelé négatif : 1030m

Bus local entre Llahuar et Malata

Pour cette deuxième journée de trek du Canyon de Colca, l’idée est de rejoindre l’Oasis de Sangalle au cœur du Canyon de Colca puis de remonter sur Cabanaconde directement après. Il est techniquement faisable de faire cette portion d’une traite en marchant, mais cela fait une sacré grosse journée de marche, Komoot l’annonce en 9h ! Cette deuxième journée étant annoncé comme difficile, notamment la dernière partie qui remonte sur Cabanconde depuis Sangalle, nous nous épargnons la première montée très raide (et plus de 3h de marche) et choisissons de prendre le bus entre Llahuar et Malata. Tous les randonneurs rencontrés la veille choisiront la même option, nous repartons donc à 6 !

Infos pratiques : Tous les jours, un bus local en provenance de Cabanaconde passe vers 8h en contrebas de Llahuar (au niveau du croisement avec la grosse route) et va jusqu’à Tapay. Le trajet entre Llahuar et Malata coûte 5 Sol péruvien (environ 0,25€) et dure une vingtaine de minutes. Renseignez vous à l’hôtel pour plus d’informations !

Le trajet est sacrément flippant pour être honnête, avec un minibus qui roule à flanc de précipice. Nous ne sommes pas mécontents de descendre de celui-ci !

Trek entre Malata et l’Oasis de Sangalle

Une fois arrivés à Malata, nous démarrons la deuxième journée trek du canyon de Colca : direction l’oasis de Sangalle , au coeur du canyon. La descente est douce au départ puis devient franchement bien abrupte. Les vues vertigineuses nous récompensent de l’effort, le canyon est vraiment grandiose. La vue sur l’oasis de Sangalle en contrebas nous motive !

Nous arrivons à l’oasis de Sangalle à midi, le temps de profiter un moment de la piscine et de se resourcer avant d’entamer les 1150m de dénivelé positif qui nous remonterons à Cabanaconde . C’est un véritable havre de paix et un écrin de verdure qui dénote avec le reste du canyon très sec !

Dormir à l’Oasis de Sangalle

Nous n’avons pas dormi à l’oasis de Sangalle mais il est possible d’y passer la nuit. En effet, l’Oasis Paraiso Ecolodge propose des chambres doubles avec salle de bain commune ou privative, et fait également restaurant.

Fin du trek du canyon de Colca : retour à Cabanaconde

Nous attaquons ensuite la longueeee remontée pour Cabanaconde depuis l’Oasis de Sangalle, en plein soleil ! On vous conseille de ne pas faire comme nous et de partir le matin tôt si possible car il n’y a vraiment pas d’ombre sur le trajet. La fatigue se fait sentir et les pourcentages sont vraiment importants, surtout par cette chaleur. Petit à petit nous sentons que nous remontons, les paysages changent et nous arrivons sur les hauteurs avec des vues incroyables sur le canyon plus bas.

Nous arrivons finalement à Cabanaconde heureux de ce trek et tombons sur une grande fête de village et profitons de cette soirée hors du temps. Tous les villageois sont en tenue traditionnelle, c’est un vrai plaisir pour les yeux et l’ambiance bat son plein !

Pour conclure, on vous recommande vraiment ce beau trek du canyon de Colca en autonomie. Ce trek a vraiment tout pour plaire : des paysages à couper le souffle, des sources chaudes et l’immensité du canyon de Colca face à nous.

2 commentaires sur “Récit de nos 2 jours de trek du canyon de Colca”

Bonjour. Une alternative est de descendre directement à l’oasis de Sangalle le matin de bonne heure. Petite pause baignade, sans les touristes qui font pour la plupart la boucle en sens inverse, avant de continuer vers San Juan de Chuccho pour y passer la nuit, après une Arequipena et des figues de barbarie ! 🙂 Le lendemain, départ de bonne heure pour attaquer la remontée qui reste à l’ombre une bonne partie de la matinée et qui est moins raide qu’en partant de Sangalle.

Effectivement Guillaume, merci pour l’alternative ☺️

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Randonnées de deux jours dans les Pyrénées

Itinéraires sur deux jours.

Randonnées de haute montagne requérant une nuit dans un refuge ou sur un campement. Itinéraires longs et de haute difficulté .

Boí, Vall de Boí, Haute-Ribargorce, Lleida, Catalogne, Espagne

Besiberri Nord (3014 m) depuis Cavallers par riu Malo

Gavarnie, Pays Toy, Hautes-Pyrenées, Midi-Pyrénées, France

Du Grand Vignemale (3298 m) au Montferrat (3219 m) depuis le barrage d´Ossoue

Alós d'Isil, Les Valls d'Àneu, Pallars Sobirà, Lleida, Catalogne, Espagne

Le Mont Valier (2838 m) et le pic de la Pala Clavera (2721 m)

Benasque, Vallée de Bénasque, La Ribargorce, Huesca, Aragon, Espagne

Maladeta Oriental (3308 m) et pic Abadías (3271 m) par la Renclusa

Espot , Les Valls d'Àneu, Pallars Sobirà, Lleida, Catalogne, Espagne

Pic de Peguera (2983 m) et pic de Monestero (2877 m)

Ax-les-Thermes, Les Vallées d'Ax, Ariège, Midi-Pyrénées, France

Pic de Rulhe (2783 m) depuis le Pla des Peyres

Laruns-Artouste, Vallée d'Ossau, Pyrénées-Atlantiques, Aquitaine, France

Pic du Midi d´Ossau (2884 m) - Voie normal

Panticosa, Vallée de Tena, Alto Gállego, Huesca, Aragon, Espagne

Pics Infiernos (3073 m-3082 m-3076 m) depuis le Balneario de Panticosa

Eriste, Vallée de Bénasque, La Ribargorce, Huesca, Aragon, Espagne

Posets (3375 m) par la crête des Espadas

Affiliations et collaborations

Propositions de Catalunya.com

Randonnée en Alsace-Vosges : Trek de 2 jours des 5 lacs, Ballon d’Alsace

randonnée des 5 lacs avec bivouac lac de lispach

On poursuit mon top des randonnées à faire dans la région alsacienne avec cette randonnée des 5 lacs avec bivouac que j’ai aaaaadoré ! Je l’ai faite l’an dernier avec deux amis, 1 tente, un barbecue jetable et roule ma poule.

