challenge tour magne

950 km de challenge gravel en bikepacking

De Melun à Nîmes, inscription gratuite

bienvenue sur le tourmagne !

Le Tourmagne, c’est un challenge gravel en bikepacking. Son inscription est gratuite et il est ouvert à toutes celles et à tous ceux qui ont envie de se mettre en selle pour un voyage de 950 kilomètres sur les plus beaux chemins du massif bellifontain et de la vallée de la Seine, du Gâtinais, du val de Loire et de ses vignobles, du Nivernais et du pays bourbonnais, des vallées de l’Allier et de la Sioule, de la chaîne des Puys, du Cantal et du Cézallier, de la Margeride, des Cévennes et de la garrigue nîmoise… dans l’ordre !

ça vient d’où ?

C'est où .

c'est quand ?

Quand vous voulez ! Le Tourmagne, c’est un challenge : cela veut dire que c’est ouvert en permanence, et qu’on peut s’y engager à un, à deux, à trois… C’est comme on veut ! Après, ce sont des questions de bon sens : plus on est nombreux, plus le groupe est lourd à manœuvrer, et pour ce qui est de la saison, n’oubliez pas que l’on passe par le Cézallier, et la Margeride, à 1490 mètres. C’est déjà un peu haut, et le seul mois où il ne gèle pas, là-haut, c’est juillet… C’est rude, donc, et prévoyez plutôt la belle saison !

c'est comment ?

et enfin, la tour magne !

La Tour Magne, c’est l’un des trois beaux monuments de Nîmes, avec les Arènes et la Maison Carrée, et c’est aussi un vers célèbre, souvent attribué à Victor Hugo : « Gal, amant de la Reine, alla Tour Magne à Nîmes » (à lire à voix haute, pour saisir tout le sel de ce vers holorime). En fait, on doit ce vers à Charles Monnier, poète genevois un peu moins connu. Et comme nous aussi, nous allons à Nîmes, banco : en route pour la Tour Magne ! Et comme c’est UN grand (magne, en latin) tour que nous vous proposons, nous avons décidé de le baptiser LE TOURMAGNE. C’est donc un néologisme latinisant pour un challenge gravel / bikepacking !

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Challenge du Tourmagne, 950 km / 10.000 m D+ à gravel et en bikepacking

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Challenge du Tourmagne : une traversée de 950 km en Gravel

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Guillaume Judas

  - 53 ans - Journaliste professionnel depuis 1992 - Coach / Accompagnement de la performance - Ancien coureur Elite - Pratiques sportives actuelles : route & allroad (un peu). - Strava : Guillaume Judas

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Le Tourmagne, un challenge gravel bikepacking passionnant

Dans l’univers bouillonnant du gravel bikepacking et de ses épreuves florissantes, le challenge du Tourmagne propose une épopée différente et passionnante. L’aventure du Tourmagne retrace le parcours à « bécane » à travers la France en 1897 de deux amis : Léon Giran-Max et Marie-Antoine Barret. Matthieu Brunet, de la société Zefal, a eu l’idée de faire revivre ce périple sous la forme d’une trace gravel permanente de 950 km et 10 000 m de D+ entre Melun et Nimes. Chaque participant pourra ainsi mettre ses roues dans celles de ces deux précurseurs du cyclotourisme.

L’emploi du terme « épopée » pour qualifier ce challenge donne le ton. Epopée : «  Long poème ou récit de style élevé où la légende se mêle à l’histoire pour célébrer un héros ou un grand fait  » ou encore «  Suite d’évènements historiques de caractère héroïque et sublime  ». Ces deux définitions collent parfaitement à l’aventure du Tourmagne qui retraçe ce parcours. Léon et Marie-Antoine ont retranscrit leur voyage dans un manuscrit. L’un écrivait chaque jour le récit des folles aventures vécues sur les routes ou plutôt chemins de l’époque, l’autre croquait ces tranches de vie épiques de la France de la fin du 19 ème siècle. Ce manuscrit a été déniché par le père de Matthieu, Patrice Brunet passionné de bicyclette et collectionneur.

Mais d’ailleurs comment se présentait elle, cette France fin 19e, afin de planter le décor de cette belle aventure ?

La France cycliste de la fin du 19 ème siècle

La France de la fin de ce siècle est évidemment bien différente de celle d’aujourd’hui. Elle traverse la seconde révolution industrielle qui a débuté en 1870. C’est l’avènement de l’électricité et le début de l’automobile. La France vit la « Belle Époque », à la charnière des deux siècles, où elle connait ses plus grands bouleversements culturels et techniques dans une ambiance d’insouciance, de gaieté et de foi dans le progrès.

Une bicyclette déjà « moderne »

La bicyclette, quant à elle, s’est déjà quelque peu développée depuis 1870. Les bécanes utilisées ressemblaient déjà au vélo d’aujourd’hui, du moins dans leur grande ligne, leur forme et leur usage : un cadre et une fourche en acier, des roues de taille identique à l’avant et à l’arrière, dotées de pneus en caoutchouc (inventés en 1888 par Dunlop) et équipées de chambres à air (inventée par Michelin en 1891) et d’une transmission par chaîne. La principale différence avec les bicyclettes « modernes » réside dans le fait que la transmission est mono-vitesse : un pédalier doté d’un plateau, un pignon et une chaîne. Parallèle historique intéressant, notons que la valve Presta a été inventée à Paris par E.Sclaverand en 1880. La société Sclaverand n’est autre que l’ancêtre de la société Zefal, dirigée depuis 5 générations par la famille Brunet qui est à l’origine de ce Challenge, nous le développerons plus loin.

