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Résultats de la présidentielle en Turquie : revivez la victoire d’Erdogan sur Kiliçdaroglu
Le président sortant a recueilli 52,14 % des voix contre 47,86 % pour son opposant, selon la commission électorale.
- Recep Tayyip Erdogan revendique la victoire à la présidentielle
Le président sortant a pris la parole sur le toit d’un bus garé devant sa résidence d’Istanbul, devant une foule de partisans. « Notre nation nous a confié la responsabilité de gouverner le pays pour les cinq prochaines années » , a-t-il déclaré.
Selon l’agence Anadolu , 98,5 % des bulletins ont été dépouillés, et M. Erdogan l’emporte avec 52,11 % des voix.
Tout le live
Ce live est maintenant terminé, merci de l’avoir suivi, le chef de l’onu félicite erdogan pour sa réélection.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a félicité dimanche le président turc, Recep Tayyip Erdogan, pour sa réélection, selon son porte-parole. « Il se réjouit à l’idée de renforcer encore la coopération entre Türkiye et les Nations unies » , a déclaré le porte-parole de M. Guterres, Stéphane Dujarric, en employant l’orthographe du nom officiel de la Turquie.
Erdogan : « Le grand vainqueur, c’est notre démocratie ! »
Recep Tayyip Erdogan est apparu au balcon du palais présidentiel de Bestepe, à Ankara. Quelque 300 000 personnes étaient présentes, d’après les chiffres donnés par le président sortant fraîchement réélu. Quelques heures avant, Erdogan s’était exprimé à Istanbul pour déclarer sa victoire avant la fin du comptage des voix.
« Comme à chaque fois que notre nation s’exprime, ce résultat est sacré. Le véritable vainqueur de cette élection, c’est notre nation, dans toutes ses composantes, c’est la Turquie tout entière. Le grand vainqueur, c’est notre démocratie ! (…) Les magazines allemands, français et britanniques n’ont-ils pas publié des couvertures pour faire plier Erdogan ? Ils les ont publiées, n’est-ce pas ? Mais ce sont eux aussi les perdants ! », a-t-il lancé devant une foule en liesse, en référence aux unes de plusieurs journaux européens pendant la campagne appelant les Turcs à ne pas voter pour Erdogan.
Erdogan appelle la Turquie « à l’unité et à la solidarité » au soir de la victoire
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, réélu dimanche pour cinq ans, a appelé la Turquie « à l’unité et à la solidarité » au soir de la victoire. « Il est temps de mettre de côté les disputes de la campagne électorale et de parvenir à l’unité et à la solidarité autour des rêves de notre nation » , a lancé le chef de l’Etat à la foule massée devant le palais présidentiel à Ankara.
L’UE et l’OTAN félicitent Erdogan pour sa réélection
Les présidents des institutions européennes et le secrétaire général de l’OTAN ont félicité dimanche soir le président turc, Recep Tayyip Erdogan, pour sa réélection et exprimé le souhait de poursuivre les relations entre leurs organisations et la Turquie.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel, se sont « réjouis » dans des messages sur Twitter de « poursuivre le développement des relations entre l’UE [Union européenne] et la Turquie » .
La Turquie est officiellement candidate à l’UE mais les négociations d’adhésion, entamées en 2005, sont au point mort depuis plusieurs années. « L’UE est prête à s’engager avec la Turquie afin d’avancer vers une relation constructive pour notre prospérité et notre stabilité partagées sur la base d’engagements en faveur des droits de l’homme, de l’Etat de droit, du droit international et de la stabilité régionale, dans l’intérêt de tous nos citoyens » , a rappelé le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, dans son message au président Erdogan.
Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a pour sa part « hâte » de préparer le sommet de l’Alliance atlantique en juillet à Vilnius (Lituanie). La Turquie et la Hongrie n’ont pas ratifié l’adhésion de la Suède et bloquent l’intégration du pays nordique dans l’Alliance. Le sujet sera à l’ordre du jour de ce sommet.
Joe Biden et Rishi Sunak félicitent Erdogan pour sa réelection
Le président américain, Joe Biden, a félicité dimanche soir le président turc, Recep Tayyip Erdogan, pour sa réélection. « J’ai hâte de continuer à travailler ensemble en tant qu’alliés au sein de l’OTAN sur des questions bilatérales et des défis mondiaux » , a tweeté Joe Biden.
« Félicitations à @RTErdogan , a pour sa part tweeté le premier ministre britannique, Rishi Sunak. J’ai hâte de poursuivre l’étroite collaboration entre nos pays, qu’il s’agisse de développer le commerce ou de faire face aux menaces en matière de sécurité en tant qu’alliés au sein de l’OTAN » .
Serap venue avec son mari pour participer à la fête : « Il n’y a pas de meilleur leader que lui pour notre pays »
Devant les grilles du palais présidentiel de Beştepe, des milliers de personnes se sont rassemblées pour célébrer la réélection de leur candidat, Recep Tayyip Erdoğan. Des mélodies composées en l’honneur du « reis » tournent en boucle, les enceintes stéréo à plein volume. Serap, 47 ans, est venue avec son mari pour participer à la fête : « je soutiens Recep Tayyip Erdoğan depuis 20 ans. Il n’y a pas de meilleur leader que lui pour notre pays. C’est grâce à lui que le pays s’est autant développé. La presse étrangère prétend qu’il n’y a pas de liberté d’expression en Turquie, mais nous n’avons jamais été aussi libres ! »
Olaf Scholz félicite Erdogan pour sa réélection
Dans un message sur Twitter, le chancelier allemand a écrit : « L’Allemagne et la Turquie sont d’étroits partenaires et alliés ; nous sommes également fortement liés sur le plan social et économique. Félicitations au président Erdogan. Ensemble, nous voulons faire avancer notre agenda commun avec un nouvel élan » .
