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La Tour Eiffel, histoire mouvementée d’un chef-d’œuvre vertigineux

La Tour Eiffel, histoire mouvementée d’un chef-d’œuvre vertigineux

La Tour est l’œuvre principale de M. Eiffel et apparaît comme un symbole de force et de difficultés vaincues. C’est ainsi que Gustave Eiffel lui-même présente, dans sa Biographie scientifique et industrielle (1920), le chapitre consacré à la Tour de 300 mètres. Triomphe de l’Exposition universelle de 1889, elle fut longtemps au centre de tous les débats architecturaux et artistiques.

L’idée d’une tour de grande hauteur était dans l’air depuis un moment déjà. Dès 1833, l’ingénieur anglais Trevithick propose d’élever une colonne en fonte ajourée de 1 000 pieds de hauteur (304,8 m), tandis que les ingénieurs américains Clarke et Reeves font le projet d’une tour de 304 m pour l’Exposition universelle de Philadelphie en 1876. À Bruxelles, on songe à une tour en bois de 200 m, à Turin, Alessandro Antonelli dresse en 1863 une synagogue en maçonnerie de 163 m, la Mole Antonelliana, et à Paris, on suggère l’érection d’un phare monumental destiné à éclairer la capitale. C’est dans ce contexte que naît le dessein de construire une tour de 300 mètres qui serait le « clou » de l’Exposition de 1889 et célébrerait à la fois les vertus de l’Industrie et le centenaire de la Révolution française.

Une sorte de grand pylône

Dès 1884, deux ingénieurs de la maison Eiffel, Maurice Koechlin et Émile Nouguier s’attachent à ce projet. Koechlin esquisse alors une sorte de «  grand pylône formé de quatre poutres en treillis, écartées à la base, se rejoignant au sommet et liées entre elles par des poutres métalliques disposées à intervalles réguliers  » (Bertrand Lemoine). Le premier dessin de Maurice Koechlin superpose les contours de Notre-Dame de Paris, la statue de la Liberté, trois colonnes Vendôme, l’Arc de Triomphe et un immeuble de six étages. Gustave Eiffel , qui se montre indifférent à l’avant-projet, donne toutefois l’autorisation à ses ingénieurs d’en poursuivre l’étude. Grâce à l’aide de l’architecte Stephen Sauvestre, la Tour abandonne peu à peu son aspect schématique et industriel pour adopter sa silhouette actuelle, avec ses arcs monumentaux ajourés qui confèrent de l’élégance à l’édifice.

🇫🇷 #IlétaituneTour 🗞️ Aujourd'hui, je vous propose un voyage dans le temps avec cette photo de mon sommet prise à deux époques différentes : l'une en 1900, l'autre en 2020 👇 #tourEiffel #EiffelTower pic.twitter.com/GQlueeEgK9 — La tour Eiffel (@LaTourEiffel) November 24, 2020

Finalement, Eiffel, «  revenant sur la décision qu’il avait prise de ne pas s’intéresser à l’affaire, mit son nom de constructeur sous celui de ses ingénieurs et passa avec eux un contrat  » (Maurice Koechlin,  Résumé historique de la Tour Eiffel , 1939). Le 18 septembre, Eiffel en dépose le brevet avec ses ingénieurs, puis le 12 décembre, il le rachète à Nouguier et Koechlin. Le projet est présenté dans l’exposition des Arts décoratifs à l’automne au palais de l’Industrie, et dès lors le débat devient public.

La Tour au cœur des débats

Des projets contradictoires se développent. Le seul susceptible d’être retenu est celui de Jules Bourdais, ingénieur et architecte, auteur avec Gabriel Davioud du palais du Trocadéro de l’Exposition universelle de 1878. Il propose un noyau en maçonnerie, entouré de galeries superposées et de colonnettes en fonte. La base triangulaire de cette «  colonne soleil  » de 370 m dépasserait la hauteur des tours de Notre-Dame et recevrait le musée de l’ Électricité . Cependant, Bourdais néglige totalement le poids énorme du monument, les gigantesques travaux de fondation nécessaires, son instabilité et sa résistance au vent ; le devis est démesuré. Les grandes revues d’architecture prennent rapidement position : Gustave Planat, directeur de «  La Construction moderne  » est farouchement contre la Tour, tandis que «  Le Génie civil  » se réjouit de la modernité de l’objet ; ainsi le débat ingénieur-architecte commence à se faire jour. En effet, avec les grands travaux d’ Haussmann , l’industrie symbolisée par les constructions métalliques est bannie de Paris, hormis les Halles de Baltard et les gares . Le fer est alors considéré comme vulgaire et, installé de façon si spectaculaire, ce matériau peut déconcerter plus d’un esprit.

Convention conclue le 8 janvier 1887 entre l'État, représenté par le ministre du commerce et de l’industrie Édouard Lockroy, la ville de Paris, représentée par le préfet de la Seine Eugène Poubelle, et Gustave Eiffel, relative à l’emplacement et aux modalités de construction et d’exploitation de la «Tour de 300 mètres » ©Archives Nationales

Convention conclue le 8 janvier 1887 entre l’État, représenté par le ministre du commerce et de l’industrie Édouard Lockroy, la ville de Paris, représentée par le préfet de la Seine Eugène Poubelle, et Gustave Eiffel, relative à l’emplacement et aux modalités de construction et d’exploitation de la «Tour de 300 mètres » ©Archives Nationales

Le 30 mars 1885, Eiffel présente à la Société des ingénieurs civils un mémoire intitulé Tour en fer de 300 m de hauteur destinée à l’Exposition de 1889. Il en donne les caractéristiques principales : un prix estimé à 3 155 000 francs (il sera multiplié par deux fois et demie), un poids de 4 800 tonnes (ce sera 7 300 tonnes), des travaux d’une durée de 26 mois (absolument respectée). Il hésite encore entre le fer et l’acier, mais il a la certitude absolue que l’usage de la maçonnerie, comme le conçoit Jules Bourdais, rend l’exécution impossible. Son argumentation est renforcée par les difficultés rencontrées lors de l’érection de l’obélisque de Washington, tout en pierre, commencée en 1848 et culminant seulement à 169 mètres. Eiffel souligne également les applications scientifiques que la Tour apporterait aux sciences de l’aérodynamique, de la météorologie, de l’astronomie et des communications sans fil, dont les recherches débutent, sans compter l’avantage incomparable qu’elle donnerait aux armées, dans cette période encore marquée par la perte de l’Alsace et de la Lorraine. L’année 1886 est celle des décisions définitives. Après avoir longuement hésité sur le lieu de l’Exposition, le Champ-de-Mars est choisi, comme cela avait déjà été le cas en 1867 et 1878.

Cent sept concurrents

Le 1er mai, le «  Journal Officiel  » publie le règlement du concours d’architecture, dont l’article 9 impose la présence de la Tour. Cent sept concurrents y participent, et leurs projets sont exposés à l’Hôtel de Ville du 22 au 25 mai. La plupart ont traité la Tour comme un objet à part, en respectant la forme générale et le décor d’Eiffel, sans guère de rapport avec les palais des Beaux-Arts et des Arts libéraux qui figurent au programme. Certains proposent de l’installer à cheval sur le pont des Invalides ou le pont d’Iéna, tel le Colosse de Rhodes, ou de la placer sur la butte du Trocadéro.

Le Palais du Trocadéro vu de la Tour Eiffel, carte postale ancienne.

Le Palais du Trocadéro vu de la Tour Eiffel, carte postale ancienne.

En juillet 1886, les trois lauréats, Ferdinand Dutert, Jean Camille Formigé et Gustave Eiffel sont chargés d’élaborer le projet final. Le 5 août, le conseil des travaux décide de l’emplacement de la Tour, à l’extrémité du Champ-de-Mars, face au pont d’Iéna. Le 8 janvier 1887, une convention est signée entre Édouard Lockroy, représentant de l’État, Eugène Poubelle, préfet de la Seine, et Gustave Eiffel, agissant en son nom propre et non pas en celui de son entreprise. La convention stipule que «  pour le prix des travaux, il est accordé en paiement à M. Eiffel une somme de quinze cent mille francs et la jouissance de l’exploitation de la Tour pendant l’année de l’Exposition et pendant les vingt années qui suivront à dater du premier janvier 1890  ». La Ville est alors propriétaire de la Tour. En 1910, cette jouissance est prolongée de soixante-dix ans, puis reprise en 1980 par la Société nouvelle d’exploitation de la Tour Eiffel (aujourd’hui Société d’exploitation de la Tour Eiffel), dans laquelle la Ville de Paris est majoritaire.

Un gigantesque meccano

Le 1er janvier 1887, Eiffel prend possession du grand carré de sable du Champ-de-Mars, d’où va s’élancer, face au Trocadéro, la vertigineuse construction. Les sondages font apparaître un terrain infiltré d’eau du côté de la Seine. Ceci nécessite la pose, en dessous du lit de la rivière, de caissons métalliques étanches, à air comprimé, dans lesquels travaillent les ouvriers pour réaliser la maçonnerie ; un procédé déjà utilisé en 1857 par Eiffel pour le pont de Bordeaux, son premier grand ouvrage d’art. «  Chacune des quatre arêtes de chaque pilier a son propre massif de maçonnerie, mesurant environ 5 mètres par 10 de côté, lié aux autres par des murs. Le sol n’a ainsi à supporter qu’un effort limité à 3 ou 4 kilos par centimètre carré, soit la pression exercée par un individu assis sur une chaise.  » (Bertrand Lemoine) Les travaux de fondation prennent fin le 30 juin.

Photographies d'archives montrant les étapes de la construction de la Tour, 1887-1889

Photographies d’archives montrant les étapes de la construction de la Tour, 1887-1889

Le montage de la partie métallique suscite l’admiration de la foule des badauds qui observe cette prodigieuse aventure. En effet, la Tour s’élève dans le ciel parisien quasi mathématiquement, tel un gigantesque meccano. Tous les éléments, venus des métallurgies de Lorraine, sont préparés dans les ateliers de Levallois-Perret, dont Maurice Koechlin dirige de main de maître le bureau d’études, qui élabore plus de 1 700 dessins d’ensemble pour le montage, tandis que le bureau de détail fournit 3 269 études et précise les formes de plus de 18 038 pièces différentes. Sur le chantier, l’intervention humaine est réduite : jamais plus de 250 ouvriers, parmi lesquels 189 permanents, en majorité des charpentiers et des riveurs, qui travaillent dans des conditions acrobatiques. Leurs noms sont inscrits sur la Tour. On déplore trois accidents, dont un seul mortel, celui d’Angelo Scagliotti, tombé du premier étage en 1889 après la fin des travaux. Pour monter les matériaux, des grues à vapeur sont installées dans les glissières prévues pour les ascenseurs à l’intérieur des piliers, et progressent en même temps que la Tour. Sur place, les poutrelles préalablement percées sont assemblées au moyen de rivets posés à chaud. En se refroidissant, ils se contractent, ce qui assure le serrage des pièces les unes aux autres.

Caricature de Gustave Eiffel parue suite à la protestation des artistes, publiée dans Le Temps, le 14 février 1887.

Caricature de Gustave Eiffel parue suite à la protestation des artistes, publiée dans Le Temps , le 14 février 1887.

Divers pamphlets et articles sont publiés tout au long de l’année 1886. Les travaux ont à peine commencé que paraît le 14 février 1887 dans le journal «  Le Temps  » la fameuse «  Protestation des artistes  ». Les travaux se poursuivent malgré tout et en dépit des mouvements de grève sporadiques en septembre et en décembre 1888. En mars 1888, le premier étage est atteint, puis en juillet 1888, le deuxième. Le montage est terminé le 31 mars 1889, comme prévu.

Un monument reconnu

Du 15 mai au 6 novembre 1889, pendant l’Exposition universelle, la Tour reçoit 1 953 122 visiteurs, soit une moyenne de 11 800 par jour. Les recettes, s’élevant à 6 509 901 francs et 80 centimes, couvrent déjà presque le coût de la construction : 7 457 000 francs. La différence est vite comblée après la fin de l’Exposition. Ainsi, le succès est flagrant, mais en 1894, alors que se prépare l’Exposition universelle de 1900, le sort de la Tour n’est pas encore fixé. La commission supérieure indique dans le programme du concours que les architectes sont libres de la transformer, la détruire ou la conserver. Bien qu’une série de projets soit alors proposée, la Tour reste en l’état et s’impose finalement encore comme une grande attraction en 1900 puis, au fil du temps, elle devient le monument le plus visité de Paris.

Marc Riboud, Le peintre de la Tour Eiffel, 1953

Marc Riboud, Le peintre de la Tour Eiffel, 1953

Cette éclatante reconnaissance par le public n’aurait pourtant pas suffi à la sauver sans la démonstration de son intérêt pratique et scientifique ; une exploitation qui suit les progrès technologiques de l’époque. Pour connaître les effets du vent sur la Tour, Eiffel étudie la météorologie et perfectionne les systèmes de relevé et d’acquisition de données sur la résistance de l’air. Désireux de participer aux recherches liées au développement de l’aviation, Gustave Eiffel élève en 1909 au Champ-de-Mars un laboratoire d’aérodynamique. Il fonctionne pendant deux ans, fournissant entre 4 000 et 5 000 résultats d’expériences, en particulier sur les ailes et les hélices d’avions.

En outre, la Tour Eiffel devient un précieux support d’antenne. En 1905, la télégraphie sans fil y est installée au sommet. À partir de 1908, c’est le premier poste de France, permettant de correspondre avec le Maroc, la Russie et plus tard l’Amérique. Enfin, elle rend de nombreux services durant la Première Guerre mondiale, comme l’explique Eiffel : «  Sans entrer dans les détails des services, au point de vue exclusivement militaire, que la Tour a rendu pendant ces années de guerre, on peut affirmer que son rôle a été considérable et notamment au cours de la première bataille de la Marne […]. Les cryptogrammes ennemis eux-mêmes, dont le chiffre était inconnu, ne lui ont pas échappé et tous ont été déchiffrés.  » Eiffel souligne également le rôle essentiel de la Tour , choisie en 1912 comme «  centre d’émission des signaux horaires de l’univers entier  », et son importance dans l’envoi des indications météorologiques pour les six stations les plus importantes dans le monde. Ainsi la Tour s’est-elle imposée pour ses fonctions scientifiques, non pour son statut d’œuvre d’art, reconnu plus tardivement.

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Découvrez l'histoire de la Tour Eiffel

Des débuts difficiles.

C'est depuis la fin du 19ème que la Tour Eiffel s’élève dans le ciel de Paris (Elle a fêté ses 120 ans en 2009). Symbole du pays, au départ cette œuvre n’était pas prévue pour durer. La date clé associée à l’Histoire de la Tour Eiffel est indéniablement l’Exposition Universelle de 1889 . A l’occasion du centenaire de la Révolution française , un grand concours avait été organisé, qui avait pour objet la « possibilité d’élever sur le Champ de Mars une tour de fer, à base carrée, de 125 mètres de côté et 300 mètres de hauteur ». Sur les 107 projets, celui de Gustave Eiffel est retenu. Il avait à ses côtés Maurice Koechlin et Emile Nouguier comme ingénieurs et Stephen Sauvestre comme architecte.

Le projet a soulevé à l’époque de nombreux détracteurs qui considéraient la Tour comme une menace pour l’esthétique de la ville à travers la lettre de Protestation des Artistes contre la Tour de M. Eiffel . Une tour en fer érigée en plein cœur de Paris ne convenait pas selon eux, trop en contraste avec l’élégance et la beauté raffinée de la ville. Pour prendre un exemple, Verlaine a surnommé la Tour Eiffel le «  Squelette de Beffroi  » pour décrire l’apparence disgracieuse du monument, une tour géante qui allait « défigurer » la ville.

La frêle tour en fer verra le jour malgré les protestations. La construction de la Tour Eiffel dure 2 ans et les travaux se déroulent en 3 étapes une fois les fondations terminées : la construction du premier étage terminé le 1er avril 1888 , le second étage achevé le 14 août 1888 et enfin le montage définitif jusqu’au sommet de la tour le 31 mars 1889. Le monument est inauguré le 31 mars 1889 . Gustave Eiffel gravit les 1710 marches de la Tour pour planter le drapeau tricolore au sommet. A cette époque, la tour faisait 312 mètres de hauteur.

Une tour provisoire, finalement symbole de la capitale

Lorsque le projet a vu le jour, il était prévu que le droit d’exploitation lié à la convention pour la construction de la tour dure 20 ans. A la fin de cette période, la tour devait être détruite. Entre temps la tour a eu un fort succès lors de l’Exposition Universelle avec 2 millions de visiteurs venus la monter. Elle devient alors le symbole de la puissance industrielle française de l’époque. La tour a également du succès lors de l’Exposition de 1900. Gustave Eiffel va alors avoir un rôle déterminant pour permettre à la tour de ne pas être détruite : il cherche à prouver l’utilité scientifique de la tour en multipliant les expériences scientifiques dans des domaines comme l’astronomie et la physiologie. Finalement, ce qui sauvera la tour sera son utilisation comme antenne radio, utilisée tout d’abord pour les communications militaires puis pour une communication radiotélégraphique permanente - qui a eu d’ailleurs son utilité lors de la Première Guerre Mondiale .

Pour découvrir plus en détail l'Histoire de la Dame de Fer, nous vous recommandons de  visiter la Tour Eiffel  avec PARISCityVISION.

Un succès mondial

Chaque année ce sont près de 7 millions de visiteurs qui viennent monter la tour. Le succès de la tour l’a d’ailleurs amenée à être répliquée de façon plus ou moins identique dans d’autres pays ! Imagineriez-vous Paris sans la tour Eiffel ?

Vue sur la Tour Eiffel et le Champ de Mars en soirée

Tour Eiffel

La Tour Eiffel a été construite en 1889 à l'occasion de l' Exposition universelle de Paris et a été nommée d'après son concepteur, Gustave Eiffel.

Construite en un peu plus de deux ans, elle mesure 300 mètres de haut et n'a pas été immédiatement appréciée, au point qu'il a été envisagé de la démolir à la fin de l'exposition. Aujourd'hui, c'est l'une des attractions les plus visitées au monde, avec environ 7 millions de visiteurs par an.

Horaires et jours d'ouverture

La Tour est ouverte tous les jours de l'année de 9h30 à 22h45, mais pour éviter les files d'attente, nous vous recommandons d' acheter votre billet en ligne et de privilégier un jour de semaine plutôt que le week-end et les jours fériés.

Comment s'y rendre

La Tour Eiffel est située en plein centre de Paris et est facilement accessible en transports en commun. Le moyen le plus économique et rapide est de descendre à la station de métro Bir-Hakeim, à seulement 5 minutes à pied. Vous pouvez également prendre le bus 42, qui vous déposera à 10 minutes à pied de la Tour.

