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Tour de France : Les 10 derniers meilleurs sprinteurs

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Les 10 meilleurs sprinteurs de l’histoire du Tour de France

D’innombrables sprints massifs sont liés à l’histoire du Tour. Quels sont les dix sprinteurs les plus rapides depuis la Deuxième Guerre mondiale ? Un aperçu qui prend en compte la vitesse et l’objet prisé par tous les bolides du peloton: le maillot vert.

1. Marc Cavendish

Le Britannique constitue le prototype du véritable sprinteur : à pleine vitesse, il peut encore exploser. L’année passée, le journal sportif l’Équipe a proclamé Cavendish meilleur sprinteur de l’histoire du Tour. Le coureur âgé de 28 ans, qui dispose d’un bagage génétique idéal et qui livre ses meilleures prestations sous pression, a remporté 23 étapes du Tour et une seule fois le maillot vert. On verra s’il arrive un jour à briser le record d’Eddy Merckx (34 victoires d’étapes).

2. Erik Zabel

Dans les sprints massifs, Erik Zabel était aussi souvent second que premier. Il se voyait régulièrement confronté à des coureurs un brin plus rapides. Mais l’Allemand qui se mêlait à tous les sprints grâce à sa force et sa puissance, a rassemblé une collection impressionnante de six maillots verts. Et même si l’équipe n’était pas vraiment soudée autour de lui, il a gagné douze étapes. Zabel incarnait le véritable professionnel : être au bout du rouleau équivalait pour lui au bonheur suprême.

3. Freddy Maertens

Freddy Maertens ne s’est jamais vraiment considéré comme un sprinteur pur et dur. Comme il n’était pas capable d’une sortie ultime, il optait pour une autre stratégie : il se plaçait en tête loin devant et gardait les autres derrière lui grâce sa force. Le coureur d’origine lombarde tirait sa puissance de ses sessions d’entraînements spartiates le long de la côte venteuse. Maertens a participé trois fois au Tour : chaque fois il a gagné le maillot vert et il a remporté 15 victoires d’étapes.

4. Robbie McEwen

Rarement sur le devant de la scène pendant les classiques, Robbie McEwen (12 victoires d’étapes et trois maillots verts) se métamorphosait durant le Tour. Chaque fois, l’Australien, qui habitait en Belgique pendant sa carrière active, allait jusqu’au bout de ses forces, comme propulsé par l’adrénaline. McEwen sprintait de façon purement instinctive. Il sautait de roue en roue sans faire attention à personne, ce qui ne le rendait pas particulièrement populaire au sein du peloton.

5. André Darrigade

André Darrigade, qui a désormais 84 ans, reste une légende en France. Il a gagné pas moins de 22 étapes durant le Tour. Et deux fois le maillot vert. Au-delà du Tour, les succès du Basque volant étaient plutôt limités, en dehors d’un titre de champion du monde en 1959. C’est comme si Darrigade revivait uniquement dans le Tour, même s’il y a connu le moment le plus tragique de sa carrière : en 1958 il a heurté un steward imprudent de plein fouet. Celui-ci est décédé deux jours plus tard.

6. Djamolidin Abdoujaparov

Neuf victoires d’étape et trois fois le maillot vert : Djamolidin Abdoujaparov était craint beaucoup plus sa façon de sprinter « à la buffle » que pour sa vitesse pure. Le costaud ouzbek, qui s’élançait à l’avant comme un kamikaze, ne connaissait pas de limites. Sa tête en granit le faisait ressembler à un rude guerrier. Il ne freinait jamais pendant les sprints. Aussi, de nombreuses chutes avaient lieu autour de lui.

7. Mario Cipollini

Mario Cipollini a été le coureur le plus rapide de sa génération pendant plus de dix ans. Il a été le premier sprinteur à être parfaitement mené à la ligne d’arrivée par ses coéquipiers. Ses 42 étapes gagnées au Tour d’Italie sont remarquables, beaucoup plus que celles du Tour (12 étapes). Dans son désir de se faire remarquer, le Toscan excentrique et un peu narcissique adore toujours se faire photographier. À 46 ans, il reste immensément populaire.

8. Jean-Paul Van Poppel

À la croisée des années quatre-vingt et nonante, le Néerlandais était considéré comme un nouveau phénomène du sprint. Il a gagné neuf étapes du Tour et a conquis le maillot vert une seule fois. Van Poppel, dont le fils Boy débute cette année dans le Tour de France, considérait le sprint comme une guerre et ne se laissait bousculer par personne. Pourtant, le coureur avait ses limites. Pour les classiques par exemple, il ne se révélait pas assez fort.

9. Tom Steels

Tom Steels, qui ne rechignait pas à une petite empoignade, a remporté neuf étapes du Tour. Il n’aimait pas les frivolités et s’il n’a passé les bornes qu’une seule fois dans sa carrière, c’était en plein dans le mille: en 1997, en plein sprint, il a lancé une gourde à la tête du Français Frédéric Moncassin. Et il a été renvoyé chez lui immédiatement.

10. Patrick Sercu

Un pistard pour conclure cette liste. S’il s’agissait purement de vitesse, Patrick Sercu, dépasserait tout le monde. Tout comme Cavendish, le Flamand occidental était capable d’accélérer durant les derniers mètres. Patrick Sercu avait 30 ans lorsqu’il a participé pour la première fois au Tour en 1974. Il a gagné trois étapes, a porté le maillot jaune pendant un bref moment et a gagné le vert. En 1977, il a à nouveau remporté trois étapes, dont une étape vers Charleroi, où il s’était échappé à 175 kilomètres de la ligne d’arrivée.

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Tour de France : Les 5 plus grands sprinteurs de l’histoire du Tour

Entre ceux qui sont les plus rapides en vitesse pure mais qui ne peuvent s’imposer que sur des étapes plates comme la main et ceux qui vont peut-être un moins vite mais qui peuvent gagner sur tous les terrains et qui ramènent donc plus souvent le maillot vert à Paris, l’histoire présente deux familles de sprinters. Les deux figurent dans ce top 5. 

Freddy Maertens

Entre la fin des années 70 et le début des années 80, le fantasque sprinteur belge Freddy Maertens  a dominé les débats dans les arrivées massives. Au total, il a remporté 15 victoires et ramené trois maillots verts. S’il n’a pas plus de victoire, c’est que Freddy Maertens  a connu une carrière en dents de scie, ce qui fait qu’il n’a pas été souvent au départ du Tour. A trois reprises seulement, pour autant de maillots verts… A l’occasion de sa grande année, en 1981, Maertens écrasa la concurrence sur le Tour avec cinq victoires d’étape, dont celle sur les Champs ! Cette année-là, il remporta également le titre de champion du monde.

💛 De la pluie, une ambiance exceptionnelle et la magnifique émotion du vainqueur. 🔊 Montez le son et savourez le résumé de l'étape 1 du #TDF2022 pic.twitter.com/4uFZt8XC5w — Tour de France™ (@LeTour) July 1, 2022

Le solide sprinteur allemand ne figure peut-être pas parmi les plus rapides de l’histoire, mais sa régularité et sa capacité à gagner en toutes circonstances lui ont permis de ramener le maillot vert à de très nombreuses reprises puisqu’il l’a gagné six fois ! En comparaison, Zabel n’a levé les bras « qu’à » 12 reprises, mais difficile de ne pas retenir dans l’histoire celui qui a longtemps détenu le record de maillots verts ramenés à Paris.

Mark Cavendish

Mark Cavendish peut aujourd’hui légitimement revendiquer le statut de meilleur sprinteur de l’histoire du Tour. Déjà, il figure indiscutablement parmi les plus rapides en vitesse pure. En terme d’efficacité, sa domination est tout autant indiscutable, le Britannique affichant 34 victoires d’étape au compteur, soit autant que le record absolu d’ Eddy Merckx . Le seul petit point faible de l’Anglais tient dans sa régularité et sa capacité à passer la montagne, ce qui fait qu’il n’a ramené « que » deux maillots verts à Paris.

Peter Sagan

Comment ne pas retenir Peter Sagan dans les meilleurs sprinteurs du Tour ? A l’image d’ Erik Zabel , Peter Sagan n’est peut-être pas le plus rapide en vitesse pure, mais sa régularité, sa faculté à gagner sur tous les terrains en arrivée en groupe et à passer la moyenne montagne lui ont permis de détrôner Erik Zabel du record de maillots verts, avec sept tuniques ramenées à Paris, série en cours puisque le champion slovaque est très loin d’avoir achevé sa carrière. De plus, au-delà de la course aux points, Sagan a depuis longtemps démontré qu’il savait gagner en arrivée massive, avec un compteur à 12 victoires d’étapes. Pour l’instant…

Robbie McEwen

Pour la dernière place de notre top 5, l’Australien Robbie McEwen s’est imposé. Bien sûr, on aurait aussi pu retenir d’autres noms, comme celui de Mario Cipollini, qui marqué les mémoires. Mais l’Italien n’a jamais fini l’épreuve à Paris, comme il apparaissait trop dépendant de son train, pour venir devancer McEwen. L’imprévisible Djamolidine Abdoujaparov, l’un des plus grands sprinters des années 90, aurait pu revendiquer cette place, mais il est devancé entre terme de victoires par McEwen. Abdoujaparov a ramené trois maillots verts à Paris pour neuf victoires d’étape, là où McEwen a lui aussi ramené trois maillots verts mais a levé les bras à 12 reprises. En vitesse pure, les deux étant très rapides, le critère statistique donne donc l’avantage au sprinteur australien.