La soirée électorale en vidéo
Erdogan déclaré vainqueur par la commission électorale.
Le président turc sortant, Recep Tayyip Erdogan, a remporté le second tour de l’élection présidentielle organisé dimanche, a annoncé la commission électorale turque. La quasi-totalité des bulletins ont été dépouillés avec 52,14 % des voix pour Recep Tayyip Erdogan et 47,86 % pour Kemal Kiliçdaroglu, a précisé la commission.
Zelensky félicite Erdogan, espère un « renforcement » des liens entre Ukraine et Turquie
Le président Ukrainien a aussi adressé ses félicitations, dans un tweet rédigé en turc : « Je félicite le président Erdogan pour sa victoire aux élections présidentielles. Nous espérons développer notre coopération pour la sécurité et la stabilité de l’Europe et renforcer davantage notre partenariat stratégique au profit de nos pays » .
Erdogan a remporté l’élection présidentielle avec 52,13 % des voix
Le dépouillement est presque terminé. Selon l’agence étatique Anadolu qui se fonde sur 99,69 % de bulletins dépouillés, Recep Tayip Erdogan a remporté le second tour de la présidentielle avec 52,13 % des voix, contre 47,87 % pour son adversaire Kemal Kiliçdaroglu.
Vladimir Poutine adresse à son tour ses félicitations à Recep Tayyip Erdogan pour sa réélection, « preuve évidente » du soutien de la population turque
Le président russe Vladimir Poutine a félicité Recep Tayyip Erdogan pour sa réélection à la tête de la Turquie. « Votre victoire à ces élections est le résultat logique de votre travail dévoué à la tête de la République turque, preuve évidente du soutien du peuple turc à vos efforts pour renforcer la souveraineté de l’Etat et mener une politique étrangère indépendante » , a dit M. Poutine, selon des déclarations publiées sur le site du Kremlin.
Emmanuel Macron félicite Recep Tayyip Erdogan et évoque les « immenses défis à relever »
« La France et la Turquie ont d’immenses défis à relever ensemble » , écrit le président français sur Twitter , avant de détailler : « Retour de la paix en Europe, avenir de notre Alliance euro-atlantique, mer Méditerranée. Avec le Président Erdogan, que je félicite pour sa réélection, nous continuerons à avancer. »
Kemal Kiliçdaroglu s’exprime après sa défaite
Dans un discours prononcé dans les locaux se son parti, le CHP, l’adversaire de Recep Tayyip Erdogan s’est dit « triste face aux difficultés qui attendent » la Turquie.
Bonsoir, Kemal Kiliçdaroglu a-t-il pour le moment concédé sa défaite ? Si ce n'est pas le cas, a-t-il encore une chance de remporter l'élection ?
Bonsoir Paul,
Kemal Kiliçdaroglu ne s’est pas encore exprimé. Mais il ne faut pas y déceler le signe qu’une victoire est encore possible : la quasi-totalité des bulletins a été dépouillée, et Recep Tayyip Erdogan a plus de deux millions de voix d’avance sur son adversaire. L’agence étatique Anadolu et l’agence proche de l’opposition Anka donnent à présent des chiffres très proches.
Peut on dire, comment les turcs en France ont voté?
Pour l’instant, seuls 35 % des bulletins des Turcs résidant en France ont été dépouillés, d’après l’agence étatique Anadolu. Selon ces résultats, qui sont donc encore très partiels, 64,5 % des votants se sont prononcés pour M. Erdogan. Ce chiffre est cependant fidèle à celui enregistré au premier tour : 64,76 % des votants en France ont mis un bulletin pour Recep Tayyip Erdogan dans l’urne le 14 mai ; 33,63 % ont préféré M. Kiliçdaroglu.
Il y a-t-il un risque de corruption ou de fraude lors du dépouillement ?
Après la fermeture des votes, la commission électorale (YSK) a assuré n’avoir pas relevé d’incidents. Mais la tension reste importante et chaque camp a appelé ses partisans à être vigilants au cours du dépouillement.
A la mi-journée, Kemal Kiliçdaroglu a enjoint à ses partisans de rester près des urnes après la clôture des bureaux « car cette élection s’est déroulée dans des conditions très difficiles » . A la fermeture des bureaux, M. Erdogan a fait de même.
« Nous protégerons les votes, les sacs de bulletins de vote et les procès-verbaux signés , a affirmé au cours d’une conférence de presse Faik Öztrak, le porte-parole du CHP, le parti de M. Kiliçdaroglu. Vous suivrez et empêcherez toutes les irrégularités. Vous ne quitterez pas votre lieu de service. Personne ne doit bouger jusqu’à ce que les résultats soient définitifs. »
Plusieurs scènes de violence ont par ailleurs été relayées sur les réseaux sociaux. Un exemple parmi d’autres : un député du Bon Parti (Iyi Parti), membre de la coalition d’opposition, a publié une vidéo montrant des individus accompagnant un député AKP, le parti de M. Erdogan, agressant un policier en faction devant l’entrée du bureau de vote d’un lycée professionnel d’Ankara.