Au programme, je ne vous cache pas, il y a une p**** de montée qui vous coupe les jambes et semble interminable, surtout avec 15 kg sur le dos. Mais après vous serez récompensé par une superbe vue, un paysage digne du Canada, une nuit étoilée au bord d’un lac et une baignade bien fraîche (froide) dans un magnifique lac ! C’est parti ?

Conseils avant de faire la randonnée des 5 lacs avec bivouac

  • Cette randonnée est classée parmi les difficiles sur mon site de référence, Visorando . Effectivement elle comporte quelques passages physiques, surtout du fait du paquetage. Je dois avouer que j’ai eu quelques courbatures les jours suivants. D’ailleurs, ce brave ami « Jean Chie » était le 4ème homme de cette rando haha. Veillez à être en bonne condition physique et à ne pas faire en famille (en tout cas pas toute la randonnée).
  • P révoyez maillot et serviette pour la baignade finale !
  • Comme d’habitude durant vos randonnées, surtout en Alsace, prévoyez un tire-tic
  • Pour votre matériel de camping si vous avez un équipement léger c’est vraiment à privilégier. 
  • Prévoyez 3 gourdes d’eau. On a pu en remplir une en cours de route avec l’eau d’un ruisseau toute fraîche mais les points de ravitaillement ne sont pas non plus légion.

Détails pratiques de la randonnée des 5 lacs

Distance de Strasbourg : 1h40-2h en voiture

Boucle de 21 km

Dénivelé positif : 1552m Dénivelé négatif : 1513 m

Parking pour se garer le long du lac de Gerarmer

1ere journée : 

  • durée : 7h40
  • longueur : 17.75km

2ème journée :

  • durée : 4h50
  • longueur : 10.39km

Itinéraire Visorando

Auberges où se restaurer :   Ferme-Auberge du Baerenbach et du Gresson Moyen et l’Auberge du Neuweiher.

Refuges : Refuge d’Issenbach ou à celui de Haute Bers. Points d’eau : outre la possibilité de demander un ravitaillement à la Ferme Auberge du Baerenbach et du Gresson, il y a des cours d’eau vers Baerenbach et Issenbach.

La randonnée 1er jour : lac de Longemer et Blanchemer

Pour commencer la rando, on longe le lac de Longemer, en passant devant le camping des Jonquilles. Ensuite vous verrez le sentier balisé « triangle rouge » qui monte, à gauche de la crêperie-snack. Je vous préviens, vous allez souffrir haha.

lac de longemer

1er magnifique point de vue de la randonnée des 5 lacs avec bivouac

Prenez le sentier direction  « la Roche des Vieux Chevaux ». C’est une montée avec un très fort dénivelé et  plein de racines et de pierres pour faciliter le tout. Mais voyez le bon côté des choses, vous pourrez vous accrocher aux racines pour vous aider à grimper haha.

randonnée des 5 lacs avec bivouac alsace

Après ce début fort en sensations, l’effort sera plus que récompensé par la vue sur le lac de Longemer qui est maaaagnifique. Pause idéale pour le pique-nique.

randonnée des 5 lacs avec bivouac ami

Ensuite la randonnée est assez facile et se fait sans difficulté. Il vous suffit de bien suivre le balisage et les indications de viso rando . Puis o n arrive ensuite au beau lac de Lispach dont on fait le tour par une passerelle en bois. Ici, on se croirait réellement au Canada,  j’ai adoré. 

lac de lispach randonnées 5 lacs

Marche dégagée en montagne 

Sur cette seconde partie de la randonnée, le paysage change puisque vous arrivez à une partie vallonée et bien dégagée, à flanc de montagne. D »ailleurs, si vous le souhaitez vous pouvez aller voir le tremplin de saut à ski . Pour quoi faire je ne sais guère, mais c’est possible ^^.

Rien de particulier à signaler ensuite jusqu’à la tourbière du Machais ! La tourbière est une zone très humide avec plein de mousses qui, en mourant, s’accumulent et forment la tourbe, sorte de terre très riche en matières organiques . Un environnement que l’on n’a pas forcément l’habitude de voir et qui m’a bien plu.

Bivouac au lac Blanchemer

Lorsque vous arrivez au lac, vous verrez des panneaux « interdit de camper ». Mais il y avait déjà pas mal de tentes, des feux de camps. Bref, c’est toléré. Par contre respectez bien les principes de base de sécurité pour le feu et surtout ne laissez RIEN derrière vous. Il y a des poubelles à l’entrée et de toute façon. Sinon, vous emmenez avec vous.

trek sur 2 jours

On s’est trouvé un petit coin trop cool, seuls au monde, face au lac. Le paradis. Là il était temps de balourder nos sacs et de ramasser du petit bois pour notre super barbecue jetable qui pesait un âne mort (on avait une bouteille de rosé aussi haha, le sens des priorités).

En prime étoiles filantes et voie lactée, rien de plus beau.