Les freins commencent à apparaître et on appelle ces vélos « modernes » des vélos dits « de sécurité ». Bien plus sécurisant aussi par leurs roues de dimension raisonnable et égale par rapport au grand-bi qui fait fureur dans la bourgeoisie, mais n’est pas très pratique pour arpenter les chemins ! Des centaines de cadreurs œuvraient dans chaque recoin de la France. Saint-Étienne est à l’époque le centre névralgique du cycle.

Le cyclotourisme, une nouvelle façon de voyager en plein développement

La pratique du vélo « voyage » appelé cyclotourisme se développe peu à peu en France dès les années 1870. Léon et Marie-Antoine font partie du Touring Club de France (TCF). C’est une association française créée en 1890 à Neuilly-sur-Seine sous l’impulsion de Paul de Vivie dit Velocio, le pape du cyclotourisme, accompagné par un groupe d’amis vélocipédistes. Son but était le développement du tourisme à vélo puis sous d’autres formes. Ces fondateurs souhaitaient le développement de la bicyclette comme loisir accessible au plus grand nombre et également comme moyen de déplacement.

L’âge d’or des chemins en graviers !

Sur quel revêtement roulait-on ? La première moitié du XIXe siècle a été une grande époque pour la voirie : l’entretien des routes impériales, puis royales, était déjà bien organisées, avec des cantons et des cantonniers permanents dont les tâches sont précises et le travail surveillé. Le procédé Mac Adam qui a fait ses preuves en Angleterre commence à être utilisé mais fait l’objet de quelques controverses : il comporte des chaussées moins épaisses, en supprimant l’encaissement et le gros blocage de Trésaguet (du nom d’un ingénieur des ponts et chaussées qui est le premier à avoir appliqué une approche scientifique dans la construction des routes), mais elles sont établies au-dessous du sol naturel, avec des matériaux d’empierrement concassés, bien calibrés et propres, pour rendre leur couche à peu près imperméable. La technique est encore améliorée avec le développement progressif de l’emploi des rouleaux compresseurs. Parmi les autres progrès on installe des poteaux de signalisation aux carrefours et, à partir de 1844, on procède périodiquement au recensement général de la circulation pour bien connaître les besoins. Puis on n’a plus guère touché aux routes, par suite de l’extension continue du réseau de voies ferrées. En 1897, les routes hors agglomération étaient donc, pour leur immense majorité, des chemins empierrés, remplaçant le pavé. Un paradis pour le gravel et nos deux amis équipés de randonneuses en acier ! Pour immortaliser ces périples sur ces routes « blanches », pas tellement d’autres choix que de « croquer » ces tranches de vie et de voyage. Certes la photographie existait déjà, mais elle était réservée à une élite. Il était surtout difficile trimballer ces encombrants et fragiles appareils sur le vélo !

Un voyage épique et pimenté

Le décor de l’épopée est planté et peut paraître idyllique, mais le voyage était bien différent de ce qu’il est aujourd’hui. Moins confortable, moins sûr et, au final, certainement bien plus pimenté ! Attaques de chien, accueil rustre des habitants des villages traversés, revolver à la ceinture, faune plus développée qui peut à tout moment traverser devant les roues du cycliste… Sans compter la difficulté à se ravitailler en eau et nourriture et trouver de quoi réparer son vélo en cas de besoin. Traverser la France à bécane était un véritable exploit pour nos deux compères. Surtout sur ces machines sans vitesses et en si peu de temps.

Mais ils pouvaient se revigorer en prenant un ou plusieurs verres d’alcool ou de vin, dont les bienfaits étaient mis en avant pour « nourrir la force et la vigueur pour parcourir de longues distances ».

Léon et Marie-Antoine faisaient donc vraiment partie des premiers pionniers de la bicyclette. L’esprit du voyage à bicyclette n’a donc jamais disparu au fil du temps grâce au cyclotourisme qui s’est développé et perdure. Le gravel bikepacking est une variante et apporte une touche différente et contemporaine. Mais revenons-en à nos moutons et au Challenge du Tourmagne.

La genèse du challenge du Tourmagne

Patrice Brunet, passionné de bicyclette et collectionneur, a trouvé ce manuscrit en désuétude chez un libraire parisien. Matthieu Brunet, son fils et actuel dirigeant de la société ZEFAL, aux côtés de son frère Aurélien, vous explique tout dans ce podcast avec Matthieu de Bike Café.

Podcast avec Matthieu Brunet

Comme aime à le rappeler Matthieu, pas question de laisser moisir cette « pépite ». La famille décide de rééditer elle-même ce récit et de redonner vie au manuscrit grâce à Serge Laget. Le récit reprend vie dans un livre « De Paris à la Méditerranée en 1897 à travers l’Auvergne à bécane ». Ce livre n’est pas commercialisé, mais pas de panique, vous aurez un moyen de vous le procurer en participant au Challenge du Tourmagne !