Le contexte
- En Turquie, Recep Tayyip Erdogan a remporté le second tour de l’élection présidentielle face à son adversaire Kemal Kiliçdaroglu : après dépouillement de la quasi-totalité des bulletins, le président sortant remporte 52,14 % des suffrages, contre 47,86 % pour M. Kiliçdaroglu.
- « Notre nation nous a confié la responsabilité de gouverner le pays pour les cinq prochaines années » , a lancé M. Erdogan en début de soirée, devant des partisans réunis à Istanbul. Dans un discours, M. Kiliçdaroglu s’est lui dit « triste face aux difficultés qui attendent » la Turquie.
- Le président Emmanuel Macron a félicité Recep Tayyip Erdogan et évoqué les « immenses défis à relever ».
Pour approfondir
Récit. Recep Tayyip Erdogan aborde le second tour de la présidentielle en position de favori
Analyse. En Turquie, le triomphe électoral des nationalistes, omniprésents sur l’échiquier politique
Décryptage. Pourquoi Erdogan a déjoué les pronostics
Politique. Le dangereux virage à droite de l’opposition turque
Tribune. « Erdogan a gagné sur le terrain du nationalisme plus que sur celui de l’islamisme »
Reportage. A Kahramanmaras, Erdogan apparaît comme « le seul en ces temps de crise à pouvoir répondre aux besoins »
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Turkey election results updates: Erdogan declared run-off winner
Erdogan secures presidency for five more years after second-round vote, defeating Kemal Kilicdaroglu.
The live blog is now closed. Thank you for joining us. These were the Turkish election updates for Sunday, May 28.
- Incumbent Recep Tayyip Erdogan has thanked voters after unofficial results showed him winning Turkey’s first-ever presidential election run-off .
- The head of the Supreme Election Council said that Erdogan had won, after the state-run Anadolu Agency had earlier given Erdogan a decisive lead over his rival, Kemal Kilicdaroglu , with nearly all of the votes from Sunday’s election counted.
- Erdogan, who has dominated Turkish politics for 20 years, will now serve another five-year term.
- Foreign leaders issue statements congratulating the 69-year-old for his election victory.
Erdogan: Inflation will decrease in Turkey
Now touching upon a central theme of the elections, Erdogan says that the most urgent issue in the country is currently inflation, adding that it is not difficult to solve the problem.
“The most urgent issue of the coming days is to eliminate the problems arising from the price increases caused by inflation and to compensate for welfare losses,” the president said.
He added: “If we do it, we will do it. The interest rate is 8.5 … Inflation will also come down. You will see.
“They [the opposition] cannot compete with us. They will stand guard at the door of the IMF.”
Earthquake relief is our priority: Erdogan
Erdogan said in Ankara that his government will allocate all its time and energy to producing results after the polls.
He added that healing the wounds of the February earthquakes, rebuilding Turkey’s destroyed cities and connecting its people to life will continue to be the country’s priorities.
“Our hearts and hands will continue to be on the earthquake region,” Erdogan said.
Erdogan: pro-Kurdish leader Demirtas will remain in prison
President Erdogan has ruled out the release of the former co-leader of the pro-Kurdish HDP, Selahattin Demirtas, from prison.
“It is not possible for such a thing to happen … In our government, justice is the foundation of property. This cannot be changed.” Erdogan said.
Demirtas, who faces various “terror” charges, has been in prison since 2016, although he ran for president in 2018.
The HDP backed Kilicdaroglu against Erdogan this time around, leading to large support for the CHP leader in eastern Turkey, which is largely Kurdish.
Erdogan has framed Kilicdaroglu’s ties to the HDP as evidence of support from “terrorists” – as he links the HDP to the Kurdistan Workers’ Party (PKK), an armed group that has fought the Turkish state since 1984.
Erdogan: Winner is Turkey and democracy
Erdogan has said in Ankara that the election result “has a place above our heads”, using a Turkish phrase to indicate respect for the result. He added: “We are not the only winners. The winner is Turkey. The winner is our democracy.”
The president also said that “terrorist organisations” lost and all 85 million citizens of the country have won.
Erdogan: We will build ‘century of Turkey’ together
Playing on the theme of the ‘century of Turkey’ mentioned earlier, Erdogan says that his supporters will build Turkey’s future together.
“We walked this road together. We walked day and night, and you gave this duty to us again. God willing, we will continue to build and rejuvenate the ‘century of Turkey’ together.”
Erdogan begins speaking to crowds in Ankara
“How can it be possible not to love this nation?” Erdogan asks his supporters as he begins his address to the crowds gathered at the presidential palace.
Biden congratulates Erdogan
US President Joe Biden is the latest world leader to congratulate Erdogan on the election win. The United States and Turkey have had a rocky relationship over the last few years, with significant differences over Syria and Turkey’s purchase of a missile system from Russia, although tensions have since eased.
Congratulations to President Recep Tayyip Erdogan of Türkiye on his re-election. I look forward to continuing to work together as NATO Allies on bilateral issues and shared global challenges. — President Biden (@POTUS) May 28, 2023
Erdogan expected to escalate rapprochement with Arab world: AJ correspondent
Al Jazeera’s Resul Serdar, reporting from Istanbul, has said that in the last couple of years, Turkey has been in the process of “rapprochement” with countries such as Egypt, Saudi Arabia and the United Arab Emirates – nations that had previously had poor relations with Ankara following the Arab Spring.
