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Bretagne Ladies Tour : Les équipes 2024

Crédit photo DirectVelo

Par NICOLAS GACHET Le 28 mars 2024, 12:19

Initialement prévu du 21 au 26 mai, le Bretagne Ladies Tour (2.1) se déroulera finalement sur trois jours, du 22 au 24 mai. Trois étapes, dont un chrono individuel, figurent au programme ( voir ici ). L’organisation annonce la présence à ce jour de 19 équipes, deux WorldTeams et treize Continentales. Une 20e équipe devrait venir compléter cette liste. La lauréate succédera à l’Australienne Grace Brown ( voir classements ). Les équipes engagées : WorldTour FDJ-Suez Fenix-Deceuninck Continentales Arkéa-B&B Hôtels Cofidis Team Komugi-Grand Est Chevalmeire Cynisca Cycling Doltcini-O'Shea Hess Cycling Team Lotto-Dstny Primeau Vélo-Groupe Abadie Proximus-Cyclis CT Top Girls Fassa Bortolo VolkerWessels Cycling Team WCC TEAM Sélection nationale Ukraine Sélection régionale Bretagne N1 Lanester Women Morbihan Team ELLES-Groupama-Pays de la Loire

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DIRECT VIDÉO - Le Brest Bretagne Handball large vainqueur de Dijon et toujours invaincu !

Le Brest Bretagne Handball recevait Dijon, ce mercredi 27 mars 2024, pour le compte de la 20e journée de Ligue féminine, en direct vidéo grâce à Tébéo - TébéSud. Les Nord-Finistériennes l'ont emporté assez nettement (37-30) et poursuivent leur sans faute en championnat. Elles conservent la tête devant Metz.

Trois jours après son élimination surprise en Ligue des champions, le Brest Bretagne Handball reçoit, ce mercredi 27 mars 2024 Dijon, pour la 20e journée de Ligue féminine. Suivez le match en direct vidéo, diffusé sur la chaîne Tébéo - TébéSud.

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Le service de santé des armées se prépare à la haute intensité

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DÉCRYPTAGE - Le SSA s’est doté d’une feuille de route pour renforcer son «identité militaire».

La guerre de haute intensité a surgi dans la vie du médecin en chef Benoît Plaud le 13 novembre 2015. L’hôpital Saint-Louis à Paris, où il opérait en tant que coordinateur du service de réanimation , n’est qu’à quelques pas des terrasses visées par les terroristes ce soir-là. Vingt-trois personnes, dont huit en urgence absolue, sont prises en charge. «Nous avons vu arriver des blessés de guerre alors que l’hôpital n’était pas du tout dans ce schéma de pensée », raconte-t-il, vêtu d’un treillis militaire dans les couloirs de l’école du Val-de-Grâce, où il propose désormais des formations à ses confrères.

Le médecin est réserviste engagé , prêt à diffuser ses compétences. «Mon rôle est de former des personnels à la médecine de l’avant, qui n’est pas toujours connue de la médecine civile. Il s’agit d’une médecine assez rustique, dont l’objectif est d’éviter les morts évitables» , poursuit-il. Elle suppose de gérer les ressources en cas d’afflux de blessés, de savoir prioriser les soins, d’appliquer…

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Tour de Bretagne 2022. Toutes les étapes à suivre en direct sur France 3 Bretagne

Le cyclisme sera une nouvelle fois à l'honneur sur France 3 Bretagne du 25 avril au 1er mai avec les retransmissions en direct du Tour de Bretagne 2022. Découvrez notre dispositif et les étapes de cette 55ème édition.

Cette 55ème édition du Tour de Bretagne cycliste retrouve, après avoir vu son organisation perturbée par la pandémie, son calendrier printanier de la dernière semaine d'avril, du lundi 25 avril au dimanche 1er mai.

24 équipes sont engagées et pendant sept jours les 144 coureurs vont s'affronter sur les routes de Bretagne. Une épreuve qui s'élancera de Guenrouët en Loire-Atlantique pour une arrivée finale à Lannion dans les Côtes d'Armor.

Les 7 étapes en direct

Comme chaque année France 3 Bretagne, partenaire de l'opération, vous propose de suivre en direct les étapes.

► Les deux dernières heures des cinq premières étapes, du lundi au vendredi, feront l'objet d'un direct à suivre sur notre site internet  et  notre page Facebook

► Les deux dernières étapes, celles du samedi et dimanche, seront à suivre en direct sur notre antenne télé.

Des pages spéciales à l'antenne

► 18.30 : Chez vous !