Conseils pour visiter la Tour Eiffel

Si vous êtes jeune ou en bonne condition physique, nous vous recommandons d' utiliser les escaliers pour éviter l'attente à l'ascenseur et profiter de la vue tout au long du parcours. Vous pourrez ainsi admirer le travail des ingénieurs qui ont conçu la tour.

Avant de réserver votre visite à la Tour Eiffel, consultez la météo : admirer le panorama par une journée ensoleillée est certainement plus agréable que par temps nuageux. Si vous séjournez à Paris plusieurs jours, envisagez également de visiter la Tour deux fois, pour apprécier la ville de jour comme de nuit.

Pour profiter au mieux de votre visite à la Tour Eiffel, il est préférable de ne pas apporter d'effets personnels encombrants , car il n'y a pas de casiers disponibles et il peut y avoir des pickpockets parmi la foule de touristes.

Les principales attractions de Paris à prix réduit

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Visitez la Tour Eiffel

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Tour Eiffel

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Tour Eiffel Crédit photo : Flickr

Imaginée et construite par Gustave Eiffel (dont elle tire son nom) et ses collaborateurs, la Tour Eiffel est l'un des monuments, si ce n'est LE monument, le plus connu de Paris et même de tout le France. Nommée à l'origine ''Tour de 300 mètres'', elle mesure exactement 357,50 mètres, antennes comprises. Car si elle a été construite dans le 7e arrondissement, à l'occasion de l' exposition universelle de Paris en 1900, elle est aujourd'hui le principal relais pour la transmission du flux de télévision et de radio pour la capitale. La Tour Eiffel fut inaugurée le 31 mars 1889 par la pose d'un drapeau à son sommet. Gustave Eiffel avait pour l'occasion permis à quelques personnalités de l'époque de grimper les 3 étages afin d'atteindre le sommet. Pour la petite histoire, les ascenseurs ne fonctionnaient pas encore à ce moment. La délégation a dû gravir les étages à pied ! Petit retour sur l' histoire de la Tour Eiffel, ce monument touristique des plus connus et visités : Gustave Eiffel et sa société sont reconnus pour avoir construit la structure interne de la Statue de la Liberté , le viaduc de Garabit, divers ponts de chemin de fer et d'autres monuments impressionnants de technicité. Ils souhaitaient démontrer le savoir-faire technique français lors de l'Exposition universelle de Paris de 1889, prévue pour célébrer le centenaire de la Révolution française. Cette tour fut imaginée par les collaborateurs de Gustave Eiffel : Maurice Koechlin et Émile Nouguier. Malgré les plaintes des riverains avant la construction de la Tour Eiffel, cet édifice est conçu pour être le clou de l'Exposition, la porte d'entrée majestueuse. Redessiné par Stephen Sauvestre pour la rendre plus esthétique, le projet remporte un concours lancé par le ministre du Commerce et de l'Industrie d'alors, Edouard Lockroy. C'est le 1er juillet 1887 que l'on commença à édifier ce monument. Il aura fallu 2 ans, 2 mois et 5 jours aux 250 ouvriers travaillant de longues heures dans des conditions climatiques difficiles, pour que cette porte impressionnante de l'Exposition Universelle soit construite. Les fondations ont d'abord pris un long moment. La proximité avec la Seine rendait le sol meuble. Il fallait stabiliser tout cela avant de monter. Les fondations descendent à près de 35 mètres de profondeur. Une fois la base stable, les milliers de pièces étaient minutieusement construites sur-mesure dans les entrepôts de la compagnie Eiffel à Levallois-Perret. Les ouvriers les assemblaient au fur et à mesure les unes aux autres pour faire monter la tour. Dans un registre technique, elle pèse à peu près 10 100 tonnes et elle est composée de 18 038 pièces métalliques fixées par 2 500 000 rivets. Avec ses 312 mètres de haut à l'origine, elle fut le monument le plus haut du monde à sa construction et cela pendant 41 ans, jusqu'à la construction du Chrysler Building de New York en 1930. Aujourd'hui encore, le dernier niveau est la plus haute plateforme d'observation accessible au public. Mais cette construction qui aujourd'hui ne fait plus débat s'est attiré les foudre de nombreux de sex contemporains. Au tout début de la construction, le journal le Temps publie en première page un article intitulé "Protestation des artistes contre la Tour de M. Eiffel". Les signataires de ce papier sont parmi les artistes les plus en vogue de l'époque. On citera notamment Guy de Maupassant, Alexandre Dumas fils, Charles Garnier (l'architecte du célèbre Opéra Garnier ), Leconte de Lisle ou encore François Coppée. Au fil des années, le monument attire de très nombreux visiteurs le temps de l'Exposition. Gustave Eiffel avait négocié la concession de la tour pendant 20 ans après la célèbre Exposition Universelle. Il installera d'ailleurs son appartement au troisième étage de la Tour. Pendant ce temps, il travaille à la rentabilité de son oeuvre, pour combler les prêts qu'il a contracté pour la construction. Si l'entreprise est rentable grâce aux visiteurs, aux restaurants, cafés et boutiques installées aux différents étages, la fréquentation baisse inexorablement. Après cette période de 20 ans, Eiffel se bat pour que sa tour reste debout et ne soit pas démontée. Il fait appel à des personnalités de l'époque et des scientifiques. Il faut dire que la Tour Eiffel Paris a servi de terrain de jeu à de nombreux scientifiques notablement pour des travaux autour de la force des vents, des études météorologiques et des expériences pour la TSF. Propriété de la ville de Paris, elle est située au nord du Champ-de-Mars , face au Trocadéro , non loin de la Tour Montparnasse en bordure de la Seine, dans un quartier extrêmement touristique. Ceci explique que depuis son ouverture, on estime qu'elle a reçu plus de 300 millions de visiteurs. Il s'agit d'ailleurs du monument payant le plus visité au monde. En effet, voir la Tour Eiffel est un incontournable lors d'une visite de la ville de Paris. La Dame de Fer est aujourd'hui exploitée par la Société d'Exploitation de la Tour Eiffel et ses 500 employés. Elle accueille ses visiteurs 365 jours par an sur ses 3 étages. Le premier étage de la tour, à 57 mètres au-dessus du sol est le plus large. Sur ses 4200 mètres carrés, il dispose de tables d'orientation, de longues vues et le restaurant 58 Tour Eiffel. C'est au 1er étage de la tour que l'on pourra admirer un reste de l'escalier en colimaçon d'origine qui permettait d'atteindre le sommet. Cet escalier fut supprimé en 1986 suite à des rénovations. 21 des 22 morceaux furent vendus aux enchères. Le 2e étage de la tour culmine à 115 mètres. Ses 1 650 mètres carrés permettent déjà aux visiteurs de prendre de la hauteur sur Paris. Nombreux sont les visiteurs à préférer la perspective du 2ème étage à celle du 3e. C'est ici que l'on retrouve le fameux restaurant gastronomique Jules Verne. Le 3ème étage lui est le plus resserré avec ses 350 mètres carrés. Il se trouve à environ 276 mètres du sol. L'espace fermé de cet étage permet d'accueillir simultanément 400 personnes. Pour rejoindre les étages de ce monument mythique et symbolique de la capitale, il faut emprunter l'un des 2 ascenseurs situés dans les piliers est et ouest. Si votre condition physique le permet, vous pouvez également opter pour les escaliers du pilier est. Mais attention, pour atteindre le dernier étage, il faudrait grimper 1 665 marches. Cela dit, pour des raisons de sécurité, le 3ème étage n'est accessible que par ascenseur. L'escalier étant réservé à une éventuelle évacuation. Depuis 1964 et 1991, la Tour Eiffel est inscrite respectivement aux monuments historiques français et au patrimoine mondial de l'UNESCO. Autant dire que cette belle et grande oeuvre, ce symbole universel de Paris, cette porte de l' Exposition Universelle de 1889 censée disparaitre au bout de 20 ans, est là pour rester... pour le plus grand bonheur des millions de visiteurs qui s'y pressent chaque année pour découvrir et mettre Paris à leurs pieds ! La tour Eiffel est en effet le monument le plus visité de Paris et le plus apprécié des visiteurs venus du monde entier.

Tarifs Tour Eiffel

Accès au 2e étage par les escaliers :

10,40€ par adulte

5,20€ pour les moins de 24 ans

2,60€ pour les personnes handicapées

1,30€ pour les moins de 11 ans

Accès au 2e étage avec l'ascenseur :

16,60€ par adulte

8,30€ pour les moins de 24 ans

4,10€ pour les personnes handicapées

2€ pour les moins de 11 ans

Accès au sommet avec l'ascenseur :

25,90€ par adulte

13€ pour les moins de 24 ans

6,50€ pour les personnes handicapées

3,2€ pour les moins de 11 ans

Accès au 2e étage par les escaliers + au sommet avec l'ascenseur :

19,70€ par adulte

9,80€ pour les moins de 24 ans

5€ pour les personnes handicapées

2,50€ pour les moins de 11 ans

Gratuit tout le temps et quelle que soit la formule choisie pour les moins de 4 ans et les bénéficiaires du RSA.

Billet Tour Eiffel

Monument absolument incontournable à Paris, il sera impensable de ne pas visiter la tour Eiffel. Quel que soit ce que vous cherchez (monter à pied ou avec l'ascenseur, jusqu'au 1e, 2e ou dernier étage), nous avons ce qu'il vous faut. Notre partenaire vous propose de réserver vos billets pour monter sur la Tour Eiffel en quelques clics. Vous éviterez ainsi l'attente interminable aux caisse grâce aux billets coupe-file de notre partenaire. Les billets pour la Tour Eiffel seront envoyés directement sur votre téléphone pour une plus grande simplicité.

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Acces Tour Eiffel

Pour se rendre en métro à la Tour Eiffel, on privilégiera la station Bir-Hakeim de la ligne 6.

RER : Champ de Mars - Tour Eiffel (ligne C)

Horaires Tour Eiffel

La Tour Eiffel se visite tous les jours de 9 heures 30 à 23 heures 45 en hiver et ouverte tous les jours à partir de 10 heures en été.

Contact Tour Eiffel

Telephone : 0892 70 12 39

Email : [email protected]

Carte Tour Eiffel

Adresse : Tour Eiffel, Champ de Mars, 5 Avenue Anatole France, 75007 Paris

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Histoire détaillée de la Tour Eiffel | Proposition de conception, construction, controverse et plus

Monument payant le plus visité au monde, la Tour Eiffel est l'un des bâtiments les plus emblématiques et les plus immédiatement reconnaissables à travers le monde. La tour en treillis de fer forgé mesure 324 mètres de haut, ce qui en fait la structure la plus haute de tout Paris. Construite entre 1887 et 1889 pour l'Exposition universelle, la Tour Eiffel est devenue synonyme de la ville de Paris et aucun voyage dans la Ville lumière n'est complet sans un arrêt à la Tour Eiffel.

La richesse de l'architecture et le design impressionnant de la tour sont des raisons suffisantes pour visiter le célèbre monument, mais la tour Eiffel est bien plus qu'une simple structure en acier. Au fil des ans, la tour Eiffel en est venue à représenter l'esprit de Paris, vibrant, beau et plein de verve. Lisez la suite pour en savoir plus sur l'histoire de cette magnifique structure métallique.

Histoire de la Tour Eiffel | Chronologie

1884 : L'idée de construire une tour avec des pylônes métalliques et une base carrée est formulée.

1885 : Gustav Eiffel la présente à la Société des Ingénieurs Civils pour approbation.

1886 : Approuvée par le comité de l'Exposition universelle qui devait se tenir en 1889 et commémorer le centenaire de la Révolution française. 

1886 : Des artistes protestent contre le fait qu'une tour métallique sera un monument métallique laid qui ruinera l'esthétique de Paris. Cependant, leur protestation manque de substance.

1887 : Fin janvier, la construction commence.

1888 : Achèvement du premier niveau .

1889 : La construction est terminée le 15 mars.

Histoire de la Tour Eiffel en détail

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Création du design de la Tour Eiffel

Elle a été initialement conçue par Maurice Koechlin et Emile Nouguier, qui étaient ingénieurs au sein du bureau d'études de Gustav Eiffel. Eiffel n'est pas impressionné au départ, mais lorsque l'architecte en chef Stephen Sauvestre ajoute des éléments décoratifs, il approuve le projet final. Le projet consiste à créer une tour de 300 mètres de haut, entièrement constituée d'un treillis de fer et d'une base carrée. Il s'agit d'un projet ambitieux, car rien d'aussi haut n'avait jamais été construit jusque-là.

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Proposition de construction

Soumis au comité chargé de l'Exposition universelle qui souhaitait créer un chef-d'œuvre architectural français pour commémorer le 100ème anniversaire de la Révolution française. Le comité a choisi ce projet à l'unanimité parmi 100 autres projets. La tour devait être démantelée au bout de 20 ans. 

Malgré cette sélection, quelques artistes n'ont pas accepté l'idée qu'une tour métallique au milieu d'autres merveilles architecturales serait esthétique ou même stable. Une tour de 300 mètres était une structure inédite. Il y a eu une opposition mineure contre sa construction, mais cela n'a pas empêché sa construction.

tour eiffel

Construction de la tour

La construction a commencé le 28 janvier. La base en béton a d'abord été créée. Le treillis métallique a été réalisé et assemblé à l'aide de rivets. Chaque pièce a été créée avec beaucoup de précision et de détails. Le tout a ensuite été amené sur le site et assemblé sur place. Chacune des 4 structures de base devait être construite sur des dalles de béton. Les fondations ont été posées au cours des mois suivants et il a fallu un an pour achever le premier niveau. Les arches et le sommet de la tour étaient terminés au début de 1889, date de son inauguration.

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Construction de la Tour Eiffel achevée

La Tour a été achevée en mars 1889. Avec ses 300 m, elle était la structure la plus haute du monde moderne. La solidité de sa structure et l'esthétique de sa construction ont fait taire ses détracteurs et beaucoup en sont même devenus admiratifs ! 

Le sommet de la tour était accessible par des escaliers. Dans les deux premiers mois qui ont suivi son achèvement, la tour a accueilli environ 30 000 visites. Elle a connu un succès immédiat. Elle a été un point fort de l'Exposition universelle de 1889 et a suscité l'admiration des dignitaires et des chefs d'État de nombreux pays.

tour eiffel

Les nouvelles fonctions de la Tour Eiffel

La licence de la Tour a été prolongée car elle s'est avérée être un endroit très utile pour mener des recherches et des expériences scientifiques. Gustav était conscient qu'il devait faire en sorte que la tour ne soit pas seulement belle mais aussi pertinente. Il a encouragé les scientifiques à l'utiliser pour mener des expériences météorologiques, aérodynamiques et autres. 

La tour a été utilisée pour la télégraphie sans fil et des télégrammes de la plus haute importance ont été reçus grâce à elle. Elle a contribué à changer le sort des guerres mondiales et est rapidement devenue un élément incontournable du paysage parisien. Aujourd'hui encore, elle est utilisée pour installer des paraboles et des antennes de télévision.

Histoire de la Tour Eiffel illuminée

Avant l'électricité.

En 1889, lors de son inauguration, la tour a été équipée de dix mille lampes à gaz pour l'éclairer depuis le sol. Un phare est installé au sommet.

Après l'électricité

Dans les années 1990, les lampes à gaz ont été remplacées par des ampoules électriques. Pendant l'Exposition Universelle de 1937, la structure de la tour était éclairée sous le premier étage et entre les quatre piliers. Trente projecteurs ont été ajoutés pour éclairer la tour de l'extérieur. En 1958, ils ont été remplacés par 1 290 petites lumières tout autour de la Tour.

Dernières rénovations

En 1985, le système d'éclairage a été rénové, avec l'installation de 336 lampes à vapeur de sodium à l'intérieur de la structure. Le 1er janvier 2000, 20 000 lumières scintillantes ont été placées sur la structure de la Tour. Le phare du sommet a été remplacé par les quatre projecteurs.

Histoire des restaurants de la Tour Eiffel

  • 1889 : lors de l'inauguration de la tour, la Tour Eiffel compte quatre majestueux pavillons en bois au premier étage. Les restaurants de la Tour, Flamad, Restaurant Russe et Brébant, pouvaient accueillir 500 personnes.
  • 1937 : les pavillons sont démolis pour l'Exposition internationale. Le premier étage qui vient d'être rénové accueille deux nouveaux restaurants.
  • 1980 : les restaurants sont à nouveau remplacés par La Belle France et Le Parisien.
  • 1993 : le restaurant Jules Verne est intégré à la Tour Eiffel.
  • 1996 : l'Altitude 95, situé à 95 m d'altitude, devient le nouveau point fort de la tour.
  • 2000 : le restaurant du premier étage est baptisé 58 Tour Eiffel.
  • 2022 : Madame Brasserie remplace le 58 Tour Eiffel.

Architecture de la Tour Eiffel

tour eiffel

Fabriquée en fer, elle était initialement appelée La Dame de Fer. Elle est entièrement faite de treillis de fer et assemblée par des rivets. Chaque pièce était fabriquée sur mesure dans un endroit différent et transportée en calèche jusqu'au site de construction. Les différentes parties ont ensuite été assemblées sur place. La construction a duré 2 ans et 2 mois. 

Eiffel a été accusé de concevoir une tour non conforme aux principes de l'ingénierie. Mais lui et son équipe étaient des constructeurs de ponts expérimentés qui avaient pris en compte la résistance au vent lors de sa conception et de son design. Les solides fondations et les arcs incurvés ont été calculés pour résister aux vents. Le fait qu'elle soit toujours debout a donné raison aux créateurs de cette structure à l'esthétique audacieuse !

La Tour Eiffel aujourd'hui

tour eiffel

La Tour Eiffel est un synonyme de la France et séduit des millions de personnes depuis sa construction. C'est l'un des endroits les plus visités et elle figure sur la liste de souhaits de tous les fans de voyage. C'est vraiment l'une des 7 merveilles du monde moderne !

Grimper au sommet de cette structure étonnante et profiter d'une vue panoramique de tout Paris est une expérience mémorable. Saisissez cette opportunité et découvrez la fusion de l'esthétique, de l'architecture et de l'ingénierie !

Réservez votre visite guidée de la Tour Eiffel

Foire aux questions : histoire de la tour eiffel.

La Tour Eiffel a environ 132 ans et elle est toujours aussi solide. Elle a été construite en 1889.

La Tour Eiffel est située à Paris , au Champ de Mars.

La Tour Eiffel est l'une des plus hautes merveilles architecturales qui a résisté aux catastrophes naturelles et humaines pendant plus de 100 ans.

La Tour Eiffel a été conçue par les ingénieurs principaux Maurice Koechlin, Emile Nouguier et l'architecte en chef Stephen Sauvestre qui travaillaient dans l'entreprise de construction de Gustav Eiffel.

Le style architectural est esthétique, contemporain et scientifique pour son époque (et encore aujourd'hui).