“We are expecting … Erdogan to be much more keen to have a rapprochement with them,” Serdar said.
“And with Damascus even, just before the elections, we have seen direct meetings between the foreign minister of Turkey and Syria; these were the highest level meetings since the start of the Syrian crisis.”
Turkey has troops in Syria and has supported the Syrian opposition to President Bashar al-Assad.
Erdogan arrives in Ankara, promises ‘Turkish century’
President Erdogan has now arrived in Ankara, where his supporters have gathered by the thousands in front of the presidential palace, waiting for the leader to speak.
This is Erdogan’s traditional “balcony” speech, which he gives after election wins. But while this address normally comes from his personal residence in Istanbul, Erdogan appears to have chosen to give it from Ankara this year.
As he arrived in Ankara, Erdogan sent out a tweet referencing the symbolism of the current year – the 100-year anniversary of the foundation of the Republic of Turkey after the fall of the Ottoman Empire.
“Let the Turk[ish] century begin,” he declared.
Büyük Türkiye Zaferi ile… BAŞLASIN TÜRKİYE YÜZYILI! 🇹🇷 — Recep Tayyip Erdoğan (@RTErdogan) May 28, 2023
World leaders congratulate Erdogan on election win
Several world leaders have now come out to congratulate Erdogan:
Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva wished Erdogan a “good term with a lot of work” for the Turkish people.
Lula wrote on Twitter that Erdogan can “count on Brazil’s partnership in global cooperation for peace, in the fight against poverty and for the development of the world”.
French President Emmanuel Macron said France and Turkey “will continue to move forward”.
La France et la Turquie ont d'immenses défis à relever ensemble. Retour de la paix en Europe, avenir de notre Alliance euro-atlantique, mer Méditerranée. Avec le Président Erdogan, que je félicite pour sa réélection, nous continuerons à avancer. — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) May 28, 2023
“France and Turkey have huge challenges to face together. Return of peace to Europe, future of our Euro-Atlantic Alliance, Mediterranean Sea. With President Erdogan, whom I congratulate on his re-election, we will continue to move forward,” Macron wrote on Twitter.
Saudi Arabia
Saudi King Salman congratulated Erdogan on his presidential win, according to the state news agency.
Prime Minister Ulf Kristersson extended his congratulations via Twitter, stressing that the two countries’ security “is a future priority”. Turkey has blocked Sweden’s ascession to NATO – and the continued Swedish effort to secure membership is likely to be one of the main issues in Erdogan’s foreign policy agenda.
Congratulations @RTErdogan on your re-election. Our common security is a future priority. — SwedishPM (@SwedishPM) May 28, 2023
Read more reactions here .
Erdogan’s votes only fall marginally compared with 2018 election, despite economic crisis and quakes
Taking a closer look at the unofficial results, Turkish President Recep Tayyip Erdogan has managed to score a very similar percentage of votes in Sunday’s election compared with the 2018 presidential polls.
Anadolu Agency has Erdogan winning 52.2 percent of the vote, despite a painful cost-of-living crisis in the country and twin earthquakes that killed tens of thousands of people in February.
The opposition had believed that the problems Erdogan faced would be enough to finally unseat him, but that was not to be.
Erdogan received 52.6 of the votes in the June 2018 presidential election, competing against five other candidates on the ballot.
The opposition can point to the fact that they took Erdogan to a second round this time, unlike in 2018.
Election board: Erdogan wins run-off election
The head of Turkey’s Supreme Election Council has said that Recep Tayyip Erdogan has been re-elected as Turkey’s president in Sunday’s run-off vote, according to unofficial results.
Ahmet Yener said that Erdogan had received 52.1 percent of votes and Kemal Kilicdaroglu scored 47.9 percent with almost all ballots counted.
Turkey’s opposition IYI Party leader congratulates Erdogan
Turkey’s opposition nationalist IYI Party leader Meral Aksener has congratulated Erdogan for his victory in the run-off presidential vote, while saying she would continue on her path in the opposition.
The first major opposition figure to declare Erdogan the winner of the election, Aksener said the results showed that there was a big lesson Erdogan needed to learn, and added that she hoped Erdogan would act as the president of all Turks.
Aksener expressed disappointment in Erdogan’s victory speech in Istanbul, in which he sharply criticised opposition presidential candidate Kemal Kilicdaroglu.
Personality a big factor in Erdogan win: Analyst
Hakan Akbas, senior adviser at Albright Stonebridge Group, has explained how Erdogan managed to defy the odds and win the election.
“He has this successful campaign that he has repeatedly used to win 11 elections consecutively. I think a big part of it is Erdogan’s cult-like personality; he’s a great orator and his messages are simple, yet inspire confidence in his electorate,” Akbas told Al Jazeera.
“He’s been in power for all 20 years; he’s a seasoned, skillful politician. Secondly, he is a political genius in the sense that he was able to engineer political alliances that really created synergies for his bottom line – for his victory – unlike the opposition that really didn’t benefit, if anything it suffered.”
Opposition leader expresses ‘real sadness’ about Turkey’s future
More from Kilicdaroglu’s speech – the presidential challenger and opposition leader expressed “real sadness” about the country’s future, after a campaign that had sought to present a positive outlook for Turkey.
“My real sadness is about the difficulties awaiting the country,” Kilicdaroglu said, without formally conceding defeat.
Kilicdaroglu: I will continue to fight for democracy
There will be many questions over Kemal Kilicdaroglu’s future, but the presidential candidate has said that he will continue what he termed his struggle for democracy and asked his supporters to continue as well.