Du mardi au jeudi, retrouvez Bruno Gilbert en direct de l'arrivée pour le résumé de la course, les interviews des coureurs et les à-côtés de l'étape. Il sera accompagné de Damien Martin   speaker et commentateur de ce Tour de Bretagne 2022.

► JT 19/20 Bretagne

Du mercredi au dimanche, retrouvez Jean-Marc Seigner en direct à l'arrivée de chaque étape.

Des articles pour suivre chaque étape

Tous les matins, retrouvez dans un article dédié à l'étape du jour : le parcours, le profil, les horaires de passage et les spécificités.

• 1ère étape - lundi 25 avril : Guenrouët - Sainte-Reine-de-Bretagne
• 2ème étape - mardi 26 avril : Missillac - La Chapelle-Bouëxic
• 3ème étape - mercredi 27 avril : Lohéac - Le Hinglé
• 4ème étape - jeudi 28 avril : Saint-Jacut-de-la-Mer - Guillac
• 5ème étape - vendredi 29 avril : Ploërmel - Scaër
• 6ème étape - samedi 30 avril : Plumergat - Camors
• 7ème étape - dimanche 1er mai : Ploumilliau - Lannion

Les équipes en lice

Cette année encore les jeunes coureurs français chercheront à s'illustrer comme le vainqueur sortant Jean-Louis Le Ny qui fait un très bon début de saison pour WB-Fybolia-Locminé. Thibault Ferrasse de l'équipe B&B Hotels ou Ewen Costiou pour Côtes d'Armor- Marie Morin-U seront des prétendants sérieux.

Chez les coureurs étrangers, l'espagnol Xabier Mikel Azparren de l'équipe Euskaltel-Euskadi ou le suédois Jacob Eriksson de l'équipe Riwel seront à surveiller également.

Sur les 24 équipes participantes, 8 sont françaises et 6 bretonnes : WB-FYBOLIA-MORBIHAN, B&B HOTELS-KTM, TEAM ARKÉA-SAMSIC, CÔTES D'ARMOR-MARIE MORIN-U, DINAN SPORT CYCLING, SOJASUN ESPOIR-ACNC.

Pour aller plus loin :

• copier le lien https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/tour-de-bretagne-2022-toutes-les-etapes-a-suivre-en-direct-sur-france-3-bretagne-2528308.html
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Guerre en Ukraine : l’armée russe dit s’être emparée du village d’Ivanivske

L’armée russe a annoncé samedi s’être emparée du village d’Ivanivske, près de Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine. A la fin du mois de février, les forces ukrainiennes avaient fait état de combats violents dans la zone.

• Le point sur la situation, samedi 23 mars à 5 h 30
• L’Ukraine « n’a absolument rien à voir » avec la fusillade survenue près de Moscou, a déclaré, vendredi soir, la présidence ukrainienne. Le renseignement militaire ukrainien a accusé le Kremlin et ses services spéciaux d’avoir orchestré l’attaque meurtrière dans une salle de concert de la capitale russe pour accuser l’Ukraine et justifier une « escalade » de la guerre. La fusillade a été revendiquée dans la soirée par l’organisation Etat islamique.
• Kharkiv, la deuxième ville d’Ukraine, s’est retrouvée plongée dans l’obscurité totale à la nuit tombée, vendredi, privée de courant depuis le matin après des bombardements russes massifs sur les infrastructures énergétiques. Selon le maire de Kharkiv, Ihor Terekhov, l’attaque, qui a été menée « avec plus de vingt missiles » , était la « plus puissante » contre la ville depuis le début de la guerre.
• L’attaque lancée sur l’Ukraine vendredi a été a plus importante depuis celle du 29 décembre 2023. La Russie a employé 151 missiles et drones « contre les infrastructures critiques de l’Ukraine » , a annoncé l’armée de l’air ukrainienne dans son décompte. Elle a ajouté que les missiles antiaériens, les groupes de tir mobiles et des équipements de guerre électronique avaient permis de détruire 92 cibles.
• Le groupe d’armement franco-allemand KNDS, qui fabrique notamment des chars, va produire des équipements militaires et des munitions sur le sol ukrainien, ont annoncé vendredi les ministres de la défense des deux pays. « Nous allons faire en sorte de produire ensemble en Ukraine des armes et des munitions » dont Kiev a cruellement besoin pour repousser l’invasion russe, a déclaré le ministre de la défense allemand, Boris Pistorius, au cours d’une conférence de presse commune avec son homologue français, Sébastien Lecornu.
• Danone a annoncé, vendredi soir, avoir obtenu « les autorisations réglementaires russes requises » pour céder à un homme d’affaires lié au dirigeant tchétchène Ramzan Kadyrov sa filiale en Russie, dont elle avait déjà perdu le contrôle. Le géant agroalimentaire français avait mis plus de sept mois après l’invasion russe en Ukraine pour initier le processus de transfert de ses activités dans le pays, où le groupe, alors nommé BSN, avait été parmi les premières multinationales à s’installer en août 1992, quelques mois après l’effondrement de l’Union soviétique.
• Après la mort d’Alexeï Navalny, l’Union européenne sanctionne en Russie trente-trois personnes et deux entités − les colonies pénitentiaires numéro 6 et numéro 3 − responsables de l’emprisonnement de l’opposant russe. « La mort à petit feu infligée à Alexeï Navalny par le régime du Kremlin est un rappel brutal du mépris absolu que celui-ci affiche pour la vie humaine » , a commenté le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell.