Le prix des billets pour la tour Eiffel commence à 45 €. Vous pouvez acheter des billets pour la Tour Eiffel ici .

Oui, des visites guidées de la Tour Eiffel sont disponibles.

Il existe de nombreux faits intéressants sur la tour Eiffel, comme le fait que la tour, créée entièrement en treillis métallique, est en fait constituée de 12 000 pièces métalliques assemblées par 250 000 rivets.

Absolument ! La Tour Eiffel est l'un des monuments les plus emblématiques de la France et un monument incontournable à visiter si vous êtes à Paris.

Au total, il y a environ 1665 marches jusqu'au deuxième étage de la Tour Eiffel.

Il faut environ 2 heures pour monter la Tour Eiffel.

Oui, il y a des ascenseurs qui permettent d'accéder au sommet de la Tour Eiffel.

En savoir plus

tour eiffel

Accès coupe-file à la tour Eiffel

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Les entrées de la tour Eiffel

Bienvenue sur le guide de visite de la tour Eiffel

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Tour Eiffel

Le 2ème étage

Le 1er étage.

Parvis

Le jardin Ouest

Jardin Est

Le jardin Est

Guide de visite officiel de la tour eiffel.

Le guide de visite mobile de la tour Eiffel vous présente toutes les informations nécessaires pour profiter au mieux de votre visite de la tour Eiffel. Vous y découvrirez tous les services mis à votre disposition : restauration, rafraîchissements, boutiques, toilettes. Une carte multidimensionnelle vous permettra de vous orienter dans les étages et les jardins, sans manquer aucune des informations culturelles et historiques de la Tour.

Histoire et culture

Combien la tour Eiffel mesure-t-elle ? Quand a-t-elle été construite ? Était-elle vraiment vouée à destruction ? Depuis quand la Tour scintille-t-elle ? Où se trouve le bureau de Gustave Eiffel ? Les points d'intérêts à ne pas manquer à chaque étage : parvis, jardins, 1 er étage, 2ème étage, sommet. Icône mondiale la tour Eiffel est aussi un sujet d’inspiration pour de nombreux artistes. Au cours de votre visite, nous vous ferons découvrir quelques-uns de ces chefs d’œuvre.

Les chiffres clés

Vous croyez connaître la Tour ? mais savez-vous en combien de temps elle a été construite ? Découvrez tous les chiffres clés de la Tour au cours de votre visite.

Un point de vue exceptionnel

Majestueuse, la tour Eiffel domine Paris. Elle offre une vue exceptionnelle sur toute la ville. Révélant, au fil de la montée, une vue totalement différente. Le panorama du 2d étage est exceptionnel, laissant apparaître les détails des monuments les plus proches, l’entrelacs des rues et des avenues dessinées par le Baron Haussmann. Du sommet, la vue est époustouflante : décoiffé par le vent qui y souffle la plupart du temps, vous serez surpris du silence qui y règne, les bruits de la ville n’y parviennent qu’étouffés. Notre guide de visite vous emmène à la découverte d’un des plus fabuleux monuments construit par l’Homme.

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Guide de la Tour Eiffel à Paris

Une visite incontournable. Dans ce guide, vous trouverez tous les conseils pour préparer votre visite en amont et toutes les informations sur ce lieu emblématique de Paris.

La tour Eiffel de Gustave Eiffel, haute de 324 mètres, est non seulement le site le plus célèbre de Paris, mais aussi le symbole national de la France. Le magnifique édifice, qui attire des millions de visiteurs chaque année, offre avec ses ponts d'observation des vues panoramiques uniques sur trois étages. En plus de la vue spectaculaire sur Paris, les visiteurs peuvent profiter d'offres gastronomiques, visiter des boutiques de souvenirs et voir des expositions telles que le bureau de Gustave Eiffel.

Trois étages

  • 1er étage : Le premier étage, d'une hauteur de 57 mètres, comprend un plancher de verre, le restaurant "58 Tour Eiffel", le snack-bar "Les Buffets", la boutique "Pavillon Ferrié", une visite interactive pour les enfants et des expositions informatives.
  • 2ème étage : Le restaurant étoilé au Michelin "Jules Vernes" et un autre snack-bar "Les Buffets" sont situés au 2ème étage. Des souvenirs peuvent être achetés dans les boutiques "Le Verriere" et "Seine Gift Shop". Le pont d'observation, à une hauteur de 115 mètres, offre une vue panoramique unique sur Paris.
  • 3e étage : La terrasse d'observation au sommet est haute de 276 mètres. Les visiteurs peuvent y admirer des expositions telles que le bureau de Gustave Eiffel. Un bar à champagne vous invite à trinquer à des hauteurs vertigineuses.

Entrées : La Tour Eiffel est sécurisée par un haut mur de verre. Deux entrées permettent d'accéder à l'esplanade de la Tour Eiffel : l'entrée Est " Le Pilier Est " et l'entrée Sud " Le Pilier Sud ". Tous les visiteurs passent par un contrôle de sécurité à cet endroit. Les visiteurs sans billet peuvent ensuite se rendre aux guichets. Les visiteurs munis de billets se placent dans la file d'attente correspondante à leur billet. Conseil : Nous vous recommandons l'entrée Est, qui est généralement moins fréquentée.

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Billets, prix et entrée de la Tour Eiffel

Il existe 4 types de billets différents pour visiter la Tour Eiffel. Les billets de la Tour Eiffel peuvent être achetés à l'avance en ligne et aux guichets sur place. Les enfants de moins de 4 ans bénéficient d'une entrée gratuite. Le prix des billets dépend de l'âge du visiteur et du choix de l'ascension. Les visiteurs peuvent soit prendre l'ascenseur jusqu'au 2e ou 3e étage, soit emprunter l'escalier de la tour Eiffel jusqu'au 2e étage, soit acheter un billet combiné pour emprunter l'escalier jusqu'au 2e étage et utiliser ensuite l'ascenseur pour atteindre le sommet de la tour Eiffel (3e étage). Voici les 3 options faciles à acheter que vous pouvez trouver sur notre boutique officielle Paris Tickets Shop :

  • Tour Eiffel : Sauter la file d'attente pour les billets + option 2e étage et sommet (recommander)
  • Sommet de la Tour Eiffel : Visite guidée (en ligne uniquement)
  • Ascension de la Tour Eiffel avec accès au sommet en option   (en ligne uniquement)

Conseils : Si vous voulez apprécier ce moment unique, nous vous recommandons de faire une visite guidée du chef-d'œuvre pour en connaître tous les détails. Si vous préférez être à votre propre rythme, visitez la Tour Eiffel avec un audioguide. Si vous n'êtes là que pour la vue, autant sauter la file d'attente et gagner 2 à 3 heures.

Tours et billets de Paris

Découvrez Paris aujourd'hui avec les visites et les billets les plus préférés, sans faire la queue.

Standard : Les billets pour la Tour Eiffel vendus sur place aux guichets sont à usage immédiat. Quatre types de billets différents sont disponibles. Les visiteurs peuvent choisir entre les "billets avec accès par ascenseur" (jusqu'au 2ème ou 3ème étage) et les "billets avec accès par escalier" (voir ci-dessous).

Sauter la ligne : Pour éviter des temps d'attente de plusieurs heures, nous vous recommandons d'acheter des billets "skip the line". Il s'agit de billets électroniques qui ne peuvent être achetés qu'en ligne. Pour cela, vous devez choisir un jour et une heure fixes. En raison de la forte demande, les billets "skip-the-line" doivent être achetés longtemps à l'avance.

Billet combiné Tour en bateau sur la Seine : Ce billet combiné, qui comprend un billet de passage pour la Tour Eiffel et une croisière sur la Seine, est très populaire. Le tour en bateau, qui longe de nombreux monuments, commence à proximité immédiate de la Tour Eiffel et offre également des possibilités de photos uniques de la Dame de fer. Le billet combiné est proposé en ligne par de nombreux fournisseurs différents.

Accès par les escaliers : Il est uniquement possible de monter au 1er et au 2ème étage de la Tour Eiffel. Il existe deux billets au choix. Avec le "Billet avec accès escalier 2ème étage", les visiteurs peuvent monter 765 marches jusqu'au 2ème étage. Avec le "Ticket avec accès escalier 2ème étage + ascenseur jusqu'au sommet" (uniquement disponible sur place), les visiteurs montent les 765 marches jusqu'au 2ème étage et prennent ensuite l'ascenseur jusqu'au 3ème étage où se trouve le bar à champagne. Ce billet est moins cher que l'accès par l'ascenseur.

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Où puis-je manger dans la Tour Eiffel ?

Les trois étages de la Tour Eiffel abritent plusieurs restaurants qui servent une large sélection de plats internationaux et français. Du snack au restaurant étoilé Michelin, les visiteurs trouveront de nombreuses options pour tous les budgets.

  • 58 Tour Eiffel  Restaurant : Le restaurant "58 Tour Eiffel" au 1er étage propose une cuisine française dans une ambiance chaleureuse et avec une vue magnifique. Surtout le soir, la brasserie ravit ses hôtes avec son menu du soir.
  • Jules Vernes Restaurant :  Le restaurant étoilé "Jules Vernes" au 2ème étage du chef étoilé Alain Ducasse gâte ses invités au plus haut niveau. Cet élégant restaurant impressionne par sa cuisine gastronomique française et son atmosphère unique. Il est fortement recommandé de réserver à l'avance, car les tables sont rapidement occupées, en particulier les sièges de la fenêtre.
  • Champagne Bar :  Au sommet de la Tour Eiffel se trouve le bar à champagne. Les clients peuvent profiter de la vue sur le paysage de Paris avec une coupe de champagne.
  • The Buffet :  Le snack-bar "Le Buffet" est situé au 1er et 2ème étage de la Tour Eiffel. Vous pouvez choisir des snacks salés ou sucrés, tels que des sandwichs, des pizzas, des gâteaux et des salades.
  • Gustave Eiffel  Salon :  Le Salon Gustave Eiffel est situé au 1er étage de la Tour Eiffel. Il peut être réservé à des fins privées ou professionnelles et est particulièrement adapté aux événements M.I.C.E.

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Comment se rendre à la Tour Eiffel

La Tour Eiffel est située dans le 7e arrondissement de Paris, à l'extrémité nord-ouest du Champ-de-Mars. Les visiteurs peuvent facilement atteindre la Dame de fer avec les transports publics. Le meilleur moyen de se rendre à la Tour Eiffel est de prendre les transports en commun à Paris, soit le métro ou le RER, mais de nombreux bus desservent également le monument parisien. Comme la tour Eiffel se trouve à proximité immédiate de la Seine, vous pouvez également prendre le Batobus pour traverser la Seine et atteindre la tour. Vous pouvez également poursuivre la visite par une étonnante croisière sur la Seine, juste devant la Tour.

Transports en commun :

  • Métro : L'un des moyens les plus faciles de se rendre à la Tour Eiffel est de prendre la ligne 6 du métro jusqu'à la station "Bir-Hakeim", puis de marcher pendant 5 minutes. Une autre option est de prendre le métro ligne 9 jusqu'à la station "Trocadéro" ou ligne 8 jusqu'à la station "Ecole Militaire".
  • RER : Le RER C dessert également la Tour Eiffel. L'arrêt le plus proche est "Champ de Mars - Tour Eiffel".
  • Bus : Plusieurs lignes de bus desservent les environs de la Tour Eiffel. Il s'agit notamment de la ligne 42 vers la Tour Eiffel (5 minutes à pied de la tour), de la ligne 82 ou 30 vers la Tour Eiffel (7 minutes à pied de la tour), de la ligne 69 ou 86 vers le Champs de Mars (7 minutes à pied de la tour) et de la ligne 72 vers la Tour Eiffel (10 minutes à pied de la tour).

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Les événements de la Tour Eiffel, des illuminations aux jours fériés

La Tour Eiffel n'est pas la seule attraction, de nombreux événements se déroulent autour de la célèbre tour tout au long de l'année, attirant les habitants et les touristes du monde entier. Le point culminant de l'année est le feu d'artifice du jour de la Bastille, mais les marchés de Noël voisins ou le spectacle de lumières scintillantes en soirée sont également très envoûtants.

1. Illumination

La traditionnelle illumination nocturne recouvre la Tour Eiffel d'une lumière jaune d'or. En particulier, le spectacle de lumière, au cours duquel la Tour Eiffel scintille pendant 5 minutes toutes les heures pleines à la tombée de la nuit, captive les visiteurs tous les jours.

2. Fête de la Bastille

Le Jour de la Bastille, la fête nationale française célébrée le 14 juillet, donne lieu chaque année à un spectacle très particulier. Le point culminant des célébrations est le superbe feu d'artifice, qui transforme la Tour Eiffel en une scène éblouissante pendant 30 minutes. Le concert de l'Orchestre national de France au pied de la Tour Eiffel vaut également le détour.

3. Marché de Noël

Le marché de Noël au pied de la Tour Eiffel (Le Village de Noël du Champ-de-Mars) offre une vue unique, une patinoire, des produits artisanaux, des gourmandises et des animations. Le marché de Noël du Quai Branly, quant à lui, est un marché plus petit avec une vue sur la Tour Eiffel. Un autre marché près de la tour est le marché de Noël de Bir-Hakeim.

4. Nouvel an

Contrairement à la croyance populaire, il n'y a pas de feu d'artifice à la Tour Eiffel pour le Nouvel An. Néanmoins, de nombreuses personnes sont attirées par la tour pour décapiter leurs bouteilles de champagne devant le monument qui scintille à minuit. Le restaurant Jules Vernes sur la tour Eiffel est un lieu exclusif pour faire la fête. Il est nécessaire de réserver à l'avance.

5. Patinage sur glace sur la Tour Eiffel

En hiver, le premier étage de la Tour Eiffel accueille une patinoire d'environ 190 mètres carrés. D'une hauteur de 57 mètres, les visiteurs peuvent glisser sur la patinoire projetée avec des effets lumineux colorés tout en profitant de la vue sur Paris. L'utilisation de la patinoire est gratuite pour les visiteurs.

6. La course de la Tour Eiffel "La Verticale

Un autre événement passionnant est la course d'escalier sur la Tour Eiffel, appelée " La Verticale ". Des participants sélectionnés s'affrontent dans une course au cours de laquelle ils gravissent les 1 665 marches du pied de la tour Eiffel jusqu'au sommet.

Où puis-je prendre les meilleures photos ?

Un souvenir de la visite...

Trocadero Gardens in Paris in France

1. Spot photo : Trocadero

L'un des meilleurs endroits pour prendre des photos de la Tour Eiffel est le Trocadéro. La terrasse de la place du Trocadéro offre une vue parfaite sur la Dame de fer. L'endroit étant extrêmement populaire pour les photos, il est conseillé de venir le plus tôt possible pour prendre des photos.

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2. Spot photo : Champs de Mars

Le Parc du Champs de Mars, situé devant la Tour Eiffel, n'est pas seulement parfait pour pique-niquer et s'attarder, c'est aussi un endroit idéal pour prendre des photos classiques de l'emblème parisien. La vue depuis le pont de Bir-Hakeim, situé à proximité, est encore meilleure.

D'autres bons endroits pour prendre des photos sont des points de vue tels que les tours de la cathédrale Notre-Dame, la tour Montparnasse et le toit-terrasse du grand magasin Printemps. Mais aussi des endroits comme la rue Saint Dominique, l'avenue de Suffren, l'avenue de Camoens et l'avenue de New York (le long du fleuve) offrent des possibilités de photos exceptionnelles. Si vous souhaitez prendre des photos uniques de la Tour Eiffel, nous vous recommandons également une croisière sur la Seine ou le pont Alexandre III, qui ouvrent des perspectives totalement nouvelles sur la tour.

traveler eiffel in the back in paris in france

Détails techniques de la Tour Eiffel

La Tour Eiffel a été construite de 1887 à 1889 à l'occasion de l'Exposition universelle de 1889. Contrairement à sa hauteur actuelle de 324 mètres, elle mesurait 312 mètres à l'époque de son achèvement. À l'époque, c'était la structure la plus haute du monde jusqu'à l'achèvement du Chrysler Building en 1930. Vous trouverez ci-dessous d'autres données et faits intéressants en un coup d'œil.

Informations clés avec chiffres, données et faits :

  • Hauteur : 324 mètres/ 1063 pieds (sans antenne 300 mètres)
  • Année de construction : 1889
  • Poids total : 10 100 tonnes
  • Illumination : 336 projecteurs et 20 000 ampoules électriques
  • Escaliers : 1665 marches
  • Couleur : brun

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La tour de nuit

Chaque été, la Tour Eiffel accueille des DJ sets. Les intermèdes musicaux ont lieu la nuit dans le salon du monument, au premier étage. Pour se rafraîchir, des boissons et des snacks sont également proposés à la vente dans le salon.

La Tour Eiffel est illuminée la nuit par plus de 300 projecteurs, ce qui lui donne une teinte dorée. Pour les occasions spéciales, comme une victoire en Coupe du monde, la tour s'illumine de différentes couleurs. Le spectacle lumineux de la Tour Eiffel est visible tous les soirs à la tombée de la nuit, lorsqu'elle scintille pendant 5 minutes toutes les heures (jusqu'à 1 heure du matin).

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Lieu pour les événements

Le salon Gustave Eiffel , situé au premier étage de la Tour Eiffel, est un lieu de réception très apprécié à Paris. Il a une capacité de 300 personnes et peut être utilisé de nombreuses façons. La réservation du salon est particulièrement utile pour les événements M.I.C.E. tels que les séminaires, les réceptions, les dîners de gala ou les incentives. Grâce aux vitraux, vous avez une vue magnifique sur Paris.

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Histoire de la Tour Eiffel

La construction de la Tour Eiffel a commencé en 1887. Elle a été conçue par l'ingénieur Gustave Eiffel et son entreprise pour l'Exposition universelle de 1889 et le centenaire de la Révolution française. Après deux ans de construction, l'édifice est officiellement inauguré le 31 mars 1889. Gustave Eiffel gravit lui-même les marches de la tour et y hisse le drapeau français. À cette époque, la tour était considérée comme la structure la plus haute du monde. Initialement prévue comme une structure temporaire devant être démolie au bout de 20 ans, la tour Eiffel est devenue l'une des attractions les plus populaires et les plus visitées de Paris, malgré les protestations initiales qui la qualifiaient d'horreur.

Les trois périodes les plus importantes

  • Première moitié du XIXe siècle : Dans la première moitié du XIXe siècle, la Tour Eiffel a été utilisée à des fins scientifiques et militaires, par exemple comme centre de télécommunications pour l'armée française et comme émetteur météorologique et de télévision.
  • Deuxième moitié du XIXe siècle : Après la Seconde Guerre mondiale et la réouverture de la Tour Eiffel, le nombre de visiteurs de la Tour Eiffel ne cesse d'augmenter. La popularité de la Tour Eiffel ne cesse de croître.After the Second World War and the reopening of the Eiffel Tower, the number of visitors to the Eiffel Tower increased steadily. The popularity of the Eiffel Tower continued to grow.
  • Depuis 1991 : Avec les berges de la Seine et les bâtiments situés entre le Pont de Sully et le Pont d'Iéna, la Tour Eiffel fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1991.