Kilicdaroglu called Turkey’s recent election process the most unfair in years.
“All the means of the state were mobilised for one political party and laid at the feet of one man,” the Republican People’s Party (CHP) leader said.
He added: “I would like to thank the heads of the Nation Alliance, their organisations, our voters, and the citizens who protected the ballot boxes and fought against these immoral and unlawful pressures.”
“As a person of this land, I have always fought for your rights and justice, so that no one oppresses you, so that you can live in abundance, and I will continue to do so,” Kilicdaroglu also said.
The CHP leader said “the will of the people to change the authoritarian regime has emerged despite all pressures”.
“We will continue to be at the forefront of this struggle until true democracy comes to our country,” he pledged.
Putin congratulates Erdogan
Russian President Vladimir Putin has congratulated Erdogan, saying his victory is evidence that the Turkish people appreciated Erdogan’s selfless work and independent foreign policy.
“The election victory was a natural result of your selfless work as the head of the Republic of Turkey, clear evidence of the support of the Turkish people for your efforts to strengthen state sovereignty and conduct an independent foreign policy,” Putin said in a message to Erdogan, the Kremlin said.
“We highly appreciate your personal contribution to the strengthening of friendly Russian-Turkish relations and mutually beneficial cooperation in various areas,” Putin said.
Kilicdaroglu urges supporters to continue struggle for democracy
In his first comments since the polls had closed, Kilicdaroglu urged supporters to continue what he called the struggle for democracy in Turkey.
He added that the election had shown the Turkish people’s will to change an “authoritarian” government.
Imamoglu should take over the leadership of CHP: Mayor
A prominent mayor from Kilicdaroglu’s main opposition party has urged the presidential challenger to resign and be replaced as head of the Republican People’s Party (CHP) by Istanbul Mayor Ekrem Imamoglu.
“We thank Mr Kilicdaroglu for his efforts … but he was misled, especially in the first round, by 3-5 losers … who put their own interests ahead of the interests of the country,” said the mayor of Bolu province, Tanju Ozcan.
“My historic call! Mr Imamoglu must immediately become the head of the CHP – Period!” he added.
Venezuelan president celebrates Erdogan’s win
Venezuelan President Nicolas Maduro celebrates the “triumph” of “brother and friend”, Erdogan.
Erdogan now has a ‘historical opportunity’ to show he can ‘govern both sides’: Analyst
Hakan Akbas, senior adviser at Albright Stonebridge Group, says it is a “historic night for the Turkish public and for President Erdogan himself.
“He won his 11th victory … and he kept campaigning ‘the right person, at the right time’, and he indeed emerged as the winner,” Akbas told Al Jazeera.
“But the difference is only over two-million votes, which means the country is still divided in half, and part of it has to do with the long and polarising campaign season for both parties.
“I think he’s got a historical opportunity in front of him to be able to show that he can also govern both sides and then unite the country and continue with an inclusive agenda that will fix the economy, that will set the stage for the next chapter of foreign policy, as well as looking at potential constitutional changes in parliament.”
Iran’s president congratulates Erdogan
Iran’s President Ebrahim Raisi has congratulated Erdogan on his re-election, calling it “a sign of [the] continued valuable trust of [the] Turkish people”.
Photos: Celebrations as Erdogan wins
Erdogan: Only winner of the election is Turkey
Erdogan, speaking in the Uskudar district of Istanbul, has said Turkey was the only winner of the elections.
With this victory, the door of the “century of Turkey” has opened, he said, adding that the election results have shown once again that no one can covet what he termed the country’s gains.
The president also said that the main opposition Republican People’s Party (CHP) will hold Kilicdaroglu accountable for its bad results, adding that the number of CHP seats in parliament had decreased compared to previous polls.
Erdogan supporters celebrate win
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Turquie : élections présidentielle 2023
Retrouvez dans ce dossier tous les articles de la rédaction sur les élections présidentielle et législatives en Turquie. Au lendemain d’un premier tour disputé, le président Recep Tayyip Erdogan a remporté un 3e mandat présidentiel le 28 mai 2023 avec 51,9% des voix face à son principal rival, Kemal Kiliçdaroglu (48,1%). Les élections avaient été maintenues à la date prévue, le 14 mai, malgré le séisme du 6 février qui a touché la Turquie et la Syrie en faisant 46 000 morts et plus de 3 millions de déplacés en Turquie.
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Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, briguait un nouveau mandat sous l’étiquette du Parti de la justice et du développement (AKP), parti dont il est le fondateur. L’opposition turque organisée au sein d’une alliance dit la « table des Six » est composée : du Parti républicain du peuple (CHP), du Bon parti (Iyi Parti), du parti du progrès (Deva), du Parti de la Félicité (Saadet), du Parti Démocrate (DP), du Parti de la démocratie et du Parti de l'avenir. Le 6 mars, cette alliance est parvenue après de longues négociations à désigner son candidat unique pour affronter l’actuel président : Kemal Kiliçdaroglu. Il est le chef du principal parti d'opposition de Turquie : le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate).
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La Turquie va-t -elle sortir de l’erdoganisme ?
Économiste, politologue, professeur émérite à l'Université Galatasaray, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Disclosure statement
Ahmet Insel est membre fondateur du Parti de la gauche verte en Turquie crée en 2012.
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne provides funding as a member of The Conversation FR.