Tout le live

Ce direct se termine.

Vous pouvez basculer vers notre nouveau live  en cliquant sur ce lien .

Attaques aériennes russes sur Kiev et la région de Lviv

Les forces russes ont lancé dimanche à l’aube des attaques aériennes contre Kiev ainsi que la région de Lviv dans l’ouest de l’Ukraine, selon des responsables locaux.

« Explosions dans la capitale. La défense aérienne fonctionne. Ne quittez pas les abris » , a écrit sur Telegram le maire de Kiev, Vitali Klitschko. Le gouverneur de la région de Lviv, Maksym Kozytsky, a lui fait état d’attaques de missiles dans le raïon de Stryï, au sud de la ville de Lviv.

Un civil tué dans l’attaque de dix missiles ukrainiens sur Sébastopol, selon le gouverneur

Mikhaïl Razvojaïev, gouverneur russe de Sébastopol, a annoncé sur Telegram que l’attaque de dix missiles ukrainiens visant sa ville plus tôt samedi soir avait fait un mort, un civil de 65 ans touché par un débris de missile, et quatre blessés, dont un adolescent.

La Crimée, péninsule annexée en 2014 par Moscou, est régulièrement visée par l’armée ukrainienne à l’aide de missiles et de drones car elle est importante pour la logistique des forces russes occupant le sud de l’Ukraine.

La Russie dit avoir repoussé des missiles visant la Crimée ; une « attaque massive » continue sur Sebastopol

La Russie a affirmé samedi soir avoir repoussé une attaque de dix missiles ukrainiens visant la ville de Sébastopol en Crimée, péninsule annexée en 2014 par Moscou, dont les débris ont blessé un enfant, a fait savoir son gouverneur.

« Nos militaires repoussent une attaque massive sur Sébastopol. Selon les premières informations, plus de dix missiles ont été abattus » , a affirmé Mikhaïl Razvojaïev sur Telegram .

« L’attaque de missiles continue » , a rapporté le gouverneur. Un enfant et une femme ont été blessés par des débris des missiles abattus qui ont également endommagé plusieurs immeubles résidentiels, a-t-il ajouté.

« Des explosions ont été signalées à Sébastopol, les autorités locales rapportent que l’herbe a pris feu » , rapporte également le site LiveUamap sur X, qui relaye une vidéo d’une explosion.

F-16 - Les premiers pilotes ukrainiens formés en Grande-Bretagne ont achevé la première phase de leur entraînement

Les premiers pilotes ukrainiens formés par la Royal Air Force ont obtenu leur certification et vont poursuivre leur formation en France, annonce samedi le ministère de la défense britannique, sur X .

Une douzaine de militaires ukrainiens suivent un entraînement au pilotage du F-16 au Danemark, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, et doivent être prêts cet été. Le Danemark doit livrer les premiers appareils de fabrication américaine promis à l’armée ukrainienne à la fin du printemps.

Les services spéciaux ukrainiens disent avoir mené une opération contre les forces russes dans la ville occupée de Melitopol

Les services de renseignement militaires ukrainiens annoncent samedi avec mené une opération contre les forces russes à Melitopol, ville occupée de l’oblast de Zaporijia, en coordination avec un « mouvement de résistance » local.

« Selon les données préliminaires, une vingtaine d’occupants russes, deux camions bâchés Kamaz et UAZ Patriot se trouvaient à l’épicentre des explosions. Les pertes exactes de l’ennemi sont en cours d’affinement » , écrivent-ils sur Telegram .

Les capacités de la centrale du Dniepr réduites de 20 %, selon le directeur d’Ukrhydroenergo

Les missiles qui se sont abattus vendredi sur la centrale hydroélectrique du Dniepr, au nord de Zaporijia, ont réduit sa capacité de production de 20 %, a annoncé samedi, Ihor Syrota, directeur général d’Ukrhydroenergo. L’installation est à l’arrêt et on ignore quand les travaux pourront démarrer, a-t-il ajouté.