Seconde journée de randonnée : retour à Longemer

Cette journée est bien plus facile que la première, ça tombe bien, car il y a moyen que vous ayez quelques courbatures de la veille .  Au programme : le Lac Lalande, le Lac de Retournemer, la Cascade Charlemagne et celle de Retournemer. 

lac randonnée des 5 lacs avec bivouac

Frais comme la rosée du matin, (lol) nous voilà repartis. Le premier stop est le Lac Lalande. Une fois le barrage dépassé, on arrive un chemin en descente qui traverse une piste de descente de vtt, c’est sympa à voir. Tellement que je me suis pété la gueule. Vous passerez devant quelques commerces si besoin est de faire une pause toilettes/quelques courses.

randonnée des 5 lacs avec bivouac copines

Puis vous passerez les cascades et prendrez principalement des chemins forestiers. A noter que l’on doit longer une partie de la départementale durant peut-être 20-30 minutes. Pas génial mais bon, le reste vaut bien ce petit sacrifice.

trek sur 2 jours

Retour et baignade au lac de Longemer

Le meilleur est ce retour avec la baignade dans le lac Longemer, sous 28 degrés, tout transpirants . Alors oui l’eau était bien fraîche, mais moi qui deviens bleue si l’eau n’est pas à plus de 25 degrés, j’ai pu faire quelques brasses avec grand plaisir. La conclusion parfaite à deux jours d’effort.

lac de longemer randonnée des 5 lacs avec bivouac

Voilà donc une très belle randonnée bivouac que j’ai adoré . De plus elle reste accessible même si, en gros, vous cramez toutes vos batteries les 40 premières minutes. A éviter avec des petits enfants tout de même et à réserver aux personnes sans soucis de santé particulier.

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À propos de l'auteur : une part du monde.

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Randonnée à Mafate sur 2 jours : 5 itinéraires possibles

Le cirque de Mafate devrait, pour toute personne découvrant l’île, constituer une halte quasi obligatoire durant votre séjour à La Réunion. Avec ses paysages à couper le souffle et la tranquillité que l’on y ressent grâce à une urbanisation quasi nulle, une  randonnée de 2 jours dans le cirque de Mafate  restera à coup sûr un de vos moments préférés de votre voyage.

Sommaire de l'article

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Pour vous aider à préparer votre prochain  périple sur 2 jours à Mafate , je vais vous détailler  5 itinéraires possibles.

Randonnee_a_Mafate_sur_2_jours

1. Un itinéraire de 2 jours dans Mafate jusqu’à La Nouvelle depuis le col des Boeufs

  • Distance : 15.1 km
  • Dénivelé positif : 820 mètres
  • Type de trajet : Aller-retour
  • Condition physique : Condition moyenne.

randonnée 2 jours mafate col des.webp

Comment vous y rendre ?

Pour débuter cette marche qui fait partie des meilleures randonnées de l’île de La Réunion et est sûrement la plus fréquentée du cirque de Mafate, vous devrez d’abord vous rendre au Col des Boeufs en passant par le cirque de Salazie. En arrivant de Saint Denis, roulez en direction de l’Est, puis au niveau de Saint André, tournez en direction de Salazie. Tout en profitant du paysage offert par le cirque de Salazie, vous tournerez, une fois le village passé, en direction de Grand-Ilet, puis, en plein coeur de cette ville, vous apercevrez le panneau « Cirque de Mafate » qu’il vous faudra suivre jusqu’à arriver au Col des Boeufs.

La bas, vous pourrez soit vous garer en bord de route avant l’immense parking, soit profiter du gardiennage mis en place ( payant ) pour partir  randonner durant 2 jours à Mafate  l’esprit tranquille.

La marche débute directement au bout de ce parking.

Point GPS du départ de la randonnée

Qu’allez vous voir durant cette  randonnée de 2 jours entre le Col des Boeufs et La Nouvelle  ?

Avec cette randonnée, accessible au plus grand nombre de part sa faible difficulté ( surtout si on étale le tout en  2 journées de balade dans le cirque ), vous pourrez déjà avoir un très bel aperçu des beaux reliefs de Mafate ( sachez que pour ceux qui ne peuvent pas s’adonner au plaisir de la randonnée sur notre belle île, il est tout à fait possible de profiter de ces somptueux paysages avec un vol en hélicoptère au dessus du cirque de Mafate ).

Vous commencerez par une marche sans difficulté le long d’une piste durant 20 à 30 minutes avant de réellement pénétrer dans l’enceinte du cirque. Au tout début du sentier, vous pourrez déjà vous régaler avec un très beau point de vue sur les montagnes, puis vous emprunterez un chemin très fréquenté tout en descente avec de nombreuses marches mais sans aucun danger.

Randonnée dans le Cirque de Mafate

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Randonnée sur le Piton de la Fournaise

  • Randonnée d’une journée avec un guide local !

Une fois la descente terminée, le sentier devient quasiment plat et vous continuerez votre chemin à travers la plaine où vous pourrez parfois croiser le chemin de quelques petites vaches au milieu des tamarins.

Vous arriverez ensuite à la bifurcation entre le sentier allant jusqu’à Marla sur la gauche et celui de La Nouvelle avec une descente jusqu’à l’Ilet qui devient de plus en plus agréable à l’approche des premières cases.

Le lendemain, pour le retour, qui sera un peu plus difficile que l’aller avec son dénivelé positif, vous pourrez choisir de reprendre le même sentier qu’à l’aller ou bien emprunter le chemin Charrette qui vous offrira d’autres points de vue sur le cirque.

Plus d’information sur l’itinéraire

Où dormir à La Nouvelle ?

Le village de La Nouvelle est l’un des plus touristiques du cirque de Mafate mais reste néanmoins un des plus charmants. Avec ses nombreux gîtes et même quelques bar-restaurant pour manger ou boire un verre, vous aurez l’embarras du choix pour passer la nuit en gîte ou bien au  camping du Cryptoméria  situé en plein coeur du village.

En règle générale, et c’est encore plus vrai durant les périodes de vacances scolaire, il est impératif de réserver votre gîte ainsi que votre repas à l’avance ( comptez entre 40 et 60 euros par personne en demi-pension ) à moins que vous ne décidiez de  plantez la tente en bivouac  sur l’un des endroits gazonnée au centre du village.