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En Turquie , les élections présidentielle et législatives de mai 2023 (premier tour le 14 mai pour les deux, second tour le 28 pour la présidentielle) auront un caractère de référendum. Les électeurs sont, en effet, appelés à choisir entre deux voies politiques opposées.
En votant à la présidentielle pour Recep Tayyip Erdogan et aux législatives pour les partis de l’Alliance populaire constituée autour de lui et de sa formation l’AKP (Parti de la justice et du développement), ils soutiendront la consolidation d’un régime autocratique mettant en œuvre une politique répressive nationale-islamiste.
L’autre option est de voter pour le retour à la démocratie, à l’État de droit et au régime parlementaire. Le chef du Parti républicain du peuple (CHP, républicain, social-démocrate et laïc) Kemal Kiliçdaroglu incarne cette seconde option, qui signifierait la fin de l’erdoganisme, régime taillé sur mesure pour le pouvoir d’un seul homme. Pour la première fois, une très large coalition – la Table des Six, réunie autour du CHP, se présente unie face à Erdogan et son régime. Sera-ce suffisant pour mettre fin à un système dont l’édification a démarré il y a vingt ans ?
Le durcissement d’Erdogan
Le glissement progressif vers l’autocratie a commencé après les élections législatives de 2011 . Sorti victorieux pour la troisième fois des élections générales, Recep Tayyip Erdogan, premier ministre depuis 2003, commença alors à faire l’éloge d’un système présidentiel qui lui permettrait de « diriger le pays comme une société anonyme » et de « prendre des décisions le plus vite possible ». En 2014, pour la première fois, le président de la République doit être élu au suffrage universel. Erdogan se fait élire et déclare que désormais « le régime est devenu, de fait, présidentiel ».
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La tentative de coup d’État du 15 juillet 2016 et le régime d’état d’exception qui a suivi lui donnèrent l’occasion de transformer cet état de fait en état de droit.
Grâce au soutien du parti d’extrême droite MHP, nouvel et indispensable allié de l’AKP pour conserver la majorité au Parlement , le régime présidentiel a été entériné de justesse (51,4 %) en avril 2017, à l’issue d’un référendum entaché d’irrégularités.
Une autocratie élective et répressive, sans séparation des pouvoirs, fondée sur une idéologie nationaliste-religieuse, une politique économique chaotique et une politique étrangère agressive et opportuniste s’est ainsi mise en place. Les réussites économiques d’antan ont laissé place à une grave crise marqu&ée par une très forte inflation, une croissance chaotique et la dépréciation vertigineuse de la livre turque.
Les tremblements de terre du 6 février 2023 , qui ont causé des dizaines de milliers de morts, ont révélé toutes les faiblesses du système mis en place : l’incurie des institutions, les conséquences de l’hypercentralisation et du népotisme dans l’administration, les résultats des autorisations accordées à des fins électorales à des constructions non conformes aux normes antisismiques … C’est dans ce contexte que la Turquie est entrée dans la campagne électorale.
Une opposition enfin unie
Erdogan, en perte de popularité et pour la première fois en position défensive, a dû élargir la coalition formée avec l’extrême droite – l’Alliance populaire – vers des partis très minoritaires se réclamant d’un fondamentalisme islamiste radical . Face à lui, une coalition formée à la veille des élections de juin 2018, l’Alliance de la Nation, s’est élargie à d’autres partis et est devenue, en février 2022, la « Table des Six ».
La première expérience de formation d’un front uni anti-Erdogan avait donné des résultats probants lors des élections municipales de 2019 . Prenant appui sur cette réussite, le chef du CHP, Kemal Kiliçdaroglu, a imposé à son parti un aggiornamento pour former des alliances avec les partis conservateurs.
La Table des Six, ou l’Alliance de la Nation, regroupe donc le CHP, le Bon parti (droite nationaliste formée en partie des dissidents de MHP), deux partis libéraux et conservateurs créés par des dissidents de l’AKP, et un parti qui représente l’islamisme historique et très critique à l’égard de la corruption et du népotisme de l’AKP. Ces six partis ont désigné Kiliçdaroglu comme leur candidat pour l’élection présidentielle. Le parti pro-kurde de gauche HDP (Parti démocratique des peuples) qui représente au Parlement la majorité des électeurs kurdes (la population kurde est estimée autour de 18 %), ainsi que les différents courants de la gauche, ont aussi appelé à voter pour lui.
Voyant venir ce danger de front uni, Erdogan avait pourtant pris le soin auparavant de faire écarter de la course présidentielle le très populaire maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu (CHP), élu en 2019, en le faisant condamner en décembre 2022 à deux ans et sept mois de prison pour « insultes » à l’encontre de certains hauts fonctionnaires du régime. Le chef de l’État espérait voir la Table des Six se déchirer dans la recherche de son candidat à la présidentielle et finalement éclater. Sa stratégie a échoué et le large consensus réalisé autour d’un candidat anti-Erdogan unique a changé le contexte politique traditionnel dans lequel ce dernier avait l’habitude de manœuvrer facilement.
Un scrutin aux faux airs de référendum pour ou contre Erdogan
Depuis le virage vers un nationalisme religieux et autoritaire opéré par Erdogan au début de la décennie 2010, un des axes majeurs de sa stratégie politique a été d’attiser les fractures ethniques (Turcs-Kurdes), confessionnelles (sunnites-alévis) et culturelles (modernistes-conservateurs) qui travaillent la société.