Matthieu, entouré des salariés de Zefal et d’une bande de copains, cyclistes évidemment, a décidé de faire revivre cette épopée en proposant ce beau challenge qui vous mènera sur la trace historique des deux compères. Cette aventure se dresse dans la droite ligne de cette entreprise historique française, basée à Jargeau près d’Orléans dans le Loiret. Matthieu et Aurélien Brunet sont la cinquième génération aux rennes de l’entreprise qui emploie une centaine de salarié, conçoit 100% de ces produits et en fabrique environ 60% sur le territoire national. Zefal, créé il y a plus de 140 ans, n’est autre que l’inventeur de la valve Presta comme évoqué plus haut, de la pompe Solibloc, de la pompe haute pression et de la mini pompe télescopique au début du VTT. Les équipes de Zefal se passionnent pour le gravel et la longue distance depuis quelques années. Et évidemment, le gravel, la randonneuse des temps modernes, est le vélo le plus adapté pour réaliser ce challenge puisque la trace emprunte tantôt des petites routes bitumées, tantôt des pistes et chemins.

Le parcours

Pourquoi le Tourmagne ? Car la Tour Magne sera le point d’orgue du parcours à votre arrivée à Nîmes. Et le Crocodile est l’emblème de la ville de Nîmes. Grâce au travail de Matthieu qui a essayé de coller au maximum à la route originelle en s’appuyant sur les récits et les croquis, la trace ne traverse pas moins de onze départements, de Melun à Nîmes. Elle a été reconnue maintes fois, modifiée et améliorée depuis un an et demi. Elle sillonne des routes et chemins aux paysages et à la géologie changeante. Résultat : pratiquement 1000 km de plaisir pour plus de 10 000 m de D+. Le départ a lieu de la gare de Melun, de là où nos deux compères sont partis.

A peine 3 km et vous serez déjà hors des sentiers battus avec la traversée de la forêt de Fontainebleau.

Vous longerez la Loire avec une petit crochet bienvenu à Sancerre.

Puis Nevers, Moulins, le petit village typique de Charroux. Un bel échauffement déjà de 400 km et apparaîtront alors les premiers contreforts du Massif Central.

Arrivée à Clermont-Ferrand, place de Jaude, avec une petite halte au café vélo local, Tempo le repaire cycliste.

Vous entrez alors dans le vif du sujet. Après avoir longé l’Allier, arrive le Cantal avec sa beauté, sa plénitude et sa rudesse ancestrale : Murat, Saint-Flour et l’arrivée au viaduc de Garabit qui enjambe la Truyère et ses gorges aux allures de paysage écossais. Magique.

Mais entre ces villes plus connues vous traverserez nombre de petits villages typiques et accueillants.

Puis vient la Margeride en Lozère avec le passage au point culminant de la trace, le col du cheval mort à 1454 m d’altitude. Il vous ouvrira les portes des Cévennes.

Vous entrerez alors dans le Gard pour vous laisser glisser jusqu’à Nîmes sur les 100 derniers kilomètres. Avec une arrivée à la Tour Magne, point d’orgue de ce voyage historique revisité de 950 km et plus de 10 000 m de dénivelé.

Les modalités

Le Challenge est gratuit. Et libre : vous partez quand vous voulez, même si la belle saison est évidemment la plus propice (hiver déconseillé!) et vous irez à votre rythme (même si un minimum de 50 km par jour est requis, ça devrait aller !). Seuls impératifs : s’inscrire sur le site pour prévenir de son départ, c’est plus sympa, suivre la trace fournie à 98% minimum et avoir un GPS donc pour l’envoi des traces enregistrées, ce qui attestera de votre participation. Enfin, réaliser un petit texte et envoyer une belle photo de votre aventure. Toutes les modalités sont sur le site du Challenge du Tourmagne .

Alors, choisissez-bien votre période pour réaliser cette belle aventure et espérons que la météo soit magnanime pour atteindre la Tour Magne à Nîmes !Vous pourrez alors recevoir et vous plonger dans ce livre passionnant et vous remémorer votre périple à travers le regard des deux compères.

2 COMMENTAIRES

[…] Découvre l’épopée du Tourmagne, un périple en gravel bikepacking inspiré du voyage à vélo de Léon Giran-Max et Marie-Antoine Barret en 1897 à travers la France. La société Zefal a remis leur parcours au goût du jour sous la forme d’une trace permanente de 950 km et 10 000 m de dénivelé entre Melun et Nimes. Cette aventure, qualifiée d’épopée, retrace la vie épiques de la France du 19ème siècle, tel un long poème racontant les événements historiques qui célébraient les exploits des héros de l’époque. Le Tourmagne offre une belle découverte de la France grâce au gravel bikepacking. Lire l’article […]

[…] Dans cet article intitulé « Le Tourmagne, un challenge gravel bikepacking passionnant », publié sur Bike Café, l’auteur nous présente une aventure unique dans le monde du gravel bikepacking. Le Tourmagne est un défi qui retrace le parcours de deux amis cyclistes, Léon Giran-Max et Marie-Antoine Barret, à travers la France en 1897. Matthieu Brunet, de la société Zefal, a eu l’idée de recréer ce périple sous la forme d’un itinéraire gravel permanent de 950 km et 10 000 m de dénivelé positif, reliant Melun à Nîmes. Cette épopée permet aux participants de suivre les traces de ces pionniers du cyclotourisme. L’article met l’accent sur l’aspect passionnant de ce défi et souligne l’importance de l’épopée comme moyen de célébrer les héros du cyclisme. Lire l’article ici […]

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Zefal lance le Challenge du Tourmagne

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Le Challenge du Tourmagne est une épreuve de gravel originale qui relie Melun à Nîmes en 950 km et 10 000 m de dénivelé. mais surtout qui suit les traces de deux cyclistes du 19 ème siècle !