2. l’Ilet des Orangers depuis Sans-Soucis en 2 journée de rando

  • Distance : 32 km
  • Durée : 8h30
  • Dénivelé positif : 650 mètres

randonnée 2 jours mafate canalis.webp

Si vous arrivez du Nord de l’île de La Réunion, descendez via la 2 fois 2 voies en direction de Saint-Paul jusqu’à la rivière des galets puis suivez le panneau « Sans Soucis » où vous emprunterez plusieurs lacets serrés montant vers le début du sentier ou il faudra avoir un peu de chance pour trouver une place de parking en bord de route à proximité, vous devrez parfois parcourir plusieurs centaines de mètres avant de pouvoir stationner.

Après avoir trouver une place pour votre véhicule, rejoignez le départ du sentier situé près de l’arrêt de bus.

Qu’allez vous voir durant cette  randonnée de 2 jours entre Sans-Soucis et l’Ilet des Orangers  ?

La randonnée débute avec une bonne pente sur environ 2 kilomètres que vous pourrez parcourir soit en suivant les lacets de la piste, soit en coupant à travers les bois par de petits sentiers assez pentus.

Une fois en haut, ce sera parti pour 10 kilomètres de plat le long de la canalisation des orangers où vous marcherez à flanc de montagne sur un sentier offrant des panoramas exceptionnel sur l’entrée de Mafate avec les montagnes face à vous et le nid de la rivière des galets sur votre gauche. Peu d’ombre sur le chemin donc prévoyez de quoi vous protéger.

Au bout de la canalisation, vous pourrez apercevoir une petite cascade avec peu d’eau puis un tunnel qui marqueront le début de la montée vers l’îlet des orangers. La montée, où vous alternerez entre escaliers et passage dans de petites gorges, est assez courte mais relativement fatigante au vu des kilomètres effectués juste avant.

Une fois en haut, à la vue du panneau « Ilet des orangers » vous aurez le choix entre 2 chemins menant chacun à différentes parties du village. Sur la gauche, le village principal et sur la droite un ilet plus petit mais avec une magnifique vue sur Mafate.

Le lendemain, le trajet retour se fait par les mêmes sentiers, et offre une vue toujours aussi éblouissante avec cette fois-ci l’océan en toile de fond.

Où dormir à Ilet des Orangers ?

Pour passer la nuit, vous aurez pas mal de belles options à Ilet des Orangers. Dans le village principal, vous pourrez choisir de loger dans le  gîte du célèbre facteur de Mafate  avec qui vous pourrez échanger sur la vie dans le cirque et son surprenant métier.

Dans le plus petit des 2 ilêts, vous pouvez également  réserver au gîte du cirque  qui pour environ 40 euros offre une belle prestation avec des dortoirs très propres, un excellent repas créole cuit au feu de bois, ainsi que son bar ( avec un billard ! ) et sa petite épicerie, le tout tenu par un charmant couple de Mafatais très accueuillant.

A ma connaissance, ni camping, ni spots de bivouac à Ilet des Orangers. Pour cela il faudra partir en direction de lIlêt des Lataniers, non loin de la, ou vous pourrez louer un emplacement au camping des Lataniers.

3. Marla par le col du Taïbit, itinéraire sur 2 jours

  • Distance : 11 km
  • Durée : 11h
  • Dénivelé positif : 1200 mètres
  • Condition physique : Sportif occasionnel

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Pour vous rendre au point de départ de la randonnée, vous devrez tout d’abord rejoindre le charmant village de Cilaos, puis continuer vers la sortie en direction de Bras Sec sur la D242, et enfin poursuivre par une série de lacet sur quelques kilomètre pour arriver au départ du sentier du col du Taïbit repérable grâce à l’arrêt de bus du même nom. Si vous souhaitez éviter de rouler en direction de Cilaos au petit matin, une excellente solution serait de passer la  nuit en bivouac à Bras Rouge  sur un magnifique spot offrant de très beau point de vue sur le cirque de Cilaos, et situé à quelques mètres du départ de la marche.

Qu’allez vous voir durant cette  randonnée de 2 jours entre le Col du Taïbit et Marla  ?

Atteindre Marla depuis Cilaos est une randonnée réservée aux personnes étant un minimum sportive. En effet, l’ascension du col du Taïbit est assez raide et vos mollets risquent de s’en souvenir, mais la beauté du panorama offert par cette excursion en vaut largement la peine.

Pour débuter la marche, vous serez directement dans le vif du sujet avec une montée en lacet sur près de 300 mètres de dénivelé positif qui vous amènera jusqu’à l’Ilêt des Salazes, ou une association s’est implanté en plein milieu de nulle part et à aménagé le site pour offrir tizanes et gourmandises ( à prix libre ) ainsi que la possibilité le weekend de déguster un délicieux carry, ou bien de  passer une nuit en tente dans ses aires de campings et de bivouac aménagés.

Une fois cette petite pause effectuer, vous reprendrez le cours de votre marche en direction du col du Taïbit qui vous offrira, juste avant la découverte de son sommet et des panoramas spectaculaires sur les cirques de Mafate et Cilaos, un peu de répit avec du plat sur quelques centaines de mètres avant une dernière montée de 200 mètres de dénivelé positif.

Ensuite, pour atteindre Marla, vous devrez suivre une longue descente ( 430 mètres de dénivelé ) jusqu’au village où vous pourrez enfin vous détendre pour la nuit avant le lendemain et le chemin retour passant par les mêmes sentiers.

Où dormir à Marla ?

A Marla, encore un grand nombre de possibilité pour passer la nuit mais un des endroits les plus populaires est sans aucun doute le  snack bar de l’ilêt  » Chez Jimmy «   qui avec son ambiance festive et ses hôtes chaleureux, vous offrira tout ce qu’il faut pour une soirée mémorable dans ce village de Mafate.