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Tour de France 2023 : l’étape de sprint remportée par le Belge Jasper Philipsen

Le meilleur sprinter au monde, le Belge Jasper Philipsen a remporté sa quatrième victoire du tour de France sur la 11e étape à Moulins (Allier) mercredi 12 juillet. C’est la dernière étape de sprint avant la 18e étape. Le Danois Jonas Vingegaard conserve le maillot jaune.

• La Croix (avec AFP) ,
• le 12/07/2023 à 17:56
• Modifié le 12/07/2023 à 18:18

Lecture en 2 min.

Le coureur Jasper Philipsen s’est de nouveau imposé lors de la 11e étape du tour de France le mercredi 12 juillet 2023.

ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

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Intouchable au sprint, le Belge Jasper Philipsen (Alpecin) a remporté sa quatrième victoire dans le Tour de France 2023 en s’imposant lors de la 11e étape mercredi 12 juillet à Moulins (Allier). Le Danois Jonas Vingegaard conserve le maillot jaune à l’issue d’une journée tranquille pour les favoris à la veille d’une nouvelle étape de saute-mouton jeudi dans le Beaujolais.

Même privé de son poisson-pilote de luxe Mathieu van der Poel, distancé dans le final, Philipsen s’est imposé avec une marge confortable devant le Néerlandais Dylan Groenewegen et l’Allemand Phil Bauhaus.

C’est déjà la quatrième victoire du Belge, porteur du maillot vert, depuis le départ le 1er juillet à Bilbao, après ses succès à Bayonne, Nogaro et Bordeaux. « C’est un Tour incroyable pour moi. Tout fonctionne comme sur des roulettes, je suis content de ma forme et j’ai réussi à déjouer les pièges dans le final » , a commenté le vainqueur. « Oui je peux aussi gagner sans Mathieu (van der Poel). Il facilite les choses pour moi. Là, j’ai dû trouver la bonne roue. J’ai pris celle de Groenewegen, c’est lui qui a lancé, c’était parfait » , a-t-il ajouté.

Tour de France 2023 : ces coureurs qui s’échappent pour le panache

Le peloton est arrivé groupé dans les rues de Moulins, détrempées par l’orage, après une étape beaucoup plus tranquille que les jours précédents. Trois hommes - Andrey Amador, Matis Louvel et Daniel Oss - ont animé la journée en partant à l’avant. Oss, dernier rescapé, a été repris à 13 km de l’arrivée après 161 km d’échappée.

►Le classement de la 11e étape, Clermont-Ferrand - Moulins, mercredi 12 juillet

1. Jasper Philipsen (BEL/ADC) les 179,8 km en 4 h 01 : 07.

(moyenne : 44,8 km/h)

2. Dylan Groenewegen (NED/JAY) à 0 s.

3. Phil Bauhaus (GER/TBV) 0.

4. Bryan Coquard (FRA/COF) 0.

5. Mads Pedersen (DEN/LTK) 0.

6. Alexander Kristoff (NOR/UXT) 0.

7. Luca Mozzato (ITA/ARK) 0.

8. Peter Sagan (SVK/TEN) 0.

9. Wout van Aert (BEL/TJV) 0.

10. Sam Welsford (AUS/DSM) 0.

►Le classement général après la 11e étape

1. Jonas Vingegaard (DEN/TJV) 46 h 34 : 27.

2. Tadej Pogacar (SLO/UAD) à 17.

3. Jai Hindley (AUS/BOH) 2:40.

4. Carlos Rodríguez (ESP/IGD) 4:24.

5. Pello Bilbao (ESP/TBV) 4:36.

6. Adam Yates (GBR/UAD) 4:41.

7. Simon Yates (GBR/JAY) 4:46.

8. Thomas Pidcock (GBR/IGD) 5:28.

9. David Gaudu (FRA/GFC) 6:01.

10. Sepp Kuss (USA/TJV) 6:47.

► Le profil de la 12e étape, jeudi 13 juillet

Pour Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France : « Cette étape d’emblée vallonnée sera marquée par l’enjeu décisif de la formation de l’échappée. En cheminant dans les vignobles des crus du Beaujolais, une course de mouvement pourrait bien précéder les montées aux cols de la Croix Montmain et de la Croix Rosier. Le final en montée ferait une scène de qualité pour un sprint en tout petit comité. »

• Tour de France

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Top 10 Sprinters - Tour de France 2023

Pro Cycling Bets

Who's going to take the most number of stages of the sprinters for this year's Tour de France. Are there enough sprint stages that Cavendish will be able to nab one to claim the record over Mercx? As he wants us all to know, and fairly so, that he has the record for the most stage wins at the Tour, it just so happens Mercx got their first. But they're on equal footing he wants us to know 🙃

Suffice to say, according to PCS Cavendish isn't even in the top ten sprinters headed to the Tour, which makes a lot of sense given the abysmal form, lack of sprint train or combination of both he's shown in the early season. The Giro win seems to have cured everyone's mind of that though. Not PCS though, and not us. We're not silly enough to fall prey to recency bias. Said us never. We're human. PCS isn't.

That being said, this ranking has a bias in the fact that PCS will lean to promote riders who have raced more this season. So sprinters like Biniam Girmay who just recently started their comeback (nice 4th @ Brussels Classic Girmay!) after a nasty sprint crash, won't be making this list despite their calibre.

Sprinters should stick around to at least either stage eight or stage twelve depending on how good they are at hill climbing. Stage nine has Puy de Dôme on it, and it's not the toughest climb in the book, but not every sprinter can climb like Pedersen proved remarkably adept at in the Giro. Stage thirteen has Grand Colombier, and if any sprinter wanted to bow out before the classic Tour climb we wouldn't blame them.

After doing all the research for this article we also decided that we should probably also do a top ten best victory poses. Some of these riders can really bust a move on the line. But on with the show! We were told by multiple people to do these backwards now to build up the suspense so let's do just that.

Number 10 - Wout van Aert (28) - Jumbo Visma

Coming in at number ten is good ol' Wout van Aert. Potentially the best all arounder in the peloton today if you count cyclocross as well. But otherwise then Pogačar's got the upper hand on him just like everyone else. Apparently though Pog has done some cyclocross at the start of season, so maybe he'd best Wout van Aert there too? Regardless Wout van Aert's coming at the tour after a strong classics season despite "Woutgate" after gifting a slot to Christophe LaPorte at Gent Wevelgem.

Wout van Aert will likely be targeting the green jersey again, and winning sprints helps in that regard. But if push comes to shove with Vingegaard and he's facing the heat, then WVA will most likely have to place his Jumbo Visma domestique duties above la maillort vert. Not the worst thing, as he could just become a stage hunter at that point and win even more spints.

Number 9 - Bryan Coquard (31) - Cofidis

Cofidis may not have the strongest team, specifically the strongest general classification contender, going to the Tour, but that could prove to be their benefit, allowing them to focus on winning stages with Coquard and Geschke trying to do a repeat of basically winning KOM of the non GC riders.

Coquard has faired rather well this year taking three wins, finishing second twice, and a few top tens. Coquard did the Vuelta last year instead of the Tour, having last completed the nine stages of the sprinters Tour de France, also known as "all the stages the sprinters could do before the hills came".

And we mean, he's French, so that's got to give him a 10% boost to his stats, especially on the first day when the French come out in numbers.

Coquard doesn't necessarily like a lead out, and manages to perform well regardless of whether he gets one or not, managing to slipstream himself through the final bunch.

Number 8 - Jordi Meeus (24) - BORA

Why is BORA bringing two top sprinters to the same tour? Are they going to swap every day who's leading out who? Probably not going to work super well given that being a solid lead out bae like Danny van Poppel isn't the same as being the top sprinter.

We'll see BORA's strategy when the action kicks off, but we're still a little surprised. Through out the entire season BORA has actively tried to ensure the two's (Meeus and Bennett's) program's don't overlap.

The Belgian has performed well though this season, but never quite managed to nag the top slot other than a 1.1 one day race at Circuit de Charleroi Wallonie. Given it's below World Tour and Pro level we're not lending much weight to that. Trying to prove us wrong today at the Brussels Classic 1.Pro he almost snagged 1rst, but lost to a competitor further down the list.