Pour participer à ce challenge du Tourmagne inspiré du récit et des dessins de la traversée, il y a 126 ans, à « Bécane » de Marie-Antoine Barret et Léon Giran-Max que Zéfal a restauré sous forme de livre, il faut juste s’inscrire ! Et c’est tout. C’est gratuit, sans limite de temps et une fois le fichier GPX du participant validé, celui-ci recevra le livre édité sur la base du récit du voyage de 1897, des lots distinctifs Zéfal et apparaîtra dans le tableau d’honneur des lauréats du Challenge du Tourmagne.

Le point de départ est la ville de Melun et la ligne d’arrivée est situé à la Tour Magne de Nîme. Une trace GPX sera fournie et il faudra s’y tenir pour naviguer dans le Gatinais, le Bourbonnais, traverser la chaîne des Puys, le Cantal et les Cévennes. En résumé 950 km et 10 000 m de dénivelé, d’aventure de bonheur et de découvertes. Car tout l’itinéraire a été choisi avec soin pour rouler dans le sillage de Marius et Léon qui réalisèrent ce périple .

Matthieu Brunet, directeur général de Zéfal et instigateur du Challenge du Tourmagne :

« Chez Zéfal, nous avons supervisé avec passion l’édition de cette histoire d’amitié, de vélo et d’aventure. Nous cherchions un moyen de faire profiter la communauté cycliste de ce récit à condition de le mériter … mais en dehors de toute valeur marchande. Quoi de plus sympathique que ce challenge qui vous offre le livre à la condition que vous reviviez et partagiez avec nous votre aventure sur les traces de celles de Marius et Léon. J’ai cherché des camarades cyclistes pour monter ce projet un peu fou d’une grande trace gravel à faire parcourir sous forme de défi et, finalement sans surprise, je n’ai rencontré que des gens enthousiasmés pour porter ce projet. Nous avons travaillé, nous avons roulé, nous avons crevé et abîmé nos transmissions, nous nous sommes étonnés d’avoir enduré plus que nous ne prévoyions. C’est avec une grande joie que nous verrons arriver les premières inscriptions de challengers pour tenter ce défi et essayer de gagner leur exemplaire du livre ainsi que leur place au tableau d’honneur du Challenge du Tourmagne. »

Contact : [email protected] , Zefal

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🔵 Téléchargez le calendrier des épreuves 2024

Mon avis sur le challenge Tourmagne (+ debrief du périple)

• #StopPubCachée
• Contenu sponsorisé : non

• Rédigé avec ❤️ le 28/06/2023
• et mis à jour en mars 2024

Le 17 juin 2023, je me suis élancé pour ce qui s’annonçait être l’une de mes plus marquantes aventures sur un vélo…

Si vous êtes ici, c’est très certainement que vous avez dû entendre parler du Challenge Tourmagne qui consiste à rejoindre Nîmes depuis Melun à travers routes et chemins.

Quand l’équipe organisatrice m’a demandé si je pouvais présenter le challenge à la communauté Gravelpassion.fr, j’ai rapidement voulu aller plus loin dans le projet.

Après avoir réussi à trouver un créneau d’une dizaine de jours, je me suis donc lancé sur cette aventure. Quelle meilleure preuve pour vous en parler par la suite ?

Initialement, cela devait entrer dans un périple plus global d’environ 2000 km comme présenté ici . On verra par la suite que finalement, je n’ai réalisé que 1500 km mais bien l’entièreté du challenge (environ 960km).

Suivez-moi à travers cette belle aventure !

Cet article correspond à un épisode de La Tribu Gravel, le podcast de Gravelpassion.fr . Vous pouvez l’écouter sur toutes les plateformes d’écoute ou lire cet article. 🔥

Le concept et les règles du Challenge Tourmagne

La Tourmagne est un défi gravel / bikepacking. L’inscription est sans frais et ouverte à tous ceux qui souhaitent s’engager dans un voyage de 950 km à travers les magnifiques sentiers du massif bellifontain, de la vallée de la Seine, du Gâtinais, du val de Loire et de ses vignobles, du Nivernais et du pays bourbonnais, des vallées de l’Allier et de la Sioule, de la chaîne des Puys, du Cantal et du Cézallier, de la Margeride, des Cévennes et de la garrigue nîmoise, dans cet ordre précis !