Pour les adeptes du bivouac et du camping, il est également possible de planter la tente juste à côté de chez Jimmy à condition de commander son repas dans l’établissement.

4. Deux jours dans Mafate en partant de Deux-Bras avec une nuit à Ilet à Bourse

  • Distance : 18 km
  • Dénivelé positif : 1150 mètres
  • Type de trajet : Boucle
  • Condition physique : Condition moyenne

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Pour atteindre Deux-Bras, 2 solutions s’offrent à vous, vous pouvez rejoindre la ville de la Rivière des Galets à côté de La Possession puis suivre en marchant la piste menant à Deux-Bras ( Peu d’intérêt mais permet d’entrer en douceur aux abords du cirque ).

La 2ème solution est de rejoindre Deux-Bras à bord d’une navette en 4X4 depuis le parking situé à la rivière des galets. L’expérience vaut largement la peine d’investir quelques euros ( Depuis début 2023 et l’interdiction du transport des passagers dans les bennes des pickup, le tarif est désormais revu à la hausse, aux alentours de 20 € ) car vous parcourerez la piste le long de la rivière à l’arrière du pick-up et au milieu de paysages époustouflants s’ouvrant devant vous.

Il est nécessaire de réserver à l’avance pour être sur d’avoir une place à bord et vous pourrez ainsi convenir d’une heure de rendez-vous pour l’aller comme pour le retour. Tous les chauffeurs ne se valent pas et certains ont une conduite un peu brusque mais si vous souhaitez réserver auprès d’un chauffeur prenant soin de rouler de manière relativement douce sur les pistes caillouteuses de la rivière des galets,  contactez Monsieur Thiburse au 06 92 08 00 47.

Qu’allez vous voir durant cette  randonnée de 2 jours entre Deux-Bras et Ilet à Bourse  ?

Cette  randonnée de 2 jours dans le cirque de Mafate  est l’une de celle qui vous permettra de visiter le plus d’îlets ( 5 au total ) en un minimum de temps. Une des particularités de cet itinéraire est également la diversité de paysages qu’elle propose entre la marche sur le lit de la rivière ( baignade possible ) , les passages en forêt, ou bien à flanc de montagne avec de superbes panoramas sur le cirque.

La première partie de la randonnée est celle où le dénivelé positif est le plus important. Après une marche sur du plat pendant quelques kilomètres, vous entamerez l’ascension vers le village d’Aurère durant la matinée.

Cet Ilet, très fleuri et jolie comme tout, est idéal pour la pause déjeuner. Vous pourrez commander à boire ou à manger au snack bar du village ou bien dans la boulangerie locale. Il y a également beaucoup d’endroits ou vous pourrez vous reposer sur des aires gazonnés avant de reprendre la route.

Aurère peut également vous servir d’endroit où passer la nuit et vous aurez, comme partout dans les ilets de Mafate le choix entres quelques gîtes (  gros coup de coeur pour celui de Tatie Jo  ) , des  terrains de camping , ou bien  quelques spots de bivouac , nottammant en plein coeur du village.

Si vous souhaitez poursuivre pour une nuit à Ilet à bourse, continuez en direction de l’Ilet à Malheur, très beau village également avec son église en plein coeur, puis enfin direction la plaque où vous prendrez la direction d’ilet à Bourse pour une fin de marche beaucoup moins sportive que la matinée. Comptez environ 5 heures de marche au total sur la 1ère journée.

Le lendemain, environ 3 heures seront nécessaires pour atteindre Deux-Bras avec des passage dans les villages de Grand Place ainsi que Cayenne et une fin de randonnée qui vous permettra d’avoir le choix entre le passage sur la passerelle surplombant la rivière des galets ( avec une magnifique vue ) ou bien une marche le long du courant d’eau pour ceux qui souhaitent se rafraichir. Pensez à réserver votre 4X4 également pour le retour.

Ou dormir à Ilet à Bourse ?

Ilet à Bourse est un tout petit îlet situé en plein coeur du cirque de Mafate. Dans le village, seulement quelques gîtes ainsi qu’une école et une épicerie ( dont je vous conseille d’aller boire un verre et rencontrer le très sympathique Régis, le gérant ).

Pour la partie gîte, vous pourriez séjourner  Chez Jonny , qui offre de très belles prestations dans son gîte confortable et qui malgré un côté un peu réservé fera tout que vous passiez un agréable moment et surtout une des meilleurs tables de Mafate.

5. Une boucle de 2 jours du sentier Scout à Aurère et retour par le sentier Augustave

  • Distance : 16 km
  • Dénivelé positif : 960 mètres

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Pour vous rendre au départ de cette randonnée, il faudra tout d’abord rejoindre Grand Ilêt dans le cirque de Salazie, ou vous pourriez passer la nuit afin d’éviter de longues heures de route au petit matin (  Le gîte le Guétali  offre de très belles prestations pour un prix modique ).

Une fois à Grand Ilet, prenez la direction du cirque de Mafate puis après avoir passer Le Bélier et une série de 8 lacets sur la route forestière du col des Boeufs, vous pourrez stationner le long de la route ou sur un petit parking non surveillé aux abords du sentier Scout.

Qu’allez vous voir durant cette  randonnée de 2 jours à Mafate  ?

Dans cette randonnée, vous passerez par 2 des plus beaux sentiers du nord de Mafate. Le sentier Scout, tout d’abord, quasiment exclusivement en descente, vous offrira une large sélection de panoramas sur le cirque avec de la marche en forêt, puis en lacet avant de longer une crête avec un magnifique spectacle de la nature de chaque côté.

La randonnée n’est pas forcément difficile mais il faudra tout de même être vigilant car les nombreux lacets, les racines et les hautes marches pourrait constituer un obstacle au personnes non habitué.

Au bout du sentier Scout vous arriverez a La Plaque, qui est un endroit ou l’on peut atteindre via ses bifurcations différentes parties de Mafate. Vous suivrez la direction d’Ilet à Malheur puis enfin Aurère au bout d’environ 3h30 de marche pendant cette première journée.