« Je voudrais une fois de plus lancer un appel à la communauté européenne et mondiale. Une mauvaise évaluation de la catastrophe de la centrale hydroélectrique de Kakhovka a conduit aux attaques d’aujourd’hui contre des installations hydroélectriques », avait-il affirmé la veille à la télévision, évoquant la destruction du barrage du même nom, en juin. « Si une évaluation appropriée avait été effectuée, si des sanctions avaient été imposées et si des décisions appropriées avaient été prises, l’ennemi n’aurait pas osé frapper les installations hydroélectriques avec des missiles ».

Lire aussi | Après la destruction partielle du barrage Kakhovka, Zelensky dénonce un « crime de guerre »

L’armée russe revendique la prise d’un village proche de bakhmout, dans l’est de l’ukraine.

L’armée russe annonce samedi s’être emparée du village d’Ivanivske ( 📍 ), près de Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine.

Les forces russes ont « libéré le village de Krasnoïe » , nom russe de la localité, assure le ministère de la défense, sur Telegram . A la fin de février, les forces ukrainiennes avaient fait état de combats violents dans la zone, ou l’armée russe tentait de progresser vers Tchassiv Yar, en provenance de Bakhmout, prise en mai 2023.

L’alimentation électrique de la centrale nucléaire de Zaporijia perturbée vendredi par des bombardements, selon Ukrenergo

L’une des lignes électriques qui alimentent la centrale nucléaire de Zaporijia, aux mains des forces russes, a été mise hors tension vendredi, en raison de bombardements, rapporte la compagnie d’énergie ukrainienne Ukrenergo. L’alimentation a été rétablie dans la matinée, mais la centrale, qui n’était plus desservie que par une ligne, « était au bord de la panne » , ajoute-t-elle, sur son site .

La plus grande centrale hydroélectrique d’Ukraine, située sur le Dniepr, au nord de la ville de Zaporijia, avait été touchée la veille par huit missiles russes qui ont infligé des « dégâts très importants » , avait annoncé la veille le parquet ukrainien.

Les services de renseignement britanniques doutent que la Russie soit en mesure de protéger les raffineries vulnérables

Les autorités russes ont l’intention de déployer des batteries de défense aérienne aux abords des raffineries, dont plusieurs ont été endommagées récemment par des drones ukrainiens, rapportent les services de renseignement militaires britanniques, citant un fonctionnaire du ministère de l’énergie.

« Toutefois, compte tenu de la dimension et de l’étalement de l’industrie énergétique russe, il est peu probable que la Russie soit en mesure de protéger toutes les installations vulnérables » , jugent-ils dans leur point quotidien sur le conflit, diffusé sur X .

Un incendie s’est déclaré ce samedi matin dans une raffinerie de l’oblast russe de Samara, à un millier de kilomètres au sud-est de Moscou, après une attaque de drone, et une autre a été visée à Novokouïbychevsk, selon le gouverneur de la région. D’après les calculs de  The Insider , qui ne tiennent pas compte de ces attaques, treize raffineries situées dans neuf régions de Russie ont été les cibles de raids de drones depuis le début de l’année.

« Les récentes attaques de raffineries ont probablement perturbé au moins 10 % de la capacité de raffinage de la Russie. Les réparations importantes pourraient prendre beaucoup de temps et d’argent. Les sanctions risquent fort d’accroître le délai et le coût de l’approvisionnement en pièces de rechange » , ajoutent les services de renseignement britanniques.

Trois morts signalés dans l’oblat ukrainien de Zaporijia

Les tirs de l’armée russe ont fait trois morts, dont une fillette de 9 ans, et vingt-neuf blessés dans la région de Zaporijia, annonce samedi le ministère de l’intérieur ukrainien.

Une personne a par ailleurs trouvé la mort dans l’oblast de Kherson, une autre a été tuée dans celui de Donetsk, où douze zones habitées ont été bombardées, et cinq ont été blessées dans la région de Kharkiv, ajoute-t-il sur Telegram .

Des installations de production d’énergie endommagées dans le sud de l’Ukraine, selon l’armée

Plusieurs sites de production d’énergie ont été endommagés cette nuit dans les régions de Dnipropetrovsk et de Zaporijia, rapportent les forces de défense du sud de l’Ukraine, qui disent n’avoir aucune information sur le bilan humain des bombardements. La défense antiaérienne a été active pendant sept heures, précisent-elles sur Telegram .