Les origines de la Tourmagne

La Tourmagne est un défi inspiré par Léon Giran-Max et Marie-Antoine Barret, deux pionniers qui ont parcouru ce chemin en 1897 . Ils ont documenté leur voyage dans un journal illustré, qui a été découvert par Patrice Brunet, ancien PDG de Zéfal , et publié par Serge Laget dans un livre fascinant que vous recevrez si vous réussissez votre Tourmagne, en atteignant Nîmes par le chemin du Challenge.

Où cela se passe-t-il ?

La Tourmagne est un défi sportif en autonomie qui vous fait traverser la France, en plein milieu ! Les paysages défilent en panoramique, le long des rivières et à l’assaut des talus, les climats changent constamment, les accents deviennent de plus en plus chantants… et tout reprend du goût, des saveurs et sa place. La Tourmagne, c’est de la micro-aventure à grande échelle : de l’aventure, tout simplement !

Mais mieux qu’un long discours, la vidéo de Mr Phal résume parfaitement l’esprit derrière ce challenge 👇.

Je réponds à vos questions

Quelle condition physique pour s’attaquer au challenge .

Je m’entraîne 7 jours sur 7 à raison d’environ 10-15 heures de sport par semaine. Je ne fais pas que du vélo, mais aussi de la course à pied, de la natation et du renforcement musculaire. Je suis donc arrivé sur le challenge avec 5 000km de vélo, mais aussi un gros volume en course à pied (1 000 km) depuis le début de l’année (janvier à juin) . Mon corps est donc habitué à s’entraîner tous les jours et à avoir une certaine charge d’entraînement. 

Même si je manquais de foncier (je peux rarement réaliser des sorties très longues), j’avais axé mes dernières semaines de travail sur des séances courtes mais de qualité pour combler ce déficit en endurance.

Sans aucune vanité, je peux donc dire que cela a été sur le plan physique (attention, en aucun cas, je dis que c’était facile, loin de là ! Mais à aucun moment, je ne me suis senti « juste » physiquement ) . Je savais quelle zone d’intensité viser pour m’assurer de ne pas exploser après 2 ou 3 jours.

De plus, je n’ai eu aucune douleur due à la position ou à l’enchaînement des heures de selle. 

Seule petite zone d’ombre au tableau : une douleur au genou gauche sur les deux dernières étapes. Mais la raison est clairement identifiée : j’ai monté les cols et côtes trop en force dû à un mauvais choix de développement (j’y reviens plus bas).

Mais, si cela s’est plutôt bien déroulé sur le plan physique, on verra par la suite que le mental, a quant à lui, été mis à rude épreuve ! 

Bref, tout ça pour vous dire qu’il vous faudra un minimum de condition physique pour vous attaquer au challenge dans de bonnes conditions . Certes, cela dépend du nombre de km que vous souhaitez faire par jour ainsi que du rythme, mais ces 950 km ne sont pas à prendre à la légère !

Combien de jours pour réaliser ces 950 km ?

Après être parti d’Angers le 17 juin, j’ai rejoint Melun en 2 étapes. Mon challenge a donc véritablement commencé le 19 juin et s’est terminé le 24 juin. 6 jours pour 6 étapes.

Ces 6 jours représentent 51 heures de vélo et 966 km, soit en moyenne 8H30 de vélo et 161 km par jour. Car finalement, parler en nombre de jours n’a que peu d’intérêt. Estimez plutôt le nombre d’heures que vous pouvez pédaler par jour en fonction du terrain (% de chemins, dénivelé,…).

Personnellement, je suis très satisfait de l’avoir réalisé en 6 jours rien que pour le côté logistique. Ainsi, j’ai pu relier des villes de taille moyenne facilitant la nuitée et le diner. J’arrivais aussi relativement tôt (entre 15h et 17h), me laissant suffisamment de temps pour visiter la ville à pied et m’acheter de quoi manger et même bosser un peu le soir (j’avais emmené mon ordinateur, le poids n’est pas mon ennemi 😂).

Voici donc mes préconisations : 

• 4 jours : si vous faites de l’ultra-distance et que vous avez une excellente condition physique. 
• 5 jours : si vous avez une très bonne condition physique et que vous souhaitez rouler plus de 10 heures par jour.
• 6-7 jours : si vous avez une bonne condition physique mais que vous souhaitez malgré tout profiter des paysages. 
• 8-10 jours : si vous voulez prendre votre temps et être certain de terminer le challenge dans de bonnes conditions.

N’oubliez pas que les 400 premiers kilomètres sont relativement plats… Gardez donc du jus pour la deuxième partie du challenge, plus corsée.

Pour ceux que cela intéresse, voici les étapes :

Quand réaliser ce challenge ?

Je suis parti sur la période qui semblait être la plus propice pour réaliser ce genre de périple. En juin, les journées sont longues et plutôt agréables. 

Mais pour ceux qui ont suivi l’aventure sur les réseaux sociaux, vous avez pu observer que la météo n’a pas été spécialement de mon côté.

Mon premier jour (hors challenge) a été marqué par une forte chaleur avec des orages le soir. Cela ne m’a néanmoins pas impacté.

Par contre, dès le deuxième jour, j’ai commencé à rouler sous la pluie. Avant-même de débuter le challenge donc ! Le jour #3 s’est globalement bien passé même si le terrain commençait déjà à se compliquer avec les dernières pluies et les orages.