Le lendemain, le retour se fera par le sentier Augustave ( tout juste réouvert après plusieurs mois d’aménagement ) où vous alternerez entre marche à flanc de falaise ( attention au vertige ! ) et balade en fond de ravine avec pas mal de cascades pour se rafraichir avant une ultime remonter courte mais assez éprouvante vers la voiture.

Ou loger à Aurère ?

Comme précisez plus haut dans l’article, le petit village d’Aurère est parmi les plus beaux de Mafate. Avec ses jardins fleuries et ses grands espaces de verdures, vous ne voudrez simplement plus le quitter.

Niveau hébergement, plusieurs options mais la meilleure est de dormir Chez Tatie Jo, une petite dame au grand coeur qui vous accueillera chez elle avec un énorme sourire et vous concoctera un diner créole exquis.

Pour les adeptes du bivouac, pas mal d’endroit où planter la tente, spécialement au coeur du village avec un grand espace gazonnée avec quelques tables et même un kiosque ou l’on peut se préparer à manger. Consultez la fiche du  bivouac en plein coeur d’Aurère  pour plus de détails.

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trek sur 2 jours

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Rando de deux jours, quoi prendre ?

Choisir son matériel pour une randonnée de deux jours.

Materiel randonnée 2 jours

Bien choisir son matériel est essentiel pour partir en randonnée. Bien évidemment, le contenu de votre sac à dos va varier en fonction de la saison, mais aussi de votre destination. Vous ne prendrez pas la même chose si vous partez en randonnée en montagne en hiver, que si vous partez dans les terres en été. En revanche, certains équipements restent indispensables pour toute rando de plus d’une journée. Dans cet article, découvrez les essentiels à emporter avec vous pour une randonnée de 2 jours.

Le sac à dos

Le sac à dos est le premier objet auquel vous devez penser lors de la préparation d’une randonnée de plusieurs jours. Il ne se choisit pas au hasard et doit être adapté à la marche. Pour cela, nous vous conseillons d’opter pour un sac de randonnée de 40 litres minimum, afin qu’il puisse accueillir tout ce dont vous aurez besoin. Pour une randonnée confortable, il est important de bien organiser le contenant du sac : mettre le plus lourd près du dos et équilibrer les charges des deux côtés.

sac à dos randonnée bivouac

Les vêtements et affaires de rechange

Pour un maximum de confort pendant votre randonnée, veillez à bien choisir vos vêtements et chaussures. En ce qui concerne les chaussures, choisissez-les confortables et adaptées à la saison et à la marche. Les vêtements devront également être sélectionnés en fonction des températures.

En plus des vêtements que vous porterez sur vous le jour du départ, nous vous conseillons d’emmener les affaires suivantes :

  • 1 à 2 couches de vêtements supplémentaires (polaires, sous-vêtements respirant, veste…),
  • Un imperméable ou  un poncho léger en cas de pluie,
  • un t-shirt de rechange,
  • un pantalon de rechange,
  • 2 paires de chaussettes de rechange,
  • des sous-vêtements,
  • une casquette, un chapeau et/ou un bonnet,
  • une paire de gants (légers ou chauds selon la saison),

Le matériel de bivouac

Si vous n’allez pas en refuge et que vous optez pour le bivouac, vous devrez emporter du matériel adapté. Tout d’abord,  choisissez votre tente en fonction de vos besoins (nombre de personnes, poids, volume lorsqu’elle est pliée, etc.). Évidemment, le poids est un critère important, veillez à choisir une tente légère pour ne pas surcharger votre dos lors de votre marche.

tente bivouac Jamet

Voici les autres objets qui vous seront indispensables pour une nuit de bivouac :

  • un sac de couchage ,
  • un  drap de couchage si vous partez en hiver qui vous permettra de supporter une température fraîche,
  • un  matelas gonflable, un tapis en mousse et/ou tapis de sol,
  • Vous pouvez prendre un oreiller gonflable aussi, et si vous ne voulez pas vous surcharger, vos vêtements de rechange feront très bien l’affaire !
  • Pour vous aider à monter la tente, ainsi que pour d’autres usages, nous vous conseillons de vous munir d’un petit marteau multifonction , il vous aidera à planter vos piquets !

La nourriture et la boisson

Bien évidemment, la nourriture est très importante au cours d’une randonnée. Emportez suffisamment de repas et encas pour deux jours. Attention, préférez-les légers pour ne pas alourdir votre sac.

En ce qui concerne la boisson, pensez à emporter au minimum 1L d’eau par personne. Cette quantité est à adapter en fonction de votre circuit, de la température et des points d’eau que vous trouverez sur votre itinéraire. Nous vous conseillons aussi d’opter pour un filtre à eau qui vous permettra de consommer l’eau des rivières, des lacs et autres sources naturelles. Celui-ci doit être protégé du froid pour ne pas qu’il gèle et devienne inutilisable.

Pour votre confort, pensez aussi à prendre :

  • des couverts de voyage, il existe des sortes de  couteaux suisses pour couverts qui sont très pratiques pour la randonnée !
  • une  bouteille isotherme avec gobelet intégré,
  • un réchaud (il en existe des petits et légers),
  • une cartouche de gaz,
  • un briquet.

Popote pour bivouac et randonnée

Les autres objets auxquels il faut penser avant de partir en randonnée

D’autres objets pourront vous être très utiles au cours de votre randonnée de 2 jours. Voici quelques suggestions pour compléter votre sac à dos :

  • un sac refermable et étanche avec votre smartphone, votre éventuel appareil photo et une batterie rechargeable pour vos différents appareils, il vous sera précieux en cas de pluie !
  • une trousse de toilette avec le minimum nécessaire (lingettes, serviettes, produits au format voyage, etc.)
  • quelques médicaments et soins dont vous pourriez avoir besoin (paracétamol, pansements, désinfectant, répulsif à insectes en période estivale…)
  • une couverture de survie , les modèles ne prennent pas de place et sont indispensables en cas de problèmes. On est jamais trop prudent, surtout en montagne.
  • des mouchoirs et/ou du papier toilette,
  • une  lampe frontale chargée ou avec des piles de rechange,
  • des bâtons de randonnée,
  • carte IGN, un GPS et/ou une boussole .