Recently at the end of April he's managed to pick up two third slots at the Tour of Norway (which didn't have the strongest start list however). Earlier in the year he had a couple podium finishes at Volta Algarve, but his two big world tour stage races of Tirreno - Adriatico and Santos Tour Down Under (the latter he DNS to be fair) never performed superbly.

Number 7 - Sam Bennett (32) - BORA

BORA's second hotshot, the Irish sprinter has been performing decently after his little hop back and forth between BORA and Quickstep. This year, Bennet's had one win, the first race he did for the season, a Vuelta San Juan, following it up with a 4th and 3rd directly after, and then a 2nd placed finish on the penultimate stage.

Since then he's started to drag his feet a little - but not by much. Bennett followed up his performance at San Juan with a strong UAE tour, narrowly missing out winning a stage twice. Once again at Paris Nice, he almost secured the first stage and was in the running on the fifth, but never managed to take a win.

Overall though, on the stages where sprinter's could perform, he's almost always ended up on the podium or close there to it.

So we think if BORA can figure out who is riding for who, Bennett could prove to be a hot commodity in those bunch sprints.

Number 6 - Caleb Ewan (28) - Lotto Dstny

Ah, the small yet powerful Caleb! We wonder if he'll be wearing that distinctive black helmet with white dots. Or is it a white helmet with black dots? We can't remember, regardless though it's distinctive and you'll be able to pull Caleb out from the crowd. We bet that Caleb also hopes he can pull himself out from the crowd, specifically the final sprint crowd.

We were concerned with Caleb's performance earlier in the year but he's been coming into supreme form in the later season and could be peaking at just the right time. Maybe it was getting sick from all his kiddos that through him on training plan at the start.

Caleb still started decently with a 2nd at the Tour Down Under and being in contention for a few stages. He also got the short end of the stick, or short end of the bike if we dare say, at the first stage of the UAE Tour where the photo finish was 100% equal with Tim Merlier. We still stand by they should have done a 1km sprint as the UCI rules state for ties.

With decent performances at Tour de Hongrie, and finally a win at Van Merkstejin Fences Classic, followed by a second at Ronde van Limburg we're excited to see if he can translate his recent form to the Tour. At worst he can lead out Cavendish for fun 🙃

Number 5 - Arnaud Démare (31) - Groupama FDJ

Groupama is coming to the Tour with an incredibly promising team with the likes of Pinot, Madouas, Gaudu and Küng. We're really only seeing one domestique of Geniets. But what is he going to do, pull the entire stage? We guess if Küng isn't time trialing to save his contract he'll help out. And if Pinot's not too worried about his pregnant cows and sheep, and not wanting to battle Geschke for King of the Mountain he'll throw in a pull or two for Gaudu.

But we're getting sidetracked. A little bit. Because who's going to lead out Démare? Probably Küng. But we'll see. Should prove to be interesting.

Just as interesting as Démare's recent year, with him slowly building and getting up to speed it looks like, just in time for the Tour. Démare had a weak showing at the tour down in UAE at the start of the year, but has since then been in the running in a few sprints at Pays de la Loire Tour, and had a standout performance at Boucles de lay Mayenne, winning a stage, and being in the top six in all other stage, taking the green jersey to boot.

Demare tends to like to go long in sprints, which may be beneficial for the Tour given the number of quality sprinters headed there. It also may be just the opposite however, allowing the other sprinters to draft off his wheel before punching through for the win at the line.

Today, the day of writing, he managed to secure a win at the Brussel's classic with strong competition and defeated number 7 Jordi Meeus on the line. It was the 98th win of his career. Looking solid for the Tour, especially as a Frenchman.

Number 4 - Fabio Jakobsen (26) - Soudal - Quick Step

Jakobsen, the 26 year old Dutchman from Quick Step has had a strong showing at least once in almost all of the races he's entered this season. Jakobsen achieved a win at his second race of the season in San Juan and the followed that up with a second and fourth later in the stage race.

At Volta Algarve he got a fourth, at Tirreno - Adriatico a win on stage two, and at Tour de Hongri took the win, also on the second stage.

Number 3 - Mads Pedersen (27) - Lidl - Trek

Boy oh boy, has Pedersen been having a season. Not only that, but he's shown he can somewhat climb, surviving until Stage 13 at the Giro this year, the stage they had to modify due to "extreme weather". Really they modified it because the rider's were tired. We're being slightly facetious. There's a lot of gray area that needs to be dealt with respect to the CPA voting process.

And while the Giro didn't have a strong sprint crowd, he did manage to win a stage along with a second, third and two fourth place finishes. Pedersen had a strong showing at each of the spring classics he attended, which cannot be said for everyone else on this list. Pedersen finished 4th at Paris Roubaix, 3rd at RVV, 5th at Dwars door, 5th at Gent Wevelgem, and 6th at Milano San Remo. An impressive palmares already, but to top it off at the Paris Nice stage race took a stage at each spot of the podium respectively (1/2/3).

At his first stage race of the year, Tour du Gard he took a win and second on the first race of his calendar year.

Number 2 - Dylan Groenewegen (29) - Jayco Alula

What can we say about Groenewegen other than this Dutchman is fast when he gets going. Groenewegen has won five Tour de France in his career and we're sure he'd like to take even more as a newly minted 30 year old (his birthday's on the equinox).

Groenewegen took the points jersey, a stage, and a few other top slots at the sprinter's Tour de France, aka the Saudi Tour, aka the echelon Tour, Groenewegen's first stage race of the year.

Groenewegen followed that up with a win at that UAE Tour against strong competition, and almost always being in the running for every other potential sprint stage that followed.

At Tirreno Adriatico he narrowly missed taking stage seven, being just behind the next sprinter on this list. Another strong highlight was finishing fourth at Scheldeprijs. Fourth you say? That's out of the top three. Not even a podium. We wouldn't win anything on our each way bets. Fair enough, but it is colloquially known as the sprinter's World Champs, and fourth isn't too shabby.

Groenewegen most recent performances have looked strong as well, with a 1rst on stage one of Tour de Hongrie, and a win at the Veenendaal classic.

Number 1 - Jasper Philipsen - Alpecin (25) - Deceuninck

The man, the myth, the legend. Not quite. But Philipsen has had an superbly strong season thus far. He may not have completed a whole bunch of races compared to his competitors on this list, but as Matteo Jorgenson said in a recent interview, "being close doesn't matter". And that's true. Especially for our bets. And if you're concerned about your bets then Philipsen is your man.

When it's possible for a sprint, and he's in the running, he has achieved a podium in all but one event, narrowly missing it at Dwars door Vlaanderen and finished fourth.

Otherwise he's had four wins, one being at Scheldeprisj, the World Champs for sprinters. On top of that he's finished 2nd 3 times, with one of those coming at the renowned Paris Roubaix.

And the results have been at high calibre events with high calibre competitors like at Tirreno Adriatico a World Tour stage race.

Oh yah - Mark Cavendish

Yah we'll give a shout out to Cavendish. Mainly to satisfy the English speaking audience who probably only have heard of him and potentially Ewan on this list. Maybe Bennett, but that's more likely to the kerfuffle with Patrick Lefevere in the media the prior years.

At the end of the day though, we hope Cavendish picks up his thirty fifth win and solely takes the record on hit shoulders rather than Mercx. This new era of cycling needs a new champion sprinter in our opinion. Even if he is headed out the door in a few months.

Cavendish has proved remarkably adept at squeaking in to potentially close wins despite the lack of a lead out train. Cees Bol is going, unlike the Giro, and we hope the two of them can finally work their kinks out and that Cav is flying. Or Kwiatkowski can take the reins from G and lead him out on the final day.

Want more analysis of the caveats of professional cycling? Want to learn about cycling race tactics with play by play diagrams? Grab a copy of The Ultimate Guide to Modern Cycling .

Dwars door Vlaanderen

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Pour les sprinters engagés au Tour de France, il n'y a peut-être qu'un seul prix plus grand qu'une victoire d'étape, le maillot vert de la course aux points. Cet été, les meilleurs sprinters du monde se donnent rendez-vous une fois de plus en France pour offrir aux fans les arrivées au sprint les plus importantes de l'année. 

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Peter Sagan, sept fois vainqueurs de la course aux points était considéré comme imbattable jusqu'à ce que Sam Bennett le détrône en 2020. La polyvalence de Sagan et la puissance de Bennett, combinées au soutien de son équipe Deceuninck - Quick Step, en font les deux favoris pour le maillot vert. 

Cependant, les sprinteurs ne manquent pas pour disputer les victoires d'étapes, et beaucoup d'entre eux pourraient également se lancer dans la course aux points du classement général. Caleb Ewan (Lotto Soudal), Alexander Kristoff (UAE Emirates), Arnaud Démare (Groupama FDJ), Wout Van Aert (Jumbo Visma), et Mathieu Van Der Poel (Alpecin-Fenix), sont tous des coureurs à surveiller lors des sprints massifs.