Les jours #4, #5 et #6 (étapes 2,3,4 du challenge) ont été marqués par de violents orages avec les départements traversés en vigilance orange ou jaune. Le terrain est devenu très compliqué sur certaines parties et mon mental a été mis à rude épreuve. Je ne m’en cache pas, j’ai même pensé quitter le challenge pour continuer uniquement sur des portions routes et me mettre à l’abri plus rapidement.

Mais j’ai tenu bon et j’ai commencé à entrevoir enfin le soleil à partir de l’après-midi du jour #7. Le jour #8 a même été marqué par de très fortes chaleurs (40°c) mais j’arrivais à la fin du challenge.

Bref, ce long laïus pour vous dire à quel point les conditions météos ont un impact énorme sur une trace gravel.

Si vous observez 3 jours consécutifs de pluie sur une même zone, dîtes-vous que le terrain va radicalement se modifier. Votre concentration devra augmenter et la fatigue mentale qui en découle aussi. 

J’ai eu la pluie et un terrain compliqué, d’autres devront peut-être faire face à la canicule ou au froid extrême. À ce propos, j’ai eu une amplitude de +30°c le dernier jour ! 6° le matin dans les descentes de cols contre 39 l’après-midi en arrivant sur Nîmes ! Nous vivrons tous une aventure différente mais avec, je l’espère, une finalité commune : La Tour Magne !

Bivouac ou hébergement en dur ?

L’aventurier qui sommeille en moi aurait tendance à privilégier le bivouac comme pour toutes mes précédentes aventures. 

Mais, pour diverses raisons, j’ai opté pour le choix des hébergements en dur pour ce Challenge : hôtel ou camping avec solutions de tentes montées. 

Et, je dois vous avouer que vu les conditions climatiques que j’ai traversées, je ne regrette pas ce choix.

Même en dormant à l’hôtel, mes chaussures et vêtements n’ont pas toujours eu le temps de sécher. Je n’ose imaginer si j’avais opté pour le bivouac dans de telles conditions.

Néanmoins, si vous optez pour du bivouac, il vous sera très facile de trouver un emplacement agréable tout du long de la trace et nous sommes régulièrement à l’écart de toute civilisation.

Quel matériel pour réaliser ce challenge ?

Le gravel est bien le vélo le plus adapté pour ce challenge. Même si certaines portions deviennent limites, les nombreux km sur le bitume favorisent ce type de machine.

Côté transmission, voyez large ! Personnellement, et même si je savais que ce serait juste, je suis parti avec une cassette arrière 10-36 et un double plateau 48-35. J’ai dû monter une bonne partie des cols en force, ce qui n’a rien de bon autant sur le plan musculaire que de la récupération.

On retrouve quand même des portions à 15-20% sur routes ou chemins. Testez bien ce qui vous convient à l’entraînement avant !

Côté pneus, j’ai opté pour les Hutchinson Touareg en 40 mm . Je suis très content de ce montage avec une seule grosse crevaison répertoriée. La section en 40 mm est selon moi le minimum à opter, surtout vu les conditions que j’ai rencontrées.

Pour le reste, je suis aussi très satisfait du setup, notamment côté bagagerie ( Lire ici le test de la gamme Zéfal ). Le poids était parfaitement équilibré et j’ai toujours gardé un excellent contrôle de ma machine, même dans les descentes rapides.

Côté poids, je n’étais pas un exemple ! Je pèse 73 kg et une fois chargé (vélo + bagages + eau), j’arrivais à 98 kg… 😭.

Mais si je devais recommencer, je ne pense pas supprimer beaucoup d’affaires. J’ai privilégié le confort et bien m’en a pris.

Mon avis sur le Challenge Tourmagne

Gratuit, ce challenge est selon moi une magnifique idée. Rouler sur les traces de nos deux pionniers est une source de motivation infinie qui ne laissera aucun cycliste indifférent.

Mais, vous ne pouvez pas vous lancer sur cette aventure la fleur au fusil. Un minimum de condition est nécessaire. Et pas uniquement physique. Le mental pourrait aussi être mis à rude épreuve comme ça a été le cas pour moi.

La trace est magnifique et alterne parfaitement gravel roulant, gravel plus technique et portions routières. Elle essaye d’englober au mieux les différentes définitions que l’on pourrait avoir de la discipline. Je n’imagine pas le travail considérable pour arriver à un parcours aussi optimisé.

Je noterai aussi le support et l’accompagnement notamment de Matthieu et Mathieu (Dupond et Dupont ? 😅) avec qui j’ai échangé régulièrement tout au long du challenge.

Bref, une magnifique aventure gravel qui me marquera à vie, entourée par la légende de nos deux pionniers.

Pour s’inscrire au challenge du Tourmagne : voir le site officiel.

Si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à la poser en commentaire 👇

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Bravo pour avoir réussi ce challenge. Je fais du vélo régulièrement et je ne suis pas inquiet sur mon physique mais le mental c’est autre chose, c’est pour ça que je pense qu’il faudrait mieux que je le fasse avec 1 ou 2 autre. Il me reste à trouver ces personnes ?

Bravo pour ce très beau challenge réussi ! Il me fait rêver, un jour viendra…. Mais sûrement en plus de jours, le découpage d’étape du site du challenge semble idéal. Qu’en penses-tu ?