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Pour finir, n’oubliez pas vos papiers et moyens de paiement qui pourront toujours vous servir au cours de ce séjour en randonnée !

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Circuits et voyages Randonnée et trek sur 2 semaines

Consultez les meilleurs circuits « randonnée et trek sur 2 semaines » circuits. Il y a 893 circuits, dans 76 destinations différentes (Népal et Laos compris).

893 circuits Randonnée et trek sur 2 semaines avec 5,334 avis

Trek Everest Base camp circuit

  • Randonnée et trek
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  • Noël et Nouvel An

Trek Everest Base camp

Je suis heureux de vous fournir un compte-rendu détaillé de votre trek au camp de base de l'Everest avec Sherpa Expedition and Trekking Pvt Ltd, guidé par Mind Sherpa. Tout d'abord, je dois dire que l'expérience du trekking au camp de base de l'Everest est vraiment inégalée. La beauté majestueuse de l'Himalaya, le terrain difficile et la riche culture Sherpa se combinent pour faire de ce trekking une aventure unique. Mind Sherpa, notre guide de Sherpa Expedition and Trekking Pvt Ltd, a joué un rôle crucial en veillant à ce que notre trek soit sûr, agréable et mémorable. L'expertise de Mind et sa connaissance de la région ont été évidentes tout au long du voyage. Non seulement il connaissait parfaitement les sentiers et les meilleurs itinéraires à emprunter, mais il a également partagé avec nous des informations fascinantes sur la flore et la faune locales, ainsi que sur les traditions sherpas. Le dévouement de Mind Sherpa à fournir un service de première qualité est digne d'éloges. De l'organisation de l'hébergement et des repas à la garantie de notre sécurité et de notre bien-être en haute altitude, Mind s'est surpassé pour faire en sorte que notre trek se déroule sans encombre. Son professionnalisme et son souci du détail sont vraiment impressionnants. De plus, le comportement amical et accessible de Mind Sherpa a rendu notre trek encore plus agréable. Il était toujours prêt à répondre à nos questions, à nous guider et à nous raconter des histoires sur les montagnes et le mode de vie des Sherpas. Son attitude positive et son sens de l'humour étaient contagieux, et nous avions l'impression de faire du trekking avec un ami plutôt qu'avec un simple guide. Dans l'ensemble, notre expérience avec Sherpa Expedition and Trekking Pvt Ltd, guidée par Mind Sherpa, a été tout simplement exceptionnelle. La combinaison de paysages époustouflants, de conseils d'experts et d'un service exceptionnel a fait de ce trekking une aventure vraiment inoubliable. Je recommande vivement Sherpa Expedition and Trekking Pvt Ltd à tous ceux qui souhaitent explorer la région de l'Everest, et je remercie Mind Sherpa pour son professionnalisme, son expertise et son hospitalité chaleureuse tout au long du voyage.

Trek Everest base camp - 12 jours circuit

Trek Everest base camp - 12 jours

J'ai récemment eu l'incroyable opportunité de participer à un trek de 12 jours au camp de base de l'Everest avec Sherpa Expedition, et ce fut vraiment une expérience unique qui a dépassé toutes mes attentes. Depuis le moment où je les ai contactés pour me renseigner sur le trek jusqu'à celui où j'ai dit au revoir à mon guide et à mon porteur à la fin du voyage, Sherpa Expedition a fourni un service et un soutien exceptionnels à chaque étape. L'équipe de Sherpa Expedition s'est montrée professionnelle, compétente et passionnée, veillant à ce que mon trek soit non seulement sûr, mais aussi agréable. Notre guide était expérimenté et avait une connaissance approfondie de la culture locale, de l'histoire et de la géographie de la région, ce qui a ajouté beaucoup de profondeur au trek. Il était également très attentif à nos besoins, s'assurant constamment de notre bien-être et de notre bonne acclimatation à l'altitude. L'itinéraire du trek était bien planifié et nous a permis de nous acclimater progressivement au fur et à mesure que nous progressions vers le camp de base de l'Everest. Chaque jour offrait de nouvelles vues époustouflantes de l'Himalaya, et le sentiment d'accomplissement lorsque nous avons atteint le camp de base était vraiment indescriptible. Les logements et les repas fournis pendant le trek étaient confortables et délicieux, nous donnant l'énergie dont nous avions besoin pour continuer notre voyage chaque jour.