Il se plaçait comme le leader naturel de la majorité sociologique turque, sunnite et conservatrice, accusant les représentants de l’opposition d’être des « diviseurs de l’unité nationale et confessionnelle », « le prolongement d’organisations terroristes » ou des agents de puissances étrangères ayant des visées sur la Turquie.
L’expression « authentique et nationale » devint son leitmotiv pour qualifier les actions de son gouvernement. Mais la composition des partis qui forment la Table des Six autour de Kiliçdaroglu, le soutien du mouvement kurde et des mouvements de gauche et la grave crise économique ont brouillé sa stratégie. La fracture entre les partisans et les adversaires d’Erdogan semble devoir surdéterminer l’issue des élections de mai 2023.
Avec une personnalité diamétralement opposée à celle d’Erdogan, Kilicdaroglu se positionne comme une « force tranquille » dans cette campagne électorale et a réussi à créer, ces dernières semaines, une vraie dynamique électorale . Il répond à l’aspiration d’une large partie de la population d’un retour à la quiétude, à une certaine normalité démocratique et à des politiques économiques plus rationnelles, moins chaotiques et imprévisibles par exemple au sujet des taux d’intérêt qu’Erdogan a fait passer en dessous de 10 % alors que le taux d’inflation s’approche de 100 % .
De son côté, le HDP, malgré la répression et les discriminations quasi quotidiennes qu’il subit, a réussi à former une alliance avec des petits partis de gauche pour les élections législatives. Et pour court-circuiter l’épée de Damoclès d’une dissolution par la Cour constitutionnelle à la veille du scrutin qui pèse sur lui depuis deux ans, il a pris la décision de se présenter aux élections sous les couleurs d’un autre parti, le Parti de la gauche verte . Cette alliance qui ne présente pas de candidat pour la présidentielle et appelle à voter Kilicdaroglu dès le premier tour aura aussi un rôle décisif à jouer dans la future assemblée. Le soutien de ses élus sera probablement nécessaire pour former une majorité parlementaire avec l’Alliance de la nation.
Le dénominateur commun de tous ces nouveaux mouvements de rapprochement est leur volonté de mettre fin au règne de vingt ans d’Erdogan, de revenir au régime parlementaire à travers un changement constitutionnel, de rétablir l’État de droit et les droits et libertés fondamentaux, de mettre fin à l’arbitraire, au népotisme, à la corruption et au recours à la religion comme instrument politique actif, et enfin de rétablir la confiance des acteurs économiques internationaux et de relancer les négociations avec l’UE, au point mort depuis plusieurs années .
Et après les élections ?
Si l’opposition gagne ces élections, la tâche pour sortir du système légué par l’erdoganisme sera immense, et en tout état de cause la Turquie ne deviendra pas rapidement une démocratie apaisée. On ne peut qu’espérer que ce grand moment d’effervescence démocratique ne soit pas passager, comme ce fut le cas plusieurs fois dans le passé.
En revanche, en cas de nouvelle victoire d’Erdogan et de l’AKP, la Turquie s’engouffrera pour longtemps dans le camp des autocraties populistes et du national-capitalisme autoritaire . Les espoirs d’une sortie possible de l’autocratie par les élections seront affaiblis.
Et si l’opposition gagne mais Erdogan ne reconnaît pas les résultats des élections ou si le système juridique qu’il a mis en place annonce des résultats contraires ?
Cette question est bien sûr dans la tête de tous les électeurs de l’opposition en Turquie. Mais à part organiser une grande mobilisation civile pour assurer la sécurité du scrutin et réaliser un travail acharné pour convaincre les électeurs hésitants à voter pour le changement, tous les partis d’opposition sont unanimes pour ne pas parler de cette hypothèse sombre avant les élections.
D’abord pour ne pas effrayer les électeurs par un tel scénario du chaos, pour le moment hypothétique, et les dissuader ainsi d’aller voter ; ensuite, parce qu’il est impossible et surtout contreproductif de parler aujourd’hui des moyens et des modalités de lutte contre un tel coup de force qui signifierait qu’Erdogan aura franchi le Rubicon et se sera engagé dans la voie d’une dictature assumée comme telle. L’opposition aspire d’abord à gagner les élections dans les urnes ; il sera temps, alors, de prendre les mesures nécessaires pour que la volonté populaire soit respectée.
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The 2024 Road to Mallorca two-time winners club
The 2024 Road to Mallorca enters its final stretch with four players searching for an elusive third win of the season and with it, automatic promotion to the DP World Tour.
The following four players have an opportunity to join a select few in earning their place on golf’s Global Tour in the quickest possible way…
Rasmus Neergaard-Petersen
Rasmus Neergaard-Petersen currently occupies top spot on the Rankings, a position he’s held since his second win of the season at the Abu Dhabi Challenge in April.
The Dane’s one-stroke victory at Saadiyat Beach Golf Club came just over a month after his maiden title at the Kolkata Challenge, and with four additional top ten finishes this season, Neergaard-Petersen has made a strong case that he’s ready for the DP World Tour.
The 25-year-old’s pedigree was further demonstrated two weeks ago at the Danish Golf Championship where he finished tied for 19th, giving fans a glimpse of what’s to come.
John Parry had gone over 13 years without a win since lifting the Vivendi Cup in 2010, but that drought ended quickly in 2024 as the Englishman returned to the winner’s circle at the Delhi Challenge, the fifth event of the season. He followed that victory with another by securing a dramatic play-off win at the Blot Open de Bretagne in France.