Bonjour Vincent, Merci pour ton commentaire ! Je te souhaite de prendre part à une telle aventure 🙂 Concernant le découpage, si tu souhaites le faire en 8-10 jours, je te conseille plutôt de mieux étaler le dénivelé que sur le découpage initial afin d’éviter les étapes courtes mais très difficiles. Je reste à dispo si besoin et te souhaite un bel été gravel

Bonjour Vincent,

Bravo pour ton périple et merci pour tous ces conseils précieux. Toutes tes réflexions sont judicieuses et pertinentes. Ils vont nous permettre d’aborder ce challenge en bonne condition. NOUS?? et oui André, 70 ans et Thierry 56 allons se lancer dans l’ aventure le 12 mai prochain. nous sommes un binôme arpentant les cols et les chemins de France et d’Allemagne depuis 10 ans. Alors oui, coté mental, on est paré. Nous nous préparons activement depuis début 2024. Nous n’ atteindrons pas ton experience du départ, mais nous misons sur 9 jours de contemplation et sur notre motivation pour réaliser ce challenge. Cette aventure sera pour nous un gros morceau, mais nous sommes confiants. Nous ne manquerons pas de te donner de nos nouvelles. sportivement Thierry

Merci beaucoup ! 9 jours, c’est l’idéal pour profiter tout en restant sur un rythme actif ! Je vous souhaite une belle aventure, tenez-nous au courant !

Bravo pour ton parcours et merci pour le compte rendu. Je compte me lancer le 22 avril et le faire sur 7 jours si ça se passe bien. J’ai l’habitude des longues journées mais c’est très difficile de prévoir en gravel surtout en montagne, alors ton retour est très utile. Bonne continuation, Jean-Michel

Merci Jean-Michel je te souhaite un excellent voyage !! 🙂

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Par les Chemins : Challenge Tourmagne

Tm01 melun-cônes sur loire.

Les chemins sableux de la forêt de Fontainebleau. Les bords de la Seine, un camping-cariste qui m'a offert un moment de conversation agréable et un très bon café.

Le canal de Loing très près. La forêt de Montargis et ses allées cavalières. Etc. 

TM02 Cônes sur Loire - Villeneuve sur Allier

Comme hier, le Garbin s'est levé en milieu de matinée, dispensant un souffle chaud et humide sur cet air déjà lourd annonciateur d'orage. 

Les coteaux du sancerrois (et leurs vignes prometteuses), la piste sur les turcies, la Charité-sur-Loire, les coteaux du Nivernois. De longues lignes droites, des … voir plus

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TM03 Villeneuve sur Allier - Champs

Moulins : Fabienne et Sébastien, en face du marché, en font tout un fromage. Et du bon. Ils ont même la délicatesse d'indiquer la boulangerie où l'on trouvera la baguette qui va bien. 

De suite après Moulins un sentier sombre en bord de l'Allier. Fashion victims s'abstenir : les orages de la nuit l'ont … voir plus

TM04 Champs-Issoire

Partir tôt le matin. Rencontrer Olivier, un autre challenger, tard le soir. 

Entre temps, pour ne pas s'ennuyer, convoquer les fantômes pour papoter. Ça occupe. 

Ça occupe pendant les longues montées dans le sable ou la caillasse, les traversées de forêts sombres ou le sentier gluant du bord de l'Allier … voir plus

TM05 Issoire - Murat

Sans ce frais vent du Nord, et surtout sans ce bienvenu Olivier la journée aurait été moins belle. 

Ça y est !!! Elles sont de retour. 

"De tous côtés au soleil exposé l'équipage suait, soufflait, était rendu... Une mouche survient et des cyclistes s'approche : elle pense les animer par son bourdonnement … voir plus

TM06 Murat - Saint-Chely

Le monsieur est grand, un peu voûté, autour de l'octantaine, la bacante bien blanche : 

"Je lui ai demandé à l'épicière (NDLR : épicière basque au pays Basque) :

- tous les mores que vous avez tués, vous la avez enterrez où ?

- je le sais Monsieur, mais je ne vous connais pas assez pour vous le révéler … voir plus

TM07 Saint-Chely - Mende

A vélo on tombe. Même les meilleurs cyclistes du monde un jour ou l'autre chutent.

Quinze kilomètres avant Mende une ramassis de gravillons sournois, tout vêtu de noir,  font lâchement chuter Olivier. 

De méchants gravillons qui le mordent férocement.

Chronologie : 

16h arrivée aux urgence de Mende. 

16h30 … voir plus

TM08 Mende - Anduze

"Fini au moins ton dessert...". 

Qui, enfant, n'a pas entendu cette imploration ? 

Demain, à midi peut être, l'affaire sera consommée. 

Cette affaire, ce challenge, c’est un truc, un machin, un bidule plus petit qu'un Paris-Brest*, en beaucoup moins gras mais parfumé aux herbes sauvages. 

Demain à midi peut … voir plus

TM09 Anduze - Nîmes

———ARRIVÉE———

La boîte à souvenirs est remplie.  Bien remplie. 

Remplie de paysages. 

Remplie d'accents locaux. 