Trek Everest Base Camp circuit

Trek Everest Base Camp

Je viens de terminer (avec succès !!!) le trek de 14 jours d'Alpine Ramble EBC via les lacs Gokyo et le col de Cho-La ! Quelle expérience fantastique et vraiment une évaluation 5* pour Alpine Ramble et notre guide et porteur en particulier. La communication avant le voyage était correcte, il vaut certainement la peine de rester en contact avec Dil via WhatsApp car c'est le meilleur moyen d'obtenir une bonne réponse. Mais une fois que nous sommes arrivés à l'aéroport de Katmandou, tout s'est déroulé sans problème. La liste de matériel de Dil était très complète et même si j'avais apporté tout mon matériel avant le voyage, la qualité de certains équipements que vous pouvez acheter ici à Thamel est fantastique pour une fraction des prix pratiqués en Occident. Il convient également de mentionner que, bien que nous ne l'ayons pas utilisé, Alpine Ramble nous a prêté un superbe duffel-coat à utiliser dans les montagnes pendant toute la durée du voyage. Après avoir atterri à Lukla (sous la direction d'un autre guide d'Alpine Ramble), nous avons été présentés à notre guide Dik-Rai et à son frère Lak-Rai qui était notre porteur. Les deux hommes ont été fantastiques, professionnels et nous avons vraiment senti qu'ils voulaient que nous réussissions notre voyage. Nous avons reçu des conseils d'experts en ce qui concerne la nourriture, l'eau (il n'y a que de l'eau chaude au-dessus de 4000 m et des bouteilles à Gorakshep) et, par miracle, ni mon ami ni moi ne sommes tombés malades à un moment ou à un autre. Dik-Rai nous a également beaucoup aidés en nous conseillant de prendre des médicaments contre l'altitude à base de diamox, ce que nous avons fait la deuxième nuit à Namche et avons continué jusqu'à Gorak Shep. Cela représentait un demi comprimé matin et soir pendant environ 7 jours. Nous nous sommes toujours bien amusés, nous avons beaucoup ri et nous ne nous sommes jamais sentis en danger pendant notre randonnée. L'hébergement était (comme prévu) basique, mais confortable et la nourriture était bonne. Je reviendrai certainement dans ce merveilleux pays et ferai des randonnées avec Alpine Ramble et Dik-Rai à l'avenir !

Trek du camp de base de l\'Everest circuit

Trek du camp de base de l'Everest

Trekking au Costa Rica circuit

  • Trek dans la jungle

Trekking au Costa Rica

G Adventures ne déçoit jamais !

Trek du camp de base de l\'Everest circuit

Le trek dans son ensemble était très bon et les guides étaient excellents, une bonne expérience, merci.

Circuit de l\'Annapurna circuit

Circuit de l'Annapurna

Notre trek du circuit de l'Annapurna avec Sherpa a dépassé toutes nos attentes. La passion de Sherpa pour les montagnes et son engagement à assurer notre confort et notre sécurité étaient vraiment louables. Ses années d'expérience dans l'accompagnement des trekkeurs dans la région de l'Annapurna se sont traduites par une navigation experte et des commentaires perspicaces tout au long du chemin. La personnalité chaleureuse de Sherpa et son intérêt sincère à connaître chaque membre de notre groupe ont ajouté une touche personnelle au voyage, nous donnant l'impression d'être entre les mains d'un ami de confiance plutôt que d'un simple guide. Nous sommes incroyablement reconnaissants pour les souvenirs que nous avons créés au cours de ce trek, grâce aux conseils et à l'expertise de Sherpa.

Circuit Signature au Vietnam par Realistic Asia - 14 jours circuit

Circuit Signature au Vietnam par Realistic Asia - 14 jours

Ce voyage a été sensationnel ! Nous avons passé les meilleurs moments au Viêt Nam et avons été époustouflés par l'histoire, l'expérience culturelle et la beauté du pays. Les gens sont adorables et gentils. La nourriture est à tomber par terre et le café est excellent. Nous avons d'abord hésité à réserver uniquement en ligne, mais l'ensemble du circuit et des services a vraiment été exceptionnel. Nous avons eu la chance d'avoir Long comme directeur d'excursion, qui n'aurait pas pu être plus organisé et informatif. Il a constamment communiqué tout au long du voyage et a même proposé des suggestions pour les dîners à chaque endroit. Nous avons quitté le Vietnam avec beaucoup d'amour et d'appréciation pour ce magnifique pays. Merci Long et Realistic Asia pour cette expérience inoubliable !
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Trek en Patagonie en profondeur

Voyage fantastique qui comprenait une variété d'activités de trekking au rafting en passant par la navigation de plaisance. Expertement manipulé par Gadventures

Trek du camp de base de l\'Everest avec retour en hélicoptère circuit

Trek du camp de base de l'Everest avec retour en hélicoptère

Nous avons réservé avec Nepal Trekking Routes Treks & Expeditions pour le trek du camp de base de l'Everest avec retour en hélicoptère et nous avons voyagé fin novembre 2018. Du début à la fin du voyage, tout était très bien planifié et nous avons eu la chance d'avoir un beau temps tous les jours. Un groupe fantastique d'équipe et ont été guidés par notre guide Nawin et les porteurs lors du voyage. Dans l'ensemble, c'était un voyage d'une vie et le vol en hélicoptère de retour à Katmandou était certainement un point culminant de notre randonnée. Je recommande vivement Nepal Trekking Routes Treks & Expeditions et je vais certainement les utiliser à nouveau. Merci.

Trek du camp de base de l\'Everest circuit

Ace l'Himalaya a fait un travail incroyable ! Nos guides étaient fantastiques ! Je recommande fortement à quiconque pense faire ce trek de réserver avec eux. C'était une expérience d'une vie !

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C'était vraiment incroyable TOUR. Même à l'époque OFFPEAK, la tournée était tout et plus que j'espérais. Guide touristique et gestionnaire étaient vraiment serviables et attentionnés. 100% le ferait à nouveau avec Tourradar.

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Mystérieux Népal - 13 jours circuit

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« Népal -Temples, safari et paysages avec d'excellents guides bien informés » 15 jours Highlights of Nepal a été bien organisé avec de grands guides et des voyages fantastiques. Rien à redire — soigneusement recommandé. Merci à Narayan et toute l'équipe au Népal.

Styles de voyage

Circuits hiking & trekking.

  • Randonnées en montagne (244)
  • Randonnées autour d'une attraction (65)
  • Marches sur la côte (7)
  • Trek dans la jungle (6)

Versions internationales

  • English: 2 Week Hiking & Trekking Tours & Trips
  • Deutsch: 2 Wochen Trekking & Wanderreise
  • Español: Circuitos Senderismo y Trekking de 2 semanas
  • Nederlands: 2-weekse Wandelen & Trekking Rondreizen & Vakanties

IMAGES

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