Selon les services de sécurité russes, les suspects de l’attentat de Moscou avaient des « contacts » en Ukraine

Les services de sécurité russes (FSB) ont affirmé samedi que les suspects de l’attentat perpétré vendredi soir à la périphérie de Moscou avaient des « contacts » en Ukraine. « Après avoir commis l’attentat terroriste, les criminels comptaient franchir la frontière russo-ukrainienne » , a ajouté le FSB, cité par l’agence TASS.

Mykhaïlo Podoliak, conseiller de la présidence ukrainienne, a assuré vendredi  que l’Ukraine, qui fait face depuis deux ans à une offensive militaire russe, « n’a absolument rien à voir » avec cette attaque, qu’il a qualifiée d’ « acte terroriste » .

Suivez l’évolution de la situation en Russie :

Lire aussi | Attentat près de Moscou : l’Ukraine accuse Vladimir Poutine de « mentir » quant à l’implication de Kiev dans l’attaque, les Etats-Unis affirment que la Russie n’a « aucune preuve »

Trente-quatre drones russes lancés dans la nuit, selon l’armée ukrainienne.

Trente et un des trente-quatre drones d’attaque russes lancés dans la nuit ont été abattus par la défense aérienne, annonce samedi le général Mykola Olechtchouk, commandant de l’armée de l’air ukrainienne. Il signale en outre quatre tirs de missiles antiaériens S-300 dans la région de Donetsk, sans dire s’ils ont fait des victimes.

L’armée russe avait lancé lancée la veille 151 missiles et drones « contre les infrastructures critiques de l’Ukraine » , selon l’armée de l’air ukrainienne, qui a dit en avoir abattu quatre-vingt-douze. Il s’agit de l’attaque la plus importante depuis la fin décembre.

La stratégie des « mille entailles » de Kiev pour enrayer la machine russe

Alors que leur contre-offensive de l’été 2023 a échoué et que leurs troupes sont passées en posture défensive sur la quasi-totalité du front, les Ukrainiens ont choisi de multiplier les actions à la périphérie du champ de bataille pour entraver l’effort de guerre de l’ennemi, comme l’explique notre journaliste Cédric Pietralunga dans l’article ci-dessous.

Lire aussi | Guerre en Ukraine : la stratégie des « mille entailles » de Kiev pour enrayer la machine russe

Le bilan passe à deux civils tués et sept blessés dans des attaques dans l’oblast de belgorod, frontalier de l’ukraine.

Deux civils ont été tués et sept autres ont été blessés dans une attaque de drone et des frappes dans la région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, a annoncé le gouverneur régional Viatcheslav Gladkov sur Telegram.

Le ministère de la défense russe a pour sa part affirmé avoir détruit au-dessus de cet oblast onze roquettes en provenance de l’Ukraine.

L’oblast de Belgorod est visé ces derniers temps par de nombreuses attaques de drone et des frappes imputées par la Russie à l’Ukraine, qui ont fait plus d’une dizaine de morts en une semaine, selon les autorités locales.

Kiev avait promis de porter les combats sur le sol russe en représailles aux nombreux bombardements sur son territoire.

En Slovaquie, une élection présidentielle dans un pays divisé sur l’Ukraine

Les Slovaques ont commencé à voter, samedi matin, au premier tour de l’élection présidentielle, dans le cadre d’un scrutin aux allures de confrontation entre, d’une part, un représentant du camp au pouvoir proche de la Russie et, d’autre part, un candidat favorable à l’Ukraine.

Ces deux hommes, le président du Parlement, Peter Pellegrini, qui bénéficie de l’appui du premier ministre populiste, Robert Fico, et un ancien ministre des affaires étrangères, Ivan Korcok, font en effet figure de grands favoris. M. Pellegrini est crédité de 37 % des intentions de vote, contre 36 % pour M. Korcok.

Si aucun des neuf candidats en lice n’obtient plus de 50 % des voix, un second tour sera nécessaire, le 6 avril. Le vote se termine à 22 heures, heure locale (22 heures à Paris). Aucun sondage à la sortie des bureaux de vote n’est attendu.

Un civil tué, deux blessés, dans une attaque de drone dans la région russe de Belgorod, frontalière de l’Ukraine

« La matinée s’est annoncée difficile » , a écrit le gouverneur régional Viatcheslav Gladkov sur Telegram, en déclarant que deux districts dans sa région ont été attaqués par des drones. « Un civil a été tué, deux autres ont été blessés » dans l’une de ces attaques, a-t-il précisé.