Adresse : Champ de Mars, 5 Avenue Anatole France, 75007 Paris, France

Téléphone : +33 89 270 12 39

Site web :  https://www.toureiffel.paris/en

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FAQ (Foire aux questions)

Où se trouve la Tour Eiffel ?

La Tour Eiffel est située dans le 7e arrondissement de Paris, à l'extrémité nord-ouest du parc du Champ-de-Mars, près de la Seine. Son adresse est la suivante Champ de Mars, 5 Avenue Anatole France, 75007 Paris, France

Quelle est la hauteur de la Tour Eiffel ?

La hauteur totale actuelle de la Tour Eiffel avec antenne est de 324 mètres. Sans l'antenne, la tour fait 300 mètres de haut. A l'époque de sa construction, la Tour Eiffel mesurait 312 mètres de haut.

Quand la Tour Eiffel a-t-elle été construite ?

La construction de la Tour Eiffel a débuté le 28 janvier 1987. Après deux ans de construction, la Tour Eiffel est officiellement inaugurée le 31 mars 1889.

Combien y a-t-il de marches dans la Tour Eiffel ?

La Tour Eiffel compte au total 1665 marches qui relient les trois étages. Cependant, depuis 1983, le troisième étage n'est accessible que par ascenseur. 765 marches mènent au 2ème étage.

Quel est le poids de la Tour Eiffel ?

Le poids de la charpente métallique de la Tour Eiffel est de 7 300 tonnes. Le poids total de la Tour Eiffel est de 10 100 tonnes.

Quand la Tour Eiffel brille-t-elle ?

Le spectacle de lumières commence à la tombée de la nuit. La Tour Eiffel scintille alors pendant 5 minutes toutes les heures pleines jusqu'à 1 heure du matin.

De quelle couleur est la Tour Eiffel ?

La Tour Eiffel est actuellement brune. Lors de sa construction, elle était de couleur rouge vénitien. Près de 50 ans plus tard, elle était brun-jaune.

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La Tour Eiffel : histoire, construction et symbole de la France

la tour Eiffel

La Tour Eiffel , symbole emblématique de la ville de Paris et de la France, est une œuvre architecturale qui fascine depuis plus d’un siècle. Découvrez l’histoire de sa construction, son importance au fil des ans et les secrets qui entourent ce monument mondialement connu.

Sommaire de l'article

L’origine du projet et l’Exposition universelle de 1889

L’idée de construire une tour gigantesque en plein cœur de Paris est née à la suite d’un concours organisé en 1886 par la mairie de Paris en vue de l’ Exposition universelle de 1889. Cette exposition, célébrant le centenaire de la Révolution française, avait pour objectif de mettre en avant la modernité et le savoir-faire technique français.

C’est l’ingénieur Gustave Eiffel , accompagné de ses collaborateurs Maurice Koechlin et Émile Nouguier , qui a proposé un projet de tour en fer puddlé de 300 mètres de hauteur. Bien que controversé à l’époque, le projet a finalement été retenu et la construction de la tour a été lancée en 1887.

La construction de la Tour Eiffel

La construction de la Tour Eiffel a duré un peu plus de deux ans, de 1887 à 1889. La structure en fer de la tour, qui pèse environ 7 300 tonnes, s’élève à 324 mètres de hauteur avec ses antennes. La construction a été un véritable défi technique pour l’époque, avec l’utilisation de 18 038 pièces de fer et 2,5 millions de rivets.

Lors de sa construction, la Tour Eiffel était le monument le plus haut du monde , dépassant de loin la hauteur des autres structures existantes. Ce titre a été conservé jusqu’en 1930, date à laquelle le Chrysler Building à New York a dépassé les 319 mètres.

Les étages de la Tour Eiffel et leurs attractions

La Tour Eiffel est composée de trois étages, accessibles par des escaliers ou des ascenseurs. Le premier étage offre une vue panoramique sur Paris et dispose d’un sol en verre permettant de voir le vide sous ses pieds. On y trouve également des espaces de restauration et d’exposition, ainsi qu’une boutique souvenir.

Le deuxième étage offre une vue encore plus spectaculaire sur la ville, à 115 mètres de hauteur. C’est également à cet étage que se trouve le célèbre restaurant gastronomique Jules Verne, étoilé au guide Michelin.

Enfin, le sommet de la Tour permet d’accéder au plus haut point accessible au public, à 276 mètres de hauteur. Une vue à couper le souffle s’offre alors aux visiteurs, avec un panorama à 360° sur Paris et ses environs.

La Tour Eiffel, un succès touristique et un symbole national

Depuis son inauguration en 1889, la Tour Eiffel est devenue l’un des monuments les plus visités au monde, avec près de 7 millions de visiteurs chaque année. Elle incarne aujourd’hui un symbole de la France à travers le monde et est souvent associée à l’image romantique de Paris.

Au fil des ans, la Tour Eiffel a traversé les épreuves de l’histoire, notamment les deux guerres mondiales. Elle a ainsi été sauvée de la destruction à plusieurs reprises et a servi de support aux premières expériences de télécommunication. Aujourd’hui, la Société d’exploitation de la Tour Eiffel (SETE) veille à la préservation et à la valorisation du monument.

La Tour Eiffel et l’environnement

En tant que monument majeur et responsable, la Tour Eiffel s’engage également en faveur de l’environnement. Depuis plusieurs années, des dispositifs éco-responsables ont été mis en place, tels que l’éclairage LED pour réduire la consommation d’énergie, l’installation de panneaux solaires et d’éoliennes pour la production d’électricité, ou encore la mise en place d’un système de récupération des eaux de pluie.

La Tour Eiffel , véritable prouesse technique et architecturale, est devenue au fil du temps une icône incontournable de la France et de la ville de Paris. Ce monument, qui a su s’adapter aux évolutions de la société et de l’environnement, représente aujourd’hui un symbole d’innovation, de modernité et de durabilité. En visitant la Tour Eiffel, vous découvrirez non seulement l’histoire fascinante de sa construction, mais aussi l’esprit visionnaire de Gustave Eiffel et l’importance de ce lieu pour la France et le monde entier.

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Visite de la Tour Eiffel : horaires, billets, curiosités et infos pratiques

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La Tour Eiffel est le symbole de Paris, et il est parait impensable de se rendre dans la capitale française sans prendre le temps d’aller l’admirer. Dans cet article, vous trouverez toutes les informations nécessaires pour préparer votre visite de la Tour Eiffel : où elle se trouve, comment y accéder, les heures d’ouverture et le prix des billets. Vous découvrirez également son histoire et ses curiosités, afin que vous puissiez y arriver bien préparé lors de votre prochaine visite de Paris et prêt à en prendre plein les yeux !

Tour Eiffel : un peu d’histoire

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L’architecte a fait appel aux ingénieurs Koechlin, Nouguier et Sauvestre, qui ont conçu le gigantesque pilier de fer composé de quatre poutres jointes au sommet.

La construction de la Tour Eiffel a rencontré une grande résistance de la part des riverains et des artistes parisiens. Ces derniers ont même publié une affiche intitulée “ Trois Cents “, dans laquelle ils l’ont surnommée “ Asperge de métal “, la décrivant comme laide et inutile.

Eiffel poursuit néanmoins les travaux et les termine en un peu moins de deux ans , ce qui en fait la plus haute tour du monde, titre qu’elle conservera pendant 41 ans. Au fil du temps, la tour a gagné le soutien de la population et est devenue le symbole de la ville que nous connaissons tous aujourd’hui.

Petite curiosité à propos de Gustave Eiffel : l’architecte français a également conçu l’intérieur de la Statue de la Liberté à New York , qui a été dessinée par Frédéric Auguste Bartholdi.

Quelques faits intéressants sur la Tour Eiffel

Je ne sais pas si c’est la même chose pour vous, mais beaucoup de voyageurs sont souvent plus attiré par les curiosités d’un lieu ou d’un monument particulier que par son histoire, et la Tour Eiffel présente de nombreuses curiosités .

La hauteur de la Tour Eiffel est de 312,27 mètres ( 324,82 si vous incluez l’antenne au sommet ) et est divisée en trois niveaux. Le premier niveau est situé à 57,63 mètres, le second à 115,88 mètres et le troisième niveau à 276,13 mètres. Le dernier étage est fermé les jours particulièrement venteux .

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Il y a 1665 marches pour atteindre le sommet , et on dit que Gustave Eiffel les a toutes montées le jour de l’inauguration. Heureusement, il y a aussi les ascenseurs originaux de 1889 qui transportent confortablement les personnes aux différents étages et au sommet.

Dans la Tour Eiffel se trouve l’appartement de Gustave Eiffel ( 285 m au-dessus du sol ) où l’architecte travaillait et recevait des invités.

Comme la tour est entièrement faite de fer, elle subit des variations saisonnières considérables en fonction de la température de l’air. Par temps chaud, elle peut se dilater jusqu’à 18 centimètres et par temps froid, elle peut se raccourcir jusqu’à 15 centimètres.

Mais ce n’est pas tout, il faut aussi beaucoup d’entretien. La Tour Eiffel est repeinte tous les sept ans et a changé de couleur depuis sa construction. À l’origine, elle était rouge vénitien, mais depuis 1968, la couleur utilisée est le bronze, plus foncé en bas et plus clair en haut.

La Tour Eiffel : comment s’y rendre ?

La Tour Eiffel est située au Champ de Mars, au numéro 5 de l’avenue Anatole France. On peut y accéder facilement soit en prenant la ligne 6 du métro parisien à l’arrêt Bir Hakeim , soit en prenant le RER C Champs de Mars – Tour Eiffel, puis en marchant pendant quelques minutes.

Billets pour la Tour Eiffel : prix et où les acheter ?

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Admirer et prendre des photos de la tour Eiffel ne coûte évidemment rien, mais si vous voulez monter au sommet, la visiter de l’intérieur et profiter d’une vue imprenable sur Paris, vous devez acheter un billet .

Le prix des billets pour la tour Eiffel varie selon l’étage et selon que vous choisissez de monter à pied ou par l’ascenseur :

  • pour monter au 2ème étage par l’ascenseur le billet coûte 16 € (8 € pour les enfants de 12 à 24 ans, 4 € pour les enfants de 4 à 11 ans et gratuit quand les enfants ont moins de 4 ans) ;
  • pour prendre l’ascenseur jusqu’au sommet, le billet coûte 25 € (12,50 € pour les enfants de 12 à 24 ans, 6,30 € pour les enfants de 4 à 11 ans et gratuit pour les moins de 4 ans) ;
  • pour monter au 2ème étage le billet coûte 10 € (5 € pour les enfants de 12 à 24 ans, 2,50 € pour les enfants de 4 à 11 ans et gratuit pour les enfants de moins de 4 ans) ;
  • pour monter au 2ème étage et ensuite au sommet en ascenseur, il faut payer 19 € (9,50 € pour les enfants de 12 à 24 ans, 4,80 € pour les enfants de 4 à 11 ans et gratuit pour les enfants de moins de 4 ans).

Les billets pour la Tour Eiffel peuvent être achetés au guichet situé sous le monument, mais pour éviter la file d’attente, nous vous suggérons de les acheter en ligne en suivant ce lien.

Portez des chaussures confortables même si vous prenez l’ascenseur et apportez un pull même en été , car l’air peut être un peu frais à 300 mètres d’altitude.

Horaires de visite de la Tour Eiffel

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La Tour Eiffel est ouverte tous les jours sauf les 14 et 15 juillet. Les heures d’ouverture sont :

  • du 21 juin au 2 septembre de 9h à 00h45 (dernier ascenseur au sommet à 23h et à pied à minuit) ;
  • le reste de l’année de 9h30 à 23h45 en ascenseur (dernière montée au sommet à 23h et dernière montée au sommet à 22h30) et à pied de 9h30 à 18h30 (dernier accès à 18h).

Le meilleur moment pour visiter est selon nous un peu avant le coucher du soleil , surtout en été lorsque le soleil n’est plus haut dans le ciel et que le temps est légèrement plus frais que le matin ou en début d’après-midi. Mais aussi pour profiter d’un coucher de soleil à couper le souffle sur la Ville Lumière.

Les restaurants de la Tour Eiffel

Le jule verne.

Le restaurant Tour Eiffel, dont le vrai nom est Le Jules Verne , est situé au deuxième étage. C’est le royaume du chef Frédéric Anton, trois fois étoilé, et c’est l’endroit idéal pour un dîner romantique et gastronomique , peut-être pour une occasion spéciale comme une demande en mariage. Le prix du dîner est d’environ 100 € par personne et les réservations doivent être faites longtemps à l’avance.

Le 58 Tour Eiffel

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Au premier étage se trouve le restaurant 58 Tour Eiffel (actuellement fermé et dont la réouverture est prévue début 2021) avec une vue imprenable sur le Trocadéro et le Palais de Chaillot. Il tire son nom de la hauteur à laquelle il se trouve : 57 mètres au-dessus du sol + 1 mètre de la plaque de cuisson.

Le 58 propose une cuisine française revisitée avec des produits de saison . Vous pouvez choisir deux horaires pour le dîner, soit 18 h 30 et 21 h. Les prix commencent à 86 € et vont jusqu’à 175 €. Le prix du déjeuner ( une équipe à 12h et une autre à 13h30 ) est plus abordable : 39 € seulement.

Au troisième étage se trouve le Bar à Champagne où vous pourrez déguster les célèbres bulles françaises.

Informations pratiques

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La meilleure vue pour prendre des photos de Paris

Si vous voulez prendre de bonnes photos de la Tour Eiffel, nous vous suggérons de prendre la ligne 6 ou la ligne 9 du métro et de descendre au Trocadéro . Depuis l’Esplanade du Trocadéro, vous aurez une vue complète de la tour et pourrez prendre des photos spectaculaires.

Gardez votre smartphone à portée de main pendant l’ascension, car il y aura de nombreuses vues de la ville à capturer.

Horaires des spectacles de lumière

Le moment le plus excitant pour voir la Tour Eiffel est lorsque la nuit tombe et qu’elle est éclairée de telle manière qu’elle se détache dans l’obscurité et est visible à des kilomètres à la ronde.

Nous vous recommandons d’y aller un peu avant les coups de minuit, car pendant 5 minutes seulement, elle s’anime de milliers de lumières clignotantes qui la font scintiller comme le plus précieux des diamants. Ce sera une expérience très romantique !

Ne partez pas avant 1h05 du matin, car le dernier spectacle a lieu à 1h du matin et vous devrez attendre la nuit suivante pour le revoir. Maintenant que vous savez tout sur la tour Eiffel, vous pouvez profiter non seulement de ce monument, mais aussi du magnifique et romantique Paris.

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Visite de la tour Eiffel : chiffres et anecdotes

Vous avez l’intention de visiter la tour eiffel lors de votre séjour à paris  connaissez-vous l’histoire de ce joyau architectural et savez-vous que la tour rétrécit de plusieurs centimètres en hiver  nichée en plein cœur de paris, la tour eiffel compte parmi les monuments les plus célèbres au monde. découvrons ensemble certaines anecdotes fascinantes et insolites à propos de la dame de fer qui attire plusieurs millions de touristes chaque année. lors de son inauguration en 1889 dans le cadre de l’exposition universelle de paris et du centenaire de la révolution française, la tour eiffel était la plus haute structure au monde. aujourd’hui, elle est symbole de modernité et de l’identité française. son histoire est aussi captivante que sa silhouette aérienne et la vue panoramique qu’elle offre à ses visiteurs. voici donc quelques anecdotes méconnues et surprenantes sur la tour eiffel qui devraient vous plaire..

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Design et construction

Si elle a été conçue par l’ingénieur de renom Gustave Eiffel, la tour était initialement l’idée de Maurice Koechlin, l’un de ses employés. Le design final de cette structure aussi robuste que complexe comptait 18 000 pièces de fer. Leur assemblage n’aura pris que deux ans, un record pour l’époque. Même si les ouvriers du chantier étaient amenés à travailler à des hauteurs vertigineuses, aucune blessure grave ni aucun décès n’a été déploré pendant la construction de la tour Eiffel. Aujourd’hui, son caractère élégant et intemporel en fait un symbole de l’identité parisienne et un monument à ne surtout pas manquer lors de votre séjour dans la capitale française.

Trois étages

La tour compte un total de trois étages ouverts aux plus de 7 millions de visiteurs qui s’y rendent chaque année. Le premier et le deuxième abritent deux restaurants accessibles à pied ou à l’aide de l’un des huit ascenseurs de la structure. Le dernier étage ne peut quant à lui être atteint qu’à l’aide d’un ascenseur. Vous pourrez notamment y découvrir le créateur de la tour en statue de cire ainsi qu’une vue imprenable sur Paris. Ainsi, si vous avez l’intention de visiter la tour Eiffel , ne manquez surtout pas de vous rendre au troisième étage pour admirer le spectacle qui s’offre à vous.

Des centaines d’employés et une couche de peinture fraîche tous les sept ans

Propriété de la Ville de Paris, la tour Eiffel est repeinte tous les sept ans pour protéger le fer des intempéries. Cette magnifique structure a changé plusieurs fois de couleur au fil des ans, passant de brun rouge à bronze à jaune ocre ou encore marron. En outre, la tour Eiffel emploie près de 500 personnes dont certaines sont responsables de gérer la foule étage après étage, des opérations quotidiennes, du fonctionnement des ascenseurs ou encore de tenir les restaurants et cafés qu’elle abrite.

Une construction initialement prévue à Barcelone

Certains disent que la structure temporaire de la tour Eiffel devait initialement être érigée dans le cadre de l’exposition universelle de Barcelone en 1888, mais la ville espagnole aurait refusé le projet en raison de son style gothique, électrique et trop audacieux. L’Espagne, qui aurait pu posséder l’un des monuments les plus célèbres au monde, déplorerait aujourd’hui cette décision.

Un appartement secret au sommet de la tour Eiffel

Vous ne le savez peut-être pas, mais une fois la tour érigée, il s’est avéré que l’architecte du projet avait inclus un appartement privé au sommet. Si, à l’époque, les visiteurs n’y avaient pas accès, il est désormais possible de visiter cette pièce décorée de meubles en bois où le personnage en cire de Gustave Eiffel reçoit Thomas Edison.

Des répliques à travers le monde

Il existe plusieurs répliques du monument parisien à travers le monde, que ce soit en Espagne, en Grèce, au Japon, aux États-Unis ou même en Australie. Si l’originale se trouve bel et bien à Paris, la tour Eiffel est devenue l’une des structures les plus populaires de la planète et, par conséquent, une source d’inspiration pour de nombreux architectes. Vous pouvez donc admirer la tour Eiffel (ou tout du moins ses répliques) dans plusieurs pays.