Parry currently lies second on the Road to Mallorca Rankings and looks poised to return to the DP World Tour next year, though with a pair of top ten finishes since winning his second title in June, he will have every chance of securing that return before the end of the season.
Joel Moscatel
Joel Moscatel made headlines back in November 2023 when he tied the course record with an opening round of 63 at the Fortinet Australian PGA Championship – the first event of the DP World Tour’s 2024 Race to Dubai – before going on to finish in a share of seventh place.
That was a sign of things to come for the Spaniard, who sealed a fairytale victory on home soil at the Challenge de España in May, and followed it up a month later with a play-off victory at the Le Vaudreuil Golf Challenge.
The 25-year-old is now all but guaranteed promotion to the DP World Tour for next season.
Joakim Lagergren
Joakim Lagergren became the latest two-time winner on the 2024 Road to Mallorca with his recent triumph on home soil at the Indoor Golf Group Challenge.
That win capped off a memorable month for the Swede which began with a second-place finish at the Black Desert NI Open presented by Tom McKibbin, where he tied the course record with a nine under 61 in the third round.
He would go one better the following week at the Irish Challenge, claiming a first Challenge Tour win in almost ten years to cap off a memorable fortnight on the island of Ireland.
Lagergren, who has made 262 DP World Tour starts since 2010 and won his first title at the 2018 Rocco Forte Sicilian Open, will be eager to secure a third win of the year to ensure his return to that stage as quickly as possible.
Big Green Egg German Challenge powered by VcG: Tournament Guide
The Road to Mallorca heads to Germany for the first time this year for the Big Green Egg German Challenge powered by VcG, which takes place at Wittelsbacher Golfclub from September 5-8. Here’s everything you need to know…
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Présidentielle en Turquie: vers un second tour le 28 mai, Erdogan en tête
Recep Tayyip Erdogan vote au premier tour de la présidentielle à Istanbul en Turquie, le 14 mai 2023 - UMIT BEKTAS / AFP
Un nouveau rendez-vous le 28 mai. Un second tour de l'élection présidentielle devrait avoir lieu en Turquie alors que le président sortant Recep Tayyip Erdogan , au pouvoir depuis deux décennies, était crédité d'un score au premier tour plus important qu'anticipé mais insuffisant pour l'emporter dès dimanche soir face à son rival.
Après dépouillement de près de 97% des bulletins, Recep Tayyip Erdogan était crédité de 49,39% des suffrages, contre 44,92% pour Kemal Kiliçdaroglu, le candidat unique de six mouvements d'opposition, selon les résultats préliminaires rapportés par l'agence de presse officielle Anatolie.
La commission électorale nationale plaçait déjà le président sortant en tête avec 49,49% des voix après le dépouillement de 91,93% des bulletins.
Appel à la patience
Aucun des deux candidats ne dépasserait donc le seuil de 50% des suffrages nécessaires pour remporter dès le premier tour un scrutin considéré comme un verdict pour le règne de plus en plus autoritaire de Recep Tayyip Erdogan, âgé de 69 ans.
Alors que Recep Tayyip Erdogan a déclaré devant des partisans en liesse, réunis au siège de son parti, qu'il était largement en tête du premier tour, Kemal Kiliçdaroglu a exprimé sa confiance sur une victoire au second tour et appelé ses partisans à la patience.
Cette élection est déterminante pour savoir non seulement qui dirigera la Turquie, membre de l'Otan, mais aussi quelle sera l'orientation politique et économique de cette puissance régionale de 85 millions d'habitants, notamment dans ses relations avec la Russie, le Moyen-Orient et l'Occident.
- TOUT COMPRENDRE - Erdogan menacé? Les enjeux de l'élection présidentielle en Turquie
Le scrutin présidentiel se tient parallèlement à des élections législatives dans un contexte de grave crise économique et après le traumatisme causé par le double séisme de février, qui a frappé le sud de la Turquie et fait plus de 50.000 morts, selon les chiffres officiels.
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DIRECT. Le nom du nouveau Premier ministre ne sera pas annoncé ce mercredi soir
Jeux Paralympiques de Paris 2024 | Cécifoot : la France dispose de la Turquie et se qualifie pour les demi-finales
Photo de Franco Arland/Getty Images
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Devant un stade comble, et dans un paysage de rêve orné par la Tour Eiffel, les joueurs coachés par Toussaint Akpweh ont réalisé un super match pour valider leur objectif. Rapidement, Frédéric Villeroux (5e) a ouvert le score avant que Martin Baron (20e) ne vienne doubler la mise en début de seconde période. Concentrée et riguoureuse, cette équipe est ensuite parvenue à tenir le score pour gagner 2-0.
Avec ce succès 2-0, la France rejoint la Colombie dans le dernier carré avec un affrontement prévu jeudi 5 septembre à 17h30. La seconde demi-finale verra s'affronter le Brésil et l'Argentine le même jour à 20h00.
Cécifoot : les rois du silence
Tous les résultats Cécifoot des Jeux Paralympiques de Paris 2024
L'ensemble des résultats et calendriers du Cécifoot sont accessibles et mis à jour en temps réel ICI .
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Ce samedi 20 mai, le second tour de la présidentielle turque, opposant le président sortant Recep Tayyip Erdogan au candidat des oppositions Kemal Kiliçdaroglu, s'ouvre en France, a fait savoir le Consulat parisien de Turquie à CNEWS.
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