Une attaque de drone provoque un incendie dans une raffinerie de pétrole russe

Un incendie s’est déclaré ce samedi matin dans une raffinerie de pétrole, attaquée par un drone, dans l’oblast russe de Samara (Volga), à environ 1 000 kilomètres au sud-est de Moscou. « Cette nuit, plusieurs attaques de drones contre les raffineries de pétrole régionales ont été commises » , a déclaré Dmitri Azarov, gouverneur de l’oblast de Samara, cité par les agences de presse russes.

L’une de ces attaques a provoqué « un incendie dans la raffinerie de pétrole Kouïbychevski » , a-t-il précisé, en soulignant qu’aucune victime n’était à déplorer. La raffinerie, gérée par le géant pétrolier russe Rosneft, est une des plus importantes dans la région de Samara, avec une capacité de production de 7 millions de tonnes de pétrole par an, selon des informations disponibles sur son site officiel.

Une attaque de drone contre une autre raffinerie de pétrole, celle de Novokouïbychevsk, située également dans la région de Samara, « a été repoussée sans porter préjudice à l’équipement technologique » , selon M. Azarov. « Nous voyons que l’ennemi, qui subit des défaites sur le champ de bataille, fait tout son possible pour ébranler notre endurance et notre unité » , a-t-il estimé.

Depuis le début de l’année, l’Ukraine mène une série de raids de drones contre des raffineries russes.

Pour sa part, le ministère de la défense russe a dit dans un communiqué avoir neutralisé dans la nuit « douze drones ukrainiens » au-dessus des régions de Briansk (5), de Belgorod (5), de Voronej (1), toutes trois frontalières de l’Ukraine, ainsi qu’au-dessus de celle de Saratov (1).

Le contexte

Live animé par Agnès Gautheron , Jérémie Lamothe , Leslie Souvanlasy , Pierre Bouvier et Glenn Cloarec

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Nos réponses à vos questions les plus fréquentes

Comment Moscou et Kiev utilisent des drones ?

Depuis plusieurs mois, la guerre des drones entre la Russie et l'Ukraine a pris une ampleur inégalée. Selon un rapport, publié en mai 2023 par un think tank britannique spécialisé dans les questions de défense, les Ukrainiens perdaient quelque 10   000   drones par mois sur le champ de bataille, soit plus de 300 par jour. A titre de comparaison, l'armée française dispose d'un peu plus de 3   000   avions sans pilote dans ses arsenaux.

Ukrainiens et Russes utilisent essentiellement de petits UAV ( unmanned aerial vehicle , en anglais) d'origine civile, bon marché et disponibles en grand nombre. Ils servent à observer le champ de bataille et à guider les troupes ou les tirs d'artillerie ; certains sont aussi bricolés pour porter de petites charges explosives, larguées ensuite sur des tranchées ou des blindés.

Moins nombreux, les drones-kamikazes jouent également un rôle important. Dotés d’une charge explosive, ces UAV sont lancés au-dessus de la ligne de front sans objectif attribué à l’avance. Moscou utilise des drones russes Lancet-3, ainsi que des Shahed-136, de fabrication iranienne. Dépourvue d’une flotte de guerre digne de ce nom, l’Ukraine nargue l’ennemi avec des engins maritimes sans pilote, des petits kayaks guidés à distance et chargés d’explosifs (450 kilos de TNT).

Signe de l’importance des drones pour leurs opérations, les Ukrainiens comme les Russes se sont organisés pour pouvoir alimenter leurs troupes dans la durée, non seulement en achetant en masse des drones civils sur le marché, mais aussi en mettant sur pied des capacités de production endogènes. Balbutiante au début de la guerre du Donbass, déclenchée il y a dix ans, l’industrie nationale ukrainienne est depuis montée en puissance. A la fin d'août, le ministre de la transformation numérique ukrainien a annoncé qu’une copie du drone russe Lancet avait été mise au point et serait bientôt lancée sous le nom de Peroun, dieu slave de la foudre et du tonnerre. 

Entravée par les sanctions occidentales, qui limitent son approvisionnement en composants électroniques, la Russie est plus à la peine. Mais, selon les services de renseignement américains, Moscou aurait toutefois commencé la construction d’une usine dans la zone économique spéciale d’Alabouga, afin d’y fabriquer des drones-kamikazes de conception iranienne, comme les Shahed-136.

Que sait-on des stocks de missiles russes ?

Il est très difficile, voire impossible, de connaître l’état actuel des stocks de missiles de l’armée russe. Les services de renseignement ukrainiens communiquent régulièrement sur le sujet, mais leurs estimations sont sujettes à caution. 