Des billets réservables deux mois à l’avance

Puisque la tour Eiffel est l’un des monuments les plus emblématiques au monde, il est pratiquement impossible de vous y rendre sans faire la queue. C’est pourquoi il est vivement recommandé de réserver vos billets à l’avance. Pour les enfants, l’accès au deuxième étage coûte 5 € contre 7 € pour atteindre le sommet. En ayant vos billets en poche lors de votre arrivée à Paris, vous n’aurez pas à vous soucier de devoir faire la queue pour pouvoir admirer la plus belle vue de la capitale française.

Des activités aux abords de la tour Eiffel

Une fois que vous en avez pris plein la vue, profitez du reste de votre journée aux abords de la tour Eiffel. Vous pouvez ainsi vous balader sur le Champ de Mars et prendre un café et un goûter dans l’une des nombreuses boulangeries du quartier. Des dizaines de musées et de boîtes de nuit vous attendent également à Paris pour vous occuper de jour comme de nuit. Après votre visite de la tour Eiffel , ne manquez pas de découvrir les autres monuments emblématiques de la ville.

Que vous vous intéressiez à l’art, à l’histoire ou à la nourriture, Paris coche toutes les cases. Forte d’un riche patrimoine culturel, la capitale française abrite certains des monuments les plus emblématiques de la planète. Ne passez donc pas à côté d’une visite de la tour Eiffel lors de votre séjour à Paris pour en savoir plus sur l’histoire de la ville et admirer la vue du sommet. Découvrez Paris depuis sa majestueuse tour Eiffel. Ce symbole de la ville, qui allie histoire et modernité, vous invite à vous balader dans les rues alentour et à déjeuner ou dîner dans l’un des nombreux restaurants gastronomiques de la capitale française. Visitez la tour Eiffel et laissez-vous porter par sa magie.

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Où loger à Paris

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Le NH Paris Champs-Élysées se trouve dans le 8e arrondissement de Paris, un quartier chic connu pour ses grands magasins et ses monuments. Notre hôtel est ainsi idéalement situé à proximité des Champs-Élysées, de l’Arc de Triomphe, du Grand Palais et du Petit Palais, de la place de la Concorde (où se tiendront certains des événements des Jeux olympiques 2024) et de l’Élysée, la résidence officielle du président de la République. Si certains de ces lieux emblématiques sont facilement accessibles à pied, d’autres ne sont qu’à quelques arrêts de métro de l’hôtel.

  • 0.48km Arc de Triomphe
  • 0.9km Place de la Concorde
  • 1.76km Tour Eiffel
  • 3.35km Bateaux Parisien
  • Wi-Fi gratuit
  • Centre sportif
  • Climatisation - Contrôle de la climatisation
  • Accessibilité

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L’hôtel NH Paris Gare de l’Est se trouve dans le 10e arrondissement de Paris, sur la rive droite de la Seine. Situé en face de la gare de l’Est, il n’est qu’à 8 minutes de marche de la gare du Nord. Ce quartier cosmopolite et multiculturel abrite notamment deux superbes marchés ainsi que le canal Saint-Martin et ses nombreux restaurants décontractés, bars branchés et jolies boutiques.

  • 0.73km Gare du Nord
  • 3.64km Gare de Lyon
  • 4.9km Gare Montparnasse
  • 4.16km Arc de Triomphe
  • Occasions spéciales

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Le NH Paris Opéra Faubourg est situé rue La Fayette, dans le 9e arrondissement de Paris (opéra), entre Montmartre et le quartier Drouot, connu pour ses antiquaires. Il n’est donc qu’à quelques pas des principaux sites touristiques de la capitale, comme l’opéra Garnier et les Galeries Lafayette qui se situent à 15 minutes de marche. De même, le boulevard Haussmann, haut lieu du shopping, se trouve à 10 minutes à pied de notre hôtel. Le musée du Louvre, la place Vendôme ou encore le Sacré-Cœur sont quant à eux accessibles en une demi-heure de marche.

  • 3.19km Opéra Bastille
  • 2.89km Arc de Triomphe
  • 2.55km Bateaux Parisien
  • 3.2km Champs Élysées

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"Un scintillement spécial" de la Tour Eiffel pour l'inscription de l'IVG dans la Constitution

  • Nina Valette
  • France Bleu Paris ,
  • France Bleu

La Tour Eiffel célèbre aussi l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Pour l'occasion, les touristes et les parisiens ont pu voir un scintillement spécial et un message sur la Dame de fer.

Un message s'est affiché sur la Dame de fer au moment de l'inscription de l'IVG dans la Constitution

Les yeux des Parisiens ont pu voir la  Tour Eiffel s'illuminer ce lundi. Un scintillement spécial de la Dame de fer, au moment   du vote de l'inscription de l'IVG   dans la Constitution . Un message s'est également affiché sur le monument parisien.

Une étape qui restera dans l'Histoire

La société d'exploitation du monument parisien (SETE), souhaite marquer le coup alors que la France vit un moment d'histoire ce lundi. Les 925 députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles ont inscrit  "la liberté" de recourir à l'IVG dans la Constitution.  Les partisans de la réforme pouvaient assister au vote grâce à une retransmission sur écran géant au Trocadéro , à Paris, à l'initiative de la mairie et de la Fondation des femmes.

"Un message spécifique sera projeté sur la Tour avec scintillement spécial à 18h30, heure du vote " pour mettre en avant cette première mondiale avait prévenu les' service de communication de la Tour Eiffel. En plus du jeu de lumières, les touristes et les parisiens ont pu voir des messages avec écrit "#IVG CONSTITUTION" ou encore "#MON CORPS MON CHOIX" sur l'emblème de la Capitale.

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Les cent pas sur la promenade Loubianka, non loin du bâtiment qui abritait jadis le siège et la prison du KGB. Quinze minutes d’avance au rendez-vous. Mon interprète a connu l’URSS. Il s’esclaffe en désignant les immeubles en surplomb, la voie Nikitnikov, un entrelacs de rues au centre de Moscou : « C’est là que nous allons, me dit-il. Avant, c’était les locaux du Comité central ! À l’époque, il n’y avait pas de grille. Depuis la démocratie, ils en ont mis une. » À 14 heures pile, face à la Sainte-Trinité, une somptueuse église du XVIIe siècle couleur ocre rouge et crème fouettée, nous pénétrons dans l’un des édifices Art nouveau qui composent un quartier de bureaux très protégé. Devant l’entrée, des batteries de berlines en épi. Quelques Ford, beaucoup de BMW. À l’étage, le bureau de Vladimir Kojine, directeur des affaires économiques de l’administration présidentielle, est dénué de luxe. Maroquin et acajou, un portrait de Poutine au mur. Les armoiries impériales sont apposées au-dessus de la porte : l’aigle à deux têtes et les couronnes, le sceptre et la sphère. Avec un détail particulier, sur lequel il attire notre attention : une clé d’or. « C’était déjà l’insigne de ceux qui occupaient ma fonction sous les tsars. »

L'architecte JeanMiichel Wilmotte sur le site avec en arrièreplan la Tour Eiffel

L'architecte Jean-Miichel Wilmotte sur le site avec en arrière-plan la Tour Eiffel

Le périmètre de compétence de Kojine est immense. Âgé de 55 ans, il gère un empire de biens fonciers et immobiliers, à l’intérieur et à l’extérieur de la Fédération de Russie. Il est aussi le grand argentier du régime, à qui n’échappe aucune dépense de fonctionnement des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire. Les nouveaux kremlinologues le considèrent comme l’un des plus proches conseillers de Vladimir Poutine. Kojine n’a pas pour habitude de parler aux journalistes. A fortiori à ceux de la presse étrangère – et encore moins quand l’actualité internationale est marquée par les tensions entre la Russie et l’Occident provoquées par la crise en Ukraine, comme c’est le cas en ce matin d’avril. Quelques jours auparavant, les États-Unis ont inscrit son nom sur la liste des dignitaires russes et ukrainiens indésirables sur leur territoire et frappés de sanctions économiques. Il s’énerve un peu quand on lui en parle, fulmine contre « ces gens à courte vue [en Europe et en Amérique] qui croient encore qu’une seule puissance peut gouverner le monde à sa guise » et vitupère « une récidive débridée de la guerre froide ». Il ne semble pas inquiet pour autant. Pour l’heure, ce n’est ni à Kiev ni à Washington que le conduit sa mission principale, mais à Paris. C’est lui en effet que Vladimir Poutine a chargé de superviser pour son compte le projet de construction d’une cathédrale russe orthodoxe dans la capitale française.

Un espace de 4245 m2 au bord de la Seine, pour ainsi dire au pied de la tour Eiffel, sur le prestigieux quai Branly, au débouché du pont de l’Alma. C’est là que doit être édifié, en 2016 au plus tard selon les exigences du Kremlin, le nouveau temple de la religion russe en France (qui compte environ 200 000 fidèles). La pose de la première pierre était prévue le 23 avril, mais elle a été repoussée pour cause de glaciation diplomatique. Une autre date a été retenue, le 6 juin, à l’occasion de la participation du président Poutine aux commémorations du débarquement de Normandie. Cette cérémonie ne devrait pas avoir lieu, sans que ni l’Hôtel de ville ni l’Élysée n’aient été informés de quoi que ce soit. Le bâtiment se présentera comme un feuilleté géant à la blancheur de sucre glace surmonté de cinq dômes filetés d’or. Un gâteau de noces célébrant l’union de la Sainte Russie et de la ­République, dessiné par Jean-Michel Wilmotte, architecte de renom et d’entregent.Le projet a été officiellement présenté le 17 janvier 2014. Mais avant cela, que de démêlés ! « Nous avons été à deux doigts de devoir renoncer », a fait publiquement remarquer l’émissaire de Poutine, évoquant ce jour-là à Paris devant un parterre de personnalités, des « moments dramatiques ». La guerre n’a pas eu lieu mais l’affrontement couve encore. N’en déplaise aux esprits chagrins, aux défenseurs du paysage et aux contempteurs de la grande Russie, l’omnipotent M. Kojine s’est juré de mener à bien cette tâche cruciale entre toutes. Il ne veut pas qu’il soit dit un jour que la France a dit « niet » au Kremlin. En coulisses, c’est une incroyable série qui s’est jouée en six saisons, dont l’intrigue mêlait diplomatie, liturgie, architecture et politique – Ken Follett revisité par les scénaristes de House of Cards.

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Saison I. Sarkozy et le pope star

À l’automne 2007, le patriarche de Moscou, Sa Sainteté Alexis II, doit être reçu par le président Nicolas Sarkozy, qui se veut l’ami des religions. C’est la première visite d’un chef de l’église russe en France depuis le schisme de 1054 entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe. Il est reçu en pope star. Vladimir Kojine assure s’être fait raconter par le patriarche (avant sa mort, le 5 décembre 2008) que l’idée d’une nouvelle église est née de cet échange au sommet, en quelques instants. En fait, quelques religieux ainsi que des laïcs franco-russes s’activaient depuis quelques années pour dénicher un terrain propice à Paris. Le prince et homme d’affaires Alexandre Troubetzkoï était l’un d’eux. Dans ses locaux de l’association Dialogue franco-russe, sur les Champs-Élysées, il affirme avoir démarché, dès 2005, la mairie de Boulogne-­Billancourt, le conseil régional d’Île-de-France et le ministère de l’intérieur (dirigé à l’époque par Sarkozy) pour obtenir le droit de construire la basilique sur l’île Seguin. En vain. Il est vrai que, jusqu’à l’été 2008, Nicolas Sarkozy ne se montrait guère empressé envers la Russie. Candidat à la présidence de la Répubique, il raillait le zèle de Jacques Chirac auprès de Vladimir Poutine. C’est seulement lors du conflit géorgien, lorsque la Russie sera en position d’accusée, que le nouveau président français découvrira son homologue du Kremlin. Il lui reconnaîtra désormais du caractère et de l’autorité. De là date le regard favorable qu’il porte sur les requêtes venues de Moscou. Si Poutine tient à avoir son église à Paris, c’est que l’enjeu n’est pas seulement spirituel mais géostratégique. La religion orthodoxe ne se reconnaît pas de pape mais quinze patriarches qui représentent chacun une langue et un pays. Moscou dispute de longue date à Constantinople (devenue Istanbul) la suprématie religieuse. Une cathédrale en majesté à Paris – « cœur de l’Europe » selon Kojine – signerait le grand retour de la Sainte Russie sur la scène internationale. « Le pouvoir russe, c’est l’autel et la politique ; le vrai coéquipier du président de la Fédération, ce n’est pas Medvedev mais le patriarche Cyrille [successeur d’Alexis II] », explique l’écrivain Vladimir Fédorovski, auteur de Poutine, l’itinéraire secret (éditions du Rocher). Aussi les dirigeants de Moscou ont-ils lancé une vaste campagne pour reconquérir un à un les bastions perdus. Dans son quartier général de la rue Nikitnikov, le superintendant Kojine cite volontiers la Bible : « Il y a un temps pour jeter les pierres, un autre pour les ramasser. » Il explique : « Au cours des décennies passées et pendant la période de désintégration de l’Union soviétique, la Russie a perdu bien des sites sacrés qui ont été construits avec l’argent de l’Empire. Nous aidons l’Église à les reconstruire, les restaurer, les récupérer ; en Italie, en Israël ou en Palestine, et aussi en France. » Il cite en exemple le retour dans le giron de Moscou de la cathédrale Saint-Nicolas de Nice, en 2013, après des années de procédure. À Biarritz, en revanche, l’église Saint-Alexandre-Nevski fait de la résistance. Son homonyme parisien, rue Daru, près de l’Arc de triomphe, a réussi à échapper à la tutelle du Kremlin. Placée sous l’obédience de Constantinople après 1931 par les émigrés russes de la Révolution, elle a été classée monument historique en 1981 grâce au maire de Paris, Jacques Chirac, et reste, avec ses ors et ses dômes, la propriété inaliénable de l’association paroissiale. Pendant que, de l’autre côté de la Seine, dans un coin anonyme du XVe arrondissement, le plus haut représentant du patriarcat de Moscou à Paris officie dans un ancien garage à vélos, l’église des Trois-Saints-Docteurs. Le dimanche à l’heure de la messe, ce lieu dépourvu de tout signe religieux visible de l’extérieur est submergé de fidèles et de vapeurs d’encens. L’évêque Nestor confiera plus tard, en interview, espérer que ses ouailles puissent enfin disposer d’un édifice digne de leur foi avec la future cathédrale du quai Branly. « Ne voyez là aucune arrogance, relativise ce colosse barbu de 40 ans. Il nous fallait plus de place : les jours de grande fête, les gens ne peuvent même pas entrer dans la paroisse. » Une fois acquis le feu vert de l’Élysée, religieux et civils s’affairent pour trouver un terrain. Parmi eux, un cabinet de lobbying, ESL & Network, présidé par Alexandre Medvedowsky, ancien élu socialiste, énarque d’origine ukrainienne et ami de Jean-Pierre Philippe, le mari de Nathalie ­Kosciusko-Morizet. Il a entre autres pour associée Olga Belot-Schetinina, chevelure de jais et CV impressionnant, moscovite de Paris depuis 2002. Cette dernière a connu Innocent, le prédécesseur de Nestor, dans le club des anciens du MGIMO, la grande école diplomatique de son pays, « notre ENA à nous ». Dès 2008, l’archevêque lui confie une mission de recherche foncière qui s’est vite changée en médiation interétatique. Discrète – autant qu’on peut l’être lorsqu’on mesure 1,80 m – et circonspecte, elle ne quitte pas d’une semelle l’ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov, sur le bureau duquel le projet de cathédrale est classé parmi les dossiers hautement signalés. Olga se prévaut d’une intervention décisive dans la découverte du terrain du quai Branly, ancien siège de Météo-France. La précieuse parcelle des bords de Seine est convoitée par d’autres puissants acheteurs : l’Arabie saoudite, le Canada et la Chine. Nexity, géant de la promotion immobilière dont le PDG, Alain Dinin, a lui aussi des ascendances russes, aide l’ambassade à formuler la meilleure offre. Vladimir Kojine est reçu à Bercy par Éric Woerth, alors ministre du budget qui exerce la tutelle sur France Domaine, l’établissement public gérant le patrimoine foncier de l’État. L’accord est vite scellé. Kojine confirme que des négociations ont eu lieu entre Paris et Moscou : « Nous avons discuté de la structure de la transaction. » Il ne veut toutefois pas en livrer le montant – que des sources dignes de foi à Bercy établissent à 73 millions d’euros. « L’accord stipulait que le prix devait demeurer secret, objecte l’émissaire de Poutine . Nous, nous tenons parole. » Néanmoins, il ne se prive pas d’affirmer que l’offre des concurrents saoudiens était « bien supérieure » et qu’ils prétendaient, eux, y dresser « une énooorme mosquée ». Comprendre : « Voyez ce à quoi vous avez échappé à côté de la tour Eiffel ! » La vente est signée le 3 février 2010. L’acte mentionne expressément la construction d’un « centre spirituel et culturel orthodoxe ». Frédéric Mitterrand, ministre de la culture à l’époque, décrit dans son journal de bord (La Récréation, Robert Laffont), à la date du 28 octobre 2010, l’impatience de l’ambassadeur Orlov : « Il ne faut plus tarder pour la cathédrale, le concours d’architecture est ouvert. » Un conseiller de François Fillon, Jean de Boishue, lui souffle à l’oreille : « Tu suis de près... et en même temps tu ne peux pas grand-chose, le président l’a promis à Poutine. » Le 9 décembre suivant, lors d’une visite à à Moscou, Fillon glisse à Mitterrand : « [Poutine] n’en démord pas (...). Vous les voyez, vous, les bulbes au pied de la tour Eiffel ? » Avec le recul, Frédéric Mitterrand assure : « C’est le genre d’histoire dont je me suis méfié dès le début et qui ne va cesser de s’aggraver. » Une « pantalonnade bien française », selon ses termes, va en effet se jouer à partir de l’automne 2010 autour du projet d’église qu’il rebaptise avec espièglerie : « Saint-Vladimir ».

Vladimir Kojine  a t charg par Vladimir Poutine de ngocier son projet de cathdrale avec les autorits françaises et le...