Remplie de maisons aux murs de basalte, de granite ou de calcaire. 

Remplie de fleuves, de rivières, de torrents, de ruisseaux.

Remplie de chemins bordés de noisetiers. 

Remplie de forêts de chênes … voir plus

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Commentaires, collection stats.

• Distance 1 013 km
• Durée 71:49 h
• Élévation 12 240 m

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In the Roman era, the vast 7-km Augustan walls that surrounded the town of Nîmes included 80 towers, including Tour Magne which was the biggest and most beautiful one. 

Visiting the Tour Magne in Nîmes

Of all the towers in Nîmes, the Tour Magne is the only one still standing today. It was once a prestigious and strategic construction, that marked the location of the original sanctuary and protected the city. Tour Magne was built above the Jardins de la Fountaine and has always watched over the town of Nîmes. It can be seen from afar, marking the town.

Tour Magne was built onto a Gallic construction

The Romans built this tower onto the foundations of an ancient Gallic tower. The Gallic people had already used this location to be able to see travellers arriving along the routes of the plain. Today, the tower is 32 metres high and after climbing the 140 steps to the top, you’ll have a superb view across the town and further afield.

To visit the Tour Magne

Explore the Roman heritage of Nîmes with the Romanité Pass and Romanité Tour which, besides the tour of the Musée de la Romanité, also include a visit of Tour Magne. If you’re wondering what to do in Nîmes this weekend… These passes have the answer!

Our discovery passes

Road to Mallorca Schedule

Challenge Tour Partners

Rory McIlroy using new TaylorMade BRNR Mini Driver Copper at RBC Heritage

Rory McIlroy swing the new TaylorMade BRNR mini-drive in Round 1 of the RBC Heritage. (Andrew Reddington/Getty)

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Harbour Town Golf Links, home of the RBC Heritage, presents a unique challenge to PGA TOUR players. Its relatively short, tight and winding layout makes course management a chess match.

Players must position themselves off the tee to the proper distances and locations in the fairway to have an unobstructed line to the green and not be blocked by overhanging trees.

Long hitters can succeed at Harbour Town, but it’s not a “bomb-and-gauge” course. Far from it. Due to the sharp doglegs and tight lines off the tee, it’s easy for longer hitters to hit the ball too far, leaving them in a difficult position, or chipping out sideways.

As such, early-week equipment testing at the RBC Heritage was focused around long irons, driving irons and utility woods that can help shape the ball from right to left and left to right.

Rory McIlroy, ranked fourth in Driving Distance on the PGA TOUR, has added TaylorMade’s new BRNR Mini Driver Copper 13.5-degree club to his bag this week, and removed his 3-wood.

A look at Rory McIlroy testing the TaylorMade BRNR Mini Driver Copper at the RBC Heritage. (GolfWRX)

On Tuesday, McIlroy told GolfWRX.com that the RBC Heritage at Harbour Town Golf Links would be “a good week” to debut the club, due its demands for placement off the tee.

McIlroy began testing the new BRNR Mini Driver prior to the Valero Texas Open, and he had it in the bag during practice rounds for the Masters.

McIlroy never ended up using the club during the Masters, however, opting instead to stick with his TaylorMade Qi10 3-wood.

This week, though, the BRNR Mini is expected to be in McIlroy’s starting lineup when he tees off at 1:40 p.m. on Thursday. When asked on Wednesday following his morning pro-am if he planned on using the new, nostalgic BRNR Copper this week, he said, “I think so.”

Harry Diamond places the TaylorMade BRNR Mini Driver back into McIlroy's bag. (Andrew Redington/Getty Images)

Adrian Rietveld, senior manager of Tour TaylorMade, works closely with McIlroy on his equipment needs, and he offered some further insight:

“For someone like Rory, who’s that long at the top end of the bag, and then you put him on a course like Harbour Town, it’s tough off the tee,” Rietveld said. “It’s tight into the greens, and you have to put yourself in position off the tee to have a shot into the green. It kind of reminds me of Valderrama in Spain, where you can be in the fairway and have no shot into the green.

“I’m caddying for Tommy [Fleetwood] this week, so I was walking the course last night and looking at a few things,” he continued. “There’s just such a small margin for error. You can be standing in the fairway at 300 yards and have a shot, but at 320 you don’t. So if you don’t hit a perfect shot, you could be stuck behind a tree. And then if you’re back at 280, it might be a really tough shot into the small greens.

“So for Rory [with the BRNR], it’s a nice course-specific golf club for him. He’s got both shots with it; he can move it right to left or left to right. And the main thing about this club has been the accuracy and the dispersion with it. I mean, it’s been amazing for Tommy.

Rory McIlroy with his golf bag showing the TaylorMade new BRNR Mini Driver Copper headcover at the RBC Heritage. (Andrew Redington/Getty Images)

“This was the first event Tommy used a BRNR last year, and I remember talking to him about it, and he said he couldn’t wait to play it at Augusta next year. And he just never took it out of the bag because he’s so comfortable with it, and hitting it off the deck.

“So you look at Rory, and you want to have the tools working to your advantage out here, and the driver could hand-cuff him a bit with all of the shots you’d have to manufacture.”

For more information and photos of Rory’s switch, head over to GolfWRX.com .