Selon Andri Ioussov, porte-parole de la direction générale du renseignement du ministère de la défense (GUR), cité par Liga.net , l’armée russe disposait de 2   300   missiles balistiques ou de croisière avant la guerre et en avait encore plus de 900 au début de l’année. A ce total, s’ajoutent, d’après le porte-parole, une dizaine de milliers de missiles antiaériens S-300, d’une portée de l’ordre de 120   kilomètres, et un stock important de S-400, déclinaison plus récente d’une portée trois fois supérieure. En août, Vadym Skibitsky, numéro deux du GUR, avançait le chiffre de 585   missiles d’une portée supérieure à 500   kilomètres.

En ce qui concerne les capacités de production, elles seraient passées à une centaine de missiles balistiques ou de croisière par mois, selon  plusieurs experts . En octobre, le GUR évaluait cette production à 115   exemplaires.

La Russie aurait, par ailleurs, acquis des missiles à courte portée en Iran et en Corée du Nord et continuerait à s’en procurer. Selon l’agence Reuters , qui cite plusieurs sources iraniennes, 400 missiles iraniens de la famille Fateh-110 (300 à 700   kilomètres) lui auraient été livrés depuis janvier, date à laquelle un accord aurait été conclu. On ignore combien de missiles nord-coréens la Russie s’est procuré, mais 24 ont été tirés en Ukraine entre le 30   décembre   2023 et le 7   février   2024, selon le procureur général, Andriy Kostin. D’après les experts qui ont analysé les débris et les trajectoires, il s’agit probablement de KN-23 et KN-24 d’une portée de l’ordre de 400   kilomètres.

Quid des avions de combat F-16 ?

Accédant à une demande de long-terme de la part du président ukrainien, les Etats-Unis ont, en août 2023, donné leur accord au transfert d’avions de combat F-16 à l’Ukraine. S’il existe une flotte potentielle de plus de 300   F-16 dans neuf pays d’Europe – en Belgique, au Danemark, en Grèce, aux Pays-Bas et au Portugal, entre autres –, tous les Etats qui en disposent ne sont pas en mesure d’en céder du jour au lendemain. 

Volodymyr Zelensky avait avancé le chiffre de 42   F-16 promis par les alliés occidentaux à Kiev, mais cette donnée n’a pas été confirmée. Le Danemark en a promis 19. Les 6   premiers ne devaient pas être livrés avant la fin de 2023, 8   autres suivront en 2024 et 5   en 2025, selon la première ministre danoise, Mette Frederiksen. Les Pays-Bas, qui en ont promis aussi, disposent de 42   unités, mais ils n’ont pas précisé combien ils comptaient en céder.

Par ailleurs, les pilotes ukrainiens doivent être formés à ces avions de combat américains. Onze pays alliés de Kiev se sont engagés à prendre en charge des pilotes. L’OTAN a estimé que les soldats ukrainiens ne seraient en mesure d’utiliser les avions en situation de combat qu’au début de 2024, d’autres experts visent plutôt l’été de la même année.

Quel soutien militaire ses alliés fournissent-ils à Kiev ?

Deux ans après le début de la guerre à grande échelle, la dynamique du soutien occidental à Kiev est en perte de vitesse : les aides nouvellement engagées sont en baisse sur la période d’août 2023 à janvier 2024 par rapport à la même période de l’année précédente, selon le dernier rapport de l’Institut Kiel , publié en février 2024. Et cette tendance pourrait se poursuivre,  le Sénat américain peinant à faire voter des aides , et l’Union européenne (UE) ayant eu toutes les difficultés à faire adopter une aide de 50 milliards le 1 er  février 2024, du fait du blocage hongrois. A noter, ces deux paquets d’aide ne sont pas encore pris en compte dans le dernier bilan fait par l’Institut Kiel, qui s’arrête en janvier 2024.

Les données de l’institut allemand montrent que le nombre de donateurs se réduit et se concentre autour d’un noyau de pays : les Etats-Unis, l’Allemagne, les pays du nord et de l’est de l’Europe, qui promettent à la fois une aide financière élevée et de l’armement de pointe. Au total, depuis février 2022, les pays qui soutiennent Kiev se sont engagés à hauteur d’au moins 276 milliards d’euros sur le plan militaire, financier ou humanitaire.

En valeur absolue, les pays les plus riches se sont montrés les plus généreux. Les Etats-Unis sont de loin les premiers donateurs, avec plus de 75 milliards d’euros d’aide annoncés, dont 46,3 milliards en aide militaire. Les pays de l’Union européenne ont annoncé à la fois des aides bilatérales (64,86 milliards d’euros) et des aides communes provenant des fonds de l’Union européenne (93,25 milliards d’euros), pour un total de 158,1 milliards d’euros.