Vladimir Kojine (photographié à Moscou le 11 avril 2014 pour Vanity Fair *par Oleg Nikishin) a été chargé par Vladimir Poutine de négocier son projet de cathédrale avec les autorités françaises et le maire de Paris de l'époque, Bertrand Delanoë.*

Saison II. Le « voile de la Vierge »

Tout commence sous les meilleurs auspices. Pour complaire à leur hôte français, les Russes se mettent en quatre. Un concours d’architecture est organisé – ce qui, selon une source interne à Nexity, ne leur serait peut-être pas venu spontanément à l’esprit. Conseillés par leur promoteur et par leur élégante lobbyiste, ils composent un jury ­binational, mi-russe, mi-français, et se rangent même à l’usage – saugrenu à leurs yeux – d’indemniser les finalistes recalés : 25 000 euros chacun, c’est écrit dans le règlement. Quatre ans plus tard, en pleine crise ukrainienne, Vladimir Kojine le jure : « Le président, le Patriarche et moi-même n’avions qu’un souci : ne rien faire qui contrarie la France et les Français. » L’ambassade est l’épicentre du dispositif. « Rien que pour cela, je ne regrette pas d’avoir participé au jury », plaisante l’un de ses membres, l’architecte Bernard Desmoulins, qui y représentait la Mission interministérielle pour la qualité des bâtiments publics. « Choc des cultures », se souvient-il en pensant au « bunker soviétique » qu’est encore l’imposant bloc de béton érigé au bord du boulevard Lannes, dans le XVIe arrondissement, sous le règne de Léonid Brejnev. Christine Fabre, autre jurée, recrutée au titre d’une association patrimoniale du VIIe arrondissement (SOS Paris), décrit à l’intérieur « une salle grande comme la galerie des Glaces ». Le plus flamboyant des candidats, Rudy Ricciotti, bâtisseur du Mucem de Marseille, est si impressionné par « l’ambiance glaciale » qu’il y perd sa faconde. Il faut dire qu’on ne voit pas tous les jours des popes siéger dans un concours. L’évêque Nestor, le permanent du patriarcat en France, a été rejoint par un hiérarque moscovite, l’archevêque Marc, sorte de ministre des affaires étrangères de Sa Sainteté Cyrille. (Le débonnaire Nestor fait d’ailleurs remarquer qu’il est déplacé de qualifier de « pope » les ministres du culte orthodoxe : en russe, le terme équivaut à peu près à notre « cureton ».)

Quelques 110 propositions parviennent à l’organisateur, qui les expose sur des panneaux d’1 m sur 1,50 m dans la salle des fêtes. « Il aurait fallu des patins à roulette pour l’arpenter », plaisante Christine Fabre. Le cahier des charges est à la fois clair et emberlificoté : l’église, « élément central », doit « garder les traditions et principes canoniques propres aux meilleurs exemples de l’architecture ecclésiale orthodoxe russe » – des bulbes à tout le moins, entre un et cinq, on n’y coupe pas, et la faculté d’organiser des processions autour les jours de fête. Mais elle doit aussi « ne pas être caricaturale, ni délibérément non contemporaine ». Autant demander à un ours de passer par le chas d’une aiguille. Le 10 décembre 2010, dix projets sont sélectionnés. Cinq Français, cinq Russes. Fifty-fifty, ou presque. En fait, l’un des candidats russes est pour moitié espagnol, Manuel Nuñez-Yanowsky, associé à un cabinet moscovite. C’est le plus âgé des finalistes, sec et nerveux comme un danseur de flamenco. Il porte beau mais il passe pour « un revenant », dit Bernard Desmoulins. Étiqueté de surcroît « post-moderne » – ce qui, parmi l’élite de l’architecture autorisée, relève de l’insulte caractérisée. Il a en effet travaillé dans les années 1970 avec le catalan Ricardo Bofill et a commis, à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-­Denis), les monumentales Arènes de Picasso, aujourd’hui connues sous le nom familier de « camemberts ». Pour la cathédrale du quai Branly, il fait miroiter une construction en verre ondulé qui prendrait la forme d’un immense voile, une longue traîne de « Marie, mère de dieu » tombant du ciel, un jardin romantique, bref, un édifice plein de sensibilité pour un projet ultrasensible. À la surprise générale, c’est son dossier (celui de son agence, à l’acronyme peu chrétien de SADE) qui sera retenu. Mais sa victoire ne se dessine qu’au terme d’un épisode embrouillé et d’une passe d’armes homérique.Le jury n’est en réalité pas aussi paritaire qu’il en a l’air. Sept Russes d’un côté, dont un expert en peinture d’icônes et le ministre de la culture, auxquels il faut ajouter un huitième : Vladimir Kojine, qui préside. Sur les rangs des sept Français en revanche, figurent à côté des représentants de la mairie de Paris, de la mairie du VIIe arrondissement et du ministère de la culture, deux authentiques Russes blancs : le prince Troubetzkoï, déjà mentionné, et l’envoyé du premier ministre français, Jean de Boishue, dont le très breton patronyme ne laisse pas supposer qu’il descend par sa mère de l’aristocratie russe. La communauté orthodoxe française doit indirectement à cette dernière, princesse Mechtchersky, son cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) et la maison de retraite qui en est logiquement l’antichambre. Les jurés français laissent vite percer leurs divisions. Les deux représentants de la municipalité, pourtant attentifs au conservatisme supposé de leurs riverains, sont séduits par un projet audacieux, conçu par l’architecte Frédéric Borel : un tourbillon de béton blanc élancé vers les nuages et surmonté d’un seul bulbe. Peu convaincu, Troubetzkoï le qualifie sans façon de vulgaire « serviette de table ». « La Russie d’aujourd’hui », supplément du Figaro et porte-voix de l’ambassade russe compare carrément l’édifice à un « minaret » provocateur. Quant au mandataire de Frédéric Mitterrand, Jean-Pierre Biron (son directeur de cabinet), il sèche simplement la séance. « Tout était plié depuis Moscou », dira-t-il plus tard au ministre. De fait, les Russes font bloc. Mgr Nestor confesse un certain intérêt pour les esquisses de Borel – « un homme sympathique qui voulait sincèrement nous comprendre », dit-il – mais tous soutiennent le candidat que l’on devine choisi par Moscou, dont ils jugent le projet plus orthodoxe, au propre comme au figuré. Le jour du « grand oral », le 17 mars 2011, Manuel Nuñez-Yanowsky fait une présentation ébouriffante. Il se montre « sûr de lui, alternant avec brio le russe et le français, se passant des services de l’interprète assermenté », raconte la jurée Christine Fabre. Seule Dominique Alba, à l’époque directrice du Pavillon de l’Arsenal et vestale de l’architecture dans la capitale, tente de porter le fer. Cette professionnelle intransigeante et reconnue a l’oreille de l'ancien maire, Bertrand Delanoë. Elle affronte à visage découvert le projet préféré du Kremlin. À l’arrivée, le vote donne les deux favoris ex-æquo, loin devant tous leurs rivaux. « Il fallait tout recommencer, se remémore Dominique Alba. J’ai essayé de persuader M. Kojine de remettre les choses à plat... Mais rien à faire, il a exigé aussitôt un deuxième scrutin, avec un ordre de préférence sur trois projets : ceux de Nuñez-Yanowsky et de Borel, plus celui de Jean-Michel Wilmotte. » Au dépouillement final, c’est l’Espagnol qui rafle la mise. Cette fois, Wilmotte arrive en deuxième position, Borel n’est que troisième. Dominique Alba quitte la séance en colère. « M. le maire a de bons petits soldats, mais vous avez perdu », lui lance Kojine. L’arbitre des pertinences architecturales de la Ville de Paris impose que soient inscrites au procès-verbal de la réunion les réserves du maire sur le lauréat et boude le buffet offert par l’ambassadeur – « un excellent saumon, précise avec malice Christine Fabre, et de la salade russe – celle que les Russes appellent “salade française” ». Manuel Nuñez-Yanowsky, lui, boit du petit-lait. À bientôt 70 ans, il vit enfin son heure de gloire. Natif de Samarcande, en Ouzbékistan, fils d’une Russe et d’un républicain espagnol qui a passé sept ans dans les camps de Staline, il a été homme de théâtre avant de se lancer dans la construction, a mené plus d’une vie à Odessa, Barcelone, Moscou et Paris. Durant sa jeunesse, il a même fréquenté Dalí et Gala dans leur château de Pubol, dont son domaine catalan est voisin. Tout cela, il le raconte à présent entre deux portes ou au téléphone car cet homme fantasque est un courant d’air, toujours entre Paris et l’Espagne – il n’a pas son pareil pour esquiver les rendez-vous qu’il a lui-même fixés et s’en excuser avec une exquise courtoisie. Pour la basilique parisienne, il dit avoir concouru presque par hasard, « pour rendre service à des “petits jeunes” recommandés par un ami scénographe ». Puis il a pris l’aventure à cœur une fois la première épreuve vaincue, si bien que le vote du 17 mars 2011 lui est apparu comme la consécration d’un parcours atypique. Son triomphe sera de courte durée.

L'architecte Manuel NuñezYanowsky photographi pour Vanity Fair par Alexandre Guirkinger pour Vanity Fair devant les...

L'architecte Manuel Nuñez-Yanowsky, photographié pour Vanity Fair par Alexandre Guirkinger pour Vanity Fair *devant les Arènes de Picasso à Noisy-le-Grand. Son projet d'église a été sélectionné en mars 2011 puis écarté huit mois plus tard. Il a saisi la justice.*

Saison III. Delanoë contre-attaque

Le maire de Paris a adressé les invitations pour le 9 novembre 2011 à 15 heures, à l’hôtel de ville. À l’instant prévu, Bertrand Delanoë fait son entrée, escorté par Anne Hidalgo, encore adjointe à l’urbanisme, et exécute un numéro à sa façon. Cinglant, impérial, sans appel. Tous les « Russes » sont là : l’ambassadeur Orlov, l’architecte, les professionnels de la construction et les prêtres... Ils s’attendent à faire une aimable présentation et soudain, le maire se lance dans une diatribe de 40 minutes, proclame que ce projet est « une insulte à l’âme russe, à l’église orthodoxe en général et à Paris en particulier ». Ignorant Nuñez-Yanowsky, Delanoë ne s’adresse qu’à Vladimir Kojine, devant l’assistance médusée. L’architecte espagnol raconte qu’à ce moment-là, il aurait aimé « casser la gueule » du maire. L’un des présents se rappelle avoir aperçu « un jeune prêtre, fin, blondinet » riant sans se cacher. La description correspond à la silhouette adolescente du père Alexandre Siniakov, recteur, à seulement 34 ans, du seul séminaire orthodoxe d’Europe, implanté à Épinay-sous-Sénart. Théologien parfois anticonformiste, il n’appréciait pas pour autant le projet exubérant de Manuel Nuñez-Yanowsky. « Mais plaisait-il seulement à ceux qui ont voté pour lui ? » s’interroge malicieusement aujourd’hui le « hiéromoine », dans la paix de l’ancien couvent catholique qui abrite son séminaire. Il suggère que le choix du jury était le fruit d’un compromis entre le goût de ses compatriotes pour la tradition et l’exigence de modernité requise par la localisation parisienne. « S’ils ne tenaient qu’à eux, ­estime-t-il, ils auraient choisi une église orthodoxe russe traditionnelle, une vitrine de la Russie éternelle ! » Les Russes ne s’avouent pas vaincus. Nantis de leur titre de propriété, d’un lauréat désigné en bonne et due forme et de l’expertise des grandes entreprises enrôlées dans l’aventure – Nexity, puis Bouygues Bâtiment-Île-de-France et le bureau d’études Egis – ils déposent le 31 janvier 2012 un permis de construire. À la préfecture, puisqu’il s’agit d’un permis d’État. Peine perdue. Une nouvelle salve hostile part de la Ville de Paris le 27 février, sous la forme d’un communiqué de presse appelant l’Unesco, « garante de la sauvegarde des rives de la Seine », à « se mobiliser » contre « une architecture de pastiche médiocre (...) conçue dans la précipitation ». Deux mois plus tard, le 27 avril 2012, une délégation de l’organisation internationale assiste à une présentation du projet au ministère de la culture. Selon le récit de Manuel Nuñez-Yanowsky, l’architecte en chef des bâtiments de France, Jean-Marc Blanchecotte, s’y montre « plutôt favorable » à l’intégration de l’église dans le site. Le lauréat doit revoir sa copie. Il corrige divers paramètres concernant l’évacuation des eaux, d’autant plus cruciaux que le voisin immédiat de la cathédrale sera un bâtiment historique, le palais de l’Alma, siège des anciennes écuries de Napoléon III et annexe de l’Élysée – c’est là que résidaient secrètement, au temps de François Mitterrand, sa fille cachée Mazarine et sa mère, Anne Pingeot. À l’hôtel de ville, on a aussi sonné le tocsin en invoquant « un problème de sécurité nationale ». Un reste de paranoïa héritée de la guerre froide fait juger déraisonnable que les Russes s’installent à portée d’écoute du logement de fonction du conseiller diplomatique de l’Élysée, de son chef d’état-major particulier et du service du courrier présidentiel, eux aussi hébergés dans l’immeuble du quai Branly. Les choses traînent en longueur. Confession à retardement de Frédéric ­Mitterrand : « Je n’avais qu’une solution, laisser pourrir. » L’élection présidentielle française se profile, « le changement c’est maintenant », les émissaires de Moscou vont l’apprendre à leurs dépens. En mai 2012, François Hollande succède à Nicolas Sarkozy. Le 28 septembre suivant, deux « avis défavorables » tombent simultanément : celui de l’architecte des bâtiments de France, subitement moins compréhensif, et celui de la responsable de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC). Autant de mauvais présages pour la délivrance attendue du permis de construire.

Saison IV. La retraite de Russie

Son Excellence Alexandre Orlov en perdrait son flegme. Nous sommes le 16 octobre 2012. Un an a passé depuis l’affront essuyé devant Bertrand Delanoë. Neuf mois depuis la première demande de permis de construire. À la fin du mois de novembre, elle sera caduque. La cathédrale est toujours dans les limbes, Kojine s’impatiente. L’homme de Poutine est attendu le lendemain à Paris, où il doit rencontrer – entre autres – le nouveau ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius. « C’était l’époque où je venais à Paris comme si j’allais au boulot, tous les matins », plaisante, à Moscou, Vladimir Kojine. Pour préparer l’entrevue au Quai d’Orsay, l’ambassadeur Orlov a convoqué ses troupes. Il lit alors à haute voix une lettre transmise par Laurent Fabius à son homologue Sergueï Lavrov. Aurélie Filippetti, ministre de la culture, y explique que le permis n’a aucune chance d’être délivré à cause des deux avis défavorables précités – « le préfet de région ne peut passer outre », écrit-elle. Avec l’accent traînant des Russes les plus parfaitement francophones, le diplomate lâche une autre bombe : la directrice de la DRAC lui aurait avoué avoir reçu « des instructions » pour bloquer le projet. Les négociateurs russes ont tôt fait de souscrire à la théorie du complot. Il faut dire que depuis l’installation de la gauche au pouvoir, une bonne partie des collaborateurs de Delanoë a investi les hautes sphères de la République. Son ex-directeur de cabinet, Nicolas Revel, est secrétaire général adjoint de l’Élysée ; son ancien conseiller pour la culture, David Kessler, occupe le même poste à la présidence ; Laurence Engel, naguère directrice des services culturels de la mairie, dirige le cabinet d’Aurélie Filippetti. Une autre conseillère de la mairie, Anne Tallineau, a rejoint l’équipe Fabius. Plus verrouillé que chez les soviets, l’appareil d’État est maintenant truffé d’opposants à la cathédrale ! Il n’en faut pas plus à Alexandre Orlov pour imaginer qu’une conspiration est en cours. « On me dit qu’il y a des bolcheviques à l’Élysée qui ne veulent pas d’église du tout », relève-t-il, pince-sans-rire. Au passage, architectes et experts du bâtiment en prennent pour leur grade : « On a traîné, traîné... Si on avait perdu moins de temps sous la présidence Sarkozy, on aurait déjà le permis. » Rompez. Le 20 novembre, une semaine avant la date butoir, la Fédération de Russie n’attend même pas la notification d’un refus. Elle retire sa demande de permis de construire. Pour Nuñez-Yanowsky, la partie est finie. Commence celle de Wilmotte.

Le projet accept et finalement abandonn de Manuel NuñezYanowsky.

Le projet accepté et finalement abandonné de Manuel Nuñez-Yanowsky. 

Saison V. La providence Wilmotte

Dès la mi-novembre, le nom du célèbre architecte français a commencé à circuler. Omniprésent, opiniâtre, charmeur, insatiable, irrésistible en somme. Et rompu au franchissement des fuseaux horaires. On l’annonce venant à la rescousse de l’équipe lauréate. Par quel subterfuge ? Les Russes, sentant leur projet compromis, ont sans doute commencé à rechercher une solution de rechange. Les Français les ont aidés, en leur fournissant une liste de cinq noms de créateurs susceptibles de prendre la relève. « Celui de Wilmotte venait en dernier, mais peut-être était-ce une liste alphabétique ? » fait mine de s’interroger Olga Belot-Schetinina, non sans une once de perfidie.Est-il encore besoin de présenter Wilmotte ? À la tête de l’un des cabinets qui comptent à Paris, il emploie plus de 200 salariés, vient d’entreprendre la rénovation de l’hôtel Lutetia, est tenu pour l’une des références de sa profession. Encensé par les patrons du CAC 40, pour lesquels il a réalisé nombre de sièges sociaux – pour LVMH, Alstom ou L’Oréal, celui d’Eiffage est en chantier à Vélizy-Villacoublay (Yvelines) –, il est cloué au pilori par ses pairs, qui le rangent plus volontiers dans la case affaires que parmi les hommes de l’art. La plupart ne lui reconnaissent aucun génie, si ce n’est celui de l’autopromotion. La profession est d’autant moins confraternelle que tout semble réussir à Wilmotte le conquérant. Cent projets en cours, des commandes publiques et privées en veux-tu en voilà. À Paris seulement, il s’attelle simultanément à la rénovation du Palais Brongniart, ancien siège de la bourse ; à la transformation de la halle Freyssinet en temple du numérique, avec la bénédiction de la mairie de Paris et pour le compte du patron de Free, Xavier Niel ; à l’édification, enfin, de 92 000 m2 de bureaux dans le futur « Pentagone à la française » du quartier Balard, qui abritera le ministère de la défense. Et la liste n’est pas exhaustive. Cet impressionnant volume d’affaires suffit-il à justifier le choix des autorités russes ? Non. Wilmotte, on s’en souvient, est arrivé deuxième au concours de mars 2011. Un bon point pour lui. En outre, la Russie est l’un des axes de prédilection de son développement international. Il y consacre depuis dix ans une énergie particulière, aidé en cela par une directrice bulgare, polyglotte et orthodoxe, Borina Andrieu, qui a vécu plusieurs années à Moscou. En 2012, il a décroché, avec l’urbaniste Antoine Grumbach, le premier prix d’un concours international pour le « Grand Moscou » ainsi que divers projets d’aménagement tout aussi titanesques (nouvel aéroport, « zone des trois gares », etc.) dont la réalisation reste également au point mort. S’y ajoute, depuis septembre 2013, la rénovation de l’université européenne de Saint-Pétersbourg, sise dans l’historique Palais de marbre. Des musées, publics et privés, sont aussi dans ses cartons. Wilmotte a même des projets en Ukraine. Il est vrai que la Russie est un pays de Cocagne pour les ­architectes du monde entier, mais que les désillusions y sont nombreuses – en 2007 par exemple, ­Dominique ­Perrault, célèbre auteur de la bibliothèque ­François-Mitterrand, a été dépossédé de son beau projet pour le théâtre Mariinsky II à Saint-Pétersbourg. « Connu des Russes, arrivé deuxième au concours et bien introduit à Paris, Wilmotte offrait la solution de compromis idéale, indique-t-on à l’Élysée . Nous étions soucieux, cette fois, que tout se passe en bonne intelligence. » En juin 2013, rien n’est encore signé. Mais durant l’été, l’architecte et sa directrice montée sur ressorts – et sur talons de douze centimètres en toutes circonstances – ont déjà foncé par deux fois à Moscou, cartons sous le bras, pour des entretiens au monastère Danilovski avec le patriarche Cyrille. « On est resté une heure et demie avec lui, c’est fabuleux ! » m’a confié un Wilmotte exultant, rencontré dans la ruche que constitue son agence parisienne du faubourg Saint-­Antoine. Le toupet en bataille, mais toujours impeccablement cravaté – comme le sont rarement ses confrères – l’architecte raconte les courses contre la montre dans les aéroports, les valises à trimballer, les heures perdues dans les embouteillages de Moscou, les maquettes égarées... Sans oublier les découvertes, en chemin, d’artistes « fabuleux » débusqués jusque dans leurs ateliers. L’homme est compulsif et enthousiaste. En janvier 2014, lors de la présentation à la presse de la maquette de la cathédrale, le permis enfin obtenu, il a qualifié de « lumineux » ses échanges avec le chef de l’Église moscovite – « les plus émouvants de ma vie professionnelle ». À l’inverse de son prédécesseur espagnol, Wilmotte a bénéficié de soutiens œcuméniques et coordonnés. Plus question de promener les Russes : François Hollande, en voyage à Moscou le 28 février 2013, s’est engagé auprès de Vladimir Poutine à ce que le projet avance désormais vite et bien. Une sorte de concile permanent a été mise en place le mois suivant à l’Élysée, dont les deux copontifes sont Nicolas Revel, secrétaire général adjoint, et Vladimir Kojine. Participent aux « groupes de travail » l’intégralité de l’équipe russe (l’ambassadeur, son avocate et sa lobbyiste) mais aussi un aréopage de délégués de la préfecture, des ministères et de la municipalité (dont François Revardeaux, conseiller spécial pour la Russie aux affaires étrangères, et Mathias Vicherat, directeur du cabinet de Bertrand Delanoë). Le tout sous la haute surveillance des dignitaires de l’église orthodoxe. C’est entre ces hommes qu’ont été négociées les conditions de l’accord conclu entre Kojine et Revel le 23 août 2013, qui préludait au dépôt de la demande de permis de construire, introduite le 16 septembre. Trois mois plus tard, le 24 décembre, le sésame était enfin accordé. Détail cocasse : « Les Russes l’ont annoncé à cor et trompette le jour de Noël et, à la mairie, nous n’étions même pas au courant », se souvient Philippe Valli, directeur du cabinet de Rachida Dati dans le VIIe arrondissement. À cette date, tous les services de l’État étaient fermés. « Faute de confirmation officielle, on a cru à un coup de bluff de Moscou ! »

Saison VI. L’honneur bafoué de « Manolo »

Il en est un pendant ce temps qui ne décolère pas : Manuel Nuñez-Yanowsky, furieux contre celui qu’il surnomme aigrement le « marchand de meubles » Wilmotte, sans préciser si l’expression renvoie aux activités de designer de son rival ou à l’adresse de son agence, dans ce qui fut le quartier des ébénistes. Dès le mois de juin 2013, le concepteur des Arènes Picasso, assisté d’un conseiller juridique tout en rondeurs, Me Louis Fauquet, l’exact opposé de sa silhouette ascétique, pique ses banderilles. Quatre assignations en justice : contre Wilmotte, coupable selon lui de ne pas l’avoir averti dans les temps qu’il prenait la main sur le projet ; contre la Fédération de Russie, qui n’aurait pas résilié son contrat dans les formes ; contre Bertrand Delanoë et Aurélie Filippetti, pour « abus d’autorité sur personne publique », « chantage », « extorsion » et « trafic d’influence ». Aux deux derniers, l’impétueux réclame 10 millions d’euros de dommages et intérêts. Ses plaintes sont rejetées une à une. Lui-même est condamné à verser des frais de justice à la Russie : 5 000 euros, une obole. Faute de règlement, les autorités font opérer en mars 2014 une saisie sur ses comptes bancaires. Trois mois auparavant, devant la presse parisienne, Vladimir Kojine se montrait pourtant clément envers l’initiative judiciaire, « plus émotionnelle qu’autre chose », de l’architecte : « La Fédération a respecté 100 % de ses engagements vis-à-vis de lui », assurait-il. Selon son défenseur, Nuñez-Yanowsky aurait perçu « ce qui lui était dû pour le travail effectué », soit « la moitié des honoraires convenus », en l’occurrence, 600 000 euros environ. « On ne demande pas de dédommagement, non, non, souligne l’avocat, enseveli sous la pile de documents liés à l’affaire. Juste l’annulation du permis de construire. Et la démolition de l’ouvrage de Wilmotte s’il est un jour construit. » Ce n’est pas rien. Sans entrer dans les méandres d’une procédure que Me Fauquet qualifie, avec un indéniable sens du verbe, de « village Potemkine », on peut raisonnablement penser à un baroud d’honneur de la part d’un homme lésé du grand contrat qui aurait pu marquer son apothéose. « Il brûle ses vaisseaux », admettait en juin 2013 le dévoué défenseur, avocat solitaire fourvoyé avec passion dans une lutte de desperado. Mais le plaignant est-il à ce point l’agneau du sacrifice ? « J’ai été traité d’une façon ignoble ! Les Russes et les Français se sont comportés comme des cosaques », s’enflamme Nuñez-Yanowsky au téléphone, retenu cette fois par la fuite d’une vanne dans sa résidence espagnole. À ses anciens commanditaires, l’architecte catalan reproche de n’avoir pas au moins tenté de lui offrir un lot de consolation après l’avoir « foutu dehors ». « Comme Chirac l’avait fait pour Bofill et moi, quand il nous a proposé la place de Catalogne après nous avoir viré du chantier des Halles, raconte-t-il. Mais avec la gauche, je n’ai jamais eu de chance. » Poussés dans leurs retranchements, ceux qui ont suivi de près les circonvolutions de son projet confessent une certaine perplexité. « C’était difficile de travailler avec lui, confie l’un d’entre eux. Il n’a pas vraiment de bureaux, fonctionnait avec des sous-traitants en Russie, ce qui retardait les rendus. » Chez Nexity, maître d’ouvrage délégué jusqu’à l’été 2012, on se souvient que « le permis n’était vraiment pas délivrable » : « Toutes considérations esthétiques mises à part, Nuñez-Yanowsky prenait des libertés avec l’urbanisme. C’est à juste titre que l’État russe a rompu son contrat. » Jean-Marc Blanchecotte, l’architecte des bâtiments de France aujourd’hui retraité et distingué en 2013 de la médaille de vermeil de la Ville de Paris, nie avoir reçu des pressions, comme l’affirme le Catalan outragé. Au bout du fil, il paraît toutefois affolé : « Je ne peux pas vous répondre, je suis dans le métro et puis c’est une affaire qui relève de la politique internationale ! » On lui fait observer que l’avis défavorable qu’il a rendu succédait pourtant à des propos plus élogieux prononcés devant l’Unesco. « Je ne m’exprimais là que sur l’intégration dans le site », assure-t-il. Il ajoute que « le projet était insuffisamment préparé pour le permis, posait plein de problèmes techniques, dus notamment à son adossement à un bâtiment historique, et on n’arrivait pas à le faire évoluer de manière satisfaisante ». Vint en effet un jour où, devant les modifications justifiées par les impératifs techniques, le préposé aux relations internationales du patriarcat de Moscou et de toutes les Russies, Mgr Marc, accablé, ne vit plus dans le « voile de la Vierge » qui l’avait tant séduit qu’un « tutu de ballerine » fort impie. La messe était dite. À présent, Kojine peut reconnaître que les doutes qu’il nourrissait « depuis le début, sans le dire à personne », étaient fondés. « Dès que se sont posées les questions d’ingénierie, dit-il, il est apparu que la toiture en verre allait devenir la source du problème : elle se transformait en lourde structure . » En somme, le projet péchait par ce qui avait fait sa force. « Quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage », soupire Me Fauquet. Mgr Nestor, lui, brûlerait presque un cierge en l’honneur de l’ancien maire de Paris : « Sa ferme intervention nous a ouvert une porte de sortie inespérée. » Les esquisses de Wilmotte avaient déplu à l’évêque lors d’une première réunion à l’Élysée ? Elles ont désormais son onction. À telle enseigne qu’il a offert à son supérieur, Cyrille, pour ses 66 ans, une maquette de l’édifice en modèle réduit – « avec la lumière à l’intérieur et tout et tout ». Wilmotte confie avoir fait la procession de Pâques 2013 au monastère Danilowski. Familier de la Russie, cet ami de Marek Halter renvoie ses détracteurs à leurs préjugés contre sa formation originale (il est diplômé de l’école d’art Camondo et non de la filière architecturale) et son style prétendument « commercial ». « Je l’aime, ce projet », déclarait-il avec ferveur le jour de sa présentation à la presse. Sa pierre blanche, dite «?de Bourgogne », feuilletée de strates de verre, ne fournit-elle pas une lointaine réminiscence des murs de la Dormition, église majeure parmi les édifices de la «?place des cathédrales?» au Kremlin ? Là où s’affairent, depuis février 2014, grues et pelleteuses à la démolition des baraques en béton de Météo-France, s’édifieront quatre bâtiments : l’église, une maison paroissiale, un centre culturel et une école bilingue. L’architecte insiste sur la composition « très aérée » de l’ensemble, avec toitures végétalisées et une allée plantée – dessinées par le paysagiste Louis Benech, qui a baigné enfant dans un monde suranné de Russes blancs et se souvient d’y avoir croisé Félix Youssoupov, le prince conjuré de l’assassinat de Raspoutine. Il peste depuis lors contre les décisions de la Ville de Paris qui l’empêchent de planter les bouleaux dont il rêvait. Il optera pour des aulnes, des tilleuls de Mongolie et « un faux verger, pour donner l’image rurale d’une église des champs ». La Ville de Paris a fini par donner son aval. Delanoë « ne déteste pas », lâchait-on du bout des lèvres à la mairie avant l’élection municipale de mars 2014. Dominique Alba éprouve encore des regrets en pensant au projet sacrifié de son poulain Borel – « un bâtiment sculpture, disant ce qu’il était, dans une écriture contemporaine ». Mais elle salue les qualités du dossier actuel : « Il n’est pas frontal sur la Seine et annonce sa fonction d’église, sans être ostentatoire. » Mention passable, donc. « De toute façon, les immeubles d’avant n’étaient pas beaux. Et puis Paris, avec le temps, peut tout absorber ! Voyez le Sacré-Cœur... » Elle n’est pas loin de se féliciter, même, de l’onde de choc provoquée par son oukase de mars?2011 : « Après tout, songe-t-elle, c’est valorisant pour l’architecture qu’elle puisse provoquer des incidents diplomatiques. » Vladimir Kojine, l’homme des biens séculiers à Moscou, ne partage pas la « courte vue » des Occidentaux ; il veut contempler l’histoire sur un temps long . La première pierre de la future cathédrale ­sera-t-elle posée par les deux présidents alors que la Russie de Poutine est menacée d’être mise au ban des nations démocratiques ? Il l’ignore. « Tout peut arriver, prévient-il. Mais cette affaire est supérieure aux péripéties de la politique au jour le jour. Qui se souvient de l’occupation de Moscou par les troupes françaises ? Ou du 31 mars 1814, quand le tsar Alexandre Ier est entré dans Paris ? » Avec la force que lui confère sa proximité avec Poutine, il affirme : « Ce monument sera construit. Et il restera un joyau de votre capitale, comme le pont Alexandre III. »La cathédrale que Frédéric Mitterrand baptisait cavalièrement « Saint-Vladimir » devrait être consacrée à la Sainte-Trinité, c’est du moins ce que semble souhaiter le patriarcat par la voix de son légat parisien Nestor : « C’est le nom d’un monastère édifié lors de la lutte contre les Tatars au XIVe siècle, explique l’ecclésiastique. “Regarder la Sainte-Trinité, c’est vaincre la haine”, dit-on chez nous. » Il n’en faudra sûrement pas moins.

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Par Maxime Jacob

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Tour Eiffel : fer rouillé, comptes dans le rouge, prix du ticket… Toutes les réponses à vos questions

Quelles sont les raisons de la grève des salariés de la tour ? Le retard dans la campagne de peinture est-il inquiétant ? Où en sont les négociations ? L’avenir de la dame de fer est-il menacé ? Le Parisien fait le point sur le sujet.

La tour Eiffel est fermée depuis lundi à cause d'une grève. MAXPPP/Vincent Isore

Engluée dans un mouvement social depuis lundi, la tour Eiffel est au centre de tous les regards. La grève des 360 salariés, qui s’est poursuivie ce vendredi , a mis tous les projecteurs sur la gestion et l’état économique et structurel de la Dame de fer. Des photos de rouille sur l’édifice ou des déclarations de salariés sont venues alimenter les critiques contre la gestion du site, visant directement la Ville de Paris.

Faut-il s’inquiéter ? Quelles sont les causes de cette grève qui pourrait être historique ? Quel impact pour les visiteurs ? Le Parisien répond aux questions que vous pourriez vous poser.

Quelles sont les revendications des salariés ?

Les deux syndicats du personnel du monument, la CGT et FO, dénoncent « la gestion actuelle qui mène tout droit la Société d’exploitation de la tour Eiffel (Sete) dans les pires difficultés ». Ils visent surtout la Ville de Paris, actionnaire ultra-majoritaire, qui impose selon eux un modèle « intenable » à la société.

Les représentants des quelque 360 salariés de la Dame de fer demandent de pouvoir consulter l’avenant au contrat de délégation de service public (DSP) qui court jusqu’en 2030, objet de leur mécontentement. « Le modèle de base » prévoyait une augmentation de la redevance versée par la Sete à la Ville la mairie. Les syndicats reprochent à la Ville d’être trop gourmande avec une « hausse exponentielle, de 8 à 50 millions d’euros par an ».

Or la crise du Covid-19 a engendré un déficit d’environ 120 millions d’euros. Pour faire face, la Sete a déjà été recapitalisée par la Ville à hauteur de 60 millions d’euros.

Les syndicats font aussi part de leur « inquiétude » quant au montant des travaux engagés ces dernières années, « en progression de 128 millions d’euros depuis 2019 ». Malgré les sommes investies, « de nombreux points de corrosion sont visibles, symptômes d’une dégradation inquiétante du monument » vieux de 135 ans, affirment-ils, visant particulièrement la campagne de peinture. Celle-ci « a vu ses coûts de réalisation s’envoler », avec « 100 millions d’euros investis » pour « seulement 3 % du monument décapé », fustigent les syndicats.

Si elle devait perdurer au-delà de dimanche après-midi, cette grève serait la plus longue de l’histoire récente de la tour depuis 1998.

Où en sont les négociations ?

La « seule avancée » obtenue jeudi est « que la mairie s’est mise à la table des négociations », a estimé le délégué syndical CGT, Stéphane Dieu. Pour la direction, il y a eu bien plus. L’avenant au contrat de délégation de service public (DSP), qui doit être présenté en mai au Conseil de Paris et que la CGT et FO demandaient à pouvoir consulter, sera prolongé d’un an - 2031 au lieu de 2030 - « afin de lisser les investissements et leurs amortissements », selon la Sete.

La redevance versée par la Sete à la mairie passera bien progressivement de 8 à 50 millions d’euros. Mais l’avenant prévoit donc une « révision à la baisse des modalités de calcul » qui conduira in fine à « un effort » de 51 millions d’euros de la Ville, détaille la Sete. En résumé, l’Hôtel de Ville touchera finalement « entre 31 et 34 millions d’euros » des entrées annuelles de la tour Eiffel, « soit approximativement 25 % de son chiffre d’affaires ».

VIDÉO. La tour Eiffel en grève : « On va prendre une photo et rentrer chez nous ! »

Autre mesure confirmée, le Plan contractuel d’investissement (PCI), qui permet de réaliser les travaux, sera augmenté de 145 millions d’euros, « pour atteindre 380 millions d’euros ». Soit « deux fois plus que lors de la précédente DSP », souligne la société. Une mesure pour rassurer sur l’entretien du monument.

Enfin, la Sete a proposé « la création d’une instance de suivi permanent » et assuré « qu’un accord sera signé dans les quinze jours » au sujet des « conditions d’emploi et de rémunération » des salariés. Ce que ne demandaient pas les salariés.

La vingtième campagne d’entretien de la tour a-t-elle pris du retard ?

Oui, en raison du Covid et de la découverte de traces de plomb . Une opération, lancée en 2019, qui va encore se stopper en raison des JO. Elle reprendra après et s’achèvera en 2026. La Dame de fer n’a plus connu de repeinte complète depuis 2010.

Des dizaines de cordistes sont mobilisés et ont assuré « le traitement et la peinture de toutes les faces externes des 4 piliers et des arcs décoratifs ainsi que la quasi-totalité de la flèche. »

« 60 % de la tour est déjà repeinte, en particulier les zones les plus sensibles et urgentes identifiées. Conformément à son plan d’entretien (repeinte tous les 7 ans), et aux recommandations de Gustave Eiffel, la vingtième campagne de peinture concernera le traitement et la peinture des 250 000 m2 de la tour », écrit la Sete. Elle doit être lancée avant 2031.

La solidité de l’édifice est-elle menacée ?

Alors que de nombreux internautes ont partagé des photos de parties de la tour en mauvais état, il n’y aurait pas lieu de s’inquiéter. D’après l’architecte en chef des monuments historiques, cité par la Sete, « le fer et la structure sont dans un état de conservation remarquable ». Un constat dressé à partir de l’observation des zones entièrement décapées, comme l’arc décoratif côté Champ-de-Mars.

Pour les syndicats, le constat est sans appel. "Elle est dans un état de délabrement. "21 ans d'ancienneté, j'ai vu passer plusieurs campagnes de peinture. Je n'avais jamais observé de traces de rouille sur la tour Eiffel" Vidéo fournie à franceinfo par la CGT, tournée en 02/2024 pic.twitter.com/udOl5tJ0lo — Enzo Morel (@mtwit75) February 23, 2024

La tour est-elle protégée au titre des monuments historiques ?

Oui, mais elle est seulement inscrite (depuis 1964) et non classée, un degré de protection supplémentaire, comme l’a rappelé Rachida Dati, ministre de la Culture, jeudi soir . La démarche peut être lancée par la Ville de Paris, propriétaire du monument, mais aussi par les services de la préfecture ou encore du ministère de la Culture lui-même.

Rachida Dati, candidate déclarée aux municipales de 2026 à Paris, a publié la copie d’un courrier de 2022 où elle avait plaidé auprès de la Ville pour que l’ensemble du Champ-de-Mars, y compris la tour Eiffel, soit classé monument historique.

Ce classement permettrait à l’État, « si nécessaire, d’engager des travaux d’office et un contrôle scientifique et technique ».

Le prix du billet va-t-il augmenter ?

Oui. La Sete confirme l’augmentation à venir des tarifs d’entrée de 20 %. Un adulte paie actuellement de 11,80 à 29,40 euros selon l’étage et le moyen d’ascension. Cette nouvelle tarification doit être validée en mai au Conseil de Paris.

Avant la fermeture, la Dame de fer avait accueilli entre 17 000 et 20 000 visiteurs par jour, a indiqué la déléguée syndicale FO Nada Bzioui. Les cinq jours de fermeture représentent une perte potentielle d’environ 90 000 entrées. La direction n’a pas communiqué sur les annulations entraînées par le mouvement social.

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Emmanuel Macron et Tony Estanguet ont inauguré le village olympique et paralympique de Paris 2024

Les dessous du village olympique et paralympique de Paris 2024 ont été dévoilés avec 82 bâtiments résidentiels et 3 000 appartements. Ce jeudi 29 février, le président de la République française a visité les lieux en compagnie notamment du président de Paris 2024 Tony Estanguet et de plusieurs athlètes.

France President Emmanuel Macron at the inauguration of Paris 2024 Athlete Village

C’est un grand classique de chaque édition des Jeux Olympiques et Paralympiques : à quoi va ressembler le village olympique, la résidence de tous les athlètes olympiques et paralympiques pendant la compétition ?

Pour Paris 2024 , elle sera située en Seine Saint-Denis, à proximité du stade olympique, le Stade de France. Les premiers athlètes y entreront à partir du 12 juillet. Au total, près de 15 000 athlètes y séjourneront.

Ce jeudi 29 février, le président de la République française Emmanuel Macron s'est rendu au village olympique et paralympique pour une visite officielle. Il était notamment accompagné par Tony Estanguet , président de Paris 2024, ainsi que de plusieurs anciens athlètes dont Marie-José Pérec , triple championne olympique d'athlétisme et Brahim Asloum , champion olympique de boxe.

« Nous sommes et je suis fiers de ce que vous avez accompli, dans le respect du budget et des délais », a déclaré Emmanuel Macron aux travailleurs du village des athlètes, via Reuters .

« Nos athlètes pourront vivre l’expérience des Jeux dans les meilleures conditions et vous avez contribué à changer les vies des habitants des environs. Vous faites partie d’une aventure qui marquera notre siècle. Ce qui a été fait dans le respect du budget et des délais alors que nous finalisons la reconstruction de Notre-Dame de Paris [qui a subi un incendie en 2019] est remarquable. »

Village olympique et paralympique de Paris 2024 : tourné vers l'héritage

« On va accueillir du monde ici, dans cet endroit incroyable qui montre le meilleur de la France, de son savoir-faire », a déclaré Tony Estanguet au micro de France Info . « On est très émus, et on a hâte de voir ce village transformé en un monde, avec 200 délégations, 10 000 athlètes olympiques, 5 000 pour les paralympiques. »

Le village dispose d'une localisation idéale, sur les berges de la Seine, au sein de trois différentes villes : Saint-Denis, Saint-Ouen-Sur-Seine et L’Île-Saint-Denis . Entre ambition, promesse et volonté, Paris 2024 a voulu créer un village tourné vers l’héritage.

Ainsi, il pourra fournir tous les services nécessaires pour les athlètes et être adapté aux besoins des délégations. Si sa première mission est vouée à l'accueil des athlètes olympiques, la finalité de ces résidences sera de laisser un héritage durable à la population locale.

Aurélien Diesse , judoka sélectionné pour les JO de Paris 2024 chez les -100 kg et né à Bondy (93), était également présent lors de la visite.

« C’est un grand plaisir de pouvoir être là en ce jour important », a-t-il déclaré à Olympics.com . « Le village sera notre maison dans quelques temps, dans quelques mois maintenant donc ça fait plaisir de voir que le territoire prend forme. Et à mesure qu’il prend forme, l’image des Jeux prend forme dans mon esprit. »

« Je suis content qu’il soit en Seine-Saint-Denis parce que moi je suis Bondynois, je suis content que ça montre une si belle image de ce territoire. Ça me pousse à avoir encore un peu plus de motivation pour aller m’entraîner, pour aller chercher le plus beau métal et garder ce petit bout de Tour Eiffel à la maison. »

Plongée dans le village des athlètes des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024

Des résidences adaptées.

Dans une volonté écologique, Paris 2024 a décidé d’entamer des travaux qui seraient ensuite utiles à la population.

Ainsi, les clés des appartements qui pourront accueillir entre deux et huit athlètes pendant la compétition seront ensuite rendues à la ville. Chaque appartement est composé d'une à quatre chambres, de salles de bain et d’espaces de vie commune. Au sein des résidences, les athlètes bénéficieront d’un service d'entretien des chambres, de laveries, de centres des résidents ainsi que de centres multiconfessionnels.

Les athlètes auront également le droit à une large offre de restauration avec plusieurs restaurants disponibles ainsi que des services répondant aux besoins énergétiques et aux différents régimes alimentaires. Le restaurant principal, qui dispose de 3 200 places assises, sera ouvert 24h/24.

« Le village est le premier lieu qu'on visite, celui qui nous imprègne, qui reste le plus en mémoire pour un athlète. Ce sont des souvenirs qui restent gravés », a déclaré Brahim Asloum à France Info .

Sept sites d’entraînement dédiés à certaines disciplines seront par ailleurs disponibles, ainsi qu’une polyclinique et un village club.

Le tout, à une distance raisonnable du cœur de Paris et avec la certitude et la volonté d’accéder rapidement et facilement à tous les sites olympiques.

« 80% des épreuves seront à moins de 10 kilomètres du village, c'est formidable ! On a des infrastructures incroyables », a conclu Marie-José Pérec.

LIRE AUSSI - Village olympique de Paris 2024 : les coulisses d'un lieu unique, écologique et tourné vers l'avenir

Une chambre du Village des athlètes de Paris 2024

PARIS, FRANCE - FEBRUARY 26: A view of a bedroom of an athlete apartment for the Paris 2024 Olympic Games at the Olympic village on February 26, 2024 in Paris, France. (Photo by Aurelien Meunier/Getty Images)

Le village olympique de Paris 2024 en chiffres

La construction du village olympique et paralympique de Paris 2024, c’est :

  • 82 bâtiments résidentiels
  • 45 000 clés
  • 3 000 appartements
  • 7 200 chambres
  • 14 250 lits pour les Jeux Olympiques
  • 9 000 lits pour les Jeux Paralympiques
  • 14 250 couettes, tables de chevets et liseuses
  • 8 200 ventilateurs
  • 5 535 sofas
  • 7 600 étendoirs
  • 1 681 étagères
  • 10 879 assises de différents modèles
  • 3 200 places assises dans le restaurant principal
  • 40 000 repas servis par jour

Village des athlètes de Paris 2024 : Des panneaux photovoltaïques sur les toits des bâtiments résidentiels

Village des athlètes. JO de Paris 2024.

Le calendrier du village de Paris 2024

Voici les dates clés à retenir pour l’ouverture du village de Paris 2024 :

  • 1er mars : Remise des clés des bâtiments
  • 12 juillet : Pré-ouverture du village pour les Jeux Olympiques
  • 18 juillet : Ouverture du village pour les Jeux Olympiques
  • 13 août : Fermeture du village pour les Jeux Olympiques
  • 14 au 17 août : Transition Jeux Olympiques – Jeux Paralympiques
  • 18 août : Pré-ouverture du village pour les Jeux Paralympiques
  • 21 août : Ouverture du village pour les Jeux Paralympiques
  • 10 septembre : Fermeture du village pour les Jeux Paralympiques
  • 1er novembre : Restitution des bâtiments

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IVG dans la Constitution: des messages projetés sur la Tour eiffel au moment du vote

Des messages ont été projetés sur la tour Eiffel, avec un scintillement spécial, au moment du vote sur l’inscription de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) ce lundi 4 mars. Des centaines de personnes se sont rassemblées devant le monument en fin d’après-midi, alors que le Parlement français a officiellement voté l’inscription de l’IVG dans la Constitution.

Mis à jour il y a 19 heures , publié il y a 19 heures

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il y a 23 minutes

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il y a 31 minutes

Et on nous demande de conserver l’électricité!!!

Utilisateur inconnu

il y a 8 heures

N’importe quoi. On s’amuse, on s’occupe, on oublie le principal.

Le Parisien

JO Paris 2024 : des morceaux authentiques de tour Eiffel sur les médailles, un « souvenir extraordinaire »

Le lieu, « autour de Paris », est gardé secret. Le hangar abrite une partie de ce que la France a de plus cher, des morceaux plus ou moins grands de la tour Eiffel , monument iconique construit pour l’Exposition universelle de 1889. Au fil des opérations de modernisation et de rénovation, notamment en 1986, des parties de fer ont été retirées de la tour, notamment pour placer un ascenseur ou simplement pour une question de structure. Elles ont alors été conservées, dans le cadre de la préservation patrimoniale.

Peu après l’attribution des Jeux olympiques 2024 à Paris a germé l’idée de réaliser les médailles à partir de ces morceaux de fer. Des échanges ont alors eu lieu avec la société d’exploitation de la tour Eiffel (SETE), qui s’est notamment assurée qu’aucune autre utilisation ne serait faite. « Ces morceaux de tour ne sont généralement pas commercialisés, il fallait que cela reste quelque chose d’exceptionnel, de rare et de précieux », estime Jean-François Martins, président du conseil d’administration de la SETE.

Avec les équipes de Chaumet du groupe LVMH (é galement propriétaire du Parisien-Aujourd’hui en France ), qui a designé les médailles, et de la Monnaie de Paris, qui les produira, il a fallu réfléchir à la façon d’intégrer et de fondre les 18 g de tour présents sur chaque récompense.

« Notre mission est aussi de faire rayonner Paris »

Et c’est bien le fer historique, puddlé en 1888 par les forges Fould-Dupont de Pompey, en Meurthe-et-Moselle (à l’époque, 18 038 pièces de fer avaient été produites), qui figurera sur les médailles, toutes accompagnées d’un certificat d’authenticité. « Notre mission est aussi de faire rayonner Paris, on contribue à organiser des Jeux exceptionnels », estime Jean-François Martins.

Il ajoute : « Il y a quelques moments dans l’histoire de Paris qui méritent de sortir ces morceaux de patrimoine, on laisse aux sportifs un souvenir extraordinaire. » Fait exceptionnel, la tour Eiffel sera également gravée sur l’autre face de la médaille olympique, auprès de l’Acropole et de Déesse Athéna Nikè. Un joli clin d’œil à l’histoire des Jeux et de Paris .

« On assumera cette dimension iconique et patrimoniale »

Si dans les registres de la Maison Chaumet, créatrice de la médaille, on a retrouvé une commande de perles effectuée par Gustave Eiffel pour sa fille qui se mariait, une autre visite est également chargée d’histoire. Celle de Pierre de Coubertin , fondateur des Jeux modernes, sur le chantier de la tour, juste avant son ouverture au public, en présence de Gustave Eiffel. Un joli clin d’œil alors que l’été prochain les images du monument le plus iconique de la capitale feront le tour du monde .

« La tour Eiffel sera au cœur d’un cluster important, au cœur de la cérémonie d’ouverture et des Jeux, rappelle Jean-François Martins. On assumera cette dimension iconique et patrimoniale, à la fois de rayonnement de Paris et de d’identité de ces Jeux. On aura une place de choix pour présenter la plus belle image de Paris. »

L'hexagone au coeur de la médaille est en authentique fer de la tour Eiffel. Chaumet

Histoire et culture

A l'intérieur de la reconstitution du bureau de Gustave Eiffel

Grâce au phonographe, la voix de Gustave Eiffel a traversé les âges

Exceptionnel ! Ecoutez la voix de Gustave Eiffel et l’histoire de son enregistrement.

Gravure de la tour Eiffel

Quand la tour Eiffel était un objet de discorde

La réplique de la Statue de la Liberté à Paris

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Vue sur la tour Eiffel depuis le Quai Debilly

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Vue sur la base du pilier est de la tour Eiffel

Les sous-sols et fondations de la tour Eiffel

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Gustave Ferrié : Général au service de la science

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COMMENTS

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    Le 31 mars 1889, la Tour achevée en un temps record - 2 ans, 2 mois et 5 jours - s'impose comme une véritable prouesse technique. Les chiffres-clés. Les grandes dates. L'invention de la tour Eiffel. Le projet d'une tour de 300 mètres est né à l'occasion de la préparation de l'Exposition universelle de 1889. Boulonnage du joint de deux arbalétriers.

  2. La Tour Eiffel : tout savoir sur le monument

    La naissance de la tour Eiffel. C'est à l'occasion de l'Exposition Universelle de 1889, date qui marquait le centenaire de la Révolution française qu'il a été décidé de construire une tour de 300m. Les premiers coups de pelle sont donnés le 26 janvier 1887. ... Gustave Eiffel. La Tour n'est pas la seule création de Gustave Eiffel.

  3. Histoire de la tour Eiffel

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  5. Tour Eiffel

    Construite en deux ans par Gustave Eiffel et ses collaborateurs pour l' Exposition universelle de Paris de 1889, célébrant le centenaire de la Révolution française, et initialement nommée « tour de 300 mètres », elle est devenue le symbole de la capitale française et un site touristique de premier plan : il s'agit du quatrième site culturel fran...

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    C'est dans ce contexte que naît le dessein de construire une tour de 300 mètres qui serait le « clou » de l'Exposition de 1889 et célébrerait à la fois les vertus de l'Industrie et le centenaire de la Révolution française. Une sorte de grand pylône.

  7. Histoire de la Tour Eiffel

    La Tour Eiffel est une tour de fer située sur le Champ-de-Mars à Paris, du nom de l'ingénieur Gustave Eiffel. Érigée en 1889 comme l'arche d'entrée à l' Exposition universelle de 1889, elle est devenue une icône culturelle de la France et l'une des structures les plus reconnues dans le monde.

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    . Découvrez l'histoire de la Tour Eiffel : les dates les plus importantes et les faits à connaître sur le lieu touristique le plus populaire de Paris.

  9. La Tour Eiffel : histoire et curiosités

    La Tour Eiffel a été construite en 1889 à l'occasion de l' Exposition universelle de Paris et a été nommée d'après son concepteur, Gustave Eiffel. Construite en un peu plus de deux ans, elle mesure 300 mètres de haut et n'a pas été immédiatement appréciée, au point qu'il a été envisagé de la démolir à la fin de l'exposition.

  10. Visiter la Tour Eiffel

    L'histoire de la Tour Eiffel s'étale aujourd'hui sur plus de 2 siècles. A pied ou avec l'aide des ascenseurs, on monte au deuxième, voire au troisième et dernier étage de la tour Eiffel pour voir s'étendre Paris à ses pieds. Carte. Liens utiles. Photos. Tour Eiffel Crédit photo : Flickr.

  11. Histoire de la Tour Eiffel

    Construite entre 1887 et 1889 pour l'Exposition universelle, la Tour Eiffel est devenue synonyme de la ville de Paris et aucun voyage dans la Ville lumière n'est complet sans un arrêt à la Tour Eiffel.

  12. Guide de visite OFFICIEL de la tour Eiffel pour votre mobile

    Notre guide de visite vous emmène à la découverte d'un des plus fabuleux monuments construit par l'Homme. GRATUIT - Toutes les informations nécessaires pour profiter au mieux de votre visite de la tour Eiffel : histoire, chiffres clé, cartes, informations culturelles, lieux de restauration, boutiques, etc.

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    Par Léa Janondy. Le 07 novembre, 2019 (mis à jour le 02 août 2023) Temps de lecture: 9 minutes. Voir les commentaires (1) Preuve de l'excellence industrielle française, à la base temporaire, la Dame de Fer est aujourd'hui LE symbole de la France. Partez visiter la Tour Eiffel. Sommaire. Billets, Tarifs, Horaires. Horaires de la Tour Eiffel.

  15. La Tour Eiffel : histoire, construction et symbole de la France

    Depuis son inauguration en 1889, la Tour Eiffel est devenue l'un des monuments les plus visités au monde, avec près de 7 millions de visiteurs chaque année. Elle incarne aujourd'hui un symbole de la France à travers le monde et est souvent associée à l'image romantique de Paris.

  16. ≡ Visite Tour Eiffel : Horaires, Billets, Restaurants et Infos Pratiques

    La Tour Eiffel a été construite entre 1887 et 1889 pour l'Exposition universelle de 1889 à Paris ( et le centenaire de la Révolution française ), par la Compagnie des Établissements Eiffel dirigée par Gustave Eiffel, considéré à l'époque comme l'un des meilleurs architectes du fer au monde.

  17. Guide pour visiter la tour Eiffel

    Découvrez Paris depuis sa majestueuse tour Eiffel. Ce symbole de la ville, qui allie histoire et modernité, vous invite à vous balader dans les rues alentour et à déjeuner ou dîner dans l'un des nombreux restaurants gastronomiques de la capitale française. Visitez la tour Eiffel et laissez-vous porter par sa magie.

  18. Liste de répliques et imitations de la tour Eiffel

    1. . En septembre 2016, elle a été installée la première fois près de la plage de Sion-sur-l'Océan à Saint-Hilaire-de-Riez en France, pour le Grand Prix Meule Bleue. 2. , 3. 46° 42′ 52″ N, 1° 58′ 41″ O. En juin 2022, elle était à Gétigné dans le département de la Loire-Atlantique en France sous le nom Eiffela. 47° 04′ 44″ N, 1° 14′ 49″ O.

  19. La tour Eiffel, Site OFFICIEL : billets, infos, actualité

    Du 13 février 2024 au 01 avril 2024. En savoir plus. Voir tous les évènements. Un voyage ascensionnel. Venez découvrir la tour Eiffel dans un voyage ascensionnel unique au monde, où les émotions vous emportent du parvis au sommet. Découvrir la tour. En ce moment à la Tour. Dinez au 1er étage de la tour Eiffel.

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