Le parcours de 2021 comprendra huit étapes de sprint. La première d'entre elles sera disputée lors de la troisième étape, qui se terminera à Pontivy. De nombreuses étapes favoriseront les purs sprinters cette année, donnant à Sam Bennett une chance de défendre son titre. Après les étapes trois et quatre en Bretagne, les autres étapes avec possibilité d’arrivée au sprint sont : l'arrivée de l'étape six à Châteauroux, l'étape 10 à Valence après la journée de repos, l'étape 12 à Nîmes, l'étape 13 à Carcassonne, l'étape 19 à Libourne, et la traditionnelle grande finale sur les Champs-Élysées à Paris pour l'étape 21. Nous décortiquons ici chaque étape de sprint.

Étape 3 : Lorient - Pontivy, 182 km

La bataille pour le vert commence lors de la 3e étape qui débute à Lorient, le lieu de naissance du vainqueur du Roi de la Montagne du Tour 2017, Warren Barguil. Cependant, avec un parcours plat favorisant les purs sprinters, le grimpeur français sera complètement déclassé sur ses propres routes.

Les coureurs s'embarquent pour un périple de 182 kilomètres, avec deux ascensions catégorisées, avant l'arrivée à Pontivy et le premier vrai test du classement par points. Pontivy, ville natale de l'actuel Président de l'UCI David Lappartient, fait ses débuts sur le Tour. 

La première étape de sprint du Tour de France ne sera sans doute pas une journée facile pour le peloton. La région côtière de la Bretagne présente un risque constant de vents latéraux et de mauvais temps. Les équipes de sprinters et de coureurs du classement général seront en état d'alerte constante lors des premières étapes, afin de maintenir leurs leaders à l'avant de la course et à l'abri des problèmes.

Étape 4 : Redon - Fougères, 152 km

Redon fait son retour sur le Tour de France, après une interruption de 10 ans. Elle avait été l’hôte d’une arrivée d'étape en 2011 qui a vu l'Américain Tyler Farrar remporter sa première et unique étape du Tour. Cette courte étape de 152 kilomètres est dans la seule partie de la Bretagne qui n'a pas encore été visitée par le Tour. 

Bien qu'une arrivée en peloton soit attendue, les routes exposées et techniques de la Bretagne rendront une fois de plus l'approche angoissante pour les coureurs.

L'arrivée à Fougères est marquée par le Château de Fougères, la plus grande forteresse médiévale de toute l'Europe. Après 700 km de course, le Tour fait ses adieux à la Bretagne avant le premier contre-la-montre à la cinquième étape. 

Étape 6 : Tours - Châteauroux, 144 km

Empruntant les routes bien connues de Paris-Tours, les vents seront vraisemblablement le grand facteur de la journée dans les 75 derniers kilomètres. Les domestiques auront fort à faire pour protéger leurs leaders et les livrer au sprint de peloton ou de groupe réduit, attendu. 

L'arrivée à Châteauroux a été le théâtre de la première des 30 victoires d'étape de Mark Cavendish sur le Tour de France. Il gagnera à nouveau à Châteauroux en 2011. La ligne droite d'arrivée de 1600 mètres est faite sur mesure pour les purs sprinters, mais le « timing » sera de mise. 

Étape 10 : Albertville - Valence, 186 km

Après trois jours de course en altitude, les coureurs laisseront les montagnes derrière eux pour entamer la 10e étape dans la ville olympique d'Albertville, ville hôte des Jeux d'hiver de 1992. 

Les domestiques auront une fois de plus une lourde tâche à accomplir, protéger leurs leaders contre les vents de la plaine sur les 20 derniers kilomètres menant à l'arrivée à Valence. 

La ville accueille régulièrement à la fois le Tour et le Critérium du Dauphiné. Lors de la dernière visite du Tour en 2018, le triple champion du monde Peter Sagan a remporté l'une de ses 12 victoires d'étape à Valence, devançant Alexander Kristoff et Arnaud Démare pour la victoire. 

Étape 12 : Saint-Paul-Trois-Chàteaux-Nîmes, 161 km

La pittoresque étape 12 suivra les Gorges de l'Ardèche, une première pour le Tour de France. La sinueuse route du canyon culmine avec ce qui devrait être un sprint de groupe à Nîmes. 

Le " Pocket Rocket ", Caleb Ewan, a été le plus récent vainqueur à Nîmes, remportant un sprint massif devant Elia Viviani et Dylan Groenewegen en 2019. Alexander Kristoff a également décroché une victoire d'étape ici en 2014. 

Étape 13 : Nîmes - Carcassonne, 220 km

Le peloton quitte Nîmes et ses arènes romaines, considérées comme étant parmi les mieux conservées au monde, pour une autre étape de sprint. 

La 13e étape dépêche le peloton plein ouest pour une étape de 220 kilomètres qui le dépose au pied des Pyrénées, à l’impressionnante Cité médiévale de Carcassonne, classée au patrimoine de l’UNESCO. Un parcours similaire a été utilisé par le Tour il y a 15 ans, mais en 2021, il a été allongé de 30 kilomètres.  

Les organisateurs du Tour ont expliqué ce changement lors de la présentation du parcours 2021 en novembre. Ils tenaient à donner suite aux conseils d'anciens coureurs qui souhaitaient éviter le mobilier urbain. "La sécurité est notre priorité", a déclaré le directeur de course Christian Prudhomme. La citadelle et les rampes de Carcassonne serviront de toile de fond au sprint final.

Après les célébrations à Carcassonne, les sprinters se retrancheront et se concentreront sur leur survie dans les étapes de montagne à venir.

Étape 19 : Mourenx - Libourne, 203 km

La 19e étape débute à Mourenx pour la première fois depuis près de 30 ans. Alors que le classement par points commence à se dessiner, les sprinteurs qui ont survécu aux montagnes seront récompensés par une arrivée sur le plat à Libourne. Les amateurs de course se souviendront de la performance d'Eddy Merckx ici en 1969, et de la victoire triomphale de Jacques Anquetil au le contre-la-montre en 1957. 

Étape 21 : Chatou - Paris Champs-Élysées, 112 km

La 21e étape du Tour de France s’amorce par une célébration pour le vainqueur du maillot jaune et se termine par le « Super Bowl » des sprints groupés.

Chatou, dans le département des Yvelines, accueillera de nouveau le départ de la traditionnelle étape finale du Tour vers Paris. C’est la quatrième année consécutive que la ville fait office de lieu de départ de l’ultime étape et elle remplira cette fonction jusqu'en 2023. 

Les Yvelines est clairement une région qui affectionne le cyclisme. En plus de son engagement pour la 21e étape emblématique du Tour, les Yvelines accueille le départ de Paris-Nice depuis maintenant dix ans, et accueilleront toutes les disciplines cyclistes pour les Jeux olympiques d'été de 2024.

Le traditionnel défilé et le début festif de l'étape se transformeront en véritable course lorsque le peloton passera devant l'emblématique pyramide de verre du Louvre en route vers les circuits d'arrivée de l'étape.

Les équipes de sprint se mettent au travail lorsque le peloton s'engage sur le circuit de huit tours, qui emmène les coureurs autour de l'Arc de Triomphe, sur les Champs-Élysées, autour des Tuileries et du Louvre, sur la place de la Concorde et à nouveau sur les Champs-Élysées pour une arrivée au sprint palpitante qui conclura la 108e édition du Tour de France.

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Tour de France 2020 - Les débats du Tour : Les Pyrénées vont-elles être escamotées ?

Mis à jour 05/09/2020 à 10:04 GMT+2

TOUR DE FRANCE 2020 - Les Pyrénées vont-elles être escamotées ? C'est une question que l'on se pose dans nos débats. Au programme aussi : Encore vainqueur à Lavaur, Wout Van Aert est-il le meilleur sprinteur du monde ? Tadej Pogacar a-t-il dit adieu au podium ?

Le Port de Balès

Crédit: Getty Images

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Un air de déjà-vu pour les sprinters du Tour de France avant des journées éprouvantes

Par Paul Lopez

Les sprinters avaient coché cette 11e étape du Tour de France 2023. La dernière avec un profil prévu pour les plus rapides du peloton avant, peut-être, Poligny dans neuf jours.

Il ne fallait pas se manquer à Moulins. Pour la cinquième fois du Tour de France 2023, les sprinters se sont joué la victoire d’étape sur les bords de l’Allier. Sûrement la dernière avant Poligny, arrivée de la 19e étape, dans neuf jours. Une éternité. « Il faudra un peu ronger son frein dans les prochaines journées », anticipait Alexis Renard , qui a aidé Bryan Coquard et Cofidis à obtenir une quatrième place, avant l’étape.

Une « envie de bien faire » exacerbée avant une étape accidentée, ce jeudi entre Roanne et Belleville-en-Beaujolais, puis l’enchaînement des journées dans les Alpes.

« Il a les jambes pour faire des erreurs dans le dernier kilomètre »

Comme depuis le début du Tour, le Belge Jasper Philipsen a dominé les débats, signant un quatrième succès en cinq sprints. « On a été battus par plus fort », s’accordaient à dire Groenewegen, Bauhaus et Coquard, ses plus proches poursuivants. « Il est revenu de très loin mais il est passé », complète le sprinter néerlandais. « Il a les jambes pour faire des erreurs dans le dernier kilomètre… S’il a une route ouverte, il ne sera jamais loin », ajoute Jordi Meeus (Bora-Hansgrohe), qui est passé proche de la chute après avoir touché un spectateur. Une nouvelle démonstration, cette fois sans son poisson pilote de luxe, Mathieu van der Poel, qui s’est relevé avant l’arrivée en prévision de l’étape de ce jeudi.

Les prochains jours auront une allure de mission. « Ils vont être durs pour tout le monde, imagine Luca Mozzato, le sprinter d’Arkéa-Samsic, qui a signé une belle septième place. Je vais essayer de ne pas juste passer les journées mais aussi d’être utile à l’équipe. Je sais que je serais en difficulté pour terminer les étapes mais j’espère faire partie du collectif, pour récompenser les gars qui m’ont fait confiance sur les sprints ». Une situation qui rend Bryan Coquard fataliste : « On va prendre son mal en patience, il reste des étapes. C’est le Tour de France, je sais ce que c’est ».

Les délais dans un coin de la tête

Pour certains, le seul objectif sera de finir dans les délais pour avoir une nouvelle opportunité d’accrocher une victoire sur le Tour de France à son palmarès. « Il faut essayer de bien passer les étapes de transition puis les étapes de montagne, décrit Sébastien Hinault, le directeur sportif d’Arkéa-Samsic. Ce seront les survivants à la fin, ça peut faire notre jeu car il (Mozzato) n’a jamais été en difficulté et est en bonne condition physique. Il faut prendre le bon groupe pour finir dans les délais ». « C’est toujours un problème pour un mec comme moi, qui ne passe pas les bosses avec les premiers. Je suis en bonne condition alors je vais essayer de ne pas arriver tout proche du temps limite pour être tranquille mentalement », ajoute le sprinter italien de 25 ans.

Les hommes les plus véloces du peloton visent désormais Poligny. Mais Jasper Philipsen met en garde : « Ce sera difficile de contrôler pour avoir encore un sprint massif. Il n’y a qu’à Paris que nous en sommes certains ». Et si on y arrive, l’histoire peut se répéter une cinquième fois.

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Tour de France 2023 : quel sprinteur pour battre Jasper Philipsen ? La 11e étape en questions

C'est une arrivée inédite. Pour cette 11e étape, mercredi 12 juillet, le Tour s'élance de Clermont-Ferrand pour filer vers Moulins, seule préfecture à n'avoir encore jamais accueilli la Grande Boucle, sur un tracé taillé pour les sprinteurs. Malgré des montées "casse-pattes", la route sera plus clémente que le parcours accidenté de la veille , en attendant la grande bataille pour le général, dans le triptyque alpin de ce week-end.

Quel est le profil ?

Pour cette 11e étape, le peloton quitte le Puy-de-Dôme et ses vallons pour rejoindre les routes de l'Allier. Sur les 179,8 kilomètres de course au programme, les coureurs n'auront pas à affronter de difficulté majeure malgré les 1 873 mètres de dénivelé positif. 3 côtes de 4e catégorie sont répertoriées dont celles de Chaptuzat-Haut et de Mercurol en début d'après-midi, et qui précéderont le sprint intermédiaire de Lapeyrouse. La dernière ascension du jour, la côte de la Croix Blanche (1,6 km à 5,4% de moyenne), est située à 61 kilomètres de l'arrivée et a peu de chances de peser dans le final. La dernière ligne droite de 1 300 mètres devrait permettre une explication entre purs sprinteurs.

Qui sont les favoris ?

Si cette étape n'est pas tout à fait plate, elle ne devrait pourtant pas échapper aux sprinteurs. Sur un des derniers tracés à leur convenance, leurs équipes n'auront pas envie de laisser trop de champ à une échappée de baroudeurs. Le maillot vert Jasper Philipsen (Alpecin-Deceunink) sera évidemment le grand favori, fort de ses trois victoires en quatre sprints , et toujours emmené par son poisson-pilote de luxe Mathieu van der Poel .

Face à lui, les prétendants à une première victoire d'étape sur ce Tour seront toujours nombreux malgré l'abandon de Mark Cavendish . Au premier rang d'entre eux, Mads Pedersen, seul coureur à avoir dominé à la régulière Philipsen . Mais le Danois ne sera pas le seul rival du maillot vert. En forme depuis le début du Tour, Caleb Ewan (Lotto Dstny) et Phil Bauhaus (Bahrain-Victorious) seront à suivre de près, tout comme Fabio Jakobsen ( Soudal - Quick Step) et Dylan Groenewegen (Jayco AlUla) , qui n'ont pas vraiment pu défendre leurs chances jusqu'ici. Toujours à l'aise dans les arrivées groupées, Wout van Aert (Jumbo-Visma) fera partie des outsiders avec Biniam Girmay ( Intermarché-Circus-Wanty) . Pour sortir de la meute, la meilleure chance française à Moulins repose sur le coureur de la Cofidis Bryan Coquard.

Quels sont les horaires ?

12h55 : début de la retransmission sur  France 3  et   france.tv 13h05 : départ fictif 13h25 : départ réel (bascule sur France 2 à 15 heures) 17h19 : arrivée prévue (à une moyenne de 46 km/h) à Moulins

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Tour de France : à quoi correspondent les maillots jaune, vert et à pois ?

• Lien copié ! Lien de l'article

Alors que le 108e Tour de France prendra fin dimanche, les meilleurs cyclistes seront récompensés par les fameux maillots de couleur : jaune, vert, à pois rouge, et blanc. Mais à quelles performances correspondent ces couleurs ?

À chaque couleur, une performance

• Maillot jaune : il est remis au leader du classement général (on additionne les temps réalisés sur chaque étape). Le premier maillot jaune est apparu en 1919, soit seize ans après la création du Tour de France , sur décision d’Henri Desgranges alors directeur du Tour. Le jaune faisait référence aux couleurs des pages du journal L’Auto , ancêtre de l’Équipe, et organisateur de la compétition.
• Maillot vert : il récompense le meilleur sprinter. Autrement dit, le leader du classement par points : les coureurs sont crédités d’un certain nombre de points selon leur classement dans le sprint d’arrivée de chaque étape. Ce maillot vert est apparu en 1953, lors de la création du classement par points. La couleur renvoie aussi à l’un des sponsors de l’époque, la chaîne de magasin de confection parisien « La Belle jardinière ».
• Blanc à pois rouges : il est réservé au champion du Grand Prix de la montagne , dit aussi meilleur grimpeur (on additionne le nombre de points obtenus par les concurrents lors des franchissements de côtes et de cols). Le maillot à pois est apparu en 1975. Le motif et les couleurs viennent aussi d’un autre sponsor, Chocolat Poulain.
• Blanc : il récompense le meilleur jeune (moins de 25 ans) au classement général.

Le seul coureur à avoir gagné lors du même Tour les trois principaux maillots (jaune, vert et à pois) est le Belge Eddy Merckx en 1969.

Le leader du Tour d’Italie, lui, remporte un maillot rose qui correspond à la couleur des pages de la Gazzetta dello Sport, le journal qui organise la compétition !

Par Bénédicte Lutaud et Clémentine Thiberge

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Tour de France 2023. 3e étape : les sprinteurs ont rendez-vous à Bayonne

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Après l’incroyable ferveur du peuple basque espagnol, le Tour revient en France pour une arrivée à Bayonne, 20 ans après la fameuse victoire de l’Américain Tyler Hamilton au terme d’un long raid en solitaire, avec une « fracture de la clavicule ».

Cette fois, le parcours, sans grande difficulté (quatre côtes répertoriées dans la première partie de l’étape, tout de même), ne devrait pas déclencher de bataille entre les favoris et leurs équipes.

Les sprinters sont donc attendus pour un premier rendez-vous et une explication massive en bord de Nive. Et les candidats ne manquent pas. Au premier rang d’entre eux, les Néerlandais Dylan Groenewegen (Jayco-Alula), Fabio Jakobsen (Soudal-Quick-Step), l’Australien Caleb Ewan, le Danois Mads Pedersen (Lidl-Trek), les Belges Jasper Philipsen (Alpecin) et Wout van Aert (Jumbo), sans oublier les Français Christophe Laporte (Jumbo) et Bryan Coquard (Cofidis). D’autres coureurs, peuvent se mêler à la lutte comme l’Erythréen Byniam Girmay (Intermarché-Wanty) et Mathieu van der Poel, tous deux considérés comme des puncheurs, d’avantage que des sprinters purs.

Deux hommes à suivre

Peter Sagan (TotalEnergies) et Mark Cavendish (Astana) disputent leur dernier Tour de France avant de tirer leur révérence. Le Slovaque aux 12 victoires (et 7 maillots verts) et l’Anglais aux 34 succès sont-ils encore capables de dominer les meilleurs sprinters du monde à la régulière ? Peu probable, a fortiori dans un début de Tour où tous les sprinters sont encore là et encore frais. Mais à 33 et 38 ans, les deux hommes ont l’expérience et la malice. Et Cavendish, poussé par la seule envie de décrocher son 35eme succès, et donc le record absolu de victoires dans le Tour, est particulièrement déterminé…

Départ d’Amorebieta-Etxano à 13h (lancé à 13h15), arrivée à Bayonne vers 17h39 (horaire calculé à 44 km/h de moyenne).

L’avis de « Sud Ouest »

*** Philipsen ** Jakobsen, Groenewegen * Coquard, van Aert, van der Poel

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Un prodige français capable de gagner le Tour ?

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Une fois n’est pas coutume, Lenny Martinez est resté discret, lundi, lors de la 1 ère étape du Tour de Catalogne. Tandis que Tadej Pogacar tentait de marquer les esprits d’entrée, au surlendemain de sa troisième place sur Milan-San Remo, le Français est resté confortablement au sein du peloton. On devrait sans doute plus le voir ce mardi à l’occasion de la 2 e étape, qui se conclura dans la station de ski de Vallter, à plus de 2000 mètres d’altitude.

Après s’être mesuré à Jonas Vingegaard lors du Gran Camino, où il fut seulement devancé par le double vainqueur du Tour de France, le grimpeur de Groupama-FDJ va pouvoir faire de même avec le Slovène, l’autre épouvantail du peloton en montagne. Sur un autre terrain, le Varois, par ailleurs vainqueur de la Classic Var et du Laigueglia en ce début de saison, n’avait pas été ridicule lors des Strade Bianche, terminés à la huitième place pour sa grande première sur les chemins blancs.

« J’espère arriver un jour à être avec eux »

Lenny Martinez n’en mesure pas moins l’écart qui le sépare des deux hommes. « De finir à 15 secondes de lui me motive, j’essaie de bien faire les choses, j’espère arriver un jour à être avec eux, a-t-il confié à leur sujet dans les colonnes de L’Equipe. Vingegaard, c’est un exemple. Quand tu vois ses attaques en bosses, j’essayais de tenir sa roue, mais c’est tellement puissant et ça dure tellement longtemps.» Et le poids plume d’ajouter: « A chaque fois, il attaque, tu peux suivre un peu, mais il ne se rassoit pas et toi, tu es obligé de le faire. »

Mais, le fossé avec le Danois est sans doute encore plus grand sur d’autres terrains. « On ne peut pas regarder que l’écart sur une bosse.  Si, sur un grand Tour, il y avait une arrivée en descente avec 10km de plat pour finir, il pourrait encore me mettre une minute parce qu’il est plus fort en chrono » , a-t-il ajouté, ajoutant:  « Mais peut-être que d’ici à trois ans, j’arriverai à me rapprocher. Si ça se trouve, ce sera avant, je ne sais pas. »

Lenny Martinez n’a pas peur d’afficher ses ambitions. « J’ai envie de faire partie des meilleurs grimpeurs du monde, ceux qu’on voit à la télé sur le Tour de France. Et un jour, d’être un mec comme… Vingegaard, a-t-il soufflé après hésitation. Je me mets des objectifs élevés. » Il n’en reste pas moins conscient du chemin qu’il lui reste à parcourir. « Je ne me vois pas du tout gagner le Tour de France, a-t-il d’ailleurs assuré, ajoutant néanmoins : « Pour moi, pour l’instant, c’est inatteignable, mais si ça se trouve, chaque année, je vais me rendre compte que ça l’est de moins en moins et tu te rapproches du truc sans trop y penser.»

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• 23 juin 2023
• 6 min de lecture

Tour de France 2023 : 10 coureurs à suivre

En dehors des favoris, qui sont les coureurs à suivre avec attention pour une victoire d'étape sur cette édition 2023 du Tour de France ? Nous vous avons concocté une liste qui peut d'ailleurs vous aider pour vos fantasy.

Si pour les étapes, des coureurs comme Van der Poel, Van Aert ou Alaphilippe sont évidemment favoris, nous n'avons pas voulu parler des cadors du cyclisme mondial. Nous nous sommes concentrés sur les autres, qui sont tout de même d'excellents coureurs.

Thibaut Pinot - Groupama FDJ

On aurait pu citer Madouas, qui est un candidat très sérieux vu son niveau, mais le cœur a décidé de citer Pinot. Le cœur de la France brûle d'impatience de voir Pinot une dernière fois sur le Tour. Il est passé si près d'une victoire sur le Giro qu'une victoire sur la Grande Boucle serait une juste récompense pour l'ensemble de sa brillante carrière. 5e du GC, il a prouvé qu'il avait encore la socquette légère. Largement de quoi nous faire espérer chaque jour devant notre télé, d'une folle échappée qui le verrait s'envoler vers la victoire. On y croit Thibaut ! Allez Thibaut, t'es grand !!

Étapes qui lui sont propices : 5 - 6 - 13 - 14 - 15 - 20

Biniam Girmay - Intermarché Wanty

Il a franchement déçu depuis le début de saison. Sa campagne de classiques, à compter de San Remo, fut aussi décevante qu'invisible. Mais Girmay, premier Africain vainqueur d'une classique WT, espère retrouver des couleurs sur la Grande Boucle. Sa victoire sur le Tour de Suisse était déjà une preuve qu'il avait retrouvé des jambes. Certes la concurrence sera plus forte sur le Tour, mais "Bini" peut espérer en décrocher une belle, sur une étape un peu vallonnée. Il vise aussi sans doute le maillot vert. Sait-on jamais ?

Étapes qui lui sont propices : 3 - 8 - 10 - 19

Rui Costa - Intermarché Wanty

L'autre grosse carte pour Intermarché, c'est évidemment le Portugais Rui Costa. Il retrouve une seconde jeunesse au sein de l'équipe belge et se fera un malin plaisir à renouer avec le succès sur le Tour. On connaît sa malice et sa science de la course. Si en plus il a les mêmes jambes qu'en début de saison, il y a fort à parier que Costa remportera une étape sur le Tour de France 2023.

Étapes qui lui sont propices : 2 - 5- 6 - 10 - 12 - 15 - 20

Victor Lafay - Cofidis

On voulait d'abord parler d'Axel Zingle, le sprinteur puncheur de cofidis, mais nous avons finalement décidé de parler de Victor Lafay. D'abord parce que ce dernier est un meilleur grimpeur et qu'il progresse dans le domaine, et parce qu'il a déjà levé les bras sur le Giro. Lafay a l'expérience et semble à son meilleur niveau en 2023, en atteste sa performance sur la Route d'Occitanie qu'il a conclu à la 4e place, ou sa victoire sur la classic Besançon. Cela ne sera pas par ailleurs son 1er GT, à l'inverse de Zingle. Il offre donc plus de garantie pour une étape. Concernant Axel Zingle, plusieurs top 10 comme à Limoge peuvent être envisagé.

Guilio Ciccone - Trek Lidl

A cause du Covid, Guilio Ciccone a dû renoncer à son rêve de participer au Giro chez lui. Un déchirement d'autant qu'il vivait la meilleure saison de sa carrière, de très loin. Capable de suivre les meilleurs, et même de les battre comme en Catalogne, le grimpeur de la Trek fonde de gros espoirs sur ce Tour de France 2023. C'est le grand favori pour le maillot à poids et il aura de multiples opportunités de gagner. Si Ciccone quitte la route du Tour sans victoire, on sera très surpris.

Étapes qui lui sont propices : 1- 2 - 5 - 6 - 14 - 15 - 20

Félix Gall - AG2R Citroen

Lui aussi réalise sa meilleure saison en carrière, à 26 ans. L'Autrichien Félix Gall s'est révélé en 2022 et confirme en 2023. Sa belle 2e place au Mercan'Tour a été un déclic et son Tour de Suisse a été tout simplement énorme. Dommage pour lui que le chrono ait enterré ses chances de victoire au général, mais le grimpeur d'AG2R était dans la course avec Ayuso, Sjkelmose et Evenepoel. Son niveau en montagne laisse penser qu'il sera un rude adversaire pour une étape et même pour le maillot à pois. Il va y avoir du sport.

Étapes qui lui sont propices : 5 - 6 - 13 - 14 - 15

Jordi Meeus - Bora hansgrohe

C'est la demi-surprise du côté de Bora. Avec un Bennett décevant et une nouvelle fois non sélectionné au dernier moment, Bora a choisi de miser sur le Belge de 24 ans. Bon sprinteur, c'est aussi un classicman qui pourrait prendre certaines échappées. Il passe aussi très bien les courtes bosses. Le voir gagner serait quand même une petite surprise mais bon, nous ne serions pas étonné non plus. Il en a les capacités.

Étapes qui lui sont propices : 3 - 4 - 7 - 8 - 11 - 18 - 19

Neilson Powless - EF Education Easy Post

Au sein d' EF , ils sont plusieurs à pouvoir espérer une victoire d'étape. Il y a évidemment l'inusable Cort Nielsen, le passe-partout Alberto Bettiol et.... l'homme du début de saison, Neilson Powless. Brillant sur les courses à étapes d'une semaine et costaud sur le Ronde, Powless a tout du baroudeur du Tour 2023. S'il pourrait surprendre au classement général en intégrant le top 10, c'est plutôt une victoire d'étape que nous attendons. Certes, l'un n'empêche pas l'autre, mais une étape en GT serait une belle récompense pour la qualité de la saison de l'Américain, qui a franchi un nouveau cap en 2023.

Étapes qui lui sont propices : 2 - 5 - 6 - 12 - 14 - 15 - 20

Tobias Halland Johannessen - Uno-X Pro Cycling

Enfin invité sur le Tour, l'équipe norvégienne a aligné ses meilleurs coureurs. De Kristoff à Charmig en passant par Tiller ou Traeen, la formation de Jens Haugland est prête à animer le Tour de France. Mais sa meilleure carte est sans doute son talentueux puncheur-grimpeur Tobias Halland Johannessen. Sa première partie de saison 2022 était exceptionnelle mais sa blessure au genou a mis un coup d'arrêt à sa progression. Depuis, le Norvégien monte doucement en pression et devrait arriver au point sur la Grande Boucle. Jens Haugland ne voulait d'ailleurs pas lui mettre de pression au général : " Nous voulons surtout une victoire d’étape. Nous n’y allons pas pour le général. Je suis convaincu que si Tobias est régulier sur les 3 semaines, il peut jouer le top 10 du général comme il l’a montré au Dauphiné et en Catalogne. Mais je ne veux pas mettre cette pression sur lui. Notre objectif reste la victoire d’étape." Objectif étape donc, voire mieux si affinité.

Étapes qui lui sont propices : 2 - 5 - 6 - 14 - 15 - 20

Matteo Jorgenson - Movistar

Encore un qui réalise sa meilleure saison. Il faut dire que Jorgenson a impressionné cette année. Dans le top 10 de Paris-Nice mais aussi du Ronde, l'Américain est capable de briller sur tous les terrains et c'est cette polyvalence qui peut lui permettre de remporter une étape sur le Tour. Attention cependant, la présence de Mas pourrait le brider, surtout si l'Espagnol est en lutte pour une place sur le podium. On espère tout de même qu'il aura de la liberté.

Étapes qui lui sont propices: 5 - 6 - 10 - 12 - 14 - 15 - 20

Matej Mohoric - Bahrain Victorious

Retour en 2021 ? Pas impossible. Deux étapes semblent parfaitement convenir à Mohoric et notamment l'étape dans le Beaujolais. Baroudeur de renom, le Slovène est forcément un candidat redoutable mais il devra faire face à une grosse concurrence. Ses capacités en descente sont un atout majeur, tout comme sa malice mais il aura moins d'opportunités qu'en 2021. Il devra être chirurgical.

Étapes qui lui sont propices : 2 - 8 - 10 - 12 - 19

Bonus : Quinn Simmons - Lidl Trek

Champion national sur route, Quinn Simmons n'a pas réalisé le début de saison espéré. Cependant, l'Americain ne cesse de progresser dans les ascensions longues et courtes. Si l'on ne peut pas le qualifier de grimpeur, Simmons est un baroudeur complet et aura plusieurs opportunités sur ce Tour de France. De quoi espérer une victoire d'étape. Il a le moteur pour partir en facteur et finir en solitaire.

Étape : 2 - 8 - 10 - 12 - 19

Les favoris pour une étape en baroudeur:

Sont exempts, les grands favoris comme Van der Poel, Van Aert ou Alaphilippe par exemple.

+++ Ciccone, Mohoric, Girmay

++ Jorgenson, Madouas, Costa, Powless, Bettiol

+ Simmons, Johannessen, Meeus, Gall, Pinot, Pinot, Lafay, Cort, Zingle, Turner, Van Gils, Ferron, Aranburu

• Les coureurs

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Grand Prix de Denain : découvrez les principaux engagés de cette 65e édition

• Stéphane Barbereau
• France Bleu Nord

La 65ème édition du Grand Prix de Denain aura lieu ce jeudi 14 mars 2024. 140 coureurs seront au départ de cette course classée en Pro Séries par l'UCI. 9 équipes de 1ère division mondiale seront présentes dont la Soudal-Quickstep, présente pour la première fois dans l'histoire de la course.

Le petit "Enfer du Nord" est de retour. La 65ème édition du Grand Prix de Denain va offrir, comme l'an passé, un plateau relevé. Une habitude depuis que la course est classée en "Pro Séries" par l'UCI (Union cycliste internationale). 9 équipes de première division mondiale seront là . A commencer par la formation belge "Soudal-Quickstep" qui alignera 7 coureurs pour la première fois de son histoire.

Chasser les points au classement UCI

Si Denain bénéficie d'un plateau aussi relevé depuis quelques années, c'est pour plusieurs raisons. D'abord, la course est labellisé jusqu'en 2025 "Pro séries" , soit en quelque sorte la deuxième division mondiale des épreuves cyclistes qui lui permet d'accueillir les meilleurs formations professionnelles World Tour.

"C'est sûr que les courses Pro séries attirent parce qu'elles permettent de marquer un certain nombre de points , explique Dominique Serrano, le président du comité d'organisation. Il y a une deuxième chose, c'est de s'être replacé au calendrier avec la spécificité des pavés qui attirent aussi les coureurs" . Jusqu'en 2017, Denain était une course réservée surtout aux purs sprinters.

Depuis 2018, plusieurs secteurs pavés (que l'on retrouve dans "l'enfer du Nord") ont été ajoutés sur le parcours pour durcir la course. Les coureurs qui préparent donc les épreuves flandriennes suivantes dont Paris-Roubaix viennent à Denain dans le cadre de leur préparation. Enfin, les équipes elles-mêmes viennent sur le Grand Prix pour tester leur matériel sur les pavés.

Nouveau maillot pour "Decathlon-AG2R"

Si les "Visma-Lease a bike" et "Lidl-Trek" ne seront pas présents sur la course cette année, l'organisation enregistre la venue de deux nouvelles équipes Worrd Tour  : Jayco-AlUla avec Maximilian Walscheid comme leader et Soudal-Quickstep avec l'ancien maillot jaune sur le Tour de France, Yves Lampaert.

A noter que l'équipe Decathlon-AG2R qui s'était parée de blanc depuis le début de saison et l'arrivée de l'enseigne de sport nordiste comme principal sponsor devrait étrenner sa nouvelle tenue bleue nuit à l'occasion du changement de logo du groupe, dévoilé ce mardi.

L'équipe nordiste Van Rysel-Roubaix Lille Métropole sera également présente sur la course avec l'Estonien Rait Arm comme leader.

Les favoris

• Arnaud De Lie (Lotte-Dstny)
• Yves Lampaert (Soudal-Quickstep)
• Laurenz Rex (Intermarché-Wanty)
• Luca Mozzato et Daniel MacLay (Arkéa - B&B Hotels)
• Tim Wellens, Nils Politt  et Juan Sebastian Mollano (UAE)
• Sam Benett et Edvald Boasson-Hagen (Decathlon - AG2R)
• Stefan Küng (Groupama-FDJ)
• Anthony Turgis (Total Energies)
• Piet Allegaert (Cofidis)
• Maximilian Walscheid (Jayco AlUla)

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Cyclisme: Mathieu van der Poel écrase l’E3

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Le Néerlandais s’est montré largement le plus fort sur la course flandrienne. Il a notamment dominé son grand rival Wout van Aert.

En démonstration, Mathieu van der Poel a dominé Wout Van Aert et ses autres adversaires lors de l'E3 autour de Harelbeke (Belgique) vendredi, s'affirmant comme le favori du Tour des Flandres à la fin du mois. Du vent, de la pluie, des pavés, des routes étroites et sinueuses, et surtout un duel entre Van der Poel et Van Aert: ça y est, la saison des courses flandriennes est bien lancée. Le champion du monde a frappé le premier dans cette course longue de 207 kilomètres aux 17 monts considérée comme une répétition générale du Tour des Flandres (31 mars), apothéose de la «quinzaine sainte» du cyclisme.

Très offensif, le Néerlandais a multiplié les attaques jusqu'à lâcher le Belge, son grand rival sur les routes ou sur la terre et le sable du cyclo-cross, ce depuis l'adolescence. Van der Poel a terminé avec une minute et 31 secondes d'avance devant le Belge Jasper Stuyven, qui a finalement rattrapé Van Aert et l'a devancé, sans même que ce dernier ne sprinte pour la deuxième place, battu et abattu après une longue poursuite vaine.

Deux fois vainqueur du Tour des Flandres (2020, 2022), Mathieu van der Poel inscrit pour la première fois son nom au palmarès de l'E3 après avoir terminé deuxième l'an dernier et troisième en 2021. Il prive aussi Van Aert d'une troisième victoire consécutive sur ces routes, et offre une nouvelle victoire à l'équipe Alpecin, après celle de Jasper Philipsen mercredi lors de Bruges-La Panne, qui donnait le départ des Flandriennes.

Quatre attaques pour une victoire

Très tôt, le coureur d'Alpecin a démontré sa supériorité en attaquant dès le Taienberg (700 mètres à 6,3% de moyenne), premier mont pavé du jour, lâchant, déjà, les autres favoris. Le petit-fils de Raymond Poulidor s'est laissé reprendre, avant d'allumer une deuxième mèche à 66 kilomètres de l'arrivée, puis une troisième sur les pavés du Stationberg (700 m, 3,2%).

C'est finalement dans le célèbre Paterberg (400 m, 12,9% de moyenne, 20,3% maximum) que Van der Poel a porté l'estocade finale, tandis que Van Aert chutait après avoir glissé sur le bas-côté. Le Néerlandais de 29 ans a fendu, seul, la foule du Vieux Quaremont (2.200 m, 4% de moyenne, 11,6% maximum), quittant ses pavés avec trente secondes d'avance devant Van Aert, sorti du groupe des poursuivants pour se lancer dans un effort solitaire. On a même pu penser que certains des efforts de Van der Poel seraient inconsidérés, mais comme à son habitude, il a couru à l'instinct. «Je ne fais jamais de plan avant les courses, j'essaie juste d'anticiper ce qu'il va se passer, a-t-il commenté après la course. Tu peux faire cent plans, mais si tu n'es pas en position, tu ne peux pas attaquer.» « WVA » a d'abord fait illusion, parvenant à revenir à onze secondes de « MVDP » , avant de craquer, finissant finalement loin derrière lui.

Malgré sa préparation différente, axée sur des stages en altitude aux dépens des courses de cyclo-cross, le Belge de 29 ans a une nouvelle fois été battu par Van der Poel, comme souvent lors de leurs dernières confrontations. Mais ces deux-là n'ont pas fini de se livrer ce duel passionnant, dont le prochain épisode devrait avoir lieu sur les routes du Tour des Flandres

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REPLAY. Jason Tesson s'impose sur la Roue Tourangelle en réglant le sprint final

Jason Tesson remporte la Roue Tourangelle 2024 après 4h41 de course devant le belge Gerben Thijssen. Une course qui a été neutralisée quinze minutes après une chute au sein du peloton.

Revoir la roue tourangelle, présentée par Benoît Bruère et Jérémy Roy. Une course démarrée à 13h15. Interrompue par une chute du peloton qui a imposé la neutralisation de la course pendant près de quinze minutes. 

Le fil des la course

18h33 : Jason Tesson de l'équipe Total Énergie remporte la Roue Tourangelle

18h30 : Plus que 1 kilomètre, c'est encore un sprint !

18h24 :  le peloton est maintenant regroupé à 7km de l'arrivée, un sprint permettra peut-être lancé 

18h19 : un cinquième coureur rejoint la tête de course. L'échappée ne s'entend pas. 

18h15 : un groupe de quatre s'est formé. Une attaque tranchante prend la tête de la course.

18h07 : plus qu'un homme en tête : Dillon Corkery mais le peloton se rapproche...

18h01 : Samuel Leroux de Van Rysel Roubaix décroche. Plus que 2 coureurs en tête : Driesen et Corkery

18h : C'est Dillon Korkevy qui remporte le Louis d'Or ! 

17h43 : troisième chute, certains coureurs restent au sol.

17h34 : après 17 minutes de neutralisation la course redémarre, toujours trois coureurs  font la course en tête

17h17 : course neutralisée en attente des secours.

17h10 : énorme chute au sein du peloton, des coureurs en ambulance, la course est stoppée. 

17h05 : chute au sein du peloton, c'est Melvin Crommelink, un coureur de Nice Metropole Cote d'Azur qui s'est accroché. Rien de grave.

17h03 : Sam Brand s'est fait décrocher dans la côte Grand'Rue, plus que 3 coureurs dans l'échappée.

17h : Lukas Baldinger coureur cycliste chez My Velo Cycling Team a décroché. Ils ne sont plus que quatre dans l'échappée.

16h45 : c'est le village de Sainte-Maure de Touraine que les coureurs viennent de traverser. Le traditionnel fromage de chèvre avec une paille à l'intérieur...

16h20 : les coureurs entament les 80 derniers kilomètres, il y a du monde au bord de la route pour les soutenir !

16h05 : moins de 100 km séparent les 18 équipes de la ligne d'arrivée rue Giraudeau à Tours

16h00 : les cinq coureurs en tête ont repris à nouveau 3 minutes d'avance sur le peloton.

15h44 : 2'09 d'avance pour les échappés. Le peloton garde l'échappée à portée. 

14h55 : ils sont cinq à mener les débats. Avec près de 3 minutes d'avance sur le peloton, Sam Brand, Niels Driesen, Dillon Corkery, Lukas Baldinger et le français de Van Rysel Roubaix, Samuel Leroux. 

13h30 : C'est officiellement parti. Bernard Machefer a donné le départ réel depuis la voiture comissaire. 

13h15 : les coureurs se sont élancés depuis Descartes ce dimanche pour le départ fictif. 

Pour aller plus loin :

• copier le lien https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/indre-loire/tours/direct-suivez-la-roue-tourangelle-epreuve-de-la-coupe-de-france-de-cyclisme-cinq-echappes-font-la-course-en-tete-2943975.html
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Grosse inquiétude pour le Tour de France

Il est sans doute un peu trop tôt pour tirer des conclusions, mais tirons-en quand même. A quelques mois d'un Tour de France où l'on est en droit d'espérer une bataille exceptionnelle entre les quatre fantastiques, Jonas Vingegaard, Tadej Pogacar, Remco Evenepoel et Primoz Roglic, force est de constater que ceux-ci n'ont pas offert les mêmes garanties sur leur niveau de forme en ce début de saison. Et que les deux premières grandes courses à étapes de l'année, Paris-Nice et Tirreno-Adriatico, laissent craindre un Tour de France sans immense suspense, encore une fois dominé par Vingegaard.

Tirreno-Adriatico, Vingegaard seul au monde

Pour sa rentrée, Jonas Vingegaard s'était bien amusé en février sur Gran Camino, en remportant les trois étapes en ligne et le classement général de l'épreuve galicienne, où Lenny Martinez et Egan Bernal n'étaient pas de taille à rivaliser. Sur Tirreno-Adriatico, la semaine dernière, le Danois était encore seul au monde, avec deux victoires faciles sur les deux étapes de montagne. Juan Ayuso et Jai Hindley, qui seront les lieutenants de Pogacar et Roglic sur le Tour de France, sont ceux qui ont le mieux résisté, mais ils n'ont pas une seule fois inquiété le roi "Vingo", sauf peut-être sur le contre-la-montre inaugural joliment remporté par Ayuso.

Paris-Nice, c'est encore Visma qui gagne

En France, Remco Evenepoel n'a rien pu faire. Le Belge a tout tenté lors de la dernière journée de Paris-Nice, mais il n'a pas réussi à décrocher Matteo Jorgenson de sa roue, et il a dû se contenter de la victoire d'étape dimanche et de la deuxième place du classement général, derrière l'Américain de la Visma-Lease a Bike. Le constat, c'est qu'un Evenepoel assez esseulé a finalement été battu par celui qui est au mieux le coureur n°3 de la Visma pour les courses à étapes, derrière Vingegaard et Sepp Kuss, et cela n'augure rien de bon pour juillet. Même s'il est plus polyvalent, Jorgenson est en quelque sorte le remplaçant de Primoz Roglic, qui a été très décevant sur ce Paris-Nice, avec une 10e place au général, et des jambes moins bonnes que celles de son coéquipier Aleksandr Vlasov (5e).

Pendant ce temps, Pogacar...

Vainqueur de Paris-Nice l'an passé (devant Vingegaard, 3e) et de Tirreno-Adriatico en 2022 (devant Vingegaard), Tadej Pogacar apparaît comme le seul coureur en mesure de contester la suprématie du Danois sur les courses à étapes, et sa démonstration sur le Strade Bianche a confirmé qu'il était dans une catégorie à part. Le problème du Slovène est qu'il reste sur deux revers contre Vingegaard sur le Tour, et qu'il va disputer cette année le Tour d'Italie pour la première fois, ce qui laisse planer un doute sur sa condition physique pour le mois de juillet. Pour le spectacle et pour le suspense, le Tour de France aurait pourtant bien besoin d'un grand Pogacar...