Lorsque l’on rapporte ces contributions au produit intérieur brut (PIB) de chacun des pays donateurs, le classement change. Les Etats-Unis rétrogradent au vingtième rang (0,32 % de leur PIB), bien après des pays voisins de l’Ukraine ou d’anciennes républiques soviétiques amies. L’Estonie prend la tête des aides rapportées au PIB avec 3,55 %, suivie du Danemark (2,41 %) et de la Norvège (1,72 %). Le reste du top 5 est complété par la Lituanie (1,54 %) et la Lettonie (1,15 %). Les trois Etats baltes, qui ont tous des frontières communes avec la Russie ou son alliée la Biélorussie, font partie des donateurs les plus généreux depuis le début du conflit.

Au classement du pourcentage de PIB, la France est vingt-septième, ayant engagé avec 0,07 % de son PIB, juste derrière la Grèce (0,09 %). L’aide fournie par Paris est en recul constant depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie – la France était vingt-quatrième en avril 2023, et treizième à l’été 2022.

Que sait-on des tensions à la frontière entre l'Ukraine et la Pologne ?

Depuis plusieurs mois, les relations sont difficiles entre l'Ukraine et la Pologne. Le transit des céréales en provenance d'Ukraine est au cœur des tensions. Au printemps 2022, la Commission européenne avait mis en place des «   voies de solidarité   »  pour faciliter l'évacuation et la vente de produits agricoles ukrainiens, sans droits de douane, vers l'Afrique et le Moyen-Orient. Mais «   depuis le début du conflit, ce sont près de 50 % des céréales ukrainiennes qui transitent ou achèvent leur parcours dans l'Union européenne (UE), selon la Fondation Farm, cercle de réflexion autour des questions agricoles mondiales. Or, ces céréales affichent un prix beaucoup plus bas que le blé produit en UE, notamment dans les pays d'Europe centrale   ».

Arguant que ces céréales déstabilisent le marché local et donc les revenus de leurs agriculteurs, la Pologne, la Bulgarie, la Hongrie, la Roumanie et la Slovaquie avaient bloqué unilatéralement leurs importations en avril 2023. Un embargo que Bruxelles avait accepté, à condition qu'il n'empêche pas le transit vers d'autres pays et qu'il ne dure que quatre mois. Estimant que le problème de fond n'avait pas été réglé, Varsovie a décidé de ne pas rouvrir sa frontière aux céréales ukrainiennes à la fin de l'été, alors que Bruxelles estimait que l'embargo n'avait plus de raison d'être car ses analyses montraient «   qu'il n'y avait plus de distorsion des marchés nationaux pour les céréales   » .

Les agriculteurs polonais bloquent depuis la frontière entre l'Ukraine et la Pologne pour empêcher les camions ukrainiens d'entrer sur le territoire national, les protestataires réclamant un  «   embargo complet   » sur les produits agricoles et alimentaires ukrainiens. Ils dénoncent notamment l'explosion de leurs coûts de production alors que silos et entrepôts sont saturés et que les prix sont au plus bas. Le président ukrainien estimait au début de 2024 que le blocus de la frontière polonaise témoignait de « l’érosion de la solidarité » envers son pays, et a réclamé des pourparlers avec la Pologne.  « Seul Moscou se réjouit » de ces tensions, a-t-il aussi affirmé, dénonçant  « l’apparition de slogans ouvertement pro-Poutine ».

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VIDÉO - Tour de Bretagne 2023 : revivez la première étape entre Plouescat et Saint-Pol-de-Léon

• Aurore Jarnoux
• France Bleu Breizh Izel ,
• France Bleu Armorique

Le Tour de Bretagne 2023 s'est élancé ce mardi de Plouescat dans le Finistère, pour rejoindre Saint-Pol-de-Léon. Cette année, 25 équipes sont en lice pour la course cycliste qui sillonnera cinq départements.

Top départ ce mardi 26 avril de la 56e édition du Tour de Bretagne . Les 25 équipes inscrites se sont élancées de Plouescat à 12h50, pour un départ réel à 13h03. Au programme de cette première journée de course : 155,5 km uniquement dans le Finistère .

Le peloton s'enfoncera dans les terres direction Landivisiau, pour revenir ensuite sur la côte. Le circuit final à Saint-Pol-de-Léon a déjà été emprunté à deux reprises par la course cycliste. Le premier coureur devrait franchir la ligne d'arrivée peu après 16h30.

Le profil de la course

Les horaires de la première étape.

Le Tour de Bretagne est à vivre sur France Bleu Breizh izel, sur France Bleu Armorique et sur l'application Ici par France Bleu et France